Comment savoir si on navigue à plus ou moins 6 NM des cotes ?
Bonjour,
Eh oui, voilà la question con du jour... Comment peut on savoir si on est à plus ou moins 6 NM des cotes lors d'une nav ? En effet, plus ou moins cela peut changer pas mal de choses, notamment en matière de sécurité et d'armement du bateau (survie ou pas, etc...). Alors ok, carte papier, règle de CRAS, etc, mais un peu compliqué quand même. De même, y a t il un moyen pour avoir dans OpenCPN ou un autre logiciel cette limite des 6NM matérialisée sur la carte comme sont matérialisées les lignes de fond afin de planifier sa nav en fonction de cette limite ? Bref, je cherche quelque chose de plutôt simple pour déterminer cette limite, voire qq chose d'automatisé afin éventuellement de ne pas se faire controler en dehors de 6 NM sans l'armement adéquat...
Comme pour le passage de l'équateur ou les tropiques; faut surveiller les pieux plantés dans le fond qui le matérialisent alignés de loin en loin... Plus difficile dans la brume... :acheval:
Salut c est
6mn d un abrit et pour savoir, carte. Compas latitudes,longitude, gps et calculer avec ta carte ta position ou se trouve ton boat
Voilà,si tu as des lacunes pour faire ta route sur le net tu as plein d explication
A+
Même s'il existait un logiciel qui te permettait de tracer une belle ligne rouge distante de 6 M des côtes(un peu dans l'esprit de celle du Bloc marine) couplée avec l'alarme qui va bien qui fait bip quand tu franchis la ligne, cela n'aurait aucun sens!
Tu peux très bien être à moins de 6 M de la côte, voir fracassé sur l'estran et ne pas être en règle car tu es à plus de 6 M d'un ABRI.
Et un abri, c'est...ben justement ça dépend du bateau, de son tirant d'eau, de l'heure de la marée, des conditions de vent et/ou de mer.
A 4 M sous le vent d'un abri inaccessible, ce n'est plus un abri.
Un logiciel qui intégrerait tous les paramètres d'accessibilité de tel ou tel lieu (prenant bien sûr en compte la panne de moteur, le démâtage, le safran cassé etc) je ne suis pas sûr que cela existe et je ne crois pas que cela soit plus facile à paramétrer que l'utilisation des outils traditionnels...
Attention! C'est 6 milles d'un abri et pas 6 milles des côtes.
Si tu vas vers Cap d'Agde et le sud, il te suffit de rester en vue des côtes et c'est bon.
En revanche, si tu vas vers Marseille, pour le passage de la Camargue tu te retrouves à plus de 6 milles d'un abri, même en longeant la côte, et là il te faut l'armement ad hoc
non tout dépend du vent et de la mer la camargue si on reste à moins de 6mn de la cote c'est bon par vent de terre mais par par vent de mer .
pour savoir ,plusieurs solutions ,la basique avec compas de relèvement , montre et loch.
un sondeur et une carte avec les lignes de sonde et l'annuaire des marées .
évidement le gps aussi .et la tablette qui va bien avec navionics.
mais surtout apprendre à lire un compas ,ça peut servir .
alain
malheureusement oui , beaucoup ne savent pas que c'est le bato qui tourne autour et qu'il est fixe .
alain
Attention, ce n'est pas 6 miles des cotes, mais 6 miles d'un abri ... ce qui peut changer pas mal de choses.
Autrement, tu prends ton compas à pointes sèches, tu mesure 6 miles sur l'échelle des latitudes (à droite ou à gauche de ta carte et pas en bas ni en haut), tu resserres la vis du compas pour le bloquer et voilà, tu n'as plus qu'à positionner une des pointes sur ta position et l'autre est à 6 miles et te dira si tu es bon ou pas.
Cordialement
Ok ok, au temps pour moi concernant l'abus de langage, c'est bien 6NM d'un abri, sachant qu'un abri c'est "tout lieu où le navire et son équipage peut soit accoster, soit mouiller en toute sécurité". Ouaip, donc difficile de déterminer véritablement ces 6NM d'un abri en fonction de tous les paramètres cités dans vos réponses... En fait je me pose cette question, car la révision de ma survie doit être faite en avril et que je ne sais pas si j'aurai le temps de la faire avant de partir en vacances vers Marseille, les calanques et porquerolles, sans compter que financièrement ça m'aurait plutot arrangé de la faire à l'automne ou l'hiver prochain... bref, pas plus avancé... ;-)
Voilà une question que je me posais moi-même, du haut de mon expérience quasi nulle.
Il est vrai qu'un balisage ne semble pas envisageable non plus...
Donc, on fera au flair, et on va apprendre à utiliser le compas de relevage, c'est bien ça?
YJe te rassure même si tu dépasse la dates de quelque temps sa ne changera pas grand chose ,et en discutant en cas de contrôle cela devrait lz faire,petite anecdotes,j ai percuté ma survie car j arrivai à la fin il y avait 2 bouchon d air qui n était pas fixé la chance c était dans mon jardin,gonflé l anexe et Prevois que le sac de survie cela te coûtera mon chère.
Tony
Pour Open CPN, je mets 6 cercles radar d'un mile.
Quand je créé une route, je déplace le bateau petit à petit sur cette route et je vérifie si j'ai bien des abris à l'intérieur de mes cercles, de même lorsque je navigue avec le PC branché.
Voilà une idée qu'elle est bonne ! Bravo ! Sur Max sea on peut tracer des cercles d'un diamètre voulu à partir d'où on veut. Pas sur Open Cpn (à ma connaissance !). Quant a savoir ce qu'est l'abri faut pas trop se casser, pour le flic il sera toujours à plus de 6 miles pour qu'il puisse vous coller un PV et pour nous, il sera toujours à moins de 6 miles pour pouvoir aller où on veut.
C'est ainsi que va la vie.
c'est ce que je faisais quand le bateau ne devait pas dépasser les 6 miles. mais je ne m'en occupais pas trop en nav, et même souvent pas du tout. on est devenu un pays d'assistés ! ne dépassez pas 6 miles ! ne dépassez pas 80 km/h ou 50 et même 30 ! faites vous vacciner ! marre de ces clowns bien pensants qui nous dictent notre conduite même si on le sait bien ils ont parfois un peu raison!
Tout a fait d'accord avec "éric à Alésia". L'exemple de l'abri au vent est particulièrement pertinent... Il est impossible d'automatiser ou d'avoir une règle pour la détermination d'un abri. De tout e façon, ce qui compte ce n'est pas d'être à 6,1 M d'un abri ou 5,9...
Par ailleurs, il ne faut pas confondre survie périmée et non révisées, ce n'est quand même pas la même chose. Après c'est la responsabilité du chef de bord.
Les 6 nq correspondent à une limite administrative pour différencier de courts trajets côtiers, souvent à vue (mais pas toujours), et des navigations plus "autonomes", sujettes à des changements de temps, nécessitant une plus grande organisation. Ce n'est pas un couperet, en principe. On peut d'ailleurs naviguer très au large et être en meilleure posture que dans des parages mal pavés. Mais, comme toujours, en termes de réglementation, on vise le + grand nombre, les plaisanciers à la journée et on fait des compromis entre de qui serait indispensable et ce qui est acceptable, entre coût, encombrement, efficacité.
On ne peut pas, par réglementation, envisager le cas d'un démâtage par Mistral ou Tramontane qui a lieu à 4 nq de la côte et qui peut se terminer assez loin en mer...
Amha, le pack hauturier est intéressant partout dès lors que l'on navigue vraiment (jour et nuit). Ici, il y a 1 échouement de voilier par trimestre environ. C'est beaucoup au regard de la fréquentation et cela concerne des solitaires ou des couples très voileux mais fatigués qui se payent un platier. Beaucoup ont appréciés d'avoir un équipement hauturier à "zéro" nautique de la cote...
Ceci pour dire qu'il faut parfois raisonner en terme de navigation plutôt que dans la lettre de la réglementation. Pour les 6 nq, d'un abri, c'est tout l'intérêt de préparer sa nav AVANT et d'ouvrir les guides. Après, tous les moyens sont bons mais je conseille fortement le GPS... Pour au moins une raison : quelle que soit votre nav, si vous avez un blessé à bord, vous ne regretterez pas de pouvoir donner une position exacte aux secours plutôt qu'un vague repère sujet à confusion dans le stress.
BSR
pour etre précis il faut s'équiper d'un gros trusquin ,mais on peut aussi proceder par relevements successifs avec un peu de geometrie on s'en sort très bien .
alain :mdr:
bonjour, tu n'as pas à te poser de question dans notre coin tu es à plus de 6 MN d'un abri si tu vas à Port Gardian et itou si tu vas à Ports St Louis. Alors tu attends que la vedette soit rentrée au port et tu y vas ..... Eux ils savent très bien car ils se mettent juste à la limite mais il faudrait peut-être leur demander c'est un peu comme les radars il faut une adresse précise et s'ils te contrôlent ils doivent indiquer la position exacte ..... je ne l'ai jamais ni vu ni entendu faire.
Il ne faut pas se prendre trop la tête et naviguer
Gilles
il me semblait que la survie n’était plus obligatoire si tu a une annexe gonfler derrière ? vérité ou bruit de couloir ?
La définition d'un radeau de survie est très précise et n'a rien à voir avec celle d'une annexe gonflable !
C'est donc un ragot sans la moindre base règlementaire !!!
Interprétation légère de la division 240 !!!!! Si tu as le texte exact précisant ce que tu dis alors fais un copie collé, car cela intéresse tout le monde.
Gilles
non Gilles , ma reponse etait du meme niveau que la question , c est une boutade !
evidemment qu une annexe gonflée ou pas ne peut remplacer une survie !
ce qui m etonnera toujours c est cette volonté qu on certains d etre pret a jouer avec leur securité et celle de leurs passagers pour des raisons bassement financieres .
carte(s)papier+guide imray ou pilote cotier+GPS portable "basique"+préparation /plan de tes crosières AVANT le départ....rien de compliqué..et tu sauras toujours "ou tu es".Pourquoi vouloir "automatiser"(informatique/open/M sea....)?des évidences qui apparaisent tt de suite sur cartes papier.de ttes façons la prudence milite pour les cartes papiers(en cas de panne electronico/eléctricicales!!)en doublon de la haute technologie embarquéé.
du point de vue réglementaire:voir les décrets et s'y conformer,c'est mieux pour éviter des ennuis(/assurances/amendes...)voir la définition d'un abri....Comme déjà dit on peut etre en danger à 0,5m d'unport(par ex,entréés de ports ou mouillages par vent forts et ,ou grosse houleSein/Les sables/Etel/Belon.....à 0,5 m des cotes par fort mistral:il y a une bonne trentaine d'annéés un 8 m à l'entéé de port vendres s'est retrouvé au....large des Baléares!!
Y a t'il un pilote dans l'avion?
Il est vraiment étrange quand on navigue de poser la question de comment fait-on pour naviguer?. A ce stade la il vaut mieux rester sur le plancher des vaches, ou en tous cas de ne pas emmener de passager.
Wouaou !
Constructif? plus que tu ne le crois. On s'amuse gentiment c'est tout.
Puisque tu as à ton bord des équipements même sommaires et suffisants pour naviguer, si tu sais te situer sur ta carte, eh bien tu mesures par rapport à la côte ou un abris que tu auras localisé avant ta navigation pour les puristes.
Tu vois, c'est simple et surtout pas polémique.
JJ :reflechi:
je ne vois pas en quoi mon post mérite ton"wouaou".
je t'y renvoie à la réglementation,à la définition d'un abri....et te coseille s'il y a lieu de doubler l'électronique avec les cartes papiers en cas de panne(s)éventuelles
J'abonde dans le sens de motard34 !
Pas de doute, ça fait grandir, ce genre d'inter....
:pouce: :bravo: :alavotre: :topla:
Euh... Plus simple qu'un coup de compas pointe sèche ?!... Et pas le temps de réviser la survie avant le programme connaissant la date limite bien à l'avance ?...
Beh oui, le mieux c'est probablement l'arrêt de la voile...
Allé, bonne journée.
" Eh oui, voilà la question con du jour "
Réponse idem :
tu appelles le sémaphore et tu lui poses la question.
Ils vont te le dire exactement. :mdr:
Allez et non allé...
Et l'arrêt de forum???
Chacun ses problématiques. Tout le monde n'a pas les mêmes moyens, la même expérience, pour autant, on peut avoir une passion, des rêves, et faire en sorte de les assouvir malgré tout!
Le jugement n'a jamais vraiment fait avancer les choses, et encore moins quand on ne regarde QU'avec son propre cadre de référence.
Merci tout de même à ceux qui ont répondu... :pouce:
Lol et non c'est bien "allé" pour une expression... En aucun cas je me permettrai de dire "alleZ où que se soit à qui que se soit"...
Bref c'est juste un peu d'humour car l'utilisation du compas pointe sèche ne demande pas un niveau "S" spécial.
Mais bon...toutes mes excuses ! je ne recommencerai plus c'est promis.
Et faites attention sur l'eau tout de même.
Ce n'était pourtant pas un sujet polémique et je ne pensais pas lever autant de commentaires acerbes... Si l'équipage veut fermer le post...
La principale problématique commune à tous sur l'eau reste tout de même de savoir situer sa position . Chacun peut supposer que tous l'ont résolue avant de s'y aventurer … certes selon ses propres moyens, connaissances … mais résolue tout de même .
La seule place à débat dans cette histoire - rapidement évoqué plus haut - reste la définition de l'abri, AMHA .
A la lecture de ce forum on peut se rendre compte que la plupart des bateaux sont équipés comme des" portes avions"!!! Gps,traceur, souvent reliés au pilote auto, ais ,le tout couplé à un PC équipé de cartes très performantes, on peut rajouter aussi une tablette , vhf hyper sophistiquées etc.... tout cela pour partir 15 jours par an aux Baléares,Porquerolle,la corse;
on devrait peut être savoir avec tout ce matos où l'on se trouve non?
L’abri est un refuge qui permet, soit de mouiller, soit d’accoster, qu’il s’agisse dans ce dernier cas d’une mise à quai ou de tirer l’embarcation à sec sur une plage. La qualité de ce refuge varie en fonction des caractéristiques du navire et de la météorologie, planifier une sortie et choisir ses abris relève de la responsabilité du chef de bord.
dit le ministere du développement durable ...
Tout est dit... Selon que l'on ai un TE d'eau de 40cm ou de 2m, l'abri ne sera pas le même! ce n'est pas nouveau mais c'est quand même bon à rappeler.
La notion d'abri est extrêmement variable et aléatoire.
Tout d'abord, même avec un dériveur, une plage ne saurait en aucun cas être un abri.
Si on prend une anse plus ou moins protégée, telle, ouverte au nord, qui pourrait être considérée comme abri par un vent de SW perdra cette qualité si le vent tourne au secteur nord.
Dans une mer à marée, tel port sur le trajet qui est un abri à marée haute ne l'est plus lorsqu'il n'y a plus d'eau. Il faut donc calculer sa navigation en fonction des heures de marée des "abris" potentiels.
Le port de Fécamp, sans écluse ni porte est en principe accessible à toute heure de marée, mais par mauvais temps, il devient totalement inaccessible ou très dangereux, idem pour St Valéry en Caux voisin!
Cette notion est aussi liée au bateau. Je reviens sur un port d'accès difficile où un relativement gros bateau pourra franchir une barre plus ou moins aisément, ce qui sera impossible à un "petit", de 7,50m par exemple.
Cette liste non exhaustive, simplement pour montrer qu'on ne peut se contenter d'un trait à 6 milles de la côte ou d'un logiciel qui ne saurait prendre en compte tous les paramètres d'une situation particulière.
Enfin, je constate que, bien souvent, face à un problème de navigation basique, que sait résoudre n'importe quel skipper ayant eu un apprentissage sérieux, nombreux sont ceux qui recherchent directement une solution "automatique" grâce à quelque logiciel miracle!
La SNSM va devoir accroitre sérieusement ses moyens dans une approche à long terme!!!
Toujours Politiquement Correct!:
Un baigneur qui ne sait pas nager assouvit son attrait irrestible pour l'eau. Cela ne lui côute rien et pourtant il va se noyer. Le sauveteur impulsif qui ne sait pas nager et cherche à lui porter secours va se noyer aussi (nombreux exemples connus). Tout cela pour
l'irréflexion d'un passionné. Seul sur terre on peut tout faire. En groupe on est prié de ne pas faire participer malgré eux les autres à ses errements
Les jugements mème s'ils ne font pas plaisir ont toujours fait avancé les choses.
Toute navigation, maritime ou aérienne est une affaire sérieuse et tout s'apprend.
En pratique les 6NM n'ont pas de sens, autre que réglementaire étroit.
Dès qu'on s'éloigne de la côte, et 6NM est déjà énorme le bateau skipper inclus doit ètre apte à rester en mer parfois plusieurs jours car le danger le plus grand c'est la côte. Ces 6NM correspondent à l'éloignement tolérable pour pouvoir rentrer rapidement à l'abris avant d'ètre dans l'obligation de rester au large, et on n'est pas alors à 1NM. Les procédés pratiques de positionnement côtier sont nombreux souvent précis et figurent dans n'importe quel opuscule de navigation. Il faut les lire, les apprendre les méditer les essayer les appliquer. On doit systématiquement recouper les différentes méthodes. Malheureusement la navigation GPS, faite pour augmenter la sécurité est détournée de son but premier et crée une facilité qui fait oublier les bases de la navigation.
c'est un problème d'époque, on veut tout régler par l'informatisation du savoir; on fini par avoir des "experts" dans le logiciel, mais pas dans la discipline concernée. On retrouve ça dans la conduite automobile, dans la navigation aérienne, dans la plupart des métiers techniques.
Au lieu de ne rester qu'un outil, il devient le "cerveau" ,"voire le responsable", corrige les erreurs. L'informatique prends le pas sur la compétence de l'individu et celui ci se cache derrière (c'est le programme qui, c'est la carte qui, c'est le logiciel qui...)
C'est aussi positif de ce poser la question, comme ça ceux qui savent peuvent éclairer le débat.
Mais je m'éloigne du sujet.
Il est ainsi plus simple à chacun de comprendre l'impossibilité de tracer une "ligne", somme d'arcs de cercle dont les centres sont propres à chaque type de navire, variables au gré des conditions météorologiques, d'une heure de la marée à l'autre …
Il n'y a pas de polémique à formaliser ce qui semble évident pour certains, moins pour d'autres .
A partir du moment ou on se pose la question des + ou - de 6 nm c'est que l'on est pas tout près de l'abri, le bon sens marin commande alors de s'équiper comme il faut, surtout si l'on a des équipiers. Si vous mettez en avant le problème financier je vous répondrai,il faut adapter ses navigations à ses moyens, ce n'est pas nouveau.
Léo
Bonjour, si je peux ajouter une chose.
Il y a un intervenant de ce forum qui a créé un site pour passer le "permis hauturier" en candidat libre.
Sans aller jusque là, ce site explique de façon très claire comment déterminer sa position.
Je vous invite à le consulter goulument, facilement trouvable par gogole....
Trouvé...
www.hisse-et-oh.com[...]te-9999
Merci !!! :pouce:
on peut aussi etre un peu responsable de ses actes et ne pas se reposer uniquement sur des textes de polytechniciens
quand je navigue,
1) je mets tout en oeuvre pour ne pas avoir d'avarie
2) si jamais j'ai une avarie imprévue, je me demerde seul (pas de VHF à bord)
3) si je ne peux me demerder seul, c'est que c'etait mon heure
pour moi, c'est la seule vraie façon de naviguer libre
dans le même etat d'esprit, je navigue toujours pieds nus (même pour prendre un mouillage) car il n'y a que comme ça qu'on fait corps avec son bateau
NB je navigue toujours seul....sauf quelques fois avec des amis mais jamais à plus d'1 ou 2 milles
Pas loin de penser comme toi Captain Achab sauf pour les pieds nus. Quand on hurle de douleur et de rage en solo il est vrai qu'on ne dérange personne... Et puis que de temps de perdu à panser son mal... Une bonne soluce pour ne pas s'endormir...
Bonjour,
D'une manière générale, le législateur maîtrise la langue dans laquelle il promulgue les lois.
Extrait :
Les navires effectuant une navigation au-delà de 6 milles d’un abri embarquent le matériel d’armement et de sécurité hauturier prévu à l’article 240-3.09.
Avec
19.Abri : tout lieu où un navire peut soit accoster soit mouiller en sécurité.
C'est le texte officiel. Le législateur ne parle pas d'un abri accessible, et s'il avait voulu le faire, il l'aurait fait. Dans l'aviation nous avons les mêmes notions subtiles pour les terrains de secours, ceux de dégagement, ceux de destination.
AMHA on est dans la même logique ici, avec un abri adéquat (sens de la réglementation) peut-être à ne pas confondre avec un abri accessible, la différence entre les deux n'étant plus une question de distance (plus ou moins 6 miles) mais de temps (à l'heure de la marée, le temps d'y aller contre le vent, avec ou sans l'aide d'un moteur, etc.)
Pour être jugé adéquat, un abri devra obligatoirement répondre à la définition de "l'abri", justement :-) et c'est là que le législateur s'arrête et passe la main au Juge chargé de dire s'il y a eu imprudence ou pas, notion bien subjective s'il en est... Deux bateaux à 6 miles d'un même abri ne seront pas égaux face à la Loi en cas de pépin.
Je ne partage pas ta lecture, Falconpilot.
POur que le navire puisse accoster ou mouiller en sécurité, encore faut-il que l'abri soit accessible, condition essentielle.
Compte tenu de l'armement réduit pour un navire navigant à moins de 6 milles, cette limite fut définie en tenant compte du temps nécessaire aux secours pour une intervention.
Si je me rappelle bien, lors de l'élaboration de la division 240, les services officiels envisageaient 10 milles et c'est la SNSM qui aurait argumenté en faveur de 6 milles, option plus raisonnable.
Je crois que nous sommes bien au clair sur le sujet.
Toutefois, il était bien difficile au législateur de redéfinir la notion d'abri au cas par cas, au risque d'en omettre un nombre certain.
Dans mon coin, tu peux facilement faire des sauts de puce avec la marée montante, en partant d'un port juste à l'ouverture et arriver au suivant avant la fermeture de la porte. beaucoup plus difficile
dans l'autre sens! Donc, avec le flot, tu es à moins de 6 milles et tu ne l'es plus avec le jusant, compte tenu des décalages d'heures d'ouverture. Cela peut sembler paradoxal, mais c'est la réalité!
Tu veux dire qu'un abri n'en est pas un si au moment où tu y arrives tu ne peux pas y accéder? Je vois bien le point de vue et dans l'absolu j'y souscris totalement, mais c'est dès lors une question de temps, et non plus de distance !
Prenons un exemple: pépin justifiant de rejoindre un abri. Tu y arrives et tu as trop de TE en attendant la marée disons dans une heure. Ton abri n'est pas accessible, tu es en infraction.
Imagine maintenant que tu ailles le rejoindre moins vite, disons que tu décides de mettre une heure de plus. Si tu peux t'abriter à ce moment là, tu ne serais pas en infraction, alors qu'au résultat tu t'abrites à la même heure, une fois illégalement et un fois légalement.
L'absence de facteur temps, vitesse, délai, etc. est assez troublant dans ce texte qui devient sujet à interprétations dans tous les sens...
Mais je vois bien ce dont tu parles.
Vous apportez de l'eau à mon moulin, si je puis dire. Je me considère en hauturier à chaque sortie. Certes c'est une question de moyens mais aussi de conviction.
Bonjour,
Excusez moi, je suis super inquiet tout d'un coup!!!
D'ou ma question, est-ce que yen a d'autre comme moi qui se fiche comme de l'en quarante d'être ou pas à plus de 6 milles d'un abris??
Non parce que du coups je me sens un peu seul laa
ARff
Captain Achab... Il a pas une jambe de bois? Je pige maintenant qu'il puisse endurer de rester pied nu... ;-)
Ta question brute est quand même un peu surprenante Motard34.
Les photos de ton beau bateau Natashquan, laissent supposer que tu as quand même déjà une bonne expérience de la navigation.
Donc pour aller vers Marseille pas besoin d'être devin pour voir sur la carte que l'on dépasse la zone de 6 milles d'un abri entre Port Camargue et le Golfe de Fos.
Si en revanche tu veux ne pas faire la révision de ta survie cette année, c'est autre chose. Il faut éviter de te faire contrôler au cours de cette étape; que tu sois ou non dans la zone des 6 milles au moment du contrôle.
Après Fos, tu es de nouveau en côtier et là, plus de problèmes.
Ferais tu partie de ces plaisanciers qui considèrent l'amende avant la sécurité? Le contrôle avant la fortune de mer?
Il n'y a peut-être pas grand risque, pour l'un comme pour l'autre. Mais ce genre de pari ne fait pas le marin.
bonjour à tous cette notion d'abri a toujours fait débat. Le législateur considère que le matériel ET l'individu doit se mette à l'abri. La SNSM ne s'occupe que de l'individu ... déjà une contradiction. Récemment un de mes amis a touché avec son bateau. Le bateau risquait beaucoup mais pas lui car il avait forcément pied !!! Un autre a perdu son bateau sur la grand barrière de corail pas très loin d'un abri .... alors en infraction ou pas ???? Dans notre région nous devons longer la Camargue, les fonds sont du sable et descendent très lentement, on peut très facilement beacher et sauter à terre sans souci. Tu te retrouves tout de même au milieu de nul part mais en vie. Le législateur (et le AF) considère que tu es éloigné de + de 6MN de Port Camargue et Port Gardian ou de Port Gardian et de Port St Louis du Rhône. Ils ont raison dans l'absolu mais le risque est où ?
C'est compliqué tout cela.
La législation est une chose, on s'y tient ou pas, en solo on fait presque ce que l'on veut mais en équipage c'est autre chose.
Gilles
cette histoire de - de 6mn d'un abri peut etre interprétée de différentes manières ,au mouillage dans une baie protegée en corse à 20mn de calvi et autant d'ajaccio suis-je dans un abri ou pas?
comme dirait fernand raynaud "ça depend du vent "
c'est la meme chose pour la camargue ,si le vent vient de terre je mouille à 200m de la cote je suis abrité ...cqfd
maintenant il faut faire admettre ça aux gendarmes maritimes et ça c'est pas gagné ..
alain :scie:
et Cargèse tout de même c'est le seul vrai abri ... avec Girolata et porto pour ceux qui peuvent y rentrer.
Un mouillage forain n'est pas un abri car on ne peut pas aller à terre ...... sans anexe .............. et d'ailleurs dès que l'on peut jeter l'ancre ce serait considéré comme abri ...
Quel bordel ....
Gilles
oui j'ai lu tout cela donc La Camargue par vent de N (terre), les fonds en sable, on peut jeter l'ancre par 3 mètres de fond .... donc abri. Alors il va falloir l'expliquer aux AF qui surveillent cette zone.
Pas simple
Gilles
Si on me dit qu'il me faut un bib pour aller d’Ajaccio à calvi je craque !!!!!!!!!!!
cela dit la cote entre ajaccio et calvi est dangereuse par mauvais temps mais il y a quelques abris sur qd meme si on se met sous le vent, ds le golfe de sagone, girolata (abris tout temps sur 2 boues, vécu) et galeria
Je pense que motard 34 c est tout ce que vous lui dite ,je pense qui cherche plus à enlever une charge de travail et qui simplifie les calcul s ,enfin je pense que c est çà!
Un forum c est sa aussi on pose des questions qui semble évident pour certain et pour d autre compliquées et c est la que l on se sent un gros naze,je ne dit pas sa pour toi motard
La on touche le fond! le plaisir de la navigation remplacé par un automate de détection
d'échapement au PV maritime!
Il va être grand temps de repartir naviguer les gars, il y en a qui coupent des poils de cul en quatre dans le sens de la longueur pour le plaisir de la discutaille plus ou moins stérile. Allez donc prendre la mer vite fait, le reste ce n'est que du baratin et de l'enc..lage de mouche. Il y avait au départ une question simple, il y a eu des réponses simples et d'autres très administratives, c'est a qui saura le mieux lire les règlements et interprèter les astuces législatives... Beurkh !
Quand l'automate de collage de prunes t'interpellera, tu pourra toujours faire beurk. ton compte en banque sera lui, débité
Il n'y a pas d'automates de collage de prunes là où je navigue habituellement, pour ça il devrait d'abord apprendre à naviguer... Ca risquerait de faire surchauffer son neurone.
Il y avait justement celui-là !
www.hisse-et-oh.com[...]nflable
Ca commence à s'agiter pas mal sur les pontons en ce moment. Les choses sérieuses vont enfin commencer !OUF !
C'est pourtant simple comme solution : il suffit d'avoir une amarre de 6 miles sur un enrouleur à l'arrière du bateau.
Quand l'amarre se tend il faut faire demi tour.
Oui, et un piquet sur la plage C'est ce que voulait faire ma femme pour savoir où j'étais.
JJ :aurevoirdame:
Weekend dernier, retour de Raiatea, passage à 5 nq au nord de Moorea vers Papeete. Averses éparses selon MFrance. Pétole depuis 23h, moteur... nuit noire et le radar qui foisonne de grains. Evite le premier, le deuxième avec des éclairs partout, ouf! Mais le troisième, celui de minuit, le radar "blanchit" sur notre position, le vent passe de 3 noeuds d'est à plus de 40 de nord! Je n'aurais pas eu le temps de prendre un ris, la bateau dérive malgré les moteurs, vent plein travers. Passera, passera pas le platier de Moorea? La foudre va t-elle me bousiller la VHF, les instruments, la carto et le pilote auto? Les gouttes de pluie sont autant d'aiguilles qui tentent de m’empêcher toute lecture d'instrument. Je me raccroche à la présence rassurante de ma lampe de poche. Ce foutu grain n'a duré qu'1/2 heure et on passe à 3 nq de la côte. Si près, si loin des considérations sur l'utilité d'un bib. La vraie vie quoi!
Bonjour
La belle saison arrive
Autre solution..........celle du petit Poucet,remplir le canot de belles pierres peintes en jaune pas trop lourdes afin de ne pas couler, les jeter toutes les xxxxxxx minutes calculer recompter etc mais attention il faut attendre un jour où la mer est très limpide.Les six miles ainsi parcourus on suit les cailloux pour rentrer voir maman.Pardon pour cette recette débile.
Humoristiquement bien à vous tous et belles navigations.
J et M
PS Peut-être a t elle été donnée.
Bonjour,
Je sais bien que ce post a de l'ancienneté mais la question mérite des réponses toujours plus à jour et intuitives. Voilà pourquoi je vous conseil d'aller sur le site DATA SHOM (avec les cartes gratuites) et dans "Données de référence" => "Limites maritimes" => "Catégorie de navigation par les navires professionnels" vous verrez apparaitre en vert la limite des 6 NM d'un abris (demi-cercles).
Bien sûr, comme dit (bien...) plus haut, un abris n'est pas seulement géographique mais également dépendant de la météorologie actuelle, des marées et du navire.
Tu t en fou tu navigues comme tu veux tellement peu de chance de te faire controler que meme si tu prends une amende ca te coutera moins cher que le controle d un bib
Apres a toi de juger tes besoins en materiel de securite divers et tres varie
C rst un peu comme la redevance tele j ai jamais vraiment compris pourquoi certains la payaient
Oui Flora, je ne l'ai pas sous les yeux, mais il me semble que c'est 6 MN de la côte et pas d'un abri, qui comme dit plus haut peut être différent selon le type de bateau.
Ceci dit, il me semble aussi que pour une courte distance, une annexe *gonflée *est tolérée comme radeau de secours.
Bonsoir,
c'est bien 6 milles d'un abri. Ce qui porte à confusion c'est la notion d'abri qui dépend du bateau du skipper et de son équipage. les ports avec des pontons sont considérés comme des abris par le Shom...pour d'autres une plage dans une crique est un abri.
On doit bien lire et comprendre la Division 240 modifiée en mai 2015
Un abri est défini comme un endroit de la côte où tout engin, embarcation ou navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant, atterrissant ou accostant et en repartir sans assistance. Cette notion tient compte des conditions météorologiques du moment ainsi que des caractéristiques de l'engin, de l'embarcation ou du navire.
Contrairement à ce qui m'avait été dit par ailleurs, je n'ai trouvé nul part ce "codicille", concernant la possibilité d'avoir un annexe gonflée évitant la présence du BIB, pour de courtes distances au delà des 6 milles....donc pas valable légalement.
Je persiste et signe, le guide côtier que je viens de retrouver, indique bien la limite théorique de 6 MN des côtes.
Comme dit et répété plus haut, un abri dépend du type de bateau...et aussi de la météo. Dans un coin que je connais bien, pour le passage de la Camargue, un quillard de 2m de tirant d'eau n'aura pas d'abri entre le golfe de Fos et Port Gardian; tandis qu'un pneumatique pourra éventuellement aller sur une plage, où l'équipage pourra débarquer.
non, c'est bien d'un abri où on peut mettre bateau et passagers en sécurité,
sur ton guide, c'est une erreur, non conforme à la législation actuelle
Il est visible Jean-Christophe que nous parlons tous les deux de deux choses différentes.
1) La limite indiquée sur le guide côtier est bien la distance de 6 milles des côtes, ni plus ni moins, ni Flora ni moi ne disons pas autre chose.
2) En ce qui concerne la législation, tout à fait d'accord avec toi, la limite du côtier est bien de 6 milles d'un abri, je n'ai jamais dit le contraire, il suffit de regarder mes précédentes interventions sur ce fil.
Je ne connais pas le beau secteur dans lequel tu navigues, mais en ce qui concerne la zone de la Camargue, il est facile de voir que entre Port Gardian et le golfe de Fos, on peut longer la côte à 500 m de distance, tout en étant sur ~ 1/4 du parcours, à plus de 6 milles d'un abri (au moins avec un voilier quillard.
Comme le dit Tatihou, il y a peu de chance d'être contrôlé sur ce parcours...mais ça arrive quand même.
La peur du gendarme… peut-être. Mais êtes-vous sûr du soutien sans faille de votre assureur si vous subissez une avarie ou un incident quelconque nécessitant une assistance extérieure ? Si le non respect de la limite d’un abri peut constituer une clause d’exclusion des garanties… il ne la loupera pas.
donc,personne n’enplafonne les limitations de vitesse sur la route,degainne leur téléphone au volant, lache un etron a moins de 3 Nm des cotes ( d’ou une autre question: comment sait on si on est a plus de 3 Nm des cotes..fait chier)
bref,personne n’enfreint la loi..😳
Il y a 40 ans on avait le même débat pour aller de Saint Malo à Chaussey. A l'époque (de mémoire) c'était 5 Milles d'un abri. Une fois arrivé à Chaussey on pouvait dire qu'on arrivait de Granville, mais je n'ai jamais su si ça marchait. Certains en faisant une élongation de leur règle Cras arrivait à trouver 10 milles entre Port Pican et Chaussey. A l'époque, ce n'était pas la peur du gendarme qui m'a empêché d'y aller et d'y retourner. La première fois j'étais plus concentré dans ma nave, que perturbé par les gendarmes. Grand plaisir.
Peut-être aurons-nous le même débat dans 40 ans.
Bonjour,
Attention pour ces limites vertes sur data.shom sont pour les navires PROFESSIONNELS. Elles ne sont plus d'actualité ( il y a un addendum dans la légende).
J'ai vu passer un truc comme quoi la règlementation a changé fin août, et qu'on est passés " à 5 milles de la terre la plus proche"
www.legifrance.gouv.fr[...]4027143
Cette couche sur data est sous la responsabilité de la DAM. Donc si vous n'avez pas le temps de lire les différents arrêtés, il vaut mieux les contacter directement à sm2.sm@developpement-durable.gouv.fr
J'en sais pas plus :-)
- Article 110.11
Modifié par Arrêté du 30 août 2021 - art. 2
Catégories de navigation.
1° En application du paragraphe II.14 de l'article 1er du décret n° 84-810 modifié du 30 août 1984, sauf disposition expresse contraire du présent règlement, les navigations effectuées par les navires français sont classées en cinq catégories :
1re catégorie : toute navigation n'entrant pas dans les catégories suivantes.
2e catégorie : navigation au cours de laquelle le navire ne s'éloigne pas de plus de 200 milles d'un port ou d'un lieu où les passagers et l'équipage puissent être mis en sécurité et au cours de laquelle la distance entre le dernier port d'escale du pays où le voyage commence et le port final de destination ne dépasse pas 600 milles.
3e catégorie : navigation au cours de laquelle le navire ne s'éloigne pas de plus de 20 milles de la terre la plus proche.
4e catégorie : navigation au cours de laquelle le navire ne s'éloigne pas de plus de 5 milles de la terre la plus proche ou de la limite des eaux abritées fixées pour les rades non exposées, telles que les lagons ou récifs coralliens, par décision du directeur interrégional de la mer ou du directeur de la mer.
(NOTA : SI JE COMPRENDS BIEN, CELA POURRAIT ETRE 5MN DE LA TERRE LA PLUS PROCHE OU DE LA LIMITE DE LA 5E CATEGORIE, MAIS COMMENT S'APPLIQUENT LES CONDITIONS, LA PLUS RESTRICTIVE OU LA PLUS EXTENSIVE? CE QUI SERAIT ASSUREMENT PLUS LOGIQUE?)
5e catégorie : navigation au cours de laquelle le navire demeure constamment dans les eaux abritées telles que rades non exposées lacs, bassins, étangs d'eaux salées etc., ou dans les limites éventuellement fixées par le directeur interrégional de la mer.
ET SURTOUT ***:
Les limites numérisées des 2e, 3e, 4e et 5e catégories sont publiées par le SHOM. Elles sont visualisables et téléchargeables en ligne sur le portail data.shom.fr.
2° La catégorie de navigation pour laquelle un navire est est autorisé à naviguer est indiquée sur son permis de navigation, ainsi que, le cas échéant, les restrictions dont elle est assortie....
Mais il y a beaucoup plus dans cet arrêté, notamment sur le matériel de sécurité :
www.legifrance.gouv.fr[...]0841523
Attention cet article n'est pas pour nous.
Dans le bas de cet article 110.11
Modifié par Arrêté du 30 août 2021 - art. 2
A l'exception des navires de plaisance à utilisation commerciale, les navires de plaisance sont exclus des dispositions du présent article
Il y a vraiment de quoi être perdu ...nos bateaux "de plaisance" ne sont pas des navires car ils ne font pas de commerce
Nous sommes concernés que par la division 240 à jour à la Session du 3 avril 2019. Il y a aussi le surf, le kite surf etc ..., les soucis avec les locations entre particuliers.
Tout est ici au ministère de l'écologie..
"...nos bateaux "de plaisance" ne sont pas des navires car ils ne font pas de commerce"
Si, en langage courant, tu as raison, par contre, en langage administratif, cela est devenu un peu différent.
En effet, depuis plusieurs années (c'était déjà fait dans l'ancienne Division 224) les Affaires Maritimes ont décidé d'appeler "navires" toutes les embarcations navigant en mer, quels que soient leur tonnage ou leur usage. Et, semble-t-il, de réserver le terme "bateau" aux embarcations navigant sur les eaux intérieures.
Ainsi, dans la Division 240, c'est bien le terme "navire" qui est systématiquement utilisé pour les embarcations de plaisance de moins de 24 m.
L'imagination de nos Administrations est sans limite...
Le CNRTL précise que le navire est principalement destiné à la navigation maritime ( Engin flottant, à l'immatriculation obligatoire, destiné à la navigation maritime), tandis que le bateau est plus généraliste (Ouvrage flottant, de toute dimension, utilisé pour la navigation.)
Une des bases de la navigation est de "savoir où on est".
Avec une carte et un almanach du marin breton ou livre de bord, le problème est réglé. Evidemment, on peut naviguer à l'aveugle en espérant qu'une sirène se déclenchera à bord à l'instant où on franchit la ligne fatidique.
Bon, à la lecture de ce qui suit, au final on ne sait pas trop ce qu'il faut réellement prendre en compte:
Zones maritimes
Sauf disposition expresse contraire du présent règlement, les navires opèrent dans des zones maritimes découpées en quatre classes, à savoir :
Zones maritimes de classe A : zones autres que les voyages couverts par les classes B, C et D.
Zones maritimes de classe B : zones maritimes dont les coordonnées géographiques ne sont jamais à plus de 20 milles de la côte, mais en dehors des zones C et D.
Zones maritimes de classe C : zones maritimes dont les coordonnées géographiques ne sont jamais à plus de 5 milles de la côte mais en dehors de la zone D. En outre, la probabilité de rencontrer une hauteur de vague significative supérieure à 2,5 mètres est inférieure à 10 % au cours d'une période d'un an dans le cas d'une exploitation s'étendant sur toute l'année ou d'une période spécifique dans le cas d'une exploitation saisonnière, par exemple exploitation estivale.
La zone est telle que ses limites ne sont jamais à plus :
de 15 milles d'un refuge (infrastructure portuaire offrant des eaux abritées) ;
de 5 milles de la côte où des personnes naufragées peuvent gagner la terre.
La période de un an peut être ramenée à une période spécifique de l'année dans le cas d'une exploitation limitée à cette période (par exemple : exploitation estivale)
Zones maritimes de classe D : zones maritimes dont les coordonnées géographiques ne sont à aucun moment à plus de 3 milles de la côte. En outre, la probabilité de rencontrer une hauteur de vague significative supérieure à 1,5 mètre est inférieure à 10 % au cours d'une période d'un an dans le cas d'une exploitation s'étendant sur toute l'année ou d'une période spécifique dans le cas d'une exploitation saisonnière, par exemple exploitation estivale.
La zone est telle que ses limites ne sont jamais à plus :
de 6 milles d'un refuge (infrastructure portuaire offrant des eaux abritées) ;
de 3 milles de la côte où des personnes naufragées peuvent gagner la terre.
La période de un an peut être ramenée à une période spécifique de l'année dans le cas d'une exploitation limitée à cette période (par exemple : exploitation estivale).
On n'y comprend plus rien.... On revient aux catégories de navigations, comme celle du siècle dernier. Les bateaux, étaient homologués par les Affaires Maritimes en catégories de navigation de 1 à 6.
_Arrêté n°1608-D-80/NM – 2 du 27 mars 1980
Article premier
Les navigations effectuées par les navires de plaisance visés au présent arrêté sont classées en six catégories :
Première catégorie – Navigation n’entrant pas dans une des catégories ci-dessous.
Deuxième catégorie – Navigation au cours de laquelle le navire ne s’éloigne pas plus de 200 milles d’un abri.
Troisième catégorie – Navigation au cours de laquelle le navire ne s’éloigne pas plus de 60 milles d’un abri.
Quatrième catégorie – Navigation au de laquelle le navire ne s’éloigne pas plus de 20 milles d’un abri.
Cinquième catégorie – Navigation au cours de laquelle le navire ne s’éloigne pas plus de 5 milles d’un abri.
Sixième catégorie – Navigation au cours de laquelle le navire ne s’éloigne pas plus de 2 milles d’un abri.
[*]Sont considérés comme abris, les ports ou plans d’eau où le navire peut facilement trouver refuge et où les personnes embarquées peuvent être mises en sécurité.
Pour plus de détails voir : reglementation-polmer.chez-alice.fr[...].htm___
La nouvelle 3ème catégorie est l'équivalente de la 4ème d'antan !!! Et même antérieurement à 1980, la 3ème catégorie autorisait la navigation jusqu'à 100 miles d'un abri
Bonsoir,
ce texte Arrêté n°1608-D-80/NM – 2 du 27 mars 1980 est très ancien
Il est remplacé par la division 240 du 23 novembre 1987 modifié en Session du 3 avril 2019
applicables en mer à tous les engins, embarcations et navires de plaisance à usage personnel ou de formation d’une longueur de coque inférieure ou égale à 24 mètres.
Au lit , il est tard, laissons ce sujet de côté.
Ce n'est pas la peine de se prendre la tête avec des textes qui ne concernent pas (ou peu) la plaisance. C'est, comme l'a rappelé Courtox, la Division 240 qui est la bible pour la navigation de plaisance des navires de moins de 24 m. Elle comporte la définition d'un abri et délimite les distances d'éloignement d'un abri en fonction des équipements de sécurité embarqués.
Rien de nouveau pour la plaisance depuis le JO du 12/05/2019.
www.mer.gouv.fr[...]240.pdf
Les délimitations maritimes pour la pêche professionnelle n'ont rien à voir avec les nôtres et ne nous concernent pas.