deiveur intégral

salut à tous, je vais acheter un Gibsea 242 DI. Quelqu'un peut-il me prodiguer quelques conseils , notamment pour les manœuvres dans un port surtout en marche AR (position dérive etc...)
ça m'aidera à préserver ma peinture et celle des autres!

L'équipage
11 juin 2011

dans les manoeuvres :derive en position basse ,sinon comme un quillard !

11 juin 2011

Pour des manoeuvres de port au moteur il vaut mieux dérive sortie. A quai la dérive basse amortit le roulis. Pour dormir et si la dérive cogne il faut souvent la relever.
Comme on peut chercher à faire du raze cailloux il faut penser alors à la relever.
En navigation il faut faire évoluer la dérive en fonction des allures (de baissée au près à presque levée en vent arrière.
En situation très dégradée, il faut parfois la relever
(difficile à admettre si on reste quillard dans sa tète).
Sur un DI (plus large que le quillard équivalent) on ne cherche pas les fortes gites inutiles et on a tendance à réduire plus tôt. Le DI n'est pas un bateau de course et sera moins bon que le quillard pour le près serré, mais il permet l'exploration de zônes que le quillard ne peut pas aborder.

12 juin 2011

Je confirme j'ai un gibsea 282 DI, pour les manœuvres de port dérive en position basse, pour le près faut pas compter faire du près serré, mais garder la dérive basse, après en vent arrière on peut relever la dérive, dans zone mal pavé, si le 242 est comme le 282 ( la derive descend par son poids, se relève par un bout et est bloqué en position basse) le relever legerement pour la débloquer ce qui permet en cas de touche quelle suive le mouvement sans problème.
Henri

12 juin 2011

Au port, la dérive relevée reste "propre". Elle est à l'ombre donc pas de photosynthèse

12 juin 2011

pour la garder bien propre quand on ne s'en sert plus et qu'elle est à sa place bien rangée dans son ... puit metre une cuillerée d'huile d'olive premiere pression dans le puit ce qui evitera le contact avec l'air et empechera la proliferation da'algues vertes
pas d'air pas de lumiere les plantes arretent de pousser .
alain

14 juin 2011

Bonjour,

Je profite de ce fil "deriveur intégral" pour poser une tite question:

Quels moyens connaissez vous pour ameliorer le pres?

Faut-il se separer de l'enrouleur de genois? Ameliorer le profil de la derive quand c'est possible? Mettre en position basse la derive arrière serait-il un plus?

Merci pour vos retours
Damier

ameliorer le pres ; sur quel bateau?

23 juin 2011

c'est une astuce à laquelle il faut penser! quel traitement sur la dérive, notamment antifouling, anode, etc ? Quelles astuces pour éviter le blocage? :pouce:

14 juin 2011

La dérive arrière quand elle est présente, et c'est assez peu le cas finalement, trouve son utilité dans la stabilisation de route, et cela vers les allures débridées.

Quant à modifier le profil du la dérive : les puits de dérives autorisant cette évolution sont à mon avis rares, sans travaux importants.

14 juin 201116 juin 2020

Bonne remarque c'est un as de carreau,DI acier des années 80.En pièce jointe une photo d'un As de Carreau (pas le mien)
On entend souvent dire que l'enrouleur empute les performances au près...et sans,ca va mieux ou bien c'est une fausse idée?

14 juin 2011

Ce qui a retardé l'utilisation de l'enrouleur en dehors du conservatisme notoire du monde marin c'est le risque de blocage d'abord puis le problème de la présence aérodynamiquement néfaste du tube d'enroulement qui devient très mauvais bord d'attaque de l'aile, particulièrement sur un bord à tel point qu'il a existé des montages avec enroulement possible sur les deux bords (hélas peu fiables, j'ai testé).On rappelle que le maximum de portance se situe au 1/3 antérieur du profil et que le bord d'attaque a une action capitale pour établir (ou détruire) l'écoulement laminaire générateur de la portance). Il est évident que l'enroulement assassine l'aérodynamisme de cette voile (tout en faisant remonter le centre de voilure et augmenter la gite) . Pour avoir un meilleur près il faut une dérive plus efficace, un profil de voile idéal, et pouvoir ramener au maximum la voile d'avant vers l'axe du bateau mais il y a les haubans, c'est pourquoi on a essayé de les rentrer au maximum mais du coup nette malheureusement avec nette augmentation de la compression du mat. Les montages sans hauban résolvent radicalement ce problème.

14 juin 201114 juin 2011

un genois sur enrouleur bien coupé, récent et entièrement déroulé vaudra un génois classique, juste un peu plus lourd en général, et la bande UV amène du poids préjudiciable par tout petit temps.
c'est enroulé en partie et quand il a commencé à creuser que ça se dégrade nettement !

sur l'as de carreau la derive est une simple tole non profilée ,tu peux gagner un peu en lui donnant un profil naca ,je crois que le puit est assez large

14 juin 2011

En tout cas ca permet d'arriver à n'importe quelle heure dans un port et de prendre de place parmi les barques de pêche et d'être collé à la terrasse du bistrot. que des avantages

15 juin 2011

evidement si on cumule les defauts celui de la voile d'avant ,de la derive ,de la carene
on n'en fait pas une bete de près , en regate les deriveurs etaient penalisés plus que les quillards ,j'ai eu un hood38 dériveur lesté , je n'ai jamais vu un quillard à par l'aphrodite 101 remonter comme lui j'arrivais par mer correcte à faire 28° du vent apparent
avec de belles voiles evidement et pourtant un enrouleur , par contre des que la moitié etait enroulée je passais sur le solent sur etai larguable .
ça ne sert à rien d'essayer de remonter si la carene ne le permet pas le bato se plante et derive de trop meme avec de très belles voiles .
alain

15 juin 2011

Merci à tous pour vos conseils et vos retours d'expérience, cela me sera très utile. Et en marche AR ?

en marche arriere en general c'est la cata!il faut que tu t'entraines en sachant que l'arriere remonte dans le lit du vent et que le bateau obeis au pas d'helice encore plus qu'avec un quillard !

15 juin 2011

c'est bien ce que je craignais!!!! Enfin il va falloir faire avec....
:-)

15 juin 2011

Pour la plupart des dériveurs de ce style, notamment tous ceux de voyage en alu et acier, la seule solution c'est de les considérer comme des fifty et d'avoir un bon moteur. Expérience perso : une remontée de la mer rouge au près sur 1100 milles avec un via 42. A la voile, 25 milles par jour (avec un beau solent, pourtant), avec voile à 2 ris + moteur, pas loin de 90 milles. Ceci dit, la mer rouge, c'est vraiment pas un cadeau, plus de 25 kn de face et mer courte et cassante. Peut être qu'aujourd'hui, les DI sont un peu moins nuls au près.

16 juin 2011

en marche arrière l'idéal est d'avoir un moteur HB et tu diriges le bateau avec en te servant à peine de la barre. Si tu as un inbord, ben comme déjà dit mettre un max de dérive si possible, mettre des pare battages partout ainsi que des mains et prévenir les voisins. Dans les ports les autorités se feront un plaisir de t'envoyer un zodiac pour t'aider, ils n'aiment pas la casse.
ne pas oublier que plus tu vas vite et plus la dérive est active, ce qui ne résout pas tous les problèmes évidemment. :doc:

16 juin 201116 juin 2011

lire heure avant et après la marée haute, dans le paragraphe qui suit !

16 juin 2011

c'est le cas, j'ai un HB (8CV), en puits, mais décentré sur Babord. De plus le courant de marée est perpendiculaire au ponton. Donc il ya certaines heures, la 3ième et la 4ième qui sont proscrites et certains coefficients ou il faudra oublier de sortir sauf marée haute *ou- 1 heure. Pour se mettre au pont, en marche AV il ne devrait pas y avoir de problème.
L'apprentissage de la marche AR risque d'être laborieuse !

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