courants de l'odet

pour toi, Sainte Marine est plus facile que benodet?
En fait, j'ai une boueé dans l'odet et je prends ma petite famille au ponton. Jusqu'ici, à sainte marine. mais les arrivées et les départs, seul, avec les courants, c'est vraiment le bordel. Ma coque risque d'en prendre un coup un jour ou l'autre....

Bon, ben si ca peut servir, j'ai testé cet après midi.
A marée descendante, le courant nous ammène directement sur le mole visiteur, meme en prenant le courant à contre, il vient en partie de travers, donc bien faire attention. Super chaud pour se déhaler du mole par la suite. Donc mettre le moteur à fond.
A marée montante, le courant est cassé par le mole, on est tranquille.
En discutant avec un usager, le courant est le plus fort à 3 heures de la marée.
Donc, ce courant est à apprivoiser mais, à mon avis, plus simple à gérer que Ste marine.

bonjour

" En discutant avec un usager, le courant est le plus fort à 3 heures de la marée. "
il faudra apprendre la regle des douziemes
donc securiser son depart avec une ammarre en double restee au ponton et attendre que le moteur soit plus fort que le courant

a bientot sur l'eau

Ste Marine ça à l'air mieux pour avoir fait les deux avec vent et courant mais le ponton visiteur de Bénodet est impressionnant.

« Le raisonnement est bon mais la règle des douzièmes n'a rien à voir ici. Elle sert à calculer la hauteur d’eau à un moment donné de la marée. Ce n’est pas du tout le sujet ici, c’est la puissance du courant. À marée montante, pas de problème, comme tu le précise. Les difficultés se rencontrent uniquement à marée descendante.
Sur l’Odet, il y a un moment d’étale très bref (20 à 30 minutes environ). L’idée pour manœuvrer le ponton visiteurs à marée descendante est donc de viser soit l’étale, ce qui est idéal, soit un moment entre la mi-marée descendante et l’étale. Plus le coefficient de marée est important, plus il faut se rapprocher de l’étale.
Pour un gros coefficient, il n’y a pas d’autre choix que d’attendre visuellement que le courant s’affaiblisse, voire commence à quasi-s’inverser, ou d’attendre le début de la montante.
Bien sûr, l’idéal reste d’attendre le renversement complet de la marée. Sur ce type de manœuvre, il vaut mieux privilégier la prudence : attendre que la manoeuvre soit sans danger n’est pas un signe d’incompétence.
C’est simplement de la sagesse de marin. »

Un peu plus complexe :) En regle generale en eaux ouvertes au mouvement vertical (marée) correspond un mouvement horizontal (courant de marée) plus ou moins coïncidant comme temps et proportionnel comme intensité, dès qu'on rajoute des contraintes (un détroit, un estuaire, un fleuve, un bassin fermé etc) l'onde de marée assume des caracteristiques intermédiaires entre onde stationnaire et progressive, comme résultat il peut y avoir des décalages plus ou moins importants entre mouvement vertical de l'eau et courant: il peut très bien y avoir un niveau croissant de l'eau avec un mouvement de courant descendant ou vice versa (si si), ou bien le pic de vitesse de courant au moment de l'étale de PM ou BM, il faut que l'onde soit suffisamment déformée donc plutôt en amont des fleuves/bassins etc., ce qui n'est pas le cas de Benodet Ste Marine, peut-être déjà à Corniguel (?)

Sur un forum, l’intérêt, c’est d’écouter ceux qui connaissent le lieu, ou un sujet en particulier. Je ne ramène pas ma science, juste un conseil : j’ai commencé au Yacht Club de l’Odet à 17 ans, j’en ai 72 et deux tours du monde derrière moi. Le coin, je le connais. Donc quand on vous dit : "À Bénodet, sur le ponton visiteurs, à partir de la mi-marée descendante, c’est délicat", la seule réponse sensée est : "Merci, j’en tiendrai compte." Humilité et prudence avant tout.

Hélas personne n'écoute personne, c'est bien triste tout ça

essayer loctudy, c'est juste à côté et beaucoup plus simple