EPIRB ou SPOT ?
Il semble que depuis notre premier voyage, la balise EPIRB soit devenue obligatoire.
Or, j'ai toujours à bord ma balise SPOT, qui m'a toujours bien servie et dispose d'une fonction "SOS".
Autant le BIB et les feux de détresse me paraissent importants, autant je trouve que l'EPIRB coûte cher pour ne me servir concrètement à rien...
Donc concrètement, si je fait l'impasse sur cette balise, je risque quoi ? Qu'on me contrôle au large? Jamais vu ça...
Et niveau sécu, la balise apporte-t-elle vraiment une plus value importante par rapport à ma SPOT ?
(C'est une vraie interrogation, pas le lancement d'un troll)
Salut,
J'aimerais bien savoir où tu as lu qu'une balise EPIRB est obligatoire ? Hormis certaines courses océaniques qui la jouent "ceinture et bretelles", le plaisancier voyageur qui ne souhaite pas de balise fait ce qu'il veut.
Je n'ai ni EPIRB ni SPOT, simplement un Garmin mini inReach - pas obligatoire non plus - qui dispose comme la SPOT d'une fonction SOS et permet également d'activer un suivi et d'envoyer des SMS par satellite pour un tarif relativement modique (30 euros de mise en service + 30 euros par mois, mais seulement si on l'utilise, avec l'abonnement "freedom").
Ceux qui souhaitent jouer avec des plus grosses quantités de données préfèreront Starlink, mais ce n'est pas le même tarif.
C'est plus ou moins l'équivalent de ta balise SPOT, si tu n'en a pas l'utilité plusieurs mois par an, le Garmin est peut-être un poil moins cher (?)
Je me contente d'activer le suivi avec l'envoi de la position toutes les 4 heures en traversée (au choix toutes les heures ou toutes les 2 heures), c'est AMHA largement suffisant pour rassurer la famille restée à terre. On ne va pas s'inventer des obligations supplémentaires, non ? :-)
Amitiés,
Jef
Sous pavillon suisse je ne sais pas, mais sous pavillon français oui c'est obligatoire pour naviguer à plus de 60 milles. Et de toute façon ça ne sert pas de tracker pour la famille.
Entre un système international qui intègre toute la chaîne de sauvetage et des systèmes privés et marchands qui ne sont contrôlés par aucune autorité , aucune norme il n’y a pas photo, ces entreprises n’ont d’autres obligations que leurs résultats financiers , les services peuvent être dégradés ou supprimés. à méditer avec l’exemple d’Elon Musk et Starlink qui menace à tout bout de champ de couper les liaisons en fonction de ses humeurs et de ses visions.
Ensuite le choix personnel d’être ou non équipé et bien….il est personnel donc je n’aurais pas d’avis
@Jef, l’Epirb est bien obligatoire pour les bateaux de plaisance français navigant au large, ainsi que pour l’ensemble de la flottille de pêche française hormis quelques barques et plates ostréicoles, à l’international l’Epirb est obligatoire sur les navires marchands, scientifiques, de services etc.
Les normes définissants les Epirb évoluent en fonction des avancées technologiques (GPS, AIS …)
Bonjour
Jef-370 est Suisse il n'est pas concerné par nos lois Françaises
Par contre tous les navigateurs doivent être en conformité avec la division 240.
Si Jef navigue au grand large depuis une date inférieure au 1er mai 2015, il pourrait se dispenser d'un EPIRB
À partir du
1er mai 2015, la division 240 impose pour les navires de plaisance
effectuant une navigation hauturière (à partir de 60 milles d’un abri) l’embarquement d’une RLS (EPIRB) avec ou sans GPS.
NOTA: Dans les courses au large en solitaire il faut
Un balise EPIRB a déclenchement automatique accrochée dans le cockpit
Une balise EPIRB a l'intérieur du bateau
Une balise PLB dans la poche du ciré
Les 3 balises avec le GPS intégré bien sûr
Donc une ceinture et 2 bretelles qui déclencheront le système de détresse international en mer SI BESOIN
Oups ! Je croyais qu'on avait le choix entre EPIRB ou PLB ! Si l'EPIRB est obligatoire, je ne suis pas en règle…
Epirb peut juste te sauver la vie, bien plus que les feux de détresse. Après c'est toi qui voit ...
Aujourd’hui si on navigue à moins de 60 miles ; un simple iPhone (à partir du modèle 14) est équipé d’une fonction sos par satellite si besoin. En plus il peut faire un bon traceur de secours.
franchement, je ne me vois confier ma vie à cette fonctionnalité
support.apple.com[...]T213426 ·le 11 nov. 2023 10:05
une Epirb , premier prix dans les 450/500 € , franchement peu cher par rapport a ce quelle peut apporter en cas de naufrage ...
Je ne voudrais pas avoir l'air d'insister, mais je navigue en solitaire, si ça craint un peu, j'enfile un gilet auquel est accroché une PLB. Si je tombe à l'eau, je ne me vois pas remonter à bord, déclencher une EPIRB, et me remettre à l'eau en attendant les secours ! Je préfère une PLB avec GPS. Je croyais que cela me dispensait d'une EPIRB, quelqu'un sait-il ?
par exemple, sais-tu que le directeur actuel de la DG AffMar, pêche et aquaculture, a travaillé dans le secteur privé, aux Armateurs de France, et que la sécurité sur les navires, il en a probablement entendu parler ? il n'est d'ailleurs pas énarque, et il est passé par "Ecole nationale de sécurité et d'administration de la mer"·le 12 nov. 2023 13:49
ce qui m'énerve, c'est qu'internet devait apporter la connaissance à portée de tous, mais que peu en font l'effort, et qu'il est plus facile de faire porter n'importe quelle responsabilité de n'importe quoi à ceux d'en haut, ces prétendus incapables (oui, il y en a) soi-disant déconnectés des domaines dont ils sont en charge.
si j'ai pris l'exemple du directeur général de la DG Affmar, c'est qu'il ne m'a pas fallu longtemps pour trouver ses formations, ses postes précédents, et en conclure qu'il est compétent à son poste.on est capable de regarder, retenir et répliquer des conneries vues sur des sites plus ou moins sérieux, mais dès qu'il faut en faire le tri, c'est plus difficile. La loi dite de Brandolini ou le principe d'asymétrie des baratins est l’aphorisme selon lequel « la quantité d'énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d'un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire ». Ainsi, s'il est facile de créer une fausse information — sur le fond et la forme — en quelques minutes, il faudra probablement plusieurs heures pour démonter chaque point et montrer la fausseté de l'ensemble. fr.wikipedia.org[...]ndolini ·le 12 nov. 2023 19:18
votre conversation sur les balises me fait penser au film ''all is lost'' en effet si redford avait eu une balise , il n'en aurait pas été là!!
vous l'aurez compris , a travers cette remarque humoristique j'essai simplement de comprendre pour quoi encore de nos jours , certain traverse les océans en refusant de s'équiper d'une balise .
pourtant c'est simple a comprendre
sur la route des alizes
avec balise c'est 24 heures maxi dans le radeau de sauvetage
sans balize ça peut etre plusieurs jours , voir plusieurs semaines dans le radeau !!
Bonjour
La balise EPIRB à déclenchement automatique doit être dans son support VISSÈ dans le cockpit. Si le bateau coule rapidement ou s'il est retourné par les vagues la balise se déclenche seule.
La balise PLB dans la poche concerne l'homme qui tombe à l'eau ou qui saute dans le radeau sans avoir eu le temps de prendre le sac de survie qui contient la 2eme EPIRB
Il est sage de suivre un stage de survie en mer , pour bien préparer la checkliste d'évacuation et celle du matériel de sécurité
Et pour aller dans le sens de courtox56, le stage wold sailing peut être financé par le CPF pour ceux qui en disposent. S'il est obligatoire pour la course au large, nombreux sont les plaisanciers au long cours à le suivre.
Sur le plan technique je ne suis pas certain que les balises SPOT continent une de fonction de homing (émission 121 MHz). C'est cette fonction qui permettra de retrouver la balise (et ce qui pourrait se trouver à proximité tel qu'un naufragé) une fois que les secours arrivent à relativement faible distance de la position GPS transmise par la balise. L'hélico vous retrouve en quelques minutes même sans déclenchement de pyrotechnie.
Hélas , mauvaise nouvelle , depuis bientôt 2 ans le World Sailing n'est plus prise en charge par le CPF, j'ai voulu m'inscrire à l'ENV (quiberon) et par la suite à d'autres stages, tous la même réponse : plus pris en charge ... Dommage, en plus il ne le précise pas sur leurs sites. Cela reviendra peut être ...
@ Sip'cool : Merci pour l'info, je viens de leur laisser un message, j'espère que cela fonctionne encore par le CPF, croisons les doigts
Puisqu'on aborde le sujet du CPF, je rappelle que les droits acquis et non utilisés sont irrémédiablement perdus le jour du départ en retraite.😥.
Ce que je trouve honteux dans la mesure où c'était considéré comme un élément de la rémunération.🤬
personnellement, je jure seulement quand je suis sûr d'avoir raison·le 15 nov. 2023 17:05
Bonjour,
Ce qui m’amuse dans tous ces commentaires est qu’on mégote pour un appareil à 500 balles qui peut te sauver la vie.
Quand tu as le cul dans ton bib et qu’un cargo se déroute pour venir de repêcher, tu ne trouves pas l’investissement cher.
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.
Mais ce n’est que mon avis...
Patrice
Merci à tous pour vos argumentations et interrogations, pour vos croisements d'informations. Ce fil est exemplaire : des avis différents et aucune invective, quasi aucun ou très peu de jugements de valeur, rien d'autre que le respect et la curiosité. Et de l'humilité ; ça fait du bien de lire cet échange !
Pierre
Ce n'est pas du tout ça, Patrice. Je me contrefous de ces 500 balles. À tout prendre, je préfèrerais en faire don à la SNSM plutôt que de devoir obligatoirement "investir" dans une balise.
Comme je l'ai écrit plus haut dans ma réponse à courtox56 - que je remercie - , je pensais, naïvement, pratiquer un loisir ou un mode de vie désormais d'homme libre et responsable.
Or la réglementation m'impose d'emporter un système qui fait de moi un assisté. À mon corps défendant, on m'oblige en cas de problème à ce qu'une alerte soit automatiquement envoyée et que d'autres humains mettent éventuellement leur vie en danger pour tenter de sauver la mienne.
Je n'ai certes que 61 ans, mais j'ai eu une belle vie. Émaillée de suffisamment d'accidents de parcours, d'hospitalisations et de convalescences pour que je m'habitue à l'idée de ma propre disparition. Un jour lointain si possible.
Mon seul souhait, c'est une mort digne. À ce titre, mourir ou disparaître en mer me semble préférable que d'être "suicidé" à coup de Doliprane dans un EHPAD.
Mais chacun est libre d'avoir un autre avis. ;-)
Amitiés,
Jef
Je ne prétends pas avoir raison sur le fond, ni "technocratiquement", c'est simplement ma manière de naviguer. @Parasol: j'y penserai. Quoique, navigant loin de ces eaux-là, je préfèrerais soutenir ceux de Madère et de Porto Santo. Qui avaient récupéré un couple de Bretons et leur chat en décembre dernier, ou coordonné les secours pour le sauvetage d’Alpha Eon Diakite dans la nuit du 5 au 6 octobre, alors que je remontais de Porto Santo sur Portimao. La VHF sur le 16 n'arrêtait pas de crépiter cette nuit-là, j'avais été forcé de suivre le sauvetage en direct. Ces centres de secours émettent avec des puissances démentielles ! :-) Et on en revient à ce que je disais plus haut : la présence de ces dispositifs n'incite-t-elle pas certains à prendre trop de risques, sachant que les secours seront alertés, à l'instar de certains décérébrés qui s'équipent de Barryvox avant d'aller filmer la vidéo youtube de l'année dans un couloir d'avalanche ?·le 16 nov. 2023 00:03
Les balises capables d'envoyer des messages comme Inreach et Spot permettent de contacter par exemple le Cross (Gris Nez a l'international), donc de mettre en place les secours partout dans le monde, encore faut-il une personne consciente a bord pour lancer l'appel de détresse, opération pouvant être automatisée par certains modèles d'EPIRB qui facilitent aussi le homing (Signal radio + flash intégré). Cela dit une fois que la batterie de l'EPIRB est vide on ne peut pas la recharger, alors qu'un Inreach peut se recharger avec un petit panneau solaire de poche (dans mon grab bag il y a un Inreach et un chargeur solaire). Tous ces moyens sont complètementaires selon le cas de détresse dans lequel on se trouve. Dans un radeau Inreach + fusées c'est pas mal. Grosse tempête, bateau qui se retourne, équipage inconscient: EPIRB a declenchement automatique c'est bien aussi
Bonjour,
voici quelques chiffres des sauvetages pour le MRCC Américain. Donc des déclenchements de balises automatiques EPIRB de bateau ou avion et balise personnelle PLB déclenchées manuellement .
COSPAS-SARSAT Rescues November 03, 2023
Number of People Rescued in Calendar Year 2023 in the United States: 320
Rescues at sea: 238 people rescued in 76 incidents
Aviation rescues: 37 people rescued in 23 incidents
Terrestrial PLB rescues: 45 people rescued in 35 incidents
Number of People Rescued in Calendar Year 2022 in the United States: 397
Rescues at sea: 275 people rescued in 80 incidents
Aviation rescues: 42 people rescued in 28 incidents
Terrestrial PLB rescues: 80 people rescued in 51 incidents
Worldwide – Over 50,000+ people rescued (since 1982)
United States – 10,430 people rescued (since 1982)
Un dernier mot concernant les Epirb, quand on se place du côté des centres de secours et des sauveteurs, les alertes via les systèmes SMDSM simplifient grandement la vie, ils fonctionnent avec des protocoles stricts et rodés, une alerte c’est déclencher rapidement une recherche mais en même temps lever les doutes sur la position, l’identification, vérifier si c’est une alerte réel ou accidentelle. Bien évidemment les autres alertes via le téléphone ou des systèmes privés seront traités mais au prix d’une perte de temps considérable, principalement en l’absence de fichiers, ce sera aussi pour les sauveteurs sur zone des recherches plus longues, plus incertaines.
Le pourcentage de fausses alertes dépasse les 80% c’est pour cela qu’au sein d’un système connu et normé l’efficacité est plus grande pour faire le tri.
Si tu envoies au CROSS Gris Nez ta déclaration de traversée avec un MMSI "exotique", est-ce que le centre va classer verticalement ton document🤔? J'ai un doute!
Bjr
il est noté que le chef de bord doit etre responsable de la securité de son bateau et doit prendre les dispositions adaptées à sa navigation ..
Pour ma part (seulement) je fais de la nav hauturiére mais guére au delà de 100milles d'un abri ... et parfois je suis en solo ...donc mon choix c'est porté sur une balise PLB1 balise personnel que je peux porter sur moi ou l'homme de quart ..tombant a l'eau on peut l'activer l'EPIPB non puisqu'elle est attaché au bord du bateau ...
Alors bien entendu je ne suis pas en regle , mais qu'importe je trouve cette solution mieux adapté dans mon cas et a savoir aussi que les PBL peuvent indiqué le MMSI du bateau lors de leur enregistrement au m^me titre que les EPIPB ,finalement seul l'autonomie differe mais si en 24h je ne suis pas secouru ...
Et une PLB peut etre aussi activé tout en étant a bord du bateau ..
josé
J'ai les 2. Même si en grande urgence elles peuvent donner un résultat similaire, je fais une différence, en navigation la spot est toujours sur moi.
L'EPIRB est le meilleur outil en cas de nécessité au large.
JJ