à bord : balise de détresse EPIBR ou PLB , ou EPRIB et PLB ?

sur un bateau équipé de balises de détresses personnelles PLB , quelle est l utilité d'une balise rattachée au navire EPIBR.

Exemple ,
1) homme a la mer, plb déclenchée par le naufragé secours prévenus

2) abandon du navire , PLB et ou EPIRB déclenchée, dans les deux cas les secours sont prévenus ? .

la balise plb ne peut elle pas remplir les deux fonctions ? .

L'équipage
01 déc. 2013
01 déc. 2013

la réponse très documentée est là
www.plaisance-pratique.com[...]aquelle
Bonne lecture

01 déc. 2013

Lire ceci, c'est assez instructif :

www.stw.fr[...]ers.cfm

"artimon" est quelqu'un de très pertinent sur ce sujet ( et sur bien d'autres)

01 déc. 2013

Comme certainement beaucoup d'entre nous j'ai suivi avec consternation l'échec des recherches pour retrouver Grain de Soleil.
Voici ce que dit artimon"
L'échec du repérage d'une balise SARSAT embarquée sur un voilier ou un radeau de survie étant relativement rare, ce cas doit nous interpeller. En effet chaque année près d'un millier de vies humaines sont épargnées grace à la fiabilité du système SARSAT.
La balise a été activée le 24/4 et la dernière émission a eu lieu le 27/4 à 12h13 TU. Apparement le skipper, marin expérimenté, a cherché à économiser la durée d'émission et sa balise en effet a tenu trois jours (de l'ordre de 70 h à vérifier car je n'ai pas retrouvé l'heure exacte du premier signal de détresse) si l'on suppose que l'émission s'est arrêtée par épuisement de la batterie et non pas pour une autre cause.
Les moyens de recherche étaient en limite de portée, loin des Açores. Ils ont en outre (Falcon 50 et ATL2) accumulé des pannes qui ont retardé le survol. Enfin les recherches portugaises ont été interrompues pratiquement dès que la balise n'a plus émis.

On est en droit de supposer que si le skipper avait été en mesure d'émettre non pas trois jours mais 5 jours et a fortiori 8 jours l'équipage en détresse aurait été très probablement repéré (par le navire Monge notamment qui est venu sur zone les 28 et 29/4 et qui disposait de toute l'autonomie nécessaire). Il est difficile en effet de mobiliser de très gros moyens pendant longtemps si on n'a plus d'indication sur la position des naufragés et que l'on fait des recherches "à l'aveuglette".

Si on s'est équipé d'une balise avec GPS intégré le systéme SARSAT permet maintenant d'être localisé en quelques minutes avec précision. Si donc on se limite à faire une émission de 10 mn toutes les heures on multiplie par 6 l'autonomie de la batterie et on passe de 2 jours à 12 jours. On peut en outre se contenter d'émettre à intervalles plus espacés les premières heures, les moyens sauf coup de chance n'étant pas encore sur zone. Cela me parait personnellement impératif en 2013 de s'équiper d'une balise avec GPS intégré.
En outre le repérage visuel par mauvais temps d'une coque ou d'un radeau de survie étant toujours difficile disposer de la position de la balise avec la précision GPS change tout dans la probabilité de repérage visuel.
L'utilisation d'un mobile IRIDIUM est également un moyen indépendant puissant de communiquer avec un MRCC. Il me parait également un moyen indispensable à embarquer sur la survie (dans un étui étanche) avec une VHF ayant elle-même un GPS intégré.
Sauf naufrage rapide l'utilisation de ces moyens de localisation et de communication me parait à être fortement recommandée. Leur coût ne dépasse pas de l'ordre du % du coût d'un voilier de croisière opérationnel.
On est en droit de penser que Grain de Soleil, Lady Diana et FAN, pour ne prendre que des exemples récents, auraient été probablement sauvés s'ils avaient disposé de ces moyens que je considère personnellement vitaux, au même titre que le radeau de survie. Qu'en pensez-vous?
Artimon

02 déc. 2013

oui !

14 mai 2014
02 déc. 2013

merci à Artimon pour ses précisions
.
je ne comprend pas bien comment aujourd'hui on peut embarquer une balise SANS GPS ...
.
quand on regarde le prix ce cet élément de sécurité il est effectivement négligeable par rapport au prix du voilier et de son armement
.
en navigation "presque côtière" (traversées corse continent) je porte une PLB GPS en permanence sur moi
J'ai également à bord une balise SPOT mais qui permet l'envoi de messages rassurant tout le monde quand la traversée s'éternise faute de vent
.
mais sur une traversée océanique il me semble que je demanderais à chaque équiper d'en porter une plus une EPIRB pour le bateau

02 déc. 2013
02 déc. 201302 déc. 2013

Le commentaire qui suis provient de , www.plaisance-pratique.com[...]aquelle .

EPIRB ou PLB, choix cornélien ?
Il semblerait qu’il subsiste tout de même une autre différence qui a son importance, il s’agit de de la capacité de la balise à émettre quelle que soit la situation et la position dans laquelle elle se trouve. Une EPIRB fonctionnera dans l’eau au fond du radeau de survie, une PLB pas sûr... Les professionnels que j’ai contactés sur ce point ont toutefois été assez évasifs.

Qu'en pensez vous ? , cela sous entend qu'une plb ne fonctionnera pas a tous les coups dans l'eau ou dans un canot de survie ? deux situations ou c'est tout de même bien utile!
Quand je regarde les différentes fiches techniques des revendeurs , rien de particulier a se sujet ? . Je compte bien poser la question au salon la semaine prochaine , mais je ne suis pas certain de revenir avec une réponse claire et précise .

Mis a part se foutre a l''eau avec la plb autour du cou , ou percuter la survie du bord et embarquer pour faire un essai , comment peut on lever le doute ?

02 déc. 2013

en complément pour ceux qui n'ont pas consulté à partir du lien que j'ai mis :


Balises de détresse, laquelle choisir ?

Bonjour Sergio,

vous indiquez que l’on trouve maintenant des fabricants proposant des Epirbs avec une autonomie de 96h au lieu de 48h pour les balises classiques.
J’ai fait une recherche chez les plus importants fabricants certifiés par SARSAT (ACR Electronics, Japan Radio Co JCR, Jotron, Kannad, Mac Murdo, Ocean Signal ) et n’en ai trouvé qu’un seul, Ocean Signal, qui propose une telle autonomie. Tous les autres affichent 48h minimum. Le poids de la balise Ocean Signal étant pratiquement le même que celui des autres et la batterie, Lithium Manganèse étant également de même technologie que quelques autres, j’ai des doutes sur cette autonomie de 96h dans les conditions les plus sévères de la certification SARSAT. Je viens de les interroger là-dessus et comme je m’y attendais ils m’ont indiqué que l’autonomie de 96h est l’autonomie typique à température ambiante de leurs balises comme celles de leurs concurrents. Mais les concurrents, pour des raisons de responsabilité se retranchent derrière la certification SARSAT de 48h à -20°C et dans les conditions les plus défavorables.. Ils mettent des marges là-dessus pour être certain de réussir leur certification. Connaissez-vous d’autres fournisseurs proposant une balise 96h sur le marché aux mêmes conditions de ertification que SARSAT ?
Amicalement. Artimon.

PS Je reviendrai bientôt indiquer le résultat de mes investigations sur l’autonomie réelle des balises et sur d’autres recommandations.


Bonjour Artimon,

Je n’ai malheureusement pas noté le ou les fournisseurs qui m’avaient donné une autonomie de 96 heures.

Je dois dire que je suis un peu dubitatif sur ces 96 heures annoncées. Etonné également que, sur un point aussi crucial que l’autonomie d’une balise de détresse, il nous indique simplement : « Les batteries ont une durée de vie exceptionnelle, même par basses températures. Elles offrent plus de 96 heures de fonctionnement opérationnel. » (Ocean Signal). Quelle est cette basse température ? on ne sait pas, quel organisme indépendant a validé ces données ? on ne sait pas...

L’homologation COSPAS SARSAT garantit aux utilisateurs d’EPIRB (homologuées) une autonomie d’au moins 48 heures par -20°. Dans ma compréhension (mais je peux me tromper) elle ne garantit pas une autonomie de 96 heures. Il faut donc se fier au constructeur...

Alors que sur la toile, on trouve de la littérature sur des tests de fonctionnements des balises, je n’ai rien trouvé (sites francophones et anglophones) sur des tests d’autonomie, mais je n’ai pas cherché très longtemps.


On peut espérer que c'est minimun 48 h et Env. 50% en plus pour une 96 h

Au passage j’ai trouvé ce documents des Coast Guards et du NOAA sur les vérifications à apporter aux balises. www.sarsat.noaa.gov[...]PIRB_in ...

14 mai 201414 mai 2014

Puisque le fil remonte, voici ce que dit le manuel de ma Rescue Me PLB1 d'Ocean Signal
"The PLB1 is not designed to be operated floating in water.
Please hold above the water when activated"
"When operating the PLB over water, tether the
beacon to your body or the liferaft.
Keep the PLB clear of water when operating.
Keep the area marked “GPS
Antenna” free from obstruction, which would
interfere with the GPS reception."
= La PLB1 n'est pas conçue pour fonctionner flottant dans l'eau. Tenez-la au dessus de l'eau quand elle est activée. Quand vous utilisez votre PLB sur l'eau, fixez la balise sur votre corps ou au radeau. Tenez-la hors de l'eau quand elle fonctionne. N'obstruez pas la partie marquée 'Antenne GPS" pour ne pas perturber la réception GPS.

02 déc. 2013

Vu les courbes de "derating" typiques des batteries, j'aurai tendance à croire que 48h "garanties" (i.e. dans 98 ou 99% des cas) à -20°C, donneront "typiquement" (i.e. pour >= 50% des cas) le double à 15 ou 20°C. Sans aucune garantie :heu: :-D

01 jan. 2014

Certes "dans l'idéal" avoir une EIRPB OceanSignal GPS ("96h") pour le bateau + une PLB SafeLink Pro GPS par personne ("48h") ça serait pas mal … mais le budget …
Alors vous allez me répondre (avec sagesse) "A quel prix estimes-tu la vie ?" , certes, certes.

Je pense aussi qu'il n'y a pas une réponse unique, et qu'une traversée Nice -> Corse (100MN) ça n'est clairement pas la même cours qu'une traversée d'Atlantique ou d'une traversée Pacifique … (on en revient encore et toujours au "programme").

Il y a par contre une question qui me titille : est-ce une utilisation prévue par le constructeur que d'allumer/éteindre pour augmenter la durée d'émission des signaux ? Ou au contraire est-ce que le constructeur demande à ce qu'une fois la balise activée elle émette jusqu'à son dernier souffle, d'un trait ?

Merci à ceux qui éclaireront ma lanterne.

01 jan. 2014

Je ne vais pas eclairer ta lanterne car la mienne se trouve bien terne ...J'attends le retour de renseignement de "artimon" de STW ...
En effet ce dernier explique des temps d'emission entre coupés de temps de silence, mais que l'ouverture et la fermeture d'une balise consomme de l'electricité......et les cross contactés, sur PTP, deconseillent fortement de couper l'emission pour une meilleure localisation....
Tout le monde doit avoir raison, encore faut il trouver un systeme emission/coupure qui, tout en economisant la batterie, puisse laisser aux sauveteurs le temps de localiser les naufragés....Ceci ne doit pas etre fait au pif, mais en bonne concertation avec les gens concernés par le sauvetage...
C'est pourquoi j'attends avec impatience le retour de données de "artimon" et si quelqu'un le trouve avant qu'il se signale....

05 jan. 2014

Je tiens à votre disposition le scan de l'article paru dans VM de juillet. Il vous suffit de m'envoyer votre mail par mp. C'est déjà le 3eme fil ouvert sur le sujet et en cours.
@+

Ibiza, un phare englouti...par l'urbanisation !

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