Enfin à l'eau!

Première tentative de mise à l'eau.
Lundi dernier, 10 h du matin.

Tout est prêt, la grue du chantier se met en position, on passe les sangles, j'ai même prévu des bloc de mousse pour protéger ma chère peinture.
* Le grutier commence à lever, les étais tombent, le bateau est suspendu...

mais que se passe-t'il? Il balance, pivote, et commence un mouvement pendulaire qui va s'arréter où? Les 2 préposés aux amares tirent désespérement, mais ne peuvent le rattrapper qu'en partie, le grutier s'affaire sur ses manettes, qui ne répondent pas et le bateau retombe lourdement. (heureusement pas de très haut). On remet des étais pour sécuriser le bateau et on recommence à *.

Pour le même résultat, la grue est définitivement en panne, le bateau cette fois a été taper dans un container situé à proximité; il a bougé d'un mètre (il en reste 8 jusqu'à l'eau). On le sécurise dans cette position et je vais voir l'étendue des dégats.

On a eu de la chance, personne n'est blessé, il n'y a qu'une petite bosse sur l'arrière tribord et quelques retouches de peinture à faire. Je m'y mets tout de suite avec mon pot d'antirouille.

Mercredi 16 h. J'arrive au chantier, la grue qu'on a commandée est déjà sur place. Tout se passe le mieux du monde cette fois-ci, tout en douceur et à 16 h 30 le bateau flotte...Enfin!

Il reste à démarrer le moteur qui n'a jamais tourné depuis qu'il est installé. Jean-Louis s'y active avec ses 2 acolytes. Les péniches doivent manoeuvrer, et nous devons déplacer le boat. Le moteur tourne et c'est par ses propres moyens qu'il va bouger.

A 19 h La Marquise quitte définitivement le chantier pour aller s'amarer dans une marina à proximité.

OUF! Les émotions fortes de lundi dernier sont oubliées, je suis heureuse comme un gosse qui vient de recevoir le jouet de ses rêves.