alimentation à bord

C'est un sujet peu abordé il me semble pourtant l'alimentation est tres importante à bord pour bien naviguer en bonne forme . D'ailleurs on sait bien qu'a bord des bateaux de pêche et autre le cuistot est un personnage incontournable et l'on mange bien .

petite histoire veçu , avec un copain on fait Lorient /Audierne ,environ 65 milles ,12h de nav ..le jour là la mer était mauvaise , de la pluie ,un temps breton ,vent de face ..rien de grave on est habitué ..mais par paresse ,parce que le bateau bougeait ,parce que c'était un peu compliqué on n'a presque pas mangé ...On est arrivé à Audierne sur les rotules ,on avait froid on n'était pas bien .. Je fais a mangé ,une bonne soupe ..l'un et l'autre ça nous a boosté pas croyable ..en faite on avait faim tout simplement ..

Je fais toujours attention a avoir une bonne alimentation,c'est essentiel à mon avis

L'équipage
04 mars 2020
04 mars 2020

Tout à fait d'accord.
Je suis consterné par tous les réchauds montés à plat dans les voiliers modernes, ainsi que certains refits.
J'adore cuisiner en mer, je prépare généralement des plats mijotés facile à réchauffer d'avance si je sais que je vais rester 2/3 jours seulement, sinon, je cuisine quand ça brasse pas trop. Si c'est méchant, j'ai toujours en secours des sachets de pâtes lyophilisées.
Oublier de boire et de manger c'est dangereux.

04 mars 2020

J'ai souvent été étonné des gens qui ne prennent pas le temps de faire à manger avant de partir. Quand il y a juste à réchauffer on se décide plus facilement à manger que quand il faut se faner tout la cuisine en mer. C'est là que ça tourne au "boh, on est bientôt arrivé, on mangera au port"

04 mars 2020

Moi aussi, les réchauds sans cardan, sans violon, sans barre de protection et sans sangles antirouli que l'on voit bien souvent sur les voiliers modernes me laissent toujours reveur
En cas de mauvais temps j'ai toujours une réserve de barres de céréales ou de biscuits de "petit déjeuner" Qui permettent de tenir temporairement en évitant la faiblesse décrite ci-dessus dessus par Calypso et qui peut être dangereuse

04 mars 2020

D'ailleurs, l'ergonomie de la cuisine est pour moi un des critères pour le choix d'un bateau de voyage.

Vous êtes plusieurs à parler de bateaux modernes avec des réchauds posés à plat, c'est une plaisanterie ?

07 mars 2020

Salut Hubert, non, c'est du sérieux, en visitant un monocoque (ça m'arrive), j'ai fait remarquer ce détail à la personne exposante qui m'accompagnait, il m'a répondu sans sourciller "le cardan est une option"...

Bonjour,
Bonjour,
Ah, la cuisine à bord...
Vaste sujet! Bien manger est en effet indispensable pour rester en forme, se réchauffer et garder le moral des troupes.
Les réserves diverses et variées sont toujours présentes. Quand la météo est maniable, nous cuisinons «normalement » l’un ou l’autre des plats simples mais goûteux. Quand ça se gâte, on réchauffe un plat cuisiné à l’avance. Ou bien une simple soupe lyophilisée de bonne facture. Ça tient au corps et le bol réchauffe les mains.
Nous n’avons pas encore essayé les plats déshydratés. La qualité a beaucoup progressée. Je pense que c’est une bonne alternative ponctuelle.
La vaisselle et le rangement sont effectués de suite après. Par sécurité.
La nuit: café, thé, soupe individuelle, barres céréales.
Bonne journée,
Patrice

07 mars 2020

Des spaghettis tous les soirs. On en fait pour deux jours et on change l'accompagnement. MM

07 mars 2020

Sur une grande traversée, la cuisine fait partie des moments les plus agréables de la journée. Ça passe du temps et on se creuse un peu les méninges pour que ce soit un instant plaisir.

07 mars 2020

Bonjour, je ne parts jamais sans avoir préparé quelque chose ne serait-ce qu'un casse croute, je préfère souvent une salade de riz huile d'olive thon ou oeuf au désir du moment, dans une casserole, cela se mange froid même par mauvais temps. çela s'avale facilement même quand l'estomac a tendance à refuser. Dans la cambuse il y a toujours des aliments qui peuvent se prendre chaud ou froid.
JJ

07 mars 2020

Il y a quelque temps j'ai entendu une interview de quelqun qui a écrit un bouquin sur la cuisine du bateau, mais je ne m'étais pas souvenu des références et quand j'ai voulu le chercher j'ai pas trouvé
Quelqu'un connait?

07 mars 2020

Ca doit être "Vogue la cambuse" de Michèle Meffre...
J'ai une édition bien plus ancienne mais ce qu'il y a de bien avec la cuisine, c'est que cela ne se démode pas...

www.amazon.fr[...]725119X

07 mars 2020

Il y a le "Guide du matelot cambusier" de Sylvie Gabbay, Bénédicte Lunven-Petit, illustré par Marc P.G. Berthier, édité chez Voiles Gallimard en 1979.

Des rédactrices (d'un temps que les jeunes ne peuvent pas connaître) qui ont une très bonne expérience vécue (Course autour du monde, sur hermes et 33 export)

07 mars 2020

Il y avait aussi le livre de Michka "le grand départ et la vie sur l'eau" Albin Michel 1977 avec ses recettes et la conservation des aliments. Souvenirs, souvenirs!

07 mars 2020

Oh oui, un livre merveilleux plein de détails pratiques ! À lire absolument !

07 mars 202016 juin 2020

C'était en convoyage, c'était un bateau un peu rustique et brut de décoffrage, mais ne pas cuisiner ça non! On s'adapte! Chercher l'horizontale. 😂😂😂

07 mars 2020

Je ne sais pas si c'est un de ceux là parce que je n'étais pas né quand ils sont sorti, alors pour se souvenir d'une interview...
Mais il y en a! Je vais donc jeter un oeil

07 mars 2020

le livre est : cuisine et cambuse de lise LAFOURCADE

07 mars 2020

c'est très rare que je perde du poids en navigation ,donc c'est que la soupe est bonne .
une seule fois sur la fin d'une transat 700mn de près pour arriver en guada à st françois
en plus sur le mauvais bord la cuisine la haut.
à l'arrivée 10kgs en moins .
le menu riz + confiture ou chocolat ,ou soupe en brique ,dans une boite de conserve ,dans les assiettes ni dans les bols ça ne tenait ,pourtant on avait ce qu'il fallait à bord ,
j'admire ceux qui font le tour du monde à l'envers ,au bout de 700mn j'avais envie de vendre le bato
au premier venu ,mais au bout de quelques jours de récup ,j'avais changé d'avis .
après un ou deux bons restaus .
alain

08 mars 2020

Ce que je n'arrive toujours pas à comprendre c'est que personne ne prend une minute pour se mettre à la cape pour cuisiner dans un peu plus de confort.
Si je fais une nav pour la journée je prends du café avec des biscuits sans arrêt. Une nav de plusieurs jours et si la mer est agitée je fais comme j'ai dit au-dessus.

08 mars 2020

Oui, se mettre à la cape et prendre le temps de se fris touiller un petit truc, l important est de ne pas manquer de réserve. C est peut être l avantage de ceux qui vivent à bord et comme je suis gourmand, en mer je grignote tout le temps !

08 mars 2020

Pollop, Magapany.bi !!

Sans polémique !

Grignoter n'est pas manger ni cuisiner. Les sucres rapides ne sont pas une nourriture mais au contraire risquent d'emplifier le phénomène de "pompage de l'énergie" disponible.
Je ne suis pas contre les barres de céréale ou d'énergie mais quand on regarde bien, c'est majoritairement des sucres rapides qu'il y a dedans et qui donnent l'impression de satiété, pas des sucres lents comme les pâtes ou féculents, bien mieux assimilables et à diffusion lente.

08 mars 2020

Les barres de céréales et autres ont leur intérêt pour donner un coup de fouet en milieu de nuit, ou de journée, quand on sent un "coup de barre", mais comme dit philge, c'est un petit boost et ça ne dispense pas de faire de vrais repas, de préférence avec des sucres lents, vrais carburants de fond.

08 mars 2020

Et bien, j'encourage vivement tous les aventureux à profiter de leur temps à terre pour expérimenter le jeûne et découvrir comment le corps, contrairement à toutes les idées dont on nous bourre le crane, réagit parfaitement à la privation de nourriture...
Une fois qu'on a testé et qu'on s'est ainsi rendu compte que c'est notre tête qui nous inflige toutes les horribles sensations qu'on ressent quand on "zappe" un repas, on vit beaucoup plus sereinement et surtout, on ne ressent plus du tout ces prétendus "coups de mous".
Les mammifères prédateurs, dont le fonctionnement organique est plus que similaire au notre seraient tous morts et disparus si leur corps était incapable de réagir correctement chaque fois qu'ils ratent une proie...
Mais pour ça, il faut accepter de braver les interdits, et toute la cohorte de slogans dont on nous bourre le crane depuis tout petit (3 repas par jour, le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée, blablabla, blablabla...): je vous assure qu'on ne risque rien à essayer, sur une ou deux semaines par exemple, bien au contraire! Genre ne plus faire qu'un seul et unique repas par jour, un jour le midi, le lendemain le soir, etc.
Ça n'enlève rien à tout ce qui a été dit sur le plaisir d'une bonne bouffe, et l'importance de s'octroyer ces plaisirs en navigation.
Mais quel plaisir aussi de se débarrasser de ces messages parasites que le cerveau nous envoie dans la crainte de l'absence d'un ou plusieurs repas...

08 mars 2020

suis quasiment d'accord avec ce que tu dis. ne pas manger ne me manque pas et ne m'épuise pas voire me fait du bien de temps en temps. par contre en bateau, j'ai remarqué que l'on prend vite des habitudes, des petits plaisirs que l'on ne voudrait manquer pour rien au monde. c'est pas qu'on s'emmerde mais finalement au large c'est la bouffe qui fait l'unanimité et qui régit le bord. En transat nous arrêtons les quarts de nuit à 8 heures pour que l'équipage prenne le petit déjeuner ensemble. l'occasion de faire le bilan de la nuit. dès 10 heures discussion démocratique sur le repas de midi. l'apéro permet de regarder le coq de service officier.
16 heures deuxième discussion démocratique sur le menu du soir...
à la tombée de la nuit nous ouvrons le bar (que nous appelons "bar du rayon vert" en hommage au rayon que nous ne voyons jamais !).
puis repas en commun qui annonce la nuit à venir. puis chacun vaque à ses occupations, certains se couchant d'autre prenant le quart.
finalement c'est mieux que de ne rien bouffer !!!

08 mars 2020

Nous partons le 1er mai pour transat retour, la liste d'avitaillement est prête et tous les repas sont aussi prévus et chacun aura un plat chaud à chaque repas. en cas de très mauvais temps il reste les sachets de pâtes chinoises qui avec un peu plus de bouillon font un bon en-cas pour deux personne par sachet avec soupe.
Un grand plaisir aussi c'est le pain frais qui en plus embaume le bateau!

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

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Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022