génois tangonné

tout à fait
je faisais ça fréquemment sur mon 7 m .
j'avais fabriquè un tangon "lèger" et réglable en longueur ; 2 tubes qui coulissaient l'un dans l'autre que je bloquais avec une clavette.

avec un mat de planche a voile
J'en avais fait un sur mon first 211, avec un pied de mat de PAV collé revenant au pied de mat, l'autre une boucle avec une manille passant dans les noeud de l'écoute. En carbone super léger, ca marchait super bien en ciseaux au vent arrière , pratique a l'empannage.
Tout pour plaire !
Consommer sans modération.
Alain

Merci à tous
pour vos réponses

Pratiquement indispensable
dès que l'on approche du vent AR.
Il est toujours difficile de garder GV et génois gonflés à ces allures. Effet surtout négatif du roulis et le génois bat dans tous les sens et claque, ce qui est très destructeur pour la voile elle même en même temps qu'elle n'est guère propulsive.
Avec mon EdM doté d'un grand triangle avant toutefois, le tangon n'est pas assez long (l'idéal serait un tangon télescopique à deux positions : spi ou génois), ce qui m'oblige à enrouler un peu de génois afin qu'il travaille bien.
En complément, j'envoie sous le vent un petit foc (12m2) en libre avec la drisse de spi. Ce dernier récupère l'air qui passe entre étai et mât et me fait gagner près d'un nœud, appréciable sur une longue étape avec la satisfaction d'avoir tiré le maximum de la situation. Cela évite souvent de devoir envoyer le spi, ce qui prend du temps et des efforts en solitaire, même avec la chaussette alors que ce petit foc s'envoie en quelques minutes.

Peut-être fus-je un peu elloptique....
Alors je précise le montage, avec le vent venant de bâbord afin que tout soit clair.
La GV réglée normalement bâbord amures.
Le génois tangonné sur bâbord, lorsque l'allure se rapproche du vent AR et que le génois ne réussit plus à travailler normalement. J'envoie le petit foc en libre avec la drisse de spi et l'écoute à tribord.
J'ai donc les voiles en ciseaux comme d'habitude plus le petit foc (en fait un foc 2 récupéré de l'ancien jeu de voiles, mais par petit temps, un inter serait sans doute mieux) du même côté que la GV.
Je ne suis pas spécialiste en écoulement des fluides, mais ce foc récupère l'air qui s'est écoulé sur l'intérieur du génois au lieu de le laisser s'échapper à partir de l'étai.
Suis-je assez clair?

Genois tangonne ? pas qu'en vent arriere voiles en ciseaux...
ca marche fort au grand largue aussi, mais tangon sous le vent. Le genois reste bien gonfle. Avec un "petit" genois, on peut remonter jusqu'au travers comme ca, avec un bon profil de voile.

Par mer plate seulement, par contre ! Il y a le risque d'enfourner le tangon dans l'eau par mer formee !
;-)

pas encore disponible
:tesur: tes 4 secondes ;-p

double tangon
:tesur: sur un blog de voile solidaire!
fameux pour la traversée avec les alizés

plusieurs fois sur Duo
Cela nous est arrivé plusieurs fois pendant notre voyage, .....
photo jointe

et pour plus de bonheur encore
grand voile sur retenue de bome ( frappee en bout de bome et reprise à l'avant sur une poulie et ramenee au cockpit )
pour le genois on roule plus ou moins selon la meteo du jour mais meme par tres gros temps deux ris et un petit bout de genois tangonne c'est securisant et confortable

Oui, tangon toujours horizontal et perpendiculaire au vent.

Le tangon est toujours un peu lourd pour les tissus concernés.
Il faut adapter un peu la hauteur à la force du vent, ça permet d'aplatir plus ou moins le génois (comme le spi).
Plus haut ça gonfle, plus bas ça aplati.

Sur first 22, même taille, on faisait ça sans problème. Par contre en plus de la longueur du tangon, fait attention au point d'attache côté mat qui pourrait être un peu haut s'il est fixe.

Bonjour, question dans le même registre. Grand largue ou vent arrière, mais avec forte houle, vous tangonnez aussi?
Je pose la question car je me suis fait peur et limite mal au moment de retirer le tangon pour rouler le génois dans ce contexte.
Merci.

mais il faut passer l'écoute dans la mâchoire du tangon pour qu'elle puisse coulisser à l'enroulement.

Bien entendu

En général tirer dés bord au GL est plus efficace mais dans une chenal c’est n’est pas possible ou pénible

Le génois tangonné est un grand classique de l’arrivée vers DUnkerque quand on remonte en fin d’été (maintenant quoi) mais on peut aussi mettre les voiles en ciseau cela demande de la concentration à la barre et avec les vagues sur un petit bateau les voiles sont difficiles à maintenir gonflées avec un risque d’empennage sauvage toujours potentiellement dangereux

Pas clair ce que tu dis

Mais sur la plus part des bateau la vmg au VA est plus faible qu’au GL c’est un fait incontestable que j’ai pu constater notamment en régate (bien sûr si on ne fait pas de hors cadre!)

Sur l'image ci-dessous vous pouvez voir l'intérêt des bords tirés à +/-140° du vent.
extrait des éléments disponibles pour le Vendée globe virtuel.
Le rendement est meilleur, inutile de "pousser" le vent.
La projection de la vitesse maximum avec une voile (orange) sur l'axe vertical confirme que le bilan après une paire de bords à 140° du vent ira plus loin que celui tout droit à 180° du vent.

Il n'empêche que la tangonage du génois apporte du confort.

Sauf que tes polaires ne prennent pas le cas du genois tangonne.....

Un noeuds de différence sur un furet 235qr soit 20%

J’ai regardé pour un first 25.7 par 4Bf. En effet la route directe au VA semble plus rapide que le GL il faudrait que la vitesse au GL soit de plus de 8.6 noeuds ce qui suppose une carène planante.

Donc Jean a raison pour la plus part des voiliers de croisière dans du vent médium

Vous utilisez un tangon de spi ou un plus long et télescopique ?

pour un résultat approchant, il est aussi possible de faire "une bretonne" : utiliser l'écoute de spi pour reculer et donc écarter le point de tire