Comment exploiter les contre courants ?

Passer une pointe avec un courant fort n'est pas toujours possible. Kermorvan en est un bon exemple.

Peut être aurait-il été possible de traverser "en bac" jusque sur les hauts-fonds duGrand Courleaux et de Béniguet. Mais il faut être joueur.

Une année lors d'un Tourduf, de l'Aber Ildut à Mathieu, AU LOUVOYAGE, j'ai choisi de partir d'abord à l'ouest , travers au courant, ( ce qui est fortement déconseillé ) pour naviguer du Faix à Béniguet sur les hauts fonds. Nous étions les seuls et nous avons gagné.

Une autre année, il était préférable de naviguer contre le courant. Lire De Molène à Camaret.

C'est là tout l'art du navigateur et de son expérience.

karibario.blogspot.com[...]12.html

si tu veux faire un vieux marin, arrondi les caps et salue les grains...

Les contre courants sont formés par le frottement entre la côte qui entraine des turbulences et donc des tourbillons. Ils ne sont pas systématiques et dans le cas des cap il n'y en a souvent plus alors même qu'à la côte et sous le courant du cap il y en a ou du moins le courant contre y est plus faible.

La seule solution, calculer les horaires de renverse pour passer le cap avec le courant.

Dernièrement j'ai longtemps vu le cap d'attifer, pourtant du cap de la Hève à Antifer, au près long de la côte ça passait pas mal, mais il a fallu un coup de moteur pour passer les jetée d'attifer car au louvoyante nous ne gagnions pas beaucoup au vent.

En partant de Honfleur à BM pour aller à Fécamp il était impossible d'avoir du courant favorable à Antifer, ce sont les joies de la navigation