470 qu'avec le foc
Hello, je cherche une solution pour accoster à faible allure sur une cale de mise à l'eau. 3m de large. Compliqué avec un 470 rapide par la moindre risée !
Par vent debout, ça va, mais sous les autres allure c'est chaud....
Je pensais affaler la GV et rentrer avec le foc sur le dernier bord.
Mais est il maneuvrable qu'avec le foc ce bon vieux 470?
Merci
P'tet ben q'oui. P'tet ben qu'non. Ça dépend du vent. Le 470 serait peut-être mieux balancé avec le foc baissé et la GV baissé à moitié ou plus pour réduire la vitesse, mais manoeuvrer avec le bôme dans le cockpit n'est pas facile. Nous avons le même problème pour arriver au quai avec le 505, mais là on a environ 10m, au lieu de tes 3. Tu peux peut-être pagayer, ou godiller avec le safran?
Si possible éviter le plein vent arrière, ou alors là sous seul foc, lofer et choquer au max pour ralentir, sinon arriver en plein sur la cale et tout en choquant tout, un grand coup de barre sec pour ramener le bateau vers l'axe du vent et couper l'aire et l'équipier qui saute aussi tôt. le barreur affale de suite la gv. c'est un coup de main à prendre, si pas de rouleau, cela le fait très bien.
il doit être possible de s'entrainer à cette manoeuvre, en repartant aussitôt ou en simulant la cale par une bouée. Bien sur ne pas faire sauter l'équipier !
Ça se fait mais le bateau est mou et il faut prendre de la vitesse pour virer.
Attention aussi à la GV affalée dans le bateau, elle gêne la circulation et peut bloquer le barre.
Si la cale est vraiment étroite, ça risque d'être chaud quand même pour les arrivées au portant dans la brise, envisager un autre lieu de mise à l'eau.
en RS vision xl, on arrive sur notre erre en affalant d'abord la grand voile loin du bord (carguée et la drisse en balancine) puis le foc affalé ou enroulé avant de toucher le bord
L'équipier saute au vent, pas sous le vent. Cela lui évitera de passer sous le bateau.
Un aviron de godille dans le fond du bateau. Une dame de nage sur le tableau arrière, on amène les voiles à 50 m de la cale. on rentre calmement à la godille et le tour est joué !
Si vent portant, demi-tour et accoster en marche arrière en faisant un "créneau", exercice classique d'école de voile" :p
La pagaie ne fait plus partie de l'équipement de sécurité des dériveurs?
La marche arrière avec une caravelle c’est jouable, avec un 470 un peu moins surtout avec un safran et une dérive relevé.
Avant de proposer une approche, une question sur la configuration de la calle : la calle de mise à l’eau fait 3 m de large, mais qu’y a-t il sur les cotés ? Des quais verticaux ? ou juste une calle qui descend sur la mer et qui est accessible des deux cotés ? en manche ou en méditerranée ?
Il faut s'entrainer à stopper le bateau quand il est au portant dans une zone sans obstacle, dans un espace réduit, puis reproduire sur la cale en sautant à l'eau pour maintenir le bateau.C'est juste un coup de main à prendre. pas plus compliqué avec un 470 qu'avec une caravelle, et en plus le safran est relevable! avec une cara, il faut en plus sur pas mal d'entre elle enlever le safran durant la manoeuvre, là on libère le bout !
Accoster à côté de la cale, tout ranger à bord pendant que l'équipier tient le bateau, et ensuite se déhaler jusqu'à la cale...
C'est scabreux ton histoire.
Bien sur les manuels de voile expliquent comment faire, mais la mer de théorie n'est pas celle de la pratique.
Pour avoir connu le problème en HC15 dans un chenal étroit et encombré de baigneurs d'une petite plage de la Côte d'Azur (avec heureusement peu de vent), je suis moyen confiant dans la manoeuvre de retournement par vent de mer.
Il y a moyen de faire du dégât si on se loupe.
Bref les conseilleurs ne sont pas les payeurs dans ce genre de situation, et une manœuvre moins classe moins académique mais plus facile vaudra mieux qu'un classique qui tourne mal.
Il faut tester en mer libre...
Oui enfin, comparer un HC15 avec un 470, c' est comparer une Ferrari avec une Twingo!
Au niveau manœuvrabilité, çà n' a rien à voir.
Un quatre/sept tourne sur place... pas un HC.
Gorlann
Sous foc seul, tu peux le laisser totalement fasseyer. Il ne sera pas vraiment propulsif.
Possibilité : Si vent arrière dans l'axe de la cale : se positionner à son niveau, parallèle au rivage. Relever dérive et safran permettra de dériver jusqu'à la cale. Quoique 3 m de large pour un 470, c'est court. Et toujours l'équipier à l'eau pour maintenir le voilier et l'orienter vers la sortie.
Pour ralentir : les pieds, ou plus, dans l'eau. Le maximum étant le corps de l'équipier en remorque tenant le tableau arrière. Dans cette configuration, je doute qu'il n'ai pas pieds avant que l'étrave touche la cale.
Sans information sur l’environnement de la calle il est difficile d’apporter des conseils, il faudrait savoir s’il y a du fond de part et d’autre de la calle ; si c’est le cas et si le vent porte sur la calle, il me semble que le plus simple est : d’arriver perpendiculairement à la calle en visant les 3/4 mètre plus bas où elle commence à émerger (dérive et safran toujours en position basse), choquer totalement les voiles à une vingtaine de mètres, contrôler l’avance très lente du bateau en regonflant si nécessaire et très légèrement un peu la voile en tenant le palan à pleine main pour reborder ponctuellement et relacher rapidement. L’équipier doit se tenir prêt (au vent), remonter la dérive lorsque le bateau est à environ 2m de la calle (laisser le safran en position basse). L’équipier descend sur la cale au vent (car sous le vent la bôme serait gênante) la première chose que doit faire l’équipier est de faire reculer le bateau car s’il y a un vent fort le bateau va pivoter et venir toucher la calle ; en descendant il doit donc dans le même mouvement faire reculer le bateau et le faire pivoter de façon à le mettre face au vent et le maintenir le long de la calle, l’idéale est d’avoir installé un bout à l’avant afin de pouvoir maintenir le bateau plus facilement en étant assis sur le quai et en le débordant avec les pieds. Dès lors le barreur peut enlever barre et safran et descendre les voiles.
Je suis parti du principe que la pente de la calle était importante, si ce n’est pas le cas et que l’équipier peut descendre du bateau à 6 /7m du rivage sans avoir besoin de nager, une autre manœuvre est possible : l’approche se fait de la même façon mais en visant 6/7m plus bas, remonter alors au denier moment le safran en même temps que la dérive, l’équipier descend sur la calle et met gentiment le bateau face au vent.
Je déconseille une approche sous foc seul, pour deux raisons : avec la voile baissée sur un 470 on me peut plus beaucoup bouger et surtout s’il y a le moindre problème il est impossible de repartir…
Pourquoi voulez-vous que Trois quarante 76 navigue par vent fort?
Il évoque simplement la moindre risée qui pourrait perturber son approche.
Replaçons-nous dans le contexte.
De toute façon, vu la question posée, je doute que l'auteur maintienne longtemps son 470 à l'endroit par 20 nds de vent.
(Sans vouloir mésestimer un seul instant ses compétences)
Vous avez raison Polmar, j’ai supposé que le problème se posait par vent fort pour Trois quarante 76 car par vent faible il n’y a pas vraiment trop de question à se poser et l’on peut arriver comme on pourrait le faire sur une plage le tout est d’arriver presque au travers sur la calle voiles choquées pour ne pas aller trop vite, ou si l’on manque de pratique en appliquant le principe que j’ai décris dans un message précédent, ce qui marche par vent fort marche également par petit temps.
Bonsoir tout le monde et merci de vos précieux conseils.
Je navigue pour le moment sur la Vilaine.
Autour de la cale peu de fond mais de la roche de fondation pas top du tout pour tenir le bateau debout dans l'eau...
En bout de cale l'eau m'arrive à mi-cuisse.
C'est l'arrivée au portant qui est chaud surtout...
Je suis sorti lundi soir et la baisse du vent en fin de journée m'a évité ces tracas.
Je me suis entraîné à la marche arrière mais le bateau se met rapidement à la cape. Cela dit en prenant en compte de la dérive à la cape je pourrais arriver doucement sur la cale. Faut viser juste😅
Je trouve que même en choquant tout, le bateau a encore de la vitesse pour un arrêt sur une cale de 3m de large.
Comme dit plus, je vais encore m'entrainer à ralentir le bateau.
Et oui hors de question de naviguer au foc seul!
Voici une photo du lieu, la cale est au niveau du point rouge.
La proximité du p0nton et le retrait de la cale par rapport au rivage, ne me laisse pas beaucoup le droit à l'erreur.
Merci encore pour vos conseils.
Et pourquoi pas faire une arrivée au ponton quand le vent souffle un peu fort...
Après tu affale tout. Et avec un long bout tu pourra amener ton bateau sur la cale facilement non ?
Pour arrêter le bateau, il faut lofer, choquer les écoutes ne suffit pas.
Tu orientes le bateau à environ 45° du vent, voiles choquées, et il va s'arrêter et dériver doucement, comme sur une ligne de départ. En jouant sur les voiles et la dérive, tu dois pouvoir arriver à peu près où tu veux.
La cale a l'air un peu plus grande et accessible au Folleux, à côté.
Pour culer, tu peux aussi pousser la bôme pour que levent prenne à contre.
Mais méfiance, en marche arrière le safran est très exposé.
Mais il touche, c'est que tu as pieds. 😉
J'ai pratiqué cela durant des années sur divers dériveurs, et dans du vent, et le 470 est vif, cela ne pose pas de problème à condition de s'entrainer et au départ dans des conditions de vent que l'on maitrise, il ne faut chercher à culer, c'est faisable, et cela fait aussi partie des apprentissage, mais le plus simple est de maitriser la vitesse avec la barre et l'écoute, lofer/choquer et d'arriver au plus prés de la cale et de stopper le bateau par un grand coup de lof et l'équipier qui saute.
j'ai tendance à garder la GV, car s'il faut repartir, par définition c'est du prés ....