échouage Kelt 8.5

oui, il est prévu pour
sa semelle d'échouage évite tout travail de la structure.

Un bémol cependant. Sur ce dériveur, comme sur certains autres, c'est l'aileron de safran qui touche en premier.
Il est solide, certe, mais s'il y a du ressac dans le mouillage et que ça tosse, ça peut finir par faire mal au tube de jaumière ou à la crapaudine de safran

Tout dépend de la dureté des fonds...
J'ai eu ce bateau neuf en 1984 (c'était celui d'exposition du salon nautique) je l'ai revendu en 2002, pour un autre D.I. mais en alu cette fois et en prévision de plus longs voyages, un Atlantis. Pour l'échouage si c'est de la vase, il est tout à fait capable de s'échouer à chaque marée, mais sur du sable ferme comme dit précédemment, c'est le sabot du safran qui est en fonte et boulonné dans l'aileron qui risque de jouer à la longue; je l'ai fait refaire une fois, mais je ne m'échouais pas au mouillage, seulement à chaque W.E. aux Glénan et pendant mes vacances surtout à Sauzon ou dans le fier d'Ars. Ceci dit c'est un axcellent bateau qui d'ailleurs a continué sa carrière sous différentes appellations chez Kirié. Il est très logeable pour sa taille et son comportement sous voiles est très sain, seulement comme tous les D.I., surtout au près, il faut la toile du temps si l'on ne veut pas qu'il dérape de trop. Je vois mal comment modifier le safran, car s'il est trop long, dérive relevée c'est lui qui touchera en cas d'obstacle et à l'échouage, le bateau piquera du nez et sera très inconfortable.A mon avis si le bateau échoue à chaque marée, il vaut mieux un biquille surtout si les fonds sont durs.