Comment éviter un "bateau fou" ?

Samedi passé je rentrais de Port Cros en direction du port de Bormes. Il y avait une agréable brise du sud ouest soufflant à 10-12 noeuds. Je naviguais grand largue, bâbord amure, à environs 6 noeuds. J'étais à environs 3 milles au sud du Cap Bénat.

J'étais sous pilote et je surveillais attentivement sous le vent. Plusieurs voiliers sortaient du rade de Bormes, près serré.

J'observais en particulier un voilier assez grand dont le cap convergeait avec le mien. J'ai modifié mon cap pour être certain de passer bien loin de lui, au vent, en resserrant mon allure. Quand il était à environs 400 mètres il a viré de bord, donc bâbord amure, près serré. Il allait croiser à environs 200 mètres devant moi.

Mais quelques instants plus tard, il a viré de bord à nouveau. Il a eu de la peine à finir son manoeuvre, restant avec le foc à contre pendant plusieurs secondes. Puis il est bien passé tribord amure, près serré. J'ai alors bien abattu pour m'éloigner de son chemin. Je pensais passer environs 40-50 mètres sous son vent.

Mais il a viré à nouveau pour venir tribord amure, puis il s'est mis à abattre, puis il a empanné. Il est alors venu au près serré, bâbord, puis quelques secondes après il a viré de bord à nouveau pour venir au près serré, tribord !!! Ensuite, il s'est mis à abattre... en s'approchant rapidement de moi.

J'ai alors tout de suite abattu pour passer plein vent arrière pour m'éloigner de moi. Mais en ce moment nous étions à environs 50-60 mètres et ils m'arrivait très rapidement dessus, en abattant pour venir grand largue, tribord.

J'ai alors émis quelques coups de klaxon en essayant de m'éloigner de lui. Je ne voulais pas empanner d'urgence si possible et je pensais l'alerter de ma présence. De toute façons c'était trop tard car il avait beaucoup plus de vitesse que moi, avec son beau Centurion 48.

Il a finalement arrêté de venir sur moi, mais il a crié "Vous êtes au pourtant et vous êtes le plus manœuvrant. C'est à vous de m'éviter !".

Soit, mais depuis 3-4 minutes je faisais tout pour l'éviter. Malheureusement je ne pouvais pas lire dans ses pensées.

Pour finir, on s'est bien éloigné l'un de l'autre en échangeant quelques politesses. Je me suis fait traité de petit vieux con qui devrait apprendre à naviguer. Le lui ai gentiment dit qu'il devait apprendre à vivre, mais surtout à ouvrir les yeux quand il faisait ce genre de manoeuvre, car il n'était pas tout seul sur l'eau.

En m'éloignant j'ai vu qu'il mettait son annexe à l'eau pour y mettre un garçon qui allait se faire tirer derrière le voilier. Je présume que c'était le but de tous ces manoeuvres.

J'espère qu'il lira ce message et qu'il m'expliquera ce qu'il pense de notre rencontre.

En attendant, qu'auriez-vous fait de différent pour l'éviter ?

Je me suis dit que j'aurais pu mettre le moteur et m'éloigner à 90 degrés de son chemin...

L'équipage
20 juil. 2015
20 juil. 201520 juil. 2015

Trop petit ... ton bateau ! ......lui ? même pas peur ! ...
Cas difficile mais pas improbable (j'ai un copain avec un GROS Bateau, un peu comme lui et je ne partage pas du tout ce comportement.)***
QUE Faire ?
Précaution éventuelle: mettre un équipier dispo pur une prise de vidéo ... au cas ou ... (et bien en évidence , parfois... ça calme l'autre )
...
Avertissement sonore (5 coups réglementaires) ..éventuellement appel VHF
Après, comme tu dis, difficile de lire dans les pensées d'un navigateur au comportement incertain et de prime abord incohérent
d'autres idées ?
A+ JM

20 juil. 201520 juil. 2015

Oui, les 5 coups on les a faits. C'est ça qui a fâché Monsieur.

Son comportement était incohérent, sauf si on imagine qu'il essayait de provoquer une collision. Chaque fois que j'ai fait un manoeuvre pour l'éviter, il en a fait un autre pour me venir dessus :non:

20 juil. 2015

A priori ce Môssieur avait soit des problèmes de bon sens, soit des problèmes du vue.
Dans le 1er cas, il n'y a rien à faire à part essayer de lui faire entrer à coup de règle en bois sur le crâne quelques notions de Ripam.
Dans le 2ème cas, un coup de sécateur sur sa drisse de génois lui permettra d'avoir une meilleure vue d'ensemble sur l'avant de son navire.....

20 juil. 2015

Tu continues ta route et tu fais une cuillère au dernier moment. Si tu le colle suffisamment et lui procure une petite frayeur, il ne viendra plus te faire ch***. Par contre, il est tribord et toi babord...

20 juil. 2015

ça monsieur c'est la fôte de la barre à roue qu'il faut tourner dans le sens ou on veut aller contrairement à la barre franche qui ne l'est pas du tout
puisque c'est l'inverse ..
il venait peu être de changer de navire et n'était pas du tout habitué
mettre l'annexe à l'eau sans doute pour faire une photo ou pour l'aider à manoeuver à l'entrée du port ..
il y en a qui eux appellent le cross pour cette manoeuvre et bien longtemps avant les feux d'entrée .
et les locataires qui ne savent pas ou est l'avant de l'arrière ,c'est encore pire ;mais je ne fais pas l'amalgame il y en a qui sont meilleurs que des proprio mais ceux là on ne les remarque pas
alain

20 juil. 2015

Perso dès qu'il me semble qu'il y a route de collision , je modifie mon cap et cela même si je suis " privilégié " mais il arrive que l'autre bateau fasse pareil au même moment ( peut-etre du fait que je sois " privilégié " ) alors soit je reprends mon ancien cap soit je vire de bord mais de toutes les façons je n'attends pas le dernier moment , j'aime trop mon bateau .
Il ne m'est arrivé qu'une fois ou cela fut limite , nous sommes 2 bateaux qui faisons route de collision , tout les 2 tribord amure , lui au largue moi au prés , bêtement j'avais pensé qu'il abattrait pour me passer derrière et lorsque j'ai vu qu'il n'en serait rien j'ai viré de bord , il était presque trop tard , nous nous sommes passés à 1m , lors du notre croisement je lui ai dit " vous auriez pu abattre " il m'a répondu " rien à foutre !" depuis j'essaye d'anticiper le plus tôt possible .

20 juil. 2015

Oui. En plus, j'étais bâbord ET portant. Alors j'ai commencé tôt pour l'éviter. Mais il a fait plusieurs manoeuvres, chaque fois avec comme effet d'annuler mes tentatives de l'éviter. On se serait cru sur la ligne de départ d'une régate America's Cup.

20 juil. 2015

On ne klaxonne pas on corne. Un conseil appel sur le 16 c'est enregistré comme cela en cas de collision tu peux faire un rapport de mer credible.

20 juil. 2015

Oui, intéressant, l'idée de 16. Evidement, s'il ne regardait pas où il allait, il n'aurait pas non plus répondu au 16. Encore faut-il savoir comment l'adresser alors qu'il y avait une bonne centaine de bateaux dans le coin.

Quand 2 bateaux s'approchent à 6 noeuds sur des caps opposés, ça fait 12 noeuds cumulés, ou 6.17 mètres seconde. Donc un kilomètre d'écart devient 0 mètres en 2 minutes et 42 secondes.

Ca va vite.

20 juil. 2015

"J'appelle le voilier inconnu venant vers ma position 50°N 2°W, dans le gisement 30 à une distance de 500m, CPA nul, avec changement fréquent de cap, quelles sont vos intentions parlez".

Avec ça le Cross à les positions des navires, les enregistrements radio et radar, ce qui facilitera l'enquête future en cas d'accident corporel.

20 juil. 2015

Euh Frablo ....... en supposant que le bateau en question entende le message , je vois mal la personne qui fait manœuvre sur manœuvre tout lâcher , pour aller voir ( carte ou écran ) s'il se dirige vers la position indiquée mais effectivement si l'on a une VHF portative on peut en donnant les caractéristiques du bateau , demander quelles sont ses intentions , on peut penser à lancer le moteur mais à partir de 200 m ça commence à aller vite .

20 juil. 2015

On s'en fout qu'il entende, le but est que le Cross entende.

20 juil. 2015

Le Cross a des moyens que tu ne possèdes pas à bord pour identifier un navire, se faire entendre, et la plupart du temps éviter les collisions.

20 juil. 2015

Ah bon !
J'avais cru comprendre que le but était d'éviter la collision :heu:

20 juil. 2015

les changements de cap doivent être réalisés d'une manière évidente ne pouvant pas porter à confusion ,règles de route du ripam.
dans des situations scabreuses on peut les agrémenter de coups de corne
c'est ce qui se dit en camargue ..
alain

20 juil. 2015

Oui, coups de corne à air comprimé. Ca sonne bien. C'est ça qui l'a réveillé pour finir.

Je songe à acheter un fusil "paintball". Ca serait parfait pour ce genre de situation. Quelques belle tâches rouges sur la grande voile ou dans le cockpit devraient se voir... :mdr:

20 juil. 2015

La règle veut aussi que le bateau prioritaire ne modifie pas sa route, afin justement d'éviter ce genre de cas.

20 juil. 2015

Oui.

Mais si ce bateau avait un homme à la mer ? Le comportement aurait pu être similaire.

21 juil. 2015

Un bateau ne s'évite pas de loin, sauf les gros, très gros.

Il faut attendre d'être suffisamment proche pour faire la petite manoeuvre nécessaire. Souvent, une petite altération suffit.

21 juil. 2015

En Manche, où le trafic est intense, nous sommes souvent confrontés à un doute concernant le croisement de quelque monstre de 300m de long, voir plus. Ils sont très attentifs et disposent d'outils leur permettant de gérer le risque de collision. Ils vont donc infléchir leur route de quelques degrés suffisants, mais que nous ne percevons pas, d'autant plus que leur changement de cap sera lent. D'où la nécessité d'une observation attentive.
Les navires de pêche sont plus délicats à gérer. Ils suivent en effet des routes souvent programmées en fonction des fonds, des obstacles etc et leur route nous apparait erratique, ce qui complique les choses. Je me souviens d'un chalutier en pêche, de nuit, dans le secteur d'Aurigny. Malgré mes changements de cap pour l'éviter, le problème subsistait. D'autant plus qu'ils sont violemment éclaires pour le travail et leurs feux sont quasi invisibles pour les positionner.

21 juil. 2015

Sorry, il fallait lire "voire plus". Toujours ce neurone surmené!

21 juil. 2015

bonjour a tous, perso quelque soit le boat s'il va plus vite que moi j'attends qu'il soit proche et j'evite par une maneuvre franche , je parle des voiliers quand au gros je passe dérrière pour etre sur de pas me retrouver sur son étrave comme déja vu!!!!! les cimetières son rempli de gens prioritaire je leur laisse la place j'ai tout mon temps!!!!!!!!!!!!! :goodbye: :alavotre:

22 juil. 2015

tu parles de ceux qui ont été récupérés ????
alain

21 juil. 2015

Heu, késako, CPA ?
Merci d'avance !
fr.wikipedia.org[...]iki/CPA

@dulcinea, perso, ce "gros khon" avait envie de se faire un bateau ou d'emm*** le monde, et devait connaitre un minimum les règles du RIPAM et les règles de navigation à la voile...

21 juil. 2015

closest point of aproch : distance la plus réduite lors du croisement, on parle également de TCPA, pour time, c'est à dire le temps dans lequel cette situation se produira.

21 juil. 2015

CPA : Closest Point of Approach

21 juil. 2015

Merci !
n'ayant pas toute l'électronique "nécessaire et suffisante", je ne suivais pas.

21 juil. 2015

En pleine nuit au large de Concarneau, un gros chalutier de retour de grande pêche a maintenu une route convergente à chaque fois que je modifiais la mienne. J'ai fini par descendre toutes mes voiles, mettre les moteurs à fond et j'ai en toute proximité dégagé de son étrave suivi d'un 180° pour passer juste sur son arrière. Comme cela ne l'amusait peut-ètre plus il est alors rentré direct sur Concarneau et moi j'ai repris ma route. Cela avait duré au moins 1/4 d'heure depuis le premier repérage (a priori) réciproque au radar. (A par cela il n'y a pas grand monde au large des Glénans à chaque fois que j'y passe).

21 juil. 2015

A se demander quelle pouvait être sa motivation.

Peut être qu'il intoxiqué et / ou somnolant. Il paraît que dans ces cas on est attiré par la lumière.

21 juil. 2015

La motivation est le jeu, emmerder les plaisanciers. Typique des zones fortement (trop) densément fréquentées...

Lors d'une de mes dernières navs dans les eaux francaises avec un voilier de loc, même situation qu'outremer, mais avec un petit chalutier. Aprés x virements on est tellement proche l'un de l'autre que j'empanne en catastrophe, la bôme me frole la tête, et je tombe à genoux dans le cockpit. Je revois encore ce chalutier juste à côté de moi. Mais tout à coup, se rendant sans doute compte de la situation qu'il a engendré, il ne pouvait pas savoir que ma tête n'avait rien, il a éteint tous ses feux et a filé dans le noir...

Depuis que j'ai mon bateau acier équipé nav hauturière, je n'ai plus jamais eu ce genre de problème, au contraire, bonne complicité avec les pécheurs rencontrés...

22 juil. 2015

les pêcheurs aiment bien parfois faire une petite frayeur ou alors il n'était pas à très sobre ce qui arrive de moins en moins heureusement

21 juil. 2015

Les fusées parachute ne sont plus obligatoires avec une Vhf, sans 12.7 sur la plage avant elles restent utiles... :jelaferme:

22 juil. 2015

j'ai un lance pierre à bord, ça peut aider à faire comprendre mais pas avec les pêcheurs qui eux ont des fusils parfois. (du côté de St Gilles par exemple).
Si on voit qu'on ne peut pas s'en sortir tout faire pour se trouver tribord amure et essayer de taper dans le mou de la coque adverse, en général sous les cadènes car ça favorise le démâtage. je laisse toujours l'enregistreur de trace en route, ça aide pour la preuve et l'appel en VHF, surtout pour les sémaphores est indispensable pour la suite juridique.
Ben oui ! à con; con 1/2 non ?

22 juil. 201522 juil. 2015

Bonsoir,

Pour les "suites juridiques", un petit conseil : gardez toujours bien en tête le règle 2 du RIPAM
" Règle 2
Responsabilité
a) Aucune disposition des présentes Règles ne saurait exonérer soit un navire, soit son propriétaire, son capitaine ou son équipage des conséquences d’une négligence quelconque quant à l’application des présentes Règles ou quant à toute précaution que commandent l’expérience ordinaire du marin ou les circonstances particulières dans lesquelles se trouve le navire.
b) En interprétant et en appliquant les présentes Règles, on doit tenir dûment compte de tous les dangers de la navigation et des risques d’abordage, ainsi que de toutes les circonstances particulières, notamment les limites d’utilisation des navires en cause, qui peuvent obliger à s’écarter des présentes Règles pour éviter un danger immédiat."

Et oubliez donc cette foutu notion de "priorité" qui n'existe que dans les esprits terriens dévoyés. Ce que nous dit le RIPAM c'est qu'il est du devoir de tout capitaine de toujours -tout- mettre en œuvre pour éviter l'abordage "tribord" ou pas !!!

@kaj -> à l'avenir, si un tribunal devait avoir à régler un litige suite à un abordage dans lequel vous seriez impliqué, j'espère pour vous que votre adversaire ne produira pas votre écrit ci-dessus à charge. Le juge pourrait considérer que non seulement vous n'avez pas tout mis en œuvre pour éviter l’abordage mais qu'en plus vous l'avez prémédité. Il pourrait éventuellement requalifier votre geste en "mise en danger de la vie d'autrui avec arme par destination".

Jean

22 juil. 2015

Quant à moi, j'ai tout fait pour lui laisser sa priorité.

A mon sens il avait toujours la priorité. J'étais bâbord amure au portant.

Mais j'ai changé mon cap à plusieurs reprises alors qu'il faisait des changements de cap imprévisibles.

Je ne demandais qu'à pouvoir l'éviter.

Ça se passe très vite entre deux voiliers qui convergent à 6-7 nœuds. On aurait dit un duel de coupe d'Amérique avant le départ. Il me traquait.

23 juil. 2015

c'est bien vrai mais on peut espérer que l'agresseur aura compris qu'on peut toujours trouver plus con que soi. d'un autre côté il y a le ripam mais aussi le droit de se défendre avec les mêmes outils que l'agresseur.
de toutes façons quoiqu'il arrive on est sûr d'être perdant contre un plus riche ou plus malin. la justice ? vous y croyez ?
Ce qu'il faut c'est que le con apprenne à se méfier, tout le monde n'est pas un mouton.

22 juil. 2015

Vous avez agit normalement en faisant tout pour éviter l'abordage.

La conduite de l'autre pouvait vous paraitre illogique, dangereuse, incompréhensible mais vous n'étiez pas à bord pour juger de ce qui s'y passait. C'est pourquoi, le RIPAM parle de "circonstances particulières .. qui peuvent obliger à s'écarter des .. règles"

Mais je vous mets au défi de trouver le terme "priorité" dans le RIPAM ! (Logiquement à bord, vous devez avoir l'ouvrage n°2A du SHOM mais si ce n'est pas le cas vous pouvez vous le procurer au format électronique là :
www.shom.fr[...]gement/ )

La notion la plus proche peut être celle de "navire privilégié" mais il y a une marge encore considérable entre ces 2 notions. Et, AMHA, c'est ce qui fait du RIPAM un règlement un peu moins stupide que les autres. Mais ça, c'est un autre débat..

Bonne soirée (nuit)

Jean

22 juil. 2015

RIPAM ou pas il faut rester très circonspect et ultra méfiant. Il y a eu de dramatiques et célèbres collisions entre de gros navires, y compris à passager sur des incompréhension réciproques de bonne foi.
Par principe géométrique vital:
gisement constant= collision garantie
Dans les situations d'abordages "idiots" on ne comprend pas très bien ce qui se passe vraiment dans la tête de l'autre (à supposer qu'il soit d'équerre ou au moins logique), et il faut plutôt le considerer d'abord comme franchement hostile et essayer de dégager au mieux de ses intérèts immédiats, d'autant que dans la phase finale de rapprochement les réactions réciproques peuvent ètre de plus en plus inadaptées en amplifiant les risques et cela va vraiment vite en sachant qu'on ne fait pas le poids!
Le monde de la mer n'est pas angélique.

22 juil. 2015

100% d'accord.

23 juil. 2015

alors je corrige ce que j'écrivais, d'abord il est possible que parfois de se cacher derrière un obstacle, sinon il faut évidemment se défendre comme vous avez fait, le coup d'enregistrer avec une caméra est très bien vu, mais quand et si la collision devient inévitable alors c'est là qu' il faut faire mal si possible ne serait-ce que pour vous protéger d'une autre agression à suivre.

La violence appelle la violence.

C'est "si la collision devient inévitable alors c'est là qu' il faut faire mal si possible" qui va engendrer l'escalade des autres agressions à suivre. :litjournal:

23 juil. 2015

D'accord.

Il faut de toute façon faire tout ce qu'on peut pour éviter un abordage.

Si j'avais empanné alors qu'il s'abattait sur moi et que je n'avais pas réussi à m'en éloigner, il serait rentré dans mon tableau arrière.

Dans ce cas que pense que je n'aurais pas eu besoin de vidéo, ni de preuves d'appel au canal 16.

Il s'en est suivi un peu de "violence" verbale, mais rien de trop grave.

Phare du monde

  • 4.5 (174)

2022