contrôle des douanes

Salut les matelots
Hier j'ai eu un contrôle inopiné des douanes au mouillage dans mon port d'attache.
L'officier qui commandait (3 galons dorés) a mis un bon quart d'heure a remplir un formulaire a l'aide de mon livret de francisation, de mes papiers d'identité, de l'assurance, de mes licences CRR, ANFR, en parallèle un de ses acolytes transmettait les infos par radio a la vedette ancrée au large. Ils ont jute posé juste deux questions au sujet de produits illicites, et valeur du bateau.
Pas de fouille , et a la fin ils m'ont remis un talon disant que j'avais été visité le jj:mm:aa a hh:mn
A quoi cet imprimé peut il bien servir ?
Statistiques ? fichage ? Justification du temps passé ?
Savez vous a qui cela peut il bien servir excepté le ministère des finances?
@+ et bonne navs.
Alain

L'équipage
30 mars 2012
30 mars 2012

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Ca peut aussi te servir dans le cas d'un autre contrôle des douanes ou des affs. mars.
Ca dissuadera un éventuel deuxième commandant de recommencer la procédure.
Garde le avec tes papiers.
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30 mars 2012

J'avais été visité au ponton visiteurs de Fécamp il y a quelques années.
En me remettant cette "fiche de visite", le douanier responsable de l'équipe m'avait invité à le présenter en cas de contrôle ultérieur proche, bien sur, afin d'éviter une nouvelle visite complète.

30 mars 2012

J'ai eu le même cas que "écumeur " il a quelques années ,le douanier m'a dit de le présenter au cas d'un nouveau contrôle.

30 mars 2012

D'accord pour le talon, en cas de visite ultérieure, mais pourquoi recopier sur un imprimé qu'ils ont gardé avec eux toutes les données concernant mon bateau et qu'ils on vérifié en temps réel par radio avec la vedette ancrée au large ?
@+
Alain

30 mars 2012

A mon avis, l'imprimé doit faire office de PV.
Toute procédure de ce genre doit engendrer un PV. S'il y a un soucis dans trois mois avec ce bateau, ils pourront ressortir le PV, permettant de connaitre la situation du navire.
Seul l'officier ayant réalisé les constats peut faire le PV, les échanges avec l'autre navire devaient être pour vérifier qu'il n'y avait pas de défaut dans les papiers fournis.

30 mars 2012

L'administration, est en particulier la France, adore les formulaires et la paperasse. C'est pratique pour les historiens....

30 mars 2012

Trois contrôles des Douanes dans ma "carrière".
Le premier au Crouesty en 2003. Venus à 5 me demander le carnet de francisation. Aucun commentaire.
Le second en Corse en 2010. A deux, ils ont mis 10 mn à comprendre pourquoi je n'avais pas le timbre "Permis de naviguer". Avant de réaliser que mon bateau avait plus de 20 ans et était donc dispensé de ce timbre.
Le dernier en 2011. Encore en Corse, encore à deux. N'ont pas insisté quand je leur ai annoncé que mon bateau avait 25 ans.
Aucun PV, aucun rien! Aucune question particulière! Vive les Douanes!

30 mars 2012

Plusieurs fois au large du cap Béart, hélicoptère des douanes en vol stationnaire derrière le bateau pendant quelques minutes, puis un signe au revoir et bye bye !

30 mars 2012

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Ils n'ont sûrement pas oublié de faire quelques photos !
Pratique classique.

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30 mars 2012

On a eu un contrôle de nuit,la semaine dernière,pas loin de Jersey...navire en approche,droit sur nous...spot en pleine "tronche",cockpit éclairé comme en plein jour!du coup,on a pris contact par VHF,interrogatoire en règle...escales précédentes,prévues,port d'attache,nombre de personnes à bord,nom du proprio...échange assez rapide et précis...puis,à la fin,bonne route,bye bye!!!assez impressionnant!

30 mars 2012

J'aimerais bien avoir des photos de mon bateau prise d'un helico ! Tu crois je peux gentillement leur demander ? :policier:

30 mars 201230 mars 2012

Contrôles divers...
(Tiré de mon blog)

Cinq heures du matin
- Malgré le vent faible, j'ai roulé un peu de génois et déventé la grand-voile pour ne pas aller trop vite. Je glisse lentement vers la Parquette, au delà de la basse du Lis qui clignote obstinément ses six brèves et une longue. Je ne veux pas arriver à Camaret avant le lever du soleil car je me méfie de la fausse manoeuvre toujours possible dans l'obscurité après une nuit blanche en mer et les très courtes nuits précédentes. Il fait frais et la rosée a mouillé les bancs du cockpit. Pas de pêcheurs dans les parages. Je grignote des biscuits et boit mon infame déca en poudre. Pas d'exitant en mer, jamais, sauf un petit verre de vin le soir et une gorgée de whisky pour célébrer n'importe quoi: j'ai l'esprit fertile sur ce point au moins... Soudain, la VHF fixe crachote ...Je ne comprends pas tout, mais le sémaphore de la Pointe St-Mathieu appelle un navire près de la bouée du Goémant. J'ai bien l'impression que c'est moi qu'on appelle: je ne vois personne autour de moi. Je descends attendre la répétition du message. Oui, un navire à quatre noeuds à cet endroit, cap au nord, c'est certainement moi. Je suis à la lettre la procédure, Papa Yankee Tango Hotel Echo Alpha Sierra, comme pour le CRR il y a bien longtemps, et subit un long interrogatoire, ponctué par les 'bien copié' de l'homme de quart. J'ai la flemme d'aller chercher je ne sais plus quel numéro dans mon livret orange, bien caché dans ma cabine, et je lui propose à la place mon numéro MMSI que j'ai pris soin d'afficher en grand au dessus de la VHF; qu'il veut bien accepter. Je termine en le remerciant de m'avoir tenu compagnie, mais il n'en a audiblement rien à battre...Je raccroche le micro. Une petite lumière s'allume dans ma tête. J'avais laissé l'Activ'Echo en marche, et je devais être bien gros sur les écrans radar sophistiqués du sémaphore. J'aurais dû lui proposer de l'éteindre pour qu'il m'indique s'il voyait une différence. Mais il aurait peut-être refusé, et puis ce matériel est illégal aujourd'hui, surtout si près des côtes... Je le coupe immédiatement, espérant une réaction. Rien. La nuit a dû être longue pour lui comme pour moi, ou il a d'autres chats à fouetter...

Sept heures du matin -

Je longe la pointe du Toulinguet alors que l'aube pointe. Je décide d'affaler la grand voile pour lutter contre le sommeil et balance le bateau contre le vent, moteur en avant lente. sans regarder autour de moi. Je me hâte vers le mât. Le choc: juste à côté de moi et venant visiblement de mon sillage, un grand zod orange avec quatre personnes à bord. Je pense un instant à un commando de la base de Quelern, mais les gestes impératifs et des hurlements me montrent qu'ils ne font pas que passer. J'ai honte à nouveau, j'aurai pu leur rentrer dedans, car je n'ai pas vraiment regarder quand j'ai mis mon Sunshine bout au vent. Ca commence à faire beaucoup de con...ies pour le grand marin que je crois être. Je termine l'affalage sans sangler la grand-voile, reprend mon cap, et ils montent à bord sans égard pour mes filières. C'est pas si facile que cela pour deux d'entre eux. Bon, ils n'ont pas de godillots noirs cirés comme une fois à la tourelle des Islattes, au large de l'île de Ré. C'est la douane, dont une très jolie douanière blonde, que je dévisage sans vergogne. Il me faut bien finalement chercher le fameux livret orange et répondre aux mêmes questions que tout à l'heure. Ils m'assurent d'ailleurs qu'ils ne sont pas en veille VHF, mais savent que je viens d'Espagne car j'ai encore le pavillon de courtoisie. Puis ils demandent à visiter le bateau. Je leur réponds que je ne peux m'y opposer et qu'ils ont tous les droits, ce que confirme aussitôt la jolie douanière sans relever cette bien faible pointe d'ironie. Je signale pourtant avec embaras que j'ai omis de vider le bol des toilettes: heureusement, ce n'est que du liquide. J'ai tendance à ne le faire qu'une fois sur deux quand je suis en solitaire, les vannes obligeant à une série de contorsions que mon âge n'apprécie plus guère...De jour par beau temps, je me soulage accroché au portique, mais jamais la nuit. La visite est brève, et ils manquent visiblement de motivation. Mais ils insistent pour voir le coffre sur lequel est fixé le pilote automatique, celui que je n'ouvre jamais à la mer. Il faut donc retirer l'engin en reprenant la barre franche. Cinq secondes d'observation, et c'est fini. A rebrancher le pilote... La jolie douanière finit l'interrogatoire en me demandant si je navigue toujours seul (je n'ose lui répondre que personne n'est assez fou pour venir avec moi) et si j'ai a bord plus de, je crois me souvenir, 30 000 euros! Je ne peux m'empêcher de lui sourire que si j'avais cette somme, elle aurait été dépensée depuis longtemps pour acquérir des voiles neuves, un beau ciré Musto, des winches plus gros, une survie Viking Pro, un panneau solaire... Quand aux cigarettes et autres substances illégales, je montre ma toute dernière blonde et indique mon désir de courir chercher un paquet de Gauloises dès l'arrivée, ma seule, mais terrible, drogue. Je fais plaisir au chef en lui demandant s'il a été parachutiste, ce qu'il confirme, et je lui dis que j'ai deviné en voyant que c'était le seul à s'être hissé à bord avec aisance. Il s'écarte et téléphone longuement à un mystérieux correspondant et veux bien me confirmer que je ne suis pas dans le fichier des délinquants douaniers connus. [1]. L'atmosphère s'est détendue au fil des minutes et j'observe avec amusement leur empressement à tenir à bras le corps et à descendre bien ceinturée la belle douanière dans le zod. Bon, ma survie pas révisée (l'ancien proprio ne m'a d'ailleurs jamais envoyé le livret 'oublié' chez lui le jour de la signature, ce c...) je ne sais pas si c'est dans leurs attributions...

30 mars 2012

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Merci de ce beau moment de lecture !

Je dois dire que l'uniforme, d'aucun corps, n'a jamais fait partie de mes fantasmes.

Mais je dois admettre que les administrations telles que les affs mars, la gendarmerie ou les douanes font en ce moment de tels efforts dans le recrutement qu'il se pourrait bien que je finisse un jour par voir les choses sous un autre angle ! :heu: :acheval:

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30 mars 2012

Sur le parcours La Rochelle-Corse par le canal du Midi, j'ai eu un contrôle en route sur la Gironde, un au ponton du port de St Mandrier et enfin un survol par avion en très basse altitude au large d'Ajaccio, tout çà en l'espace de 6 mois. RAS !!

30 mars 2012

Nous avons eu quelques contrôles des douanes durant ces 30 dernières années. Des types bien, ils ont fait leur boulot sans zèle excessif et on s'est quitté bons copains avec le café à bord. Je n'ai eu qu'une alerte génante, un zodiac des douanes un peu au large de belle-île, le type à l'avant en combi de plongée, les pieds dans l'eau pour faire une belle gerbe d'étrave, nous a demandé, l'air méchant d'où l'on venait, (on venait de Kérel la crique à côté) il roulait un peu mais a dû déchanter salement quand il a vu la tronche de notre chien à l'époque qui n'aimait pas les uniformes. Il a fait : "WAFFF !" et le zodiac a fait demi-tour sans un même dire adieu. Dommage ! il avait sacrément faim notre bon gros toutou.
C'est pas trop les douanes qu'il faut craindre quand on ne traficote pas, ce sont les AFMAR, eux ce sont des flics, ils travaillent la petite bête pour engraisser l'état glouton au moindre prétexte. Des flics quoi !

30 mars 201230 mars 2012

Décembre 1984, un copain rapatrié sanitaire après une mauvaise chute a abandonné son Neptune 99 à Palma de Majorque. Même à cette époque, le prix de journée en escale au Club est assez chaud, et sa femme nous demande d'aller chercher le bateau. Bon, quand c'est demandé gentiment, on ne peut pas refuser, pas vrai? On se dit qu'en plus, un réveillon à Palma, ça peut être sympa. Ce le fut. On s'écarte du sujet, là. Donc, 1er Janvier 85, 8h, petit vent d'est et ciel bas, on contourne Majorque par l'Ouest, puis cap direct sur la Grande Motte, les pleins de gas-oil et de whisky effectués. Tout se passe bien, pétole, un peu de vent, pétole, un peu plus de vent, re-pétole, bref, la nav normale à cette époque. Froid, quand même. On arrive au large de Béar le lendemain 2 Janvier vers 23 heures, et on se pose la question que peut-être on ferait une petite escale et puis tout compte fait, non. Nous nous remettons au cap, et là, gros bruit de moteur, phare de poursuite, haut parleur nous intimant de mettre en panne, et zozo qui nous aborde. Papiers perso, ceux du bateau, vous venez de Majorque, comment, pourquoi, le bateau il est même pas à vous, où est la came?
Ils ont mis le bateau en bombe, vidé tous les coffres, arraché les vaigrages, même les trousses de toilettes y sont passées. Evidemment, à part le whisky qu'on avait suffisamment entamé la réserve pour ne plus rien risquer, chou blanc. On a été obligés d'aller à Port Vendres, avec un douanier à bord, des fois qu'on aurait eu envie de s'échapper, avec nos six noeuds en pointe. Au quai de la douane, pourave, contre de gros pneus noirs qui te dégueulassent le bordé, re-belote. Il y en a même un qui a émis l'idée de démâter pour contrôler l'intérieur du mât. Le plus gradé a donné l'ordre de laisser tomber, et nous avons pu nous affaler sur les banettes pour attendre 7h qu'un bistro ouvre pour déjeûner, vu que la café était renversé sur le plancher avec la confiture et qu'on devait attendre l'autorisation de repartir. Ils nous ont aussi donné un double du PV, et nous avons pu déraper. Bien entendu, pour le rangement, plus personne, et pour recoller les vaigrages, la facture, on l'envoie à qui? Vu le regard du chef, on a pas insisté. Le copain a failli faire un infarctus quand il a pu aller sur son bateau. Mais là, c'était moins grave, vu que c'était son port d'attache. Bon, ça aurait pu être pire. Imaginez qu'on ait vraiment eu de l'herbe qui fait rire?

30 mars 2012

en lisant ceci j'ai franchement pas envie de rigoler. Que les douaniers, qui ont tous les droits, fassent leur boulot et, au pire, te retournent tout le bateau, pourquoi pas. Mais ils devraient avoir le droit, non, L'OBLIGATION, de remettre en état comme ils l'ont trouvé.

Comme aux ch....ttes, en quelque sorte.

30 mars 2012

Plusieurs fois j'ai été approché, ces dernières années, en navigation par une vedette des Douanes ou des Affmar.
Après être venu nous renifler de près et avoir vu le nom du bateau, ils sont partis avec un petit signe de la main.

30 mars 2012

Bonjour à tous

Pour moi je suis au dessus des stat 3 controles sur 4 ans.
Toujours courtoie.
Le premier le plus surprenant Le Havres/Dieppe
aprés une nav bien musclé acceuil à 2h00 du matin au ponton par
3 douaniers,là aussi controle en direct avec un centrale pour l' aspect
administartif du bateau anecdote pas de carnet orange car je venais de l'acheter
sans suite ouf et petit interogatoire separé pour nous 3 virification dela meme histoire.
je leur demande pourquoi moi et là Mr vous etiez les seul en mer nous vous suivons au radar depuis le Havre.. Je vous laisse conclure la logique, mais je ne venais
pas du Maroc......

Le Moko

30 mars 201216 juin 2020

Mon bateau passe l'hiver dans un port sur le Rhône à 200Km de la belle bleue. La zone de navigation est limitée par 2 ponts distants de 12Km.
Noël 2009 controle par la gendrmerie fluviale juste aprés avoir baissé les voiles. Recopie des infos sur leur calepin. Ils font leur job.
A Paques rebelote mais sous voile et au moment du passage d'une péniche. Sa bouge fort (le Rhône fair en moyenne 200m de large). Moi"vous m'avez controlé à Noêl" Le gendarme " A Noêl c'était joyeux Noêl, à Paques c'est joyeuses Paques" Il fallait rire?????
Le plus drole c'est que leur vedette 2 moteurs puissants est amarée au ponton d'à coté dans le port.

Sur le Rhone il ne faut pas oublier la vignette fluviale (même pour naviguer entre 2 ponts sans écluse _ je vais à la mer sur remorque c'est un transportable)

30 mars 2012

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Je suis un peu scotché par le post de Hoolof.
Ca doit laisser la rage.

Il est probable que le changement de cap au Béar a peut-être allumé le chef.
Et si le chef se persuade qu'il y a quelque chose à bord plus rien ne n'arrête l'équipée.

Les douaniers marchent à l'intuition mais aussi à l'expérience.
Et souvent ça marche. Ils se trompent rarement, mais ils se trompent.
Mais être pro n'empêche pas d'être courtois avec le citoyen.
C'est pire avec les poulets, un peu moins avec les pandores !

Un camion espagnol se fait arrêter à la frontière espagnole.
Ils n'ont pas eu d'infos particulières venant d'Espagne ou du Maroc.
Mais ils ont l'intuition.

Le camion transporte le plancher d'un manège d'autos tamponneuses.
Ce sont des gros sandwichs de plaques d'acier. Ca pèse.

Impossible d'en savoir plus sur place.
Le camion est conduit dans un garage de la douane.

Avec un porte-palette, les douaniers sortent toutes les pièces du puzzle.
Ils fouillent tout. Regarde le châssis. Dégonflent un pneu. Puis deux.

Puis ils auscultent toutes les pièces du plancher du manège.
Et ils s'arrêtent sur une qu'ils décident de découper au chalumeau.

Ils découpent et ils trouvent ! :whaou:
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30 mars 2012

je me souviens de ce reportage. Oui, c'est l'intuition. Comme si on leur soufflait de continuer leurs investigations.

Quand ils font bonne pioche, tant mieux pour tout le monde. Mais quand c'est "dans l'eau", je ne trouverais pas inconcevable qu'ils remettent tout en ordre.

Imaginez-vous partir en vacances avec toute votre tit' famille, vous faire contrôler à 100 kms de chez vous et vous retrouver avec une voiture dépiautée, vos bagages en vrac sur le bas coté.....et l"amirauté et les "chialeux" en larme. :reflechi: :jelaferme:

30 mars 2012

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Douane, pollice, gendarmerie, affs mars, ...
Je ne sais pas si les cours de courtoisie sont au programme,
Peut-être sur simulateur ? :acheval:

Mais si on compare avec les années 70 ça s'est un peu amélioré.
J'ai été contrôlé à terre par les douanes deux fois cette année dans le sud.
Je leur ai bien fait sentir que je n'appréciais pas.
J'étais pas très bavard.
Et bah je les ai trouvés plutôt bien élevés en comparaison aux 70's où je passais souvent la frontière belge et où j'avais souvent à faire à des bourrins aux neurones confits. :jelaferme:

D'ailleurs l'histoire de Hoolof s'est passée en 84.
Ca date.

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31 mars 2012

...Et c'est déjà arrivé! Vu certains reportages du type 7 à 8 ou envoyé spécial. A tort ou à raison d'ailleurs : les reportages ne relatant pas toute la séance de fouille.

30 mars 2012

il y a quelque-chose qui me dèpasse .
dans la mesure où ils trouvent quelque-chose d'interdit , qu'ils laissent le bateau saccagè , je veux bien .
mais s'il n'y a rien , ils n'ont pas obligation de remettre les choses en l'ètat ?

30 mars 2012

Il est fréquent d'entendre dire que la douane à tous les droits ! C'est possible s'il trouve quelque chose d'illicite. Mais dans le cas contraire…

Je pense que s'il souhaite faire un contrôle détaillé, je le demanderai de faire des photos en leur présence avant et après. C'est toujours utile pour un procès. Peut être même que l'idée des photos tempérera leurs ardeurs destructrices.
Qu'en pensez-vous ?
RV :policier: :langue2:

30 mars 2012

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Ah ! Faire un procès aux douanes françaises ?
Chiche !!!!

Va te falloir de bons avocats.
Et une belle bourse sonnante et trébuchante.
Si un avocat te dit que c'est jouable, méfie-toi : c'est qu'il a flairé le pigeon ! :langue2:

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31 mars 201231 mars 2012

Des photos ? tu rêves ... à l'époque de l'argentique je me suis fait confisquer ma pelloche à Roissy parce que j'avais osé photographier des douaniers lors d'un contrôle ... pourtant c'était marrant ma femme qui tenait sa jupe pour ne pas la perde faute de ceinture !
Le personnel ne rigolait pas du tout et ça a failli mal se terminer !

31 mars 2012

Plusieurs contrôles des douanes françaises (une douzaine ?) au fil du temps, papier, port de départ, destination, classique quoi !!! 3 fois une fouille un peu plus approfondie du bateau, mais sans démontage… Des personnels faisant leurs boulots, courtois, quelques fois un peu maladroits pour certains, mais rien de particulier à y redire, au contraire même un bon contact avec la plupart des douaniers que j’ai pu rencontrer à mes retours en France lors de mes déplacements sur la planète !!! Et je suis quelqu’un de pointilleux, mais je suis un grand buveur de café et j’offre facilement un petit café à qui vient à bord, autorités ou pas !!!
Par contre je me suis fait démonté 2 fois une voiture et une fois le bateau par les douanes allemandes ! Le démontage total, jusqu’au cache culbuteurs et carter d’huile des moteurs !!! Un cauchemar en étant éveillé pour celui qui le subit pour la première fois, on a du mal à croire ce que l’on voit!!!
Je dois dire que pour la première voiture (1985 ?), le copain et moi on avait le look du client parfait, et au vue de leurs réactions du début probablement la voiture correspondant à une description ; PM menaçant, visages fermés et des ordres plutôt que des demandes ! Et nous à oilp bien sur ! J’ai beaucoup apprit de ce démontage sur les voitures ! Puis comme la fouille a été déclarée négative par les mécaniciens, changement d’attitude, courtoisie, petits cafés et gâteaux, excuses du gradé et plaisanteries pour détendre l’atmosphère ! Remontage impeccable de la voiture par les mécaniciens, même mieux que avant démontage (réparation de mes conneries précédentes dans l’installation audio) changement de l’huile et du filtre à huile (gratuit, ou pour le dérangement, comme on veut) sur conseil du chef mécanicien ! Et un formulaire de garantie (valable un mois) pour les trouble lié au démontage/remontage, plus un formulaire pour ce faire rembourser les heures de travail perdu, mais c’était en dehors de mes horaires de boulot…
Deuxième voiture (1998 ?) idem moins les PM et plus courtois (ils étaient un peu moins sur de leurs coups, vu que le look était cette fois ci plus à notre avantage) et moins l’huile et le filtre (la voiture sortait de révision)…
Le bateau : On revenait de Gib (1992), un vrai commando à l’abordage à notre arrivé au port (je pense qu’ils nous suivaient à distance et au radar depuis un moment), à nouveau des PM menaçants, les visages fermés et des ordres très militaires plutôt que des demandes !!! Grands moments d’angoisse du copain allemand, et moi qui rigole vu mes expérience précédente ! Par contre quand ils ont commencé à utiliser les scies pour découper les réservoirs et certaines cloisons je ne rigolais plus !!! Je voyais mon bateau réduit en un tas d’allumettes de polyester dans mes cauchemars par la suite ! Fouille négative bien sur et changement d’attitude des protagonistes, remontage total de ce qu’il était possible de remonter, et pour les travaux de polyester et les réservoirs c’est un chantier local qui l’a fait au frais des services des douanes…Et une garantie de six mois sur les travaux entrepris par le chantier en plus du formulaire du service des douanes en cas de plainte ou réclamation sur la qualité du démontage et remontage !
Retour en France par le train des nanas et les frais d’hébergement d’un copain et de moi-même restant sur place à leurs charges également ! Pour ce que je sais, les démontages et remontages sont fait par des mécaniciens de garage privé ou des ouvriers de chantier privé qui travaillent sous contrat pour les douanes allemandes !!! Et le boulot a été dans les trois cas très bien fait, je ne peux absolument rien dire de négatif mis à part la perte de temps et le fait que c’est toujours un choc pour ceux qui subissent la fouille du bateau, comme cela le serait pour une maison !!!
L’histoire de Hoolof dénote un gros manque de civisme et de respect des droits et des personnes des intervenants… Personnellement en étant dans mon bon droit j’aurais engagé une procédure auprès des autorités compétentes… Trop peu de gens le font dans certaines régions, mais cela est une question culturelle!!!
@+
Alain

31 mars 2012

J'ai à faire aux douanes en mer et ils m'ont tendu une épuisette pour mettre les papiers puis au bout d'une demi-heure (c'est long)retour par le même moyen.
Le même jour contrôle par les gendarmes et les affmars.
Lorsque j'ai posé la question du pourquoi moi par tout le monde on m'a demander de regarder au large et de constater qu'il n'y avait que moi sur l'eau. C'était en février.

A noter que le gendarme est resté une bonne demie heure à causer à bord mais surtout parce que le chien (un labrador noir ) avait décidé de mettre sa tête sur son pied et le pauvre gendarme inquiet visiblement n'osait le déranger... J'ai bien rigolé.

Au petit matin j'ai déjà vu la vedette de la douane rentrer heu rapidement dans le port, se diriger vers une place, donc bien renseignée et une nuée d'uniforme monter sur un cata ammaré là.

Au large des Baléares j'ai eu droit à l'admiration d'un hélico français qui est bien resté 10 minutes sur mon arrière à m'observer. Appel vhf sans réponses, ce n'est que lorsque j'ai sorti l'appareil photo qu'il a pris peur sans doute. Il est parti voir mon compagnon de route à 1 mille. Même scénario.
Le lendemain vers 6 h je passe devant un petit port quand jaillit une petite vedette des gendarmes, juste à 100 m devant moi. Là je me suis dit, t'es bon pour un contrôle; Ben pas du tout, il y avait quelques officiels à bord qui devisaient tranquillement entre eux pour une probable petite sortie en mer.

En voiture, à la frontière espagnole, j'ai été arrêté et un douanier a subitement ouvert la portière avant droite, il a tapé du plat de la main une paire de fois sur le bas de la portière dedans et dehors et a violemment ouvert le vide poche. Ma femme assise sur le siège passager et moi au volant somment restés sans réactions tellement c'était rapide. Le tout sans dire un mot.
Une fois fait tout ça, il a déclaré avec son plus beau sourire : c'est bon vous pouvez passer !
3 jours après en lisant le canard local, j'ai vu que la douane avait arrêté un couple avec de la came dans la portière avant droite !
La voiture était un modèle identique au mien avec la même couleur.
Coincidence? Je ne pense pas.

31 mars 2012

N'oubliez pas que le principal travail des Douanes actuellement est la lutte contre l'importation de drogue.
La drogue est la cause de multiples drames.
A mon avis, cela justifie pleinement les petits désagréments que nous éprouvons lors d'un contrôle, et il est de notre devoir de les accepter.
Quand je suis arrivé de La Corogne, 3 douaniers en civil m'ont accueilli sur le ponton, m'ont aidé à amarrer le bateau, puis posé les questions rituelles; ensuite, fouille légère du bateau, lecture du journal de bord, avec courtoisie; ceci ne m'a posé aucun problème.

31 mars 2012

à la dérive pour déjeuner au large de belle ile, arrivé de la vedette des douanes et une question "tout va bien à bord" réponse affirmative de ma part et une explication du douanier j'avais été vu par l'hélico et il venait voir si nous n'avions aucune difficulté, il n'a même pas demandé les papiers, ont refusés de prendre un verre et sont repartis avec formules de politesses et bonnes vacances.Des douaniers comme ça c'est tous les jours que je veux bien être controler.

31 mars 2012

Au mouillage d'attente devant Trebeurden, en attendant l'ouverture de la porte, un gros semi-rigide orange plutôt bruyant, chevauché (c'est le mot : ils sont pas assis, mais à cheval sur un siège central) par une dizaine de Ninjas un peu décoiffés par la course, qui se ballade au ralenti entre les bateaux, en scrutant chaque cockpit, sans un sourire, sans un signe...
Finalement ils abordent doucement un bateau, parlementent un peu, montent à 2 ou 3 à bord, ressortent 10 mn, recommencent avec un autre bateau. En fait ils n'ont "fait" que les pavillons anglais. Quand ils ont fait le motor yacht à côté de nous, je les ai écouté : très courtois, mais fermes et sérieux, ils font attention à la manoeuvre, repartent avec formules de politesse dans le même anglais que moi (mais l'Anglaise a souri, donc ça collait).

Ils sont repartis sur leur engin de terreur : c'est moche et ça fait un bruit, ils devaient être à Batz que je les entendait encore !

31 mars 2012

la seule fois où je me suis fais contrôler en mer (à contrario de la terre ou c'est continuel), c'était par la gendarmerie maritime dans la calanque de port pin.

mise en situation:

je rentre en hors bord dans la calanque vers 14H en plein été, dés barques de partout (mais bon, je faisais visiter aux beaux parents donc il fallait bien y passer quand même).
en face de moi, qui sortaient, 1 voileu et 2 moteurs qui, sans se mettre en file, restent à cote et malgré que ça allait coincer, restent tel quel.
2 solutions pour moi: soit je me cale sur un bord et j'attend un peu en jouant de l'inverseur pour me stabiliser, soit j'accélère un peu et je passe entre celui le plus à tribord (centre de la calanque) et les barques mouillées (ça passe plus que largement).
2ème option prise, j'accélère.
bon, je met pas taquet non plus, je reste dans le raisonnable.
je passe et, avant même d'avoir eu le temps de ralentir, un semi rigide avec deux gars à bord m'interpellent.
méconnaissables, ressemblant plutôt à des gars qui vont faire de l'apnée, ils se présentent comme gendarme maritime et, c'est vrai qu'une fois plus près, je vois l'inscription "gendarmerie maritime" sur les boudins.
le gars qui n'était pas à la commande me demande aimablement si il peut monter à bord.
pas de soucis, j'accroche même son semi-rigide à ma coque et je gère le statique à l'inverseur tranquillou.
il me demande si j'ai un loch, je lui dis que non.

  • "vous étiez à bien plus de 3 Nds dans la bande des 300 !"

  • "oui, c'est vrai ! mais vous avez surement remarqué aussi qu'elle en était la raison !"
    (les pilotes en face, tous au moteur, ayant décidé de ne pas pousser la barre. c'est vrai que pffff......c'est fatiguant !)

de là arrive à grande trombe...........la POLICE.........avec le giro et tout et tout. (c'était une des premières années où on les voyait débarquer sur la mer)

d'un air bien grave et très cowboy comme à terre pour certains d'entre eux parmis les plus boulets, le gradé de la vedette surement très proche de la retraite et surtout très aigris par le surmenage d'une vie à labeur insoutenable (ça doit surement être plus difficile que de faire des tranchées à la pioche sous la pluie en plein hiver pour gagner le smic), s'adresse au gendarme tout en me regardant d'un air qu'il essaie des plus menaçant (j'étais limite MDR mais j'ai quand même pas osé) en disant un truc du genre:

  • "vous voulez qu'on s'en occupe ?"

le gendarme (qui m'a semblé un peu excédé du genre "tu t'imagine qu'on a besoin de toi ou quoi ?"), lui répond:

  • "non, ça ira !"

la police repart, le gradé en question regarde avec ses jumelles, fait signe du doigt au pilote qui accélère franchement (dans la bande des 300).

le gendarme me regarde d'un air qui m'a semblé vouloir dire (mais j'ai peut être extrapolé sa pensée à la mienne) " bèh mon vieux, ça va que c'est pas ce mec qui t'a contrôlé !"

j'ai poussé le truc jusqu'à le lui dire pour voir:

  • "bein putain, vaut mieux pas avoir affaire à ce type....il est gâché de vivre ou quoi ?"

le gendarme me renvoie un léger sourire sans même me regarder.

au final, il remplit une feuille sur un carnet et me fait signer en bas en m'expliquant que, vu les circonstances, il ne m'arrivera rien et, qu'au pire, je pourrais passer au tribunal mais qu'en fonction de ce qu'il a inscrit sur la feuille (il me le fait relire), il n'y aura même pas de suspension, et qu'il ne croit même pas à l'amende.

il me remercie de mon aimabilité (moi aussi du coup), me dit au revoir et me souhaite une bonne journée.

plus de 10 ans après, je n'ai toujours rien reçu...donc.....

résultat des courses, il à fait correctement son boulot et, tant d'années après, je fais toujours attention (disons encore plus) dans la bande des 300 car il m'a laissé un souvenir agréable. (en fait, la discussion à durée plus longtemps que ça et on a parlé de tout et de rien mais pas mal de plongée).

ça aurait été avec l'autre.........rien que pour les faire chier et faussement jubiler...........bref.........

31 mars 2012

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Autre pays. Autre douane. Autre feeling.

Aller, j'me lâche. Ca fait du bien !

Année 79. Avec 2 potes on vit à bord d'une péniche de 30 mètres amarrée Pont Bir Hakem à Paris qu'on décide de vendre.

Avec le pognon, à nous le grand large, on jette notre dévolu sur ce magnifique ketch en mauvais état acheté au Cap d'Agde pour une bouchée de pain.
www.helena.ch[...]ue.html

Quelques mois de travaux dans la ZI du Cap d'Agde (avec nos potes du NAN et tout une escouade de ferros ciment en construction) puis un coup de chantier sérieux chez les frères Spano au Grau du Roi pour une reprise de quelques bordés.

Sortis du chantier on n'a plus de rond. Et il faut partir. Direction le Brésil.
On descend via Ibiza, Carthagène.
Arrivé à Gibraltar, vu le prix de l'alcool, on remplit les fonds. Pas trop le choix.
150, 200 bouteilles de Scotch, de pastis, achetées avec le peu qu'il nous restait ....
Presque tout le pognon y est passé.

On traverse direction Tanger. Là où l'alcool était strictement interdit.

Comité d'accueil. La galère des paperasses. Des vérifications. Fouille superficielle par 2 douaniers. Pour impressionner.

"Rien à déclarer ?".
"Rien !".
Ils discutent avec nous. De tout et surtout de rien.
Ils ont compris qu'on était là pour plusieurs jours.

Puis, chaque matin, chaque midi et chaque soir il y en avait un des deux qui passait à bord pour venir aux nouvelles.
L'amitié éternelle au bout des lèvres.
Mais on les sentait de plus en plus curieux mais aussi de plus en plus intimes.
Ils voulaient devenir nos "amis". Etrange atmosphère qui devenait de plus en plus pesante.

Au bout de 2 jours on se demandait si on allait pas avoir une fouille en règle. On était mal.
Tension à bord au sein de l'équipage.
Que faire ? Partir ? Impossible.
Puis on a senti qu'on était surveillé de loin. Des quais.
La chaleur devenait insupportable la journée.

Un jour, un des potes dit "On leur donne 5 bouteilles dès qu'ils arrivent !".
Panique à bord.
Tergiversations improvisées des 3 loubards. Tension toujours plus forte d'heure en heure.
Oui. non. Oui. Non. Oui ..... Non ....
Je m'imagine déjà derrière les barreaux pour quelques années.

Finalement on sort 5 bouteilles qu'on met bien en évidence sur la table du carré.
Plus tard le douanier arrive, on l'invite à boire un thé à l'intérieur comme à chaque fois, il accepte, il descend.
Pas un mot sur les bouteilles. Discussion banale, comme d'hab.
Comme s'il n'avait rien vu.

Au moment de partir on lui fait comprendre que c'est pour lui.
Pas étonné, il prend une seule bouteille.
On ne le reverra ensuite que 4 fois pour les quatre autres emmenées une par une discrètement dans la veste.

Pas un mot de sa part. Pas de merci.
L'affaire était entendue depuis le début pour lui.

On ne l'a plus revu.

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03 avr. 2012

Controlé par la douanes il y a un mois à peu près au ponton de lézardrieux, le bateau sortant de chantier, j'étais en trian de bricoler la tête au fond d'un coffre que je sens un mouvement bizarre du bateau. Je sors la tête par la descente et la je vois 5 ou 6 personnes dont 1 accrochée au bateau : "douanes, contrôle"
-Bonjour, embarquez mais faites gaffe, j'ai une marche de descente en cours de bricolage
-ok, vous en faites pas. Il est à vous le chien? (j'ai un berger australien mini)
- oui, elle n'est pas méchante, faites gaffe à la marche.
- bon, acte de francisation, matériel sécu?
- euh l'acte j'ai pas, il est parti avec la survie en révision et le matos sécu, le voila.

Coups de fils à droite à gauche, je leur montre les divers papiers du bateau que je garde à bord (factures, achats, passages dans les ports...)

-Pas de soucis, vous êtes négatif. (de quoi, je sais pas, mais j'imagine que c'est pour les gens recherchés)

Ensuite on a parlé bateau (le miens était en bordel intégral) et ils sont partis.
J'étais tellement surpris par cette arrivée subite que j'ai même pas pensé payer un jus mais ils étaient super sympas.

pareil en irlande il y a 2 ans : j'arrive à cork, prends un mouillage en ayant discuté avec les 2 vieux qui étaient la en train de pêcher, et pars en annexe en ville ramener le pote qui était venu avec moi mais qui partait en avion.
Au retour les douanes, contrôle, super sympa, j'avais pas mes papiers persos et ils n'ont pas insisté pour les voir (pourtant je leur ai proposé de venir à bord), ils n'ont parlé que de la traversée, de l'état de la mer et du vent, ont téléphoné au maitre du port (de commerce) pour m'avoir une place gratos le temps du séjour et un autre coup de fil pour que mon annexe ait le droit de s'amarrer sur un petit ponton ou il était clairement écrit qu'il ne fallait pas le faire.

Bref, douaniers au top.

Je peux pas en dire autant de la gendarmerie qui, sur la route, m'a arrêté et parlé comme à un chien (je sais pas pourquoi je dis ça, on parle même pas comme ça à un chien), parce que j'avais pas mis ma ceinture (à 50 metres de chez ma mere ou je passais noel).

Je comprends mieux maintenant qu'on donne plus de droits aux douanes qu'aux gendarmes. L'inverse serait terrible.

03 avr. 2012

Tous vos récits, très instructifs, mènent à la même maladie :
Le syndrome du petit chef !
C'est humain mais ça ne frappe pas que la marée chaussée. Elle est très contagieuse dès que l'on donne la moindre responsabilité à quelqu'un.
Certains ont trouvé le remède : la flagornerie !

03 avr. 2012

Bonsoir
Je ne compte plus les contrôles...
Une fois, je rentre à la voile dans Port Man, la DF?? était au coffre. Je tire mon bord et je vire à une longueur (12 m).
Contre bord et je mouille... Je les vois mettre le zod à l'eau, interessant ! A fond dans ma direction... J'ai dù les ennerver. Non ils vont au voilier à mon vent qui y a droit.
Allez comprendre !
Alain :policier:

04 avr. 2012

« PORT : ENDROIT OU LES BATEAUX SONT A L'ABRI DES TEMPETES ET EXPOSES A LA FURIE DES DOUANES. »
Ambrose Bierce - Extrait de Le dictionnaire du Diable

Tout le monde écrit des bêtises et c’est bien la preuve que cet écrivain ne connaît rien aux choses de la mer. En effet, les douaniers ont la fâcheuse habitude de préférer les contrôles en mer. Sans doute pour percevoir les primes de navigation qui vont avec…

Exemple : Ce jour glacial de janvier 2000, je partais avec deux amis pour un périple de 3 semaines en voilier qui nous menait de St Malo en Corse. Après une longue période de mauvais temps, la Bretagne bénéficiait enfin d’un bel anticyclone. Par un vent froid de nord-est, nous sommes partis à 15h depuis le ponton visiteur du port des Bas-Sablons. La famille, les amis étaient là. En tout, une quinzaine de personnes qui ne passaient pas inaperçues dans un port désert. Notre bateau était stationné exactement en face de la vedette des Douanes ou ses occupants s’affairaient.

Une heure plus tard, entre Banchenou et le Cap Fréhel, cette même vedette est venue à notre hauteur nous demander de mettre en panne pour un contrôle. Mise à l’eau de leur zodiac, venue à bord, contrôle des papiers du bateau exclusivement. Le douanier a passé 5 minutes à notre bord avant de regagner le sien. Puis la vedette s’en est retournée vers St Malo… Une grande journée de travail ! Sur le livre de bord est sans doute mentionné, « Contrôle voilier de plaisance », ce qui justifie une sortie par une belle journée ensoleillée d’hiver et la prime qui va avec….

Quelques heures plus tard, le courant étant contraire devant les Héaux de Bréhat, je décide donc d’une escale courte de quelques heures dans le Ferlas devant Bréhat. A 0h 45, alors que nous venions de mouiller, quelques coups résonnent sur la coque… Surprenant dans ce lieu. Il s’agissait des occupants de la vedette des douanes voisine pour un nouveau contrôle...

04 avr. 2012

( suite ) Devant mon étonnement amusé, ils me disent » Ah ! c’est vous qui avez été contrôlés par les collègues… Bonne nuit » et ils repartent se coucher.

Le lendemain, en escale à Brest au port du Moulin-blanc afin d’effectuer un carénage, trois civils stationnent sur le port désert.

Alors que nous étudions la carte météo du bureau du port, ils s’approchent et, après s’être présentés, nous demandent si nous sommes l’équipage de l’Océanis. Devant notre réponse affirmative, ils demandent à contrôler les papiers du bateau. Bizarre…

En effet, je ne suis que le convoyeur de ce bateau neuf et récemment mis à l’eau. Le propriétaire est un organisme financier et son locataire un cadre supérieur parisien.

Une fois de plus, les papiers leur apparaissent en règle. Ils ne demandent même pas nos papiers personnels.

Les gabelous de Peniche, Lisbonne, et Sinès sont restés discrets. Par contre, en arrivant dans le détroit de Gibraltar, de nuit, sous une pluie battante, au louvoyage par 25 noeuds d’est, nous avons été surpris par une vedette tous feux éteints alors que nous tirions un bord devant Tanger.

Puis une heure plus tard, nous avons reçu le même accueil d’une vedette espagnole en rentrant dans Gibraltar. Vedette qui nous a suivi deux minutes en nous illuminant de ses puissants projecteurs.

Quelques jours plus tard, un bimoteur nous a survolé deux fois en quelques heures alors que nous approchions du Cap Corse. Arrivés à l’aube à Maccinaggio, nous avons de nouveau eu droit à un contrôle bon enfant mais inhabituel, parait-il. Un préfet avait été assassiné la veille au soir …

Il y a une trentaine d'années, il m'est aussi arrivé qu'un douanier en survêtement me demande la facture ma planche à voile alors que j'arrivais trempé sur une cale de St Malo...

04 avr. 2012

Un jour en janvier,surpris par une brise d'Est plus hargneuse que prevue, je rentrai au port ,sous tourmentin et ventre a terre.
Devant moi la vedette des douanes qui etait presque rentree a fait un large demi tour pour se positionner derriere moi, (des fois que je m emplatrerais la digue?)
Une fois a l abri dans le chenal, ils sont passes,juste un petit signe de la main.
Je n aime pas les controleurs,j apprecie les marins.

04 avr. 2012

A l'epoque résident permanent au Brésil, je rentrais avec un equipement photo professionnel neuf d'un sejour en france: Douane, taxe astronomique ( 200 pour cents du prix neuf!!) , après négo, rendez-vous pris dans la cabine telephonique voisine avec quelques billets dans l'annuaire, le douanier attendait dehors pour telephoner a son tour!!! :mdr:
retour du Portugal, en famille, avec quelques bouteilles de Porto. Panne en espagne, retour en train, je vais rechercher seul la voiture 8 jours plus tard. Du coup, seul, je depassais très largement la quantité autorisée. Controle a la Frontiere, discussion avec le douanier qui finalement me taxe de deux bouteilles de Lacrima et me dit de filer.... Pendant les vacances , je m'etais indigné de la venalité de la police routiere portugaise en affirmant haut et fort, qu'en France, ce n'était même pas envisageable!!! :-(

Dragonera Nord

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