Carènes modernes, gîte et clapot

Salut,

Une question que je me pose au sujet de ces carènes "modernes", avec une étrave verticale et du volume sur l'avant.
"Marié" depuis bientôt 3 saisons avec un Hanse 370 de 2007, j'ai dû constater que si la bestiole remontait très correctement au près, dès qu'il y avait du clapot c'était une autre musique.
Et quand je dis "musique", c'est surtout les percussions.
Bref, ça tape au près et quand tu dois remonter depuis les Canaries, c'est rarement du portant.

En août 2023, j'étais remonté d'Arrecife à Funchal et j'avais passé l'essentiel de la nav' à réduire, en essayant de ne pas trop taper. Quand tu as l'impression que la cabine avant essaye constamment de passer à l'arrière, c'est désagréable.

Nouvelle remontée fin-mai de cette année, d'Agadir à Quinta de Lorde cette fois. Dans des conditions plutôt musclées, surtout les deux premiers jours, constamment avec deux ris dans la GV et en réduisant parfois beaucoup devant.
J'étais à la limite de prendre le 3e ris, mais j'ai hésité: avec les lazzy jacks, c'est une purge à relâcher.
Rester à deux ris et réduire devant conserve un centre vélique inutilement haut et le bateau gîte plus. Mais à part le léger inconvénient de devoir marcher sur les cloisons, il me semblait que le bateau tapait moins (?)

On parle de près bon-plein, pas de près serré évidemment.
Bref, si d'autres navigateurs ont testé la chose, vos avis m'intéressent.

Amitiés,

Jef

L'équipage
2j

Demande à Pierre d'essayer son Contessa 38. Une coque lourde, en forme, avec une étrave inclinée ne tape pas. Meme si je n'aime pas le près, quand on doit remonter comme toute la mer Rouge ou des retours Miami Martinique, jamais on ne tape. Par contre, nos bateaux lourds mouillent beaucoup plus que les légers à fonds plats. Une capote ou un cockpit abrité sont imperatifs. La grosse supériorité des dessins de maintenant est au portant. Vous ne roulez pas. Mais pour le près, les coques en forme sont plus performantes tant au niveau du confort que de la vitesse.


Il n' y a pas de secret, le confort en mer c'est du V et du creux ...
J'ai pas aimé le Hanse 415 ni le sun odyssée 43 qui tossent, le X-yacht 412 est mieux loti .
Pas essayé Sayula II ...
Je cherche encore le bateau touché par la grace qui marcherait bien à toutes les allures .
Pour une navigation méditerranéenne il faut bien entendu privilégier les capacités au pres ...
Il y avait un petit architecte local qui faisait de bons bateaux, A Mauric .


Cedric07:Celui qui t'a mis -1 devrait justifier cette évaluation. En tout cas, il ne te connait pas et ne sait pas à quel point tu sais de quoi tu parles...Je mets un +1 pour équilibrer. ·le 15 juil. 23:01

J'ai eu l'occasion de naviguer sur le HR39 d'un copain, j'ai compris la différence. À conditions et allures comparables, ça tape évidemment beaucoup moins. Au prix d'autres inconvénients, comme des mouvements certes plus doux, mais plus accentués de "cheval à bascule", une habitabilité réduite (un 39" moins logeable que mon 37"), un budget passablement à la hausse et, sur cet exemplaire, l'ensemble des manœuvres au pied de mat.
Bref, pas trop ma came.

37" c'est une bonne taille pour notre programme et ma femme ne souffre guère de ces inconvénients puisqu'elle me laisse systématiquement naviguer solo quand il faut remonter... ;-)

Non, ma question c'est un peu de savoir: si je mets une planche de surf sur la tranche, est-ce qu'elle passera mieux la vague?
Intuitivement, ça n'est pas complètement incohérent (?)


Rigil:Ben, à ce prix là, quels seront cap et vitesse ?Si c'est pour que ça dure deux fois plus longtemps...🤔·le 14 juil. 11:53
Jef-370:Dans des conditions fortes les deux premiers jours, près de 2 m de creux, pilote à 44° du vent apparent, j'ai parcouru 410 miles en 76 heures. Pratiquement 5,4 nds de moyenne, en accélérant notablement sur la fin (journées de 115, 125 puis 135 miles en 24 h).Je ne vais quand même pas ramener mon Hanse sur nos lacs pour naviguer sur eaux plates. ;-) ·le 14 juil. 13:01

il me semble que depuis bien longtemps concernant les bateaux moderne les concepteurs ont changer leur façon de faire ..avant ils faisait une caréne pour naviguer ,passe à la mer le mieux possible ,puis une fois la carene defini ils l'ammenagaient .Maintenant ils font le contraire ,un ammenagement qui defini une caréne .. et pour le look c'est une question de mode du moment qui fait vendre


Mon père a été propriétaire d'un Hanse 370 pendant plus de 15 ans, le bateau était basé à Saint Malo et faisait du côtier/semi hauturier (Anglos, Angleterre, Hollande...). En Manche même si on a rarement de la grosse mer style golfe de Gascogne, on a pas mal de clapot/mer courte avec le courant ce qui peut être assez vite désagréable.

Effectivement c'est un bateau qui peut taper, cependant au près dans la brise et le clapot AMHA il marche beaucoup mieux si tu charges l'avant en toile. La GV est très puissante et en la réduisant tu rééquilibre tout et le bateau se retrouve sur des rails. Même si je n'explique pas vraiment pourquoi, mon expérience est qu'être bien toilé devant garde le nez du bateau dans l'eau et du coup ça ne tape presque pas. Faut absolument éviter de le faire tanguer au près en ayant de la puissance sinon ça devient infernal pour l'équipage et en plus le bateau s'arrête. À ta place j'aurais peut être pris le 3ème ris et essayé d'avoir autant de foc sorti que possible.

Autre astuce que tu as peut être déjà trouvée : au portant sans spi ça vaut le coup d'utiliser une "short sheet" pour le foc qui devient ainsi super stable même en ciseaux. J'utilisais l'écoute de spi avec une poulie sur le taquet d'amarrage du milieu.

Et tant que j'y suis, la barre d'écoute de GV et le pataras sont super importants pour gérer l'équilibre du bateau dans le médium, quand ça monte en vent tu prends du pataras puis tu choques de la barre d'écoute progressivement.

Perso je trouve que c'est une belle carène, marin et bon marcheur une fois que t'a compris comment gérer la GV.


On ne peut pas tout avoir, et il est vrai que les carènes modernes sont dans l’ensemble plus inconfortables au près avec une tendance à taper que n’ont pas les classiques, qui en contrepartie sont souvent plus gîtardes.

En ce qui concerne les performances je ne suis pas du tout convaincu que les classiques soient plus performantes au près que les modernes , par contre au portant les modernes prennent la plupart du temps l’avantage, et d’ailleurs les mauvaises langues, dont je suis, disent des bateaux classiques qui marchent bien au près, qu’ils marchent pareil au portant…😏ce que j’ai pu constater avec mon plan Mauric, un excellent bateau de près, qui certes ne tapait pas, mais bon le portant…

Quant à la question suivante :@ « Non, ma question c'est un peu de savoir: si je mets une planche de surf sur la tranche, est-ce qu'elle passera mieux la vague?
Je ne pense que ce soit la bonne méthode, et personnellement dans le cadre d’une navigation océanique je préfère laisser un peu courir et ce que perdrais en cap en laissant le bateau respirer je le regagnerais, au moins en partie ,en vitesse, sans même parler du gain en confort, et mon bateau souffrira moins.

De toute façon le près c'est chiant!


Alpaga:On peut quasi tout avoir. Regarde les photos de la carène. En V devant et aplatie derrière. Après il faut les phynances pour achat et entretien d'un 55 pieds carbone des années 90.swiftsureyachts.com[...]cience/ ·le 14 juil. 13:22
Panoramix_bzh:C'est un peu le principe des bateaux de Patrick Balta : bateau long, léger, lesté et étroit, ça va vite, ça passe bien et c'est sûr et très marin, faut juste accepter moins de place/confort à taille égale... ·le 14 juil. 13:52
Pierre3:Probablement que les carênes modernes sont plus performantes au près que les anciennes tout en étant moins confortables. C'est compliqué de battre le déficit de la longueur à la flottaison des carênes anciennes quand le vent est suffisant. Sur mon vieux bateau (1973) je bas régulièrement des bateaux récent soit en dessous de force 2 (car ces vieilles coques sont calculées pour présenter une surface mouillée minimale) soit à partir de force 6 car souvent les équipages de ces bateaux modernes rechignent à se mettre en rang d'ognions assis au niveau des filières or dans mon cas je peux en faire l'économie avec mes 50% de rapport de lest. En réalité, à part pour le tout petit temps n'importe quel bateau bien récent "course croisière" de taille égale ou même 3 pieds plus petit me bat pourvu que l'équipage y mette du coeur. Reste pour moi le plaisir de barrer mon bateau et le passage en souplesse dans l'eau. Son look "Sophia Lauren" aussi (des années 1970, pas de maintenant).·le 14 juil. 15:28
BWV 1068:Tu as tout à fait raison pierre3 quand tu écris: "Reste pour moi le plaisir de barrer mon bateau et le passage en souplesse dans l'eau". Tout est là, le plaisir; certains comme moi le trouvent en griffant l'eau avec une luge, d'autres, comme toi le trouve, ce plaisir, en labourant la mer en souplesse. Y'en a pour tout le monde.·le 14 juil. 16:25
Pierre3:...quand même aussi un élément objectif sur un vieux bateau, mon vieux papa nous a accompagné jusqu'à ses 86 ans. Bin oui, perdre l'équilibre à la gîte sur un bateau de 1973 c'est s'exposer à une chute bien plus courte que sur un bateau moderne, mon cockpit doit faire 1.6m en largeur....;-)Je rigole un peu mais dans les faits c'est un élément tout à fait objectif et qui a son importance. J'imagine que c'est une des raisons qui explique le fait que passer 20 noeuds de vent on ne trouve plus personne dehors en mer pour "jouer" avec nous.·le 14 juil. 17:06
ED850:Je n'ai jamais compris la liaison entre la vitesse et le plaisir. Dans les conditions que décris Jef (près dans du vent et de la mer), on irait bien sur beaucoup plus vite, car notre bateau est assez étroit, lourd et fait 10' de plus, mais en éprouverions nous plus de plaisir? Ais je plus de plaisir quand on aligne nos 200' dans les 24h dans l'alizé ou tranquillement nos 135?Je n'ai pas eu plus de plaisir avec notre Selection ou le F42 qu'avec notre gros CN48. L'un est simplement plus confortable et adapté à notre mode de vie que les autres.Il y a tellement plus de choses qui font plaisir en mer que la vitesse. Un beau thon à la ligne, la première petite risée quand on a été encalminé, un beau ciel étoilé, la rencontre d'un autre voilier en plein océan, un ti ponch pour fêter la mi route dans une traversée, une arrivée pleine d'odeurs tropicales, une petite flambée dans le poêle au large de l'Orégon ... Limiter le plaisir à la vitesse me semble très réducteur.·le 14 juil. 18:08
Pierre3:Il y a aussi que l'impression de vitesse est subjective. Un déplacement lourd à 7.5 noeuds donnera l'impression d'avancer à Mach 2. Sur d'autres bateaux il faut regarder le speedo pour comprendre qu'on va vite. Mon souci c'est que mon plaisir ne me vient pas de la lecture d'un chiffre sur un écran....·le 14 juil. 18:47
Galopin vagabond:Je confirme. Notre tank de 15 tonnes, lancé a 8 noeuds au portant, on est pour ainsi dire vissé à la barre :) en transat, on reduit !·le 14 juil. 19:30
Galopin vagabond:Une carene moderne srait sans doute a dix noeuds sans trop y faire attention...·le 14 juil. 19:32
BWV 1068:Ce qui est très réducteur ED, c'est ton incapacité à comprendre que d'autres puissent penser autrement que toi et puissent avoir des plaisirs différents des tiens, mais bon comme tu le dis "je n'ai jamais compris"...peut-être que si tu faisais l'effort d'admettre que nous ne sommes pas tous identiques, tu finirais par comprendre...😋J'ajoute que les plaisirs de la navigation à voile ne se limitent pas à la vitesse, et les plaisirs que tu décris on peut aussi les éprouver tout en aimant la vitesse. En fait ce débat qui n'en est pas un, est aussi ridicule que si tu ne comprenais pas que certains aiment le bleu quand toi tu préfères le rouge. ·le 14 juil. 19:57
ED850:Peut être, mais au non du dieu Vitesse, on induit des comportements et on entraine des situations qui auraient tout à fait pu être évitées. On ne compte plus les groupes whattsapp ou FB qui décrivent les galères et les réparations sur les voiliers légers et rapides. Les fils sur le coût exorbitants de l'entretien des bateau sont pléthores alors que si on creuse un peu, ce sont des coûts liés au désir de vitesse (matériel, voiles neuves, antifouling expansifs etc...). Sans oublier les naufrages liés.C'est vrai que la vitesse est une dérive de notre monde ou il faut aller vite et on voit souvent les navigateurs vacanciers manoeuvrer outrageusement vite dans les mouillages et les ports.Sans oublier le besoin de gros moteurs sur les annexes pour aller le plus vite à terre possible.Mon grand père marin pêcheur disait souvent "sur un bateau, si tu dois te presser, c'est que tu l'as fait trop tard". Je te retourne le compliment. Comprend toi aussi qu'on puisse aimer la navigation et prendre du plaisir en mer autrement qu'en cherchant à arriver au plus vite.·le 14 juil. 20:15
BWV 1068:" Comprend toi aussi qu'on puisse aimer la navigation et prendre du plaisir en mer autrement qu'en cherchant à arriver au plus vite." as-tu écris. Tu remarqueras que lors de ma dernière intervention qui faisait suite à celle de Pierre3, c'est exactement ce que j'ai fait, de comprendre, contrairement à toi.·le 14 juil. 20:25
Panoramix_bzh:être capable d'accélérer peut aussi être un facteur de sécurité dans certains cas.·le 14 juil. 20:47

J'ai l'impression que la question initiale était plus une question d'architecture que de ressenti sur la vitesse. Il était question de comparer des coques modernes à étraves droites et forts volumes avant aux formes anciennes fines à l'avant avec étrave inclinée. Je pense que la différence ne se réduit pas à cela. C'est surtout une question de puissance pour passer la vague, et qui dit puissance (dans ce cas là) dit inertie, et qui dit inertie dit poids. J'ai peu d'expérience des bateaux modernes correspondant à la description de Jef-370, mais j'ai beaucoup utilisé deux bateaux totalement différents mais de la même époque et de la même approche du dessin de carène, c'est à dire finesse et élancements à l'avant. Le premier, un Chassiron GC en ketch, bateau étroit en forme qui gitait un peu mais passait très bien dans la vague et restait (à peu près) confortable quel que soit le temps. Le second, un catamaran Iroquois, coques fines, étraves canoë acérées, qui passe mal dans la mer de face, se plante dans la vague jusqu'au mât et s'arrête instantanément, passant de 6 nds à 2 nds pour redémarrer jusqu'à la prochaine vague, le près est aussi inconfortable que le décrit Jef-370. Je ne suis pas sur que des formes plus généreuses à l'avant ne l'aideraient pas à soulager à la vague et à mieux passer… La différence est que l'un pèse 6 ou 7 tonnes, l'autre 3 tonnes, pour une longueur à peu près équivalente (à 25 cm. près), le cata ayant été un peu rallongé.
On voit donc que des bateaux dessinés avec la même philosophie de tracé de carène ont des comportements très différents, il y aurait un tas de paramètres à prendre en compte…
C'est vraiment un problème complexe, celui qui le résoudra pourra dessiner des bateaux parfaits !


Calypso2:Qui dit inertie dit bien davantage vitesse que poids, la vitesse se conjugue au carré ·le 15 juil. 08:08

Les X, J, et Dehler des années 1990/2000 sont tous de bon bateaux de près qui ne tapent presque pas (un peu les J) et sont agréables au portant.
Je pense que certains architectes du nord on une bonne formule.
Quand à toutes les formes modernes larges et planantes ils sont légers donc tapent et si on les chargent, ne planent plus…
À voir les skaw je ne sais pas


Woozoo écrit "Je pense que certains architectes du nord on une bonne formule".

C'est une erreur de se cantoner au paradigme qu'un voiliermoderne à une étrave droite, un arrière ultra large avec deux safrans. Le monde est vaste et il suffit de faire quelques centaines de km pour voir qu'ailleurs la conception d'un bateau de croisière, même en 2025 peut-être moins influencée par la course au large. Ici l'essai d'un bateau Danois, voir le cockpit de largeur raisonnable avec une barre franche pour un voilier de 37 pieds. Ils se fichent des modes, ils font des bateaux agréables à utiliser, pas des modèles réduits d'imoca.


Panoramix_bzh:Le Hanse 370 n'est pas un modèle réduit d'IMOCA, il est plus étroit avec le maître bau plus avancé et l'arrière moins planant.A la limite tu pourrais trouver un lien de parenté avec les WOR60 de l'époque.·le 15 juil. 08:09
Jef-370:Magnifique "modern-classic" qui se paye au prix fort: mon ami Gogol indique 366 KE comme prix de base et 397 KE prêt à naviguer.Je reviendrai quand j'aurai fini de tousser... ;-) ·le 15 juil. 12:19
Jatim:C'est 30% de plus qu'un 37 pieds industriel fait a la chaine, je vois pas le problème. C'est un prix cohérent.·le 15 juil. 13:06
Jef-370:Avec 100 litres de réservoir d'eau et 64 litres de gasoil, c'est même 43% plus cher qu'un Hanse 360 neuf qui accepte 345 l. d'eau et 160 l de carburant.Bref: ne pas se tromper de programme. ·le 15 juil. 14:02
Jatim:Oui c'est ce que j'ai dis. Le hanse est un bateau industriel fait sur une ligne d'assemblage dans un chantier qui construit plus de 500 bateaux par an. Alors que Faurby construit 10 a 15 unités par an. ·le 15 juil. 14:12

bonjour
interessant ce sujet que je suis ..dans un autre domaine que la plaisance durant 20 ans j'ai dessiné des carénes de different type de navire ,du bateau en charge au NGV ..m^me fait un peu de la recherche de formes pour la Marine..
A mon humble avis il faut une grosse experience qui se forge avec le temps ,se méfier un peu de nos intuitions ou les verifiés et rien ne vaut l'experimentation en bassin ,mais c'est cher et il faut malgré tout lui rajouter une "experience" .
Les parametres sont multiples ,contradictoire,on est toujours dans le compromis ..une chose que je retenais: definir le plus exactement le programme du navire et s'en tenir pour moi là est le secret de la reussite possible ...
Et a la fin que de surprises bonne ou parfois moins bonne ...
Gros handicape ..le cahier de charge du navire avec ses penalités ..vitesse inferieur à 0.1,0.2nds egale penelités..j'ai m^me vu refus du navire pour les NGV pour 1nds en moins que le contactuel , vaut mieux pas trop se planter...
Mais c'était passionnant et que d'aventures!!!


Marronnier en été ?

Déjà, un rappel pour ceux qui ont oublié ce qu'est un voilier d'occasion : Un bateau ne peut être sur le marché d'occasion QUE et seulement QUE si quelqu'un l'a au préalable acheté a l'état NEUF, a la sortie du chantier, et decide ensuite de s'en séparer.

Ma conviction est que à longueur égale , un voilier déplacement lourd a plus d'avantages qu'un voilier déplacement léger. Mais malheureusement, un voilier NEUF se vend plus ou moins à la quantité de matière nécessaire pour le construire. C'est à dire au poids.

La plupart des acheteurs NEUFS ont un budget, qui représente plus ou moins une quantité de matière donnée. Donc que les acheteurs neuf ont le choix entre un petit lourd, ou un voilier plus grand, mais plus léger. Et que dans les petites tailles, (allez moins de 13m), la très très très très grande majorité des acheteurs NEUFS vont préférer acheter à budget égal un grand déplacement léger plutôt qu'un petit déplacement lourd.

Les constructeurs de petits bateaux lourds (genre HR310, Sirius 310, récemment) ont laissé tomber devant le manque flagrant d'acheteurs (1 seul HR310 commandé sur les 2 dernières années de fabrication). Faurby 335, Linjett 34, Arcona 345 ont des ventes plus que ultra confidentielles dans les petites tailles. Et pourtant des acheteurs avec ce budget, il y en a plein : il suffit de voir les ventes Oceanis 37-38-41 , Hanse 360-410 ou autres Sun Odyssey 380-410.


Panoramix_bzh:Vu d'une autre manière, le moyen le plus économique de rendre un bateau plus rapide et plus marin (en dehors des considérations de jauge évidemment) est de l'allonger. Tu prends un bateau tu étires l'avant en le laissant vide, tu étires l'arrière en le laissant vide et tu as un bateau à peine plus lourd (donc gréement de la même taille) qui passera mieux dans la mer et va être plus marin et plus rapide. Le problème est que les constructeurs de grande série ont besoin de volume pour y mettre des emménagements et ils aiment bien les formes un peu volumineuses devant pour une "cabine de propriétaire" avant ce qui fatalement pousse le bateau à taper.Sauf dans certains cas spécifiques (place de port limitée, écluses...), je ne vois pas trop l'intérêt du petit bateau lourd, tu as pratiquement toutes les contraintes du gros bateau sans avoir l'avantage de la ligne de flottaison plus longue.·le 15 juil. 15:50
Solent:Je ne classerais pas l’Arcona 345 parmi les bateaux lourds.Son seul défaut c’est de coûter le double de mon Dufour 34, d’ailleurs il est introuvable en occasion.·le 15 juil. 17:59

Au delà de toutes considérations sur l'architecture, as tu essayé de matosser un maximum à l'avant?

Dans les conditions que tu décris, fais un essai en envoyant un ou deux équipier vers la pointe, on peut être étonné par la différence de passage de la vague.


Pour en revenir à la configuration vélique. je suis aussi adepte de réduire en premier le génois. Pas par recherche de performance, mais parce que je n'aime pas faire "travailler" trop le gréement et la GV ne tire pas autant que le génois sur le mat. Il peut donc m'arriver d'être GV entière avec 10 tours dans le génois.
Par contre, on a eu l'an passé à se battre contre un fort vent au près (30/35 kn) avec un fort courant contre nous (4/5 kn), décalé par rapport au vent, qui occasionnait une mer très hachée et pour avancer, il fallait aller vite et puissamment.
J'ai dans ces conditions réduit la GV et gardé de la toile sur l'avant. On était à 8 kn sur l'eau, mais ne progressions au GPS qu'à 3/4 kn.
L'adaptation de la voilure est non seulement une question de vent, mais aussi lié à la mer. En mer ouverte, dans l'alizé, par exemple, on la houle est relativement longue, on n'a pas autant besoin de puissance que dans une mer plus fermée (mer Egée ou Baltique) ou le clapot court nécessite, pour être passé de donner de la force.
Dans le premier cas, je réduis généralement beaucoup plus l'avant que la GV, ce qui n'est pas le cas dans le second.


Peace and Love:J.ai découvert depuis seulement 3 saisons que par vent médium ou forts le bateau avançait merveilleusement bien sous gv seule. Elle est petite 17 m2 mais au VA a 90 degrés elle offre une puissance équivalente au genoa car lui il est rond et ses m 2 ont un rendement inférieur. Retenues de bome blindées et on oublie les claquements éventuels dungenoa et le bateau sur des rails avec un roulis raisonnable. J’ai fait 3 fois les Embiez porquerolles pile au VA, pilote jusqu’à 20 noeuds reels·le 15 juil. 22:26
ED850:Je porte souvent la GV seule au VA. Comme tu dis, retenue blindée. Mais parfois, on se fait avoir. La derniere fois qu'on est passés devant le cap Finisterre, la meteo annoncait beau, avec max 30 kn de NE et j'ai donc gardé toute ma GV. Mais dans la nuit, c'est monté et on avait 35/40 à l'anemo en marchant à 10. Et abattre la GV tout seul de nuit au vent arriere par 45 kn etablis, ce fut dur. Maintenant, en zone ou le vent peut eventuellement forcir, je privilegie de genois, facilement roulable. ·le 15 juil. 22:40
Peace and Love:Oui Ed , j’aî pratiqué en côtière sachant qu’après 20 milles je peux me réfugier a Porquerolles , affalage olé olé même avec les lazy car au contraire du genoa qu’on peut soulager avec réduction du vent apparent la GV s’affale en augmentant le vent apparent, le mât plutôt costaud était bien secoué, pris à payer pour quelques heures plein pot zen·le 15 juil. 23:09
Peace and Love:Au large sauf météo vraiment sure jE préférerais le genoa·le 15 juil. 23:10
Cabo Finisterra Galicia

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2022