Coque en Acier, Polyester,Contreplaqué Marine, Ferro ciment,..

Bonjour à TOus,

En parcourant pas mal de recit de grand voyage, j'ai l'impression que le choix de coque en acier prédomine, etes vous d'accord ??

Je pense que c'est à cause de la solidité.

Avez vous des données concernant la rigidité des matériau.

Par exemple 1 mm de contreplaqué marine equivaut à tant de mm d'acier ou de polyester, cela permettrait un peu de juger ??

Sylvain

L'équipage
30 avr. 2007
30 avr. 2007

...et l' alu ???

dans ton inventaire , il manque l'alu !

:-(

Il n' y a pas que la rigidité qui compte , il faut aussi tenir compte de l' elasticité mais surtout de la possibilité de reparer n' importe où , avec des moyens simples.
L' acier et très bon pour sa simplicité de reparation , sa resistance au choc en cas de collision avec un OFNI .Mais de là à dire que c' est ce qu' on fait de meilleurs en matière de bateau de voyage , il y a une marge .
Chacun des materiaux cités possedent ses propres caracteristiques , après c' est une histoire de priorité . Les uns veulent du solide , d' autre du simple , d' autre encore du pas chère ...
Tout les materiaux sont bon , seul la mise en oeuvre fait la difference . Un ferro ciment de st Jean d' Angle peut être bien superieur à un acier mal construit en amateur ...

l'acier ne domine rien du tout
90 pour cent des bateaux qui tournent autour du globe sont des bateaux en polyester ne prenez pas les reves des franchouillards pour la realité :les coffres forts en acier et les di en alu restent une minorité pour le reste du monde ,ceci dit ,amicalement bien sur!

01 mai 2007

vrai ..
Mais le voyageurs en plastique qui se sont payés un OFNI ou un cargo ou un coup de vent de vent à plus 50 nds qui les a dégouté de la nav ne sont plus là pour le raconter ou ne veulent pas le raconter ...

01 mai 2007

si Moitessier ...
avait obtenu a prix coutant une coque en bois moule ou en polyester on ne parlerait pas de bateaux metalliques sur HEO ...
sur les forums anglosaxons auquels je participe depuis une dizaine d'annnes, les bateaux metalliques apparaissent comme une curiosite francaise avec souvent une bonne appreciation sur le look des OVNIS

au fait Donna Lange vient de passer le Horn en solo avec son Southern Cross 28 en polyester + autres voyages au tres long cours
www.donnalange.com[...]ri.html

tandis qu'avant Noel un americain, Fred Barnes avec un ketch bestial en acier a abandonne son bateau apres avoir ete roule, demate, perte de safran.

ah j'oubliai
ces derniers temps pas mal de bateaux en alu ont coulés aussi,bon les gars arretez de vous bourrez le mou ,tous les materiaux coulent ,a par les insubmersibles !!

01 mai 2007

Et le contreplaqué marine
Et le contreplaqué marine, c'est solide au point de faire une traversée l'atlantique et pour se prendre des ofni ??

Pour ma part j'ai eu une voie d'eau, il y a 2 ans en tapant sur un bouchot, et je peux vous dire que la coque en contrepalqué marine de 12mm a fait ouvre boite.
En 10min , il y avait bien 50cm d'eau dans le bateau.

C'est pour ça que je me questionne sur le choix des matériaux.

Je pense qu'un bateau en polyester aurait aussi subit pas mal de degat, mais un bateau en alu ou en acier n'aurait rien vu. C'est juste mon avis mais c'est peut etre totalement faux

Vous en pensez quoi
Sylvain

06 mai 2007

vulcain 5
Salut rolle,
je cherche des infos ou récits avec le vulcain 5... vu qu'apparemment tu en as eu un peu de temps, je serais preneur de ton avis sur ce voilier, car j'en piste en ce moment mais ai pas les reins financiers pour faire une "connerie".
je ne trouve rien sur son comportement marin, ses défauts ou qualités... merci beaucoup si tu as qq minutes à m'accorder sur le sujet...
et sinon, merci quand même.
mat

30 avr. 2007

tout à fait d'accord
il ne faut pas se fier aux récits de voyages publiés

beaucoup de tours d'atlantique ou plus se font sans faire ni bruit ni publication et souvent sur de "vulgaires" bateaux de série en "plastique" BéJaDu...à peine modifiés...un panneau solaire par ci, une trinquette par là mais guère plus....

01 mai 2007

o combien de marins, combien de capitaines...
Peut être des bateaux en plastique?

donne nous des chiffres
je suis sur que l'on serait surpris ;-)je peux citer deux cas de bateaux ayant touché un ofni et ayant coulé comme par hasard c(est des bateaux en acier,drole non !un au large de l'amazone :un caroff de douze metre "le galapiat,les autre ont ecris un livre sur leurs aventure,je tire ces infos de la presse nautique!

01 mai 2007

justement Donna Lange s'est pris de plein fouet
un NOREASTER a 55 noeuds etablis !, son bateau a ete couche, le regulateur detruit et elle a barre 36 heures. sinon c'est un petit voilier solide en polyester (tres solide), Donna l'a acheté 18 000 dollars en 2000.

01 mai 2007

rien
rien de rien ne saura aussi solide que l acier , rien , ou du composite assez cher , mais pour avoir voyagé sur un vulcain 5 acier ( guyane antille et vite revendu et utilisé en polynesie un trireme 43 ) et bien non merci , entretien de fou si tu veux avoir un boat tj propre ,galere de savoir ce qui ce passe dans la quille et derriere les amenagements etc ... pour moi l ideal un sandwich avec couche kevlar , bateau leger ,donc voile plus petite , moteur etc ...

06 mai 2007

contact moi
sur monmail , je parts aujourd hui a paris et demain a st barth , il y a internet a l hotel je te repond

01 mai 2007

Et pourquoi pas le sandwich
avec une couche kevlar, des bons tissus et une bonne résine, aussi résistant que l'alu (d'aprés les dires d'Erik Leruoge et d'autres architectes). En plus c'est plus facile à réparer.

01 mai 2007

inertie
Essayons de bien différencier :
résistance au poinçonnement (ofni...)
résistance aux chocs (efforts dynamiques en mer, vagues...)

D'accord avec Rolle. A bas prix, l'acier est ce qu'il y a de plus costaud pour résister au poinçonnement. Mais avec de l'argent, on fait quand même mieux aujourd'hui : gilets pare-balles en kevlar, blindages militaires etc... L'aboutissement en voilier est le sandwich kevlar/mousse/résine vinylester.

Pour ce qui est des chocs, il n'y a pas photo : ils sont proportionnels à l'inertie, le voilier est un objet qui se déplace, donc plus il est lourd plus il va se contraindre lui-même en tapant les vagues, se plier, gîter etc...

La nature le montre : tous les animaux ayant une locomotion particulièrement développée et dynamique (oiseaux, insectes, singes) ont un squelette ou anatomie allégée à l'extrême et une structure hyper-résistante. Sinon : ils se briseraient ou ne pourraient pas se déplacer !

Pour Moitessier, je suis assez d'accord : la question intéressante est à mon avis : que ferait-il aujourd'hui avec les matériaux dispo, les nouvelles techniques, avec sa philosophie ? Et hop, c'est toute une génération de strip-planking qui suivent le gourou pour 30 ans ! oublié l'acier !
Il n'y a pas d'unique solution éternelle...
Guillaume

01 mai 2007

c'est bien beau tout ça !!!
je suis d'accord et comprends les arguments avancés sur les nouveaux matériaux

mais je ne crois pas que se faire construire un bateau en matériaux pare balle soit à la portée de beaucoup de monde

ni même en matériaux "moderne" etr ensuite il faut garder un budget pour la balade , a moins d'avoir gagné au loto ou hérité d'une tante réchissime....

peut être que le rapport taille , prix , solidité de l'acier et de vieux poly en soit un raison....

ne pensez vous pas ????

01 mai 2007

non
erreur, deja beaucoup debatu , acier c est lourd , tres lourd , un 13 m aura un moteur mini de 50/60 cv , un sandwich un 30 ch , un mat au profil de 9 kl contre 7 kl , hauban de 12 contre 10 , gv de 450 grcontre 380 gr , plus de surface mouillé =plus d antifouling , ancre de 25 kl contre 18 kl etc.. etc ... au final pas sur que l acier soit moins cher

01 mai 2007

je crois bien
que tu as peut être raison sur du neuf, mais sur de l'occas, souvent le cas des années sabatique et encore plus vrais pour ceux qui partent longtemps

d'ailleurs en neuf grande taille ce n'est pas forcément la vocation des tourdemondiste, à qqe exeptions prêt.... faut en garder pour la caisse de bord,

après que l'acier soir lourd, c'est sur, mais comme souvent débattu , les déplacement lourd seraient plus confortable même si moins performant

je crois que c'est un faux problème que performance et tour du monde (ou d'atlantique)....

mais c'est mon avis....

01 mai 2007

en occcasion
l acier moins cher , mais un boat de 20 ans acier aie , soit il a ete super entretenu ou refait mais sur , tout demonter sablage interieur exterieur , dans la quille soit c est la reserve a gas oil donc peu de souci , sinon l eau ( fuite ou condensation )a stagner alors ?? , de toute facon sur un vieux bateau ( 20 ans ) sans refit recent mettre peu de sou

01 mai 2007

début et fin de tdm...
aux antilles (début de tdm) on note une majorité écrasante de bateaux plastique, et beaucoup de cata ;
à la réunion (fin de tdm), les bateaux arrivant sont en grande majorité en acier, et il n'y a plus un seul cata ...
ils ont coulé ou ils passent tous par la mer rouge?

pour sylvain
si on construisait des petroliers en cp il faudrai un metre d'epaisseur de cp pour egaler l'acier qui les compose ,instructif non ,c'est sur l'acier c'est solide !mais le stratifié de qualité aussi ,exemple:en mer rouge un pretorien de wauquiez a ragué trois jours sur un recif de corail avant d'avoir une petite voix d'eau ,peu etre qu'un acier aurait tapé plus fort car plus lourd?la fable du chene et du roseau est toujours d'actualité!

01 mai 2007

question du début
Je crois qu'il y a eu suffisamment d'exemples de bateaux en composite qui ont fait le tdm (ou autre parcours tout aussi méritant et probant d'aiileurs) pour faire confiance à ce type de matériaux. Se méfier des retours de médias pas forcément révélateurs.

Si l'on fait entrer le budget dans la réflexion, alors bien sûr il n'est pas question de dire que le composite de qualité soit le moins cher pour aller taper des cargos...
La question initiale était la résistance (qui n'existe pas d'ailleurs puisqu'il y en a plusieurs : poinçonnement, compression, flexion, traction...).
A chacun ses choix et ses questions : si l'on reste fixé sur le poinçonnement, alors soit on est riche et on a un bateau en kevlar qui sera aussi un "voilier", soit on prend un coffre-fort en acier et on assume les inconvénients.

Pour répondre à Sylvain, il y a des tableaux très complets et très clairs dans le HS Composites de Loisirs Nautiques. Tant qu'on se réfère au poids, parcequ'on sait que l'inertie d'un voilier conditionne sa résistance aux chocs, l'acier est loin, loin derrière... pas seulement le carbone ou le kevlar, mais aussi la fibre de verre, le bois...

01 mai 2007

il y a aussi plastique et plastique
un thread citait le cas d'un prétorien.
Certes !! mais la construction d'un prétorien n'est pas la même que celle d'un jeanneau ou bénéteau ou des bateaux de ces acabits.

deux anectodes :
en 2001 je me fais mettre à la cote et je tape pendant une heure et demi la quille sur les rochers avec 40 nds de vent (mais peu de houle )avant qu'on me dégage .. le bateau (acier) n'a strictement eu aucun dommage. Je serai curieux de savoir ce qu'il en aurait été si j'avais un plastique ..

l'année dernière, j'arrive à la marina da gloria a rio et je rencontre un couple de français qui avait pris un cargo de coté : dématage mais bateau en alu : ils n'ont pas coulé. sur le ponton d'a coté un hollandais : pareil : il avait pris un cargo de coté au sud de rio : dématage, son pont en bois était explosé mais sa coque en alu avait résisté. Aux vues des dégats il est certain qu'un bateau en plastique aurait été entièrement détruit.
Je ne dis pas que les aciers ou alu ne coulent pas mais bon quand on navigue, à un moment ou un autre on rencontre des situations délicates : on tape un rocher, on se prend des madriers en pleine mer, on touche d'autres bateaux parfois beaucoup plus gros ...

Le kevlar

Le kevlar n’est pas la solution pour une bonne résistance à l’impact. A l’abrasion pas de problème il est extrêmement efficace, c’est une bonne solution de renfort pour aller dans la glace pour un bateau en fibre ou en cp . La balle tirée sur un gilet pare balle, s’infiltre entre les mailles du tissu. Mais un gilet pare balle en kevlar fonctionne parce que la balle tourne sur elle-même et que les fibres qui l’arrêtent s’enroule sur elle et travaillent à la traction. Donc compter sur le kevlar pour sa sécurité à l’impact est une erreur très répandue. Une simple réflexion sur l’impacte d’une coque sur un objet indique que le kevlar n’est pas efficace pour cette fonction de résistance. Si l’impact provoque un effort supérieur à la résistance de la résine de stratification du kevlar il y aura délaminage. On se retrouve donc comme si on n’avait pas de kevlar.
Donc à l’impacte ne compter pas trop sur le kevlar. Seul à ce jour une coque métallique peut avoir la résistance voulue. Une bonne solution est la construction des coques en alu épais mais cela a deux conséquences : le devis de poids sera proche d’une coque acier, les formes devront être développables donc à bouchains. Les coques en alu épais sont des bateaux ou le cout matière est prépondérant donc il s’agit de bateau à réaliser là ou la main d’œuvre doit être qualifiée donc chère les bateau en acier sur structure sont des bateaux de main d’œuvre avec un cout matière bas. Mais il ne faut jamais oublier la phase sablage/chouppage qui consiste à protéger le bateau par une projection d’étain.

01 mai 2007

merci jean claude
ton érudition scientifique ne sera pas mis en doute (si jamais j'avais dit la meme chose...)
donc rien de nouveau sous les cocotiers :-D :-D :-D :-D :-D

19 fév. 2012

Je me demande bien comment une balle peut s'entortiller dans le kevlar d'un gilet, vu que sur les 3 cm d'épaisseur du gilet, elle ne tourne que d'un 10e de tour maximum, vu sa vitesse... Une balle réalise un tour complet sur une distance qui va de 30 à 50 cm ! Ainsi, à la sortie d'un canon de 60 cm elle n'aura fait que 2 tours, au grand maximum !!! Si on perce le gilet avec une mèche, à l'aide d'une perceuse, je veux bien... Là oui, mais pas avec une balle !!!
Merci.

01 mai 2007

kevlar
Merci pour l'info au sujet de la "balle qui tourne" dans le kevlar.
Il me semblait avoir appris autre chose : l'énergie du projectile-objet est successivement absorbé par les multiples couches de tissus (verre ou kevlar...). Notamment des tissus multi-axiaux, qui font que l'impact est donc réparti dans des directions suivant l'orientation des fibres. Ce qui fait que la tension est répartie et "tourne dans le stratifié" au fur et à mesure des couches.
Je me trompe peut-être, mais je n'arrive pas bien à saisir comment les fibres pourraient s'enrouler autour du projectile, vu qu'elles n'ont aucune élasticité à la rupture.
Le couches ne cèdent-elles pas plutôt les unes à la suite des autres, en répartissant les efforts "en étoile" ? La résistance à la traction du kevlar serait tout autant bénéfique.

N'existe-t-il pas d'autres blindages kevlar efficaces que ceux du type pare-balles (applications civiles par ex, aviation...) ?
Guillaume

19 fév. 201219 fév. 2012

Je me demande bien comment une balle peut s'entortiller dans le kevlar d'un gilet, vu que sur les 3 cm d'épaisseur du gilet, elle ne tourne que d'un 10e de tour maximum, vu sa vitesse... Une balle réalise un tour complet sur une distance qui va de 30 à 50 cm ! Ainsi, à la sortie d'un canon de 60 cm elle n'aura fait que 2 tours, au grand maximum !!! Si on perce le gilet avec une mèche, à l'aide d'une perceuse, je veux bien... Là oui, mais pas avec une balle !!!
Merci.

01 mai 2007

pare balle
Pour faire simple :
le gilet peut arreter une balle , mais si un char passe dessus , il risque de s' abimer !!!
:-D :-D :-D

19 fév. 2012

Je me demande bien comment une balle peut s'entortiller dans le kevlar d'un gilet, vu que sur les 3 cm d'épaisseur du gilet, elle ne tourne que d'un 10e de tour maximum, vu sa vitesse... Une balle réalise un tour complet sur une distance qui va de 30 à 50 cm ! Ainsi, à la sortie d'un canon de 60 cm elle n'aura fait que 2 tours, au grand maximum !!! Si on perce le gilet avec une mèche, à l'aide d'une perceuse, je veux bien... Là oui, mais pas avec une balle !!!
Merci.

en plus le Kevlar n'aime pas l'eau...
Et oui ! Le Kevlar n'aime pas l'eau. Dans le cas de ces gilets parre-balles qui ont l'air de tant vous intéresser, l'eau fait office de lubrifiant et la balle glisse entre les fibres d'aramide.

Et puis, pas évident de "coller" du Kevlar sur un autre matériau.

Maintenant, pour une étude plus exhausitve des matérieux idéaux pour jouer les auto-tamponneuses des mers: www.tank-net.org[...]/

:-D

19 fév. 201219 fév. 2012

Je me demande bien comment une balle peut s'entortiller dans le kevlar d'un gilet, vu que sur les 3 cm d'épaisseur du gilet, elle ne tourne que d'un 10e de tour maximum, vu sa vitesse... Une balle réalise un tour complet sur une distance qui va de 30 à 50 cm ! Ainsi, à la sortie d'un canon de 60 cm elle n'aura fait que 2 tours, au grand maximum !!! Si on perce le gilet avec une mèche, à l'aide d'une perceuse, je veux bien... Là oui, mais pas avec une balle !!!
Merci.

01 mai 2007

voilier kevlar
Un de mes anciens voiliers en kevlar à été à la cote; sur des rochers . Il n'a pas duré tres longtemps, de meme qu'un beneteau evasion.
Sur les plages avoisinantes,c'était le meme spectacle. seul un voilier type petit prince en acier a pu etre récupéré .Neanmoins, il a pris l'eau , la sonde de loch s'etant brisée .
En cas de dématage avec mer , il est tres rapide de couler à cause des coups de bélier du mat.
En voyage , on est amené à se garer aux quai des pecheurs qui peuvent mettre à mal une coque en plastique .
En fait une coque métallique est préféré par les voyageur ; surtout ceux qui ont des enfants.

01 mai 2007

surprenant
qu a la reunion pratiquement que des aciers et plus de multi , quel source as tu ?, car quant on voit en polynesie le monbre de voilier polyester et de cata ?? ils disparaissent ou tous ces voiliers ??

01 mai 2007

tahiti
lorsque j' etais là bas , il y avait de tout , aussi bien du ferro que de l' acier ou de l' alu mais , majoritairement , il y avait du polyester , des bateaux de serie tout simplement .Un peu comme chez nous , mais avec moins de petits !!!!

01 mai 2007

La rigidité n'est pas tout
Le chène et le roseau.
Lors d'un impact il faut bien que l'énergie
passe quelque part.
Donc on peut envisager: ou ça passe ou ça casse
cas des matériaux rigides ou on espère une absorption de l'énergie, cas des métaux utilisés
logiquement. Par exemple les avants et arrières
des voitures, déformants protègent les pasagers
dans l'habitacle rigide.
Dans la coque alu épais on joue la rigiditer
au détriment du poids et de la déformation.
Les bateaux de Moitessier et Kalita d'autres
ont été sauvagement déformés mais pas explosés.
Un plastiqe a été coulé par un simple cachalot.
Les bateaux d'exploration pôlaires en bois
pris dans les glaces ont été brisés.

Le Titanic a été victime d'un état major mal inspiré ET d'un métal cassant.
Le Bismarck a finalement été coulé par son équipage.
Naturellement la rapidité impose la légereté
ce qui explique en partie les choix actuels

01 mai 2007

d ou ma question pour pascallp
ou sont passé ces voiliers puisque soit disant a la reunion plus de cata et peu de polyester ?? quand je suis passé a tahiti en 82 puis en 1998 , plein de voiliers de tous materiaux et cata ( surtout en 98), de plan differant alors ??

01 mai 2007

absorption
D'où légèreté pour peu d'énergie/inertie.
D'où sandwich mousse / résine / fibres bien choisies pour absorber les chocs.

02 mai 2007

le gagnant ...
c' est celui qui trouve le juste milieu , entre blindage et mobilité ...
Mais , je pense que tout est aussi question de taille de bateaux !
A partir d' une certaine taille , l' acier peut être un bon choix .Mais je suis d' accord pour dire qu' en dessous de 12 m (environ), le choix de ce materiau est peut être un peu depassé .
Entre les polyester , l' alu et les bois "ameliorés" , je pense que pour un 10 mètres , on peut choisir leger !!!

06 mai 2007

tirer par
l'étrave est une connerie monumentale, pour l'avoir vécu entre les falaises de Cassis et Riou la seule solution valable est d'attacher l'annexe sur un bord pas trop loin du centre du bateau et là avec qqun à la barre tu vas ou tu veux et prévoir le ravitaillement en essence

pour la guerre
certains preferent le blindage et d'autres la mobilité,qui gagne?pour les bateaux je pense que le debat est le meme,je prefere un sandwitch insubmersible a un coffre fort pataud,au moins en cas de choc je suis sur de rester a la surface car il vaut mieux sauter sur l'obstacle(container)que peter en plein dedans ,non?

06 mai 2007

J'ai été et pour cause
(constructeur amateur) à une époque un fervent supporter de l'acier.
Cela se passait dans les années 80.
Aujourd'hui, avec le recul, je suis beaucoup plus nuancé.

Certes, on ne peut nier sa solidité intrinsèque mais comme il a été dit plus haut, en contrepartie il y a aussi pas mal d'inconvénients : entretien, poids etc...

Comme le disait un architecte, on ne dessine pas un voilier dans l'hypothèse d'un choc mais bien avant tout dans l'hypothèse qu'il navigue correctement.

Autrement dit, sa vocation première est de naviguer et pas de sombrer suite à un choc...

Une petite histoire que j'ai lu, il y a un an ou deux dans un récit de navigation et qui en dit long sur le problème.

C'était un jeune couple qui était parti pour un tour de l'Atlantique sur un 10m en polyester de série.
A l'appareillage, au petit matin, au détour d'une île ( je pense que c'était au Cap-Vert mais je n'en suis pas sûr), hop la panne ! L'hélice ne répond plus, écrou probablement désolidarisé, donc plus de moteur.
Le problème crucial qui se pose est le suivant : pas de vent, trop de profondeur pour jeter une ancre et une énorme falaise à 200 ou 300m avec des rochers acérés vers laquelle un courant, certes léger, porte.
Les yeux exorbités, panique montante, le jeune skipper voit avec grande frayeur l'inéluctable catastrophe qui va arriver.
Que faire ?
Et puis, il décide soudainement de mettre l'annexe à l'eau avec son petit moteur 3cv et attache une amarre à l'étrave. Et là, petit à petit, mètre par mètre, il va arriver in extremis à mettre hors de portée son voilier de la falaise menaçante. Lorsqu'il retournera à bord, ils attendront la levée d'une petite brise pour réintégrer la baie, plonger et réparer le problème de l'hélice.
Leur bateau polyester avait un déplacement d'environ 6 tonnes en charge.

Moralité : s'ils avaient eu le même bateau mais en acier, aux alentours des 8 à 10 tonnes, ils étaient bon pour la fortune de mer!

Conclusion : tout bateau a des inconvénients et des avantages et comme l'accessoire suit toujours le principal, c'est valable aussi pour les matériaux employés.

06 mai 2007

fialité des embarcations
Tout un chacun a ses préférences mais nier de par ses expériences que les accidents nautiques n'existent pas est un peu exagéré .
Lorsque l'on conduit en voiture , assez souvent ,on a l'impression que les accidents n'existent pas vraiment . Mais une visite à la casse auto vous remettera les idées en place et vous pourrez constater que ça peut vous arriver à vous aussi ...

19 fév. 2012

Gilet parre balles ?
Je me demande bien comment une balle peut s'entortiller dans le kevlar d'un gilet, vu que sur les 3 cm d'épaisseur du gilet, elle ne tourne que d'un 10e de tour maximum, vu sa vitesse... Une balle réalise un tour complet sur une distance qui va de 30 à 50 cm ! Ainsi, à la sortie d'un canon de 60 cm elle n'aura fait que 2 tours, au grand maximum !!! Si on perce le gilet avec une mèche, à l'aide d'une perceuse, je veux bien... Là oui, mais pas avec une balle !!!
Merci.

19 fév. 2012

Complément du message précédent : Les gilets parre balles arrêtent par contre des plombs de chevrotines qui, eux, ne tournent pas...

19 fév. 201219 fév. 2012

Voici un lien explicatif sur le gilet pare balles : fr.wikipedia.org[...]-balles
Schématiquement le gilet comprend une couche dure généralement : céramique ou en titane en plus du kevlar qui est de la fibre. Un gilet pare balle est très peut efficace contre des projectiles perforants pointus. Ce qui est logique le projectile s’introduit entre les fibres du kevlar et perfore la couche de céramique titane et continue sa pénétration etc….
Pour un projectile comme celui d’une arme de poing. La balle qui est animée d’un mouvement rotatif à cause des rayures dues au canon de l’arme.
A l’impacte sur le gilet la balle s’écrase sur les plaques de céramique, titane ou autre, elle libère une partie de son énergie. Mais elle tourne et enroule en même temps les fils de kevlar dans l’environnement de l’impact. Ce faisant elle tire à elle quasiment tous les fils du gilet de la face d’impact qui se tendent en empêchant la balle d‘avancer. Ce qu’elle fait encore un peut malgré tout mais ne pénètre pas. Tout ça se passe en une fraction de seconde. La balle créé quand même un gros hématome voir des fractures (cote cassée par exemple). L’objectif du gilet est de préserver la vie de celui qui le porte et une fracture c’est quand même un résultat positif.
Pour ce qui nous intéresse, le kevlar restera un matériau résistant à l’abrasion, parfaitement justifié dans la zone étrave et bordé de fond et flanc avant d’un bateau en composite. Il a son utilité aussi en complément des renforts de verre dans les zones d’implantation des cadènes. Par contre si on compte sur le kevlar pour résister au poinçonnement on se trompe. Le tissu même en kevlar reste un tissu et rien ne peut empêcher une pénétration entre les fibres du tissu. de les écarter, de s’insérer entre les fibres et de pénétrer l’intérieur. Et ça n’est pas la résine qui opposera une résistance suffisante. Si on a un programme grand sud ou grand nord ou si on craint la rencontre d’ofnis il faudra toujours préférer un matériau homogène comme l’acier ou l’aluminium.

19 fév. 2012

les bateaux à la Réunion,

l'information donnée par un précédent intervenant sur les bateaux arrivant à la Réunion me semble erronée.

"à la réunion (fin de tdm), les bateaux arrivant sont en grande majorité en acier, et il n'y a plus un seul cata ..."

je navigue à Mada depuis 10 ans, aussi bien sur la cote ouest que la cote est.

la plus part des bateaux qui y passent (arrivant de l'Est) sont en polyester, comme partout ailleurs.
Il y a aussi des multicoques, naturellement (des gros catas français).

Anecdote sur l'alu à la Française.
j'ai sympathisé en aout dernier avec 5 couples d'américains et d'australiens qui attendaient ensembles à Nosy bée, la bonne période pour partir vers le Cap.
navigateurs retraités en tour du monde depuis 5 à 25 ans.

Quatre bateaux en polyester (solides constructions américaines) et un en ferro ciment.
Moi j'étais sur un Maracuja 42, alu (renfloué après avoir coulé...)

Ils ont été très étonné par ce type de bateaux qu'ils disaient ne pratiquement jamais rencontrer, surtout dans ce matériau non peint.
Un couple m'a demandé à visiter.

c'est très révélateur, je trouve.

Guillemot

19 fév. 2012

Bonjour,

Le principal avantage d'une coque acier est le relatif faible coût pour le constructeur amateur. (à condition de ne pas comptabiliser les heures de travail et d'avoir les compétences bien sûr).

L'autre intérêt (déjà dit sur un autre fil) concerne les navigations polaires où une coque acier sera appréciée.

Sorti de ces considérations, acheter une coque acier d'occasion, c'est appliquer le principe que "trop fort n'a jamais manqué". Pourquoi pas, mais au prix d'un entretien galère tout de même. (Voir la récente réfection de Banik...

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

19 fév. 2012

pour guillemot: c'est vrai en proportion il y a plus de bateaux polyester ! mais à ushaia vous verrez pas mal d'alu aussi! bien qu'assez inconditionnel des garcia alu (23 ans de bonheur) j'avoue aimer beaucoup les hans christian! autre philosophie= deplacement lourd , quille longue,atmosphere du passè,mais quel charme!les westsails en plus petit aussi: aux usa et au canada il y a aussi de formidables construteurs alu( kanter yachts"dawnbreaker" par exemple)mais la principale difference avec la france c'est que l'on ne rencontre pratiquement pas d'alu en dessous de 13/14m comme dans les pays nordiques dailleurs,quand aux grands deriveurs on s'est beaucoup inspirè des voiliers de la baie de nantuket au debut. cordialement

19 fév. 2012

La Hollande n'est pas seulement l'autre pays du fromage, c'est aussi l'autre pays du bateau alu : il reste probablement plus de chantiers alu en Hollande qu'en France, et aussi pas mal en Allemagne, même si les plans alu des designers hollandais ou allemands sont maintenant souvent construits en Pologne, en Tchéquie ou en Russie.
Et aussi des moins de 12 mètres, Captainwat.
Donc si on cherche un bateau alu et qu'on n'aime pas Alubat et ses dériveurs, vaut mieux aller voir ailleurs.

19 fév. 2012

pour matelot19001:bonjour. pour la hollande en alu jusqu'il y a peu je connaisais surtout=royal huisman,trintella,nordia ,koopmans, et yonggert mais ce sont surtout des constructeurs de bateaux de plus de 50 pieds ;il y avait aussi une multitude de constructeurs de bateaux acier de toute taille qui evoluent sans doute aussi vers l'alu tout bouge tellement vite dans le nautisme ces derniers temps et ce n'est sans doute pas fini codialement

23 fév. 2012

En ce qui me concerne, je nai eu qu'un voilier alu (Brise 28) sur 6 (les 5 autres en polyester), et j'y ai ressenti un sentiment de rigidité, de solidité, de sécurité que je n'avais pas sur les polyesters. Par exemple, la liaison pont-coque est parfaitement étanche et, soudé, le pont ne risque pas de se désolidariser de la coque... C'est arrivé sur sur des polyester, et encore plus sur des bois. Lorsque le bateau tombe dans le creux d'une grosse vague, on se soucie de plein de choses, mais pas que la coque est en danger !Lorsqu'on marche (ou saute) sur le pont, on sent qu'on est sur un "bloc", aucune déformation, aucune crainte d'abimer... Sur un bateau en polyester ou en bois, lorsque les enfants sautent du dessus du roof dans le cockpit, on a mal physiquement... Sur un bateau métalique, on rigole... Alors bien sûr, c'est une question de priorité, mais quand on est en mer, loin de tout, dans le gros temps et livré à soi-même, le sentiment que la coque tiendra n'est pas négligeable !!! à mon avis...

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022