Détermination des polaires de vitesse d'un voilier hybride

Bonjour à tous,

Dans le cadre d'un projet scolaire, je me propose de déterminer les polaires de vitesse d'un voilier lorsque son moteur tourne. Je dispose des polaires du voilier lorsque son moteur est éteint, polaire que j'appellerai polaire 1.
Mon idée est la suivante :
-si mon moteur me permet d'avancer à cinq nds dans une direction donnée
-alors mon nouveau vent apparent est la somme du vent apparent sans moteur (vent réel moins vecteur vitesse donné par la polaire 1 dans cette direction) et de -vecteur vitesse 5nds/direction donnée
-j'assimile ce nouveau vent apparent à un vent réel et applique ma polaire 1 dans ce cas de vent

Ou alors, ne ferais-je pas mieux de simplement assimilé le pseudo vent apparent [ vent réel - vitesse moteur] à un nouveau vent réel et d'appliquer ma polaire 1 dans ce cas de vent ?

Auriez-vous des remarques, des critiques quant à cette méthodes ?
Auriez vous une autre idée ?

J'espère avoir été suffisamment clair,
Merci pour le temps que vous m'accordez

L'équipage
17 mars 2017
17 mars 2017

bonjour,
sachant qu'un voilier peut facilement dépasser sa vitesse limite de coque à la voile en partant au planning ou au surf .
et très difficilement au moteur seul .
ton calcul est faussé dès le départ ,en plus il faudrait tenir compte de la puissance de celui-ci et de la forme de carène .
c'est déjà complexe à la voile pure par mer plate donc si on intègre
l'état de la mer en plus c'est quasiment impossible .
alain

17 mars 2017

Sur un voilier, le groupe de propulsion s'appelle un moteur auxiliaire. Ce qui signifie que son usage est limité aux manœuvres de port et à la propulsion de dépannage lorsque le vent est absent. Ces moteurs sont de faible puissance et l'expérience montre que, sous voile, lorsque le canot atteint sa vitesse limite, le fait d'embrayer la propulsion mécanique, même à pleine puissance, n'apportera aucune amélioration de la vitesse. Ce serait même plutôt l'inverse !

17 mars 2017

Bonsoir,
J'aurai dû préciser que j'étudie un cargo à voile d'une centaine de mètres de long. La voilure est donc étudié pour n'être que complémentaire et est dans ce cas particulier, le "moteur auxiliaire".

Fritz the cat : dans ce cas où le cargo ne peut pas dépasser sa vitesse limite de coque à l'aide de ces voiles, le problème que vous soulevez demeure ? En quoi la puissance du moteur influe t elle ?

Je suppose que les informations utiles au calcul de la polaire telle que la forme de la carène ne sont pas indispensables au calcul des nouvelles polaires, ai-je tord ?

17 mars 2017

Si c'est un cargo de 100 m, pas de pb de vitesse limite ni de gite.
La méthode de calcul n'est pas bonne à mon avis, car elle ne tient pas compte de la poussée de l'hélice.
Je pense qu'il faut prendre le pb à l'envers, si les données existent : déduire des polaires sous voiles seules et des informations sur le gréement la poussée exercée par les voiles, et évaluer les performances avec la poussée combinée voiles (avec le nouveau vent apparent)+hélice.

17 mars 2017

Je préférerais aussi traiter le problème dans ce sens, mais mes données sur les cargos à voiles sont expérimentaux et les entreprises qui travaillent dessus ne partagent pas leurs données.. je n'ai pas le choix !

Pourquoi prendre en compte la poussée de l'hélice (=moteur) ? La polaire des vitesses, même moteur allumé, ne dépend que du gréement du navire. Je perçois pour seule conséquence de la poussée du moteur un changement de vent apparent. Il y en a d'autres ?

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

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