ber pour mise au sec

Mon gib sea 105 DL est au sec pour l'hiver sur ses béquilles avec trois étaits de bois en plus de chaques coté. le port n'assurant pas le calage. Avez vous quelques expériences. Des bateaux voisins à grand tirant d'eau sont sur ber métalique, avec ses 1.2 m le G-Sea en à t'il besoin. Connaitriez vous un ber d'occasion?. merci. PH B

L'équipage
25 sept. 2011
26 sept. 201116 juin 2020

Bonjour,
je cale moi meme mon 106 dl, étant un peu parano j'ai rajouté au étais de maçons une croix a l'ar de la quille, avec des bastains percés, voir la photo, il y a deux ans des rafales a 120 ont fait riper le gib sea 28 =3.5t(juste calé sur ces béquilles) qui était a coté de moi, il est venu s'appuyer sur le mien qui n'a pas bougé..

26 sept. 2011

merci pour les réponses,intérescent les bastins en croix. je me pose la question de la portée d'un étais de maçon par rapport à un bon bastin ,de plus il faut intercaler du bois entre l'étais et la coque et cela peut glisser. à bientot PH B

26 sept. 2011

Sur le Golfe du Morbihan, les chantiers navals hivernent les bateaux en les calant essentiellement avec des épontilles en bois et parfois 2 étais de maçons en complément. Plusieurs milliers de bateaux sont traditionnellement calés ainsi et je n'ai jamais entendu parler d'accident consécutif aux coups de vents hivernaux. Sur un 31', il y a 4 épontilles de chaque côté de la coque et une située à l'arrière, sous la coque, à la hauteur du moteur. A leur extrémité supérieure, les étais de maçons utilisés comportent un doigt métallique qu'il faut engager dans un trou du rail de fargues; ils sont généralement positionnés au maître bau.
A mon avis, cette méthode est au moins aussi sûr qu'un calage sur ber.

26 sept. 2011

merci pour la réponse. les épontilles ont effectivement du succès, mais je me pose la question de la résistance d'un étais de maçon surtout sur une grande longeur, la rail de fargues étant à plus de 2.5 m du sol. à bientot PH B

27 sept. 2011

bonjour, j'ai trouvé sur internet la résistance d'un étais: 1.2tone chez la marque altrad.PH B

19 déc. 201119 déc. 2011

Oui mais dans le Morbihan,ils calaient déjà des bateaux quand Jules César est passé...... L'expérience, ça compte

27 sept. 2011

j'ai pourtant bcp d'exemples de bateaux calés avec des épontilles et qui ont gouté le bitume, essentiellement sur des sites exposés au vent => le mat et le gréement entrent en vibration, les épontilles tombent, puis le bateau, et celui d'à côté...etc... pas effet de dominos.

D'où l'obligation de bers sur certaines aires de stockage.

27 sept. 2011

Bonjour,
effectivement voir la nature du sol, de mon coté c'est un remblai qui bouge un peu, cela permet d'enfoncer un peu les étais, mais je vais vérifier tous les 15 jours comment cela travaile et je dois parfois reprendre un peu.. sur du bitume cela doit pouvoir riper... je met en tension les bastains avec des cales en bois, les étais ont une planchette et un petit morceau de moquette.. jamais de contact direct. RV 56 a raison, nos mats font de sacrés bras de leviers avec le vent.. et les vibrations font travailler l'ensemble, ne pas hésiter a attacher ensembles les épontilles qu'elles ne puissent bouger, certains bers ne m'inspirent pas trop confiance non plus...le gib sea avec sa largeur n'est pas dur a caler..

27 sept. 201116 juin 2020

Pourquoi se compliquer l'existence ?

27 sept. 201116 juin 2020

eh eh, tout le monde n'a pas un dériveur ! ....

28 sept. 2011

Bonjour,du beau travail, qu'elle est l'écartement de la base de votre ber, pour quelle largeure de bateau avant et arrière? Quel diamètre de tige filtée de ridoir? Merci à bienôt
PhB.

31 oct. 2012

Bonjour,
Serait il possible d'avoir des photos supplémentaires ainsi que les cotes de vos Bers.
Merci d'avance
Cordialement.

27 sept. 2011

Désolé mais pbontour parle d'un Gib'sea 105 DL non? :heu:

27 sept. 201127 sept. 2011

À Hendaye, où des bers sont mis à disposition par le port, il y a aussi des points d'ancrage au sol. Il est important d'y fixer la drisse de GV et de Spi de chaque bord. Les plus prudents (dont je suis) font ceinture et bretelles : rajoutent des aussières tournées aux taquets. Il faut dire que des exemples passés ont laissé des souvenirs amers.
RV

27 sept. 2011

Pour les étais, il n'y a pas un problème a la compression, mais a la rotation. Pour les drisses prisent sur des anneaux scéllées, je n'y crois pas, il y a trop d'élasticité.

28 sept. 2011

Désolé de te contredire : les statistiques à Hendaye sont formelles !
Bien sûr elles doivent être étarquées. Par définition les drisses ne doivent pas être élastique. Enfin pas trop.
RV

18 déc. 2011

Je débarque sur le tard dans cette discussion mais je suis enseignant en Génie Civil. Je n'ai jamais vu un étai posé en oblique qui ne doit pas lié au sol et sur la partie à étayer. Je ne poserais JAMAIS des étais de cette façon, cela défie les lois élémentaires de la statique. Cela pourrait glisser à n'importe quel moment, sans prévenir! Pour ma part, j'opterais pour un bon vieux ber métallique ou en bastaings, à l'avant et à l'arrière. Du solide. Je ne me promènerais pas sous un bateau essentiellement maintenu par des épontilles!
Ginès

18 déc. 201118 déc. 2011

Bonsoir,
sur le gibsea le rail de fargue est ajouré. Il faut souder une petite patte sur la tête de l'étai et l'insérer dans un des trous du rail. En bas, si le sol le permet fixer la base avec des bouts de fer à béton dans les trous qui sont prévus sur la base. Avec ça et les béquille ça ne va pas bouger. Et en plus c'est un dériveur. Encorder les étais et serrage avec un bout de bois pour éviter la rotation comme le dit Captainjas. Pour Gines il faut éviter de visiter les ports à sec parce votre moral va en prendre un coup : vous allez voir des solutions bien plus scabreuses que celles proposées ici...

19 déc. 2011

Je n'en doute pas un instant et j'en ai déjà vu de pires! Il n'empêche, cela reste un défi à l'équilibre!

09 mai 2012

pour pbontour
Je vous ai adréssé un courrier en MP
Mon ber est dispos et correspond parfaitement à votre recherche.
une oportunité ???

31 oct. 2012

" le port n'assurant pas le calage."

Il y a vraiment des ports qui cherchent les problèmes et les emme...es

Dans le choix entre la responsabilités du calage (et le fait d'être assurer pour cela) et laisser les propriétaires faire le calage eux-mêmes comme ils le sentent... ce port a choisi la seconde option.

Et si il y en a un qui foire son calage et que son bateau tombe... c'est le jeu de dominos garanti avec pour conséquence que ce sera au port et a son personnel d'assurer la remise en ordre du bordel (certes aux frais de l'assureur du fautif). Ne parlons même pas de l'image si X bateaux sont endommagés par ce jeu de dominos

Je ne comprends pas ce genre d'option.

Dans mon coin, le calage est fait sur ber loué avec l'espace sur terre-plein (en béton dans la quasi totalité des cas). Et (sauf exception pour quelques rares bateaux de course qui ont besoin de ber spécifiques) pas question de venir avec son ber ou ses étais, on utilise uniquement ceux du port ou du chantier qui ont, par ailleurs, été certifiés par un organisme de contrôle. dans ce cas, si ça tombe, c'est la responsabilité du professionnel qui est en jeu et dont le coût d'assurance est intégré dans le prix de l'hivernage à terre.

C'est évidemment plus cher mais plus rassurant de savoir que la calage est fait par quelqu'un cale des dizaines (si pas des centaines) de bateaux tous les ans et c'est aussi plus simple le jour où il y aurait un accident.

02 nov. 201216 juin 2020

"Il y a vraiment des ports qui cherchent les problèmes et les emme...es"

Là le port facture 25€ pour assurer le calage des bers persos
:heu: :tesur:

29 jan. 2015

ce qui me gène la tenue des 2 grands étais
aucun bout comme pour des béquilles ordinaires
vu la hauteur avec les cales ne n'est pas inutile

Phare du monde

  • 4.5 (152)

2022