Girouette NMEA et pilote en mode vent

Un moyen serait d'ajouter un micro-contrôleur qui reçoit la trame MWV, l'analyse et la convertit en VWR pour l'envoyer au pilote.

Tu n'as pas quelqu'un dans ton entourage pour bricoler cela ? avec un arduino, deux convertisseurs 422/232 et deux max 232, c'est l'affaire d'une poignée d'euros, à vue de nez moins de 50 €. Il faut ensuite faire le logiciel, mais c'est l'affaire de quelques heures pour bien tester et valider.

Je vais imprimer vos suggestions et lui montrer tout ça.
Merci beaucoup a tous les deux de vos interventions.
Seb

Le système le plus économique reste de ne pas acheter de girouette /anémomètre c’est le gadget inutile,hormis une petite lumière d’ambiance la nuit ou un tableau de bord style aviation.

Oui, le loch, si le prochain bateau en est équipé et j’imagine qu’il le sera, vu que tout le monde adore les gadgets, bref il ira dans le carton qui contient toutes les merdes électronique. Même une girouette /anémomètre installé mais jamais compris l’utilité, donc démonté pour la revendre. En revanche Je laisse le gps et sondeur. Bien entendu les trucs obligatoires reste à bord aussi.

Si si,il y a la boîte LDC qui fait des anémos à ultrasons prévus pour des mâts pivotants il me semble...je ne sais pas si c'est adaptable pour toi ?

lcj lcjcapteurs.com[...]/

Bonjour Max-B,
Le capteur d'angle de mât que nous avons choisi est un capteur industriel, étanche (IP69K pour le modèle sans connecteur), dont la précision et la linéarité n'a rien à voir avec un potentiomètre usuellement utilisé. Ou devrais-je dire était usuellement utilisé, puisque la plus part des IMOCA et autres voiliers à mats tournant ont choisi le capteur que nous avons promulgué, en fait c'est un capteur .
Le seul point de vigilance est de ne pas oublier le peindre d'aimant qui sert le repère et qui passe devant de fer à cheval magnéto-résistif.
C'est un capteur qu'il faut envisager dès la conception du mât car il est assez volumineux et doit être, peu ou prou positionné autour de la boule support de mât.

Dans la mesure où l'on tient compte de ma dernier phrase, il est parfaitement utilisable sur un mât tournant sur lui-même. En effet, le capteur redonnera l'angle mât exact à chaque passage de l'aimant, c'est à dire à chaque tour.
Simplement il y aura un "bande morte" de 180° (dans le cas d'un capteur de 180°), il conviendra d'enrouler la voile à 1/2 tours de mât près.

Merci Olivier j'avais pas vérifié le nom exact

Je rajoute que j'avais eu (privilège du grand âge !) un Autohelm 3000 sur lequel on pouvait connecter un girouette, et il fonctionnait réellement en mode vent. Je suppose que la girouette était un dispositif fluxgate, que l'on pouvait commuter à la place du compas, et le pilote régissait aussi fidèlement aux informations de la girouette qu'à celle du compas. Je ne comprends pas pourquoi ils ont oblitéré cette option qui était très performante et fort utile.

Oui, ça fonctionne au niveau branchements. De plus, si il n'émet qu'en seatalk, le ST1000+ est capable de recevoir en NMEA. En revanche, tu risques de te retrouver avec le foc à contre si tu utilises la fonction vent au près serré, et de prendre la bôme sur la tête au vent arrière ! Il y a vraiment trop de latence entre un changement de vent et la modification de la consigne de cap.

Merci à tous ceux qui ont compris ma question et ont tenté de m'apporter une réponse (en sachant de quoi ils parlent...)

Et pour en revenir à ma question, je SAIS que nous sommes nombreux dans le même cas et que les Raymarine ST fonctionnent très bien au "vent apparent", il faut juste qu'ils reçoivent les bonnes informations(VWR) (et qu'ils soient bien utilisés). Le but n'était pas de discuter de l'intérêt ou non, du mode vent apparent (il suffit d'une Nav pour en être convaincu..!) mais de savoir s'il existe un moyen "économique" de lui fournir les bonnes infos.
Car je commence à me dire que le plus simple serait de changer de pilote... Les pilotes Simrad TP, sont capables, eux, de lire le MWV (et également le VWR). D'ailleurs, je trouve très "moyen", dans l'esprit, que Raymarine vende encore aujourd'hui en Neuf, des pilotes n'utilisant que le VWR, une phrase obsolète nous obligeant ainsi à utiliser "leurs" anémomètres (à près de 600€ juste pour l'aérien...)...
L'autre solution étant un régulateur d'allure (qui n'est rien d'autre qu'un "Pilote auto en mode Vent apparent"). Mais j'aimerais conservé mon tableau arrière "utilisable".. et c'est un peu cher, et "lourd" à installer (chantier "imposant")...
"...ne vois pas l'intérêt d'un loch/speedo, d'une girouette/anémomètre"... Ah ben là, je ne vois pas l'intérêt de répondre..! En tout cas, ça n'est pas pour la lumière, l'écran je m'en fiche, c'est l'aérien et les infos qu'il transmet qui m'intéressent... Mais pour info, sans Loch, pas d'estime. Tabarly et avant lui Christophe Colomb et tous les autres ont toujours cherché des moyens (toujours plus précis) de mesurer leurs vitesses.... pour savoir où ils sont... Et même aujourd'hui avec un GPS qui ne donne QUE la SOG (vitesse fond), la vitesse surface (STW... à ne pas confondre avec TWS..! ;)) reste très "utile", voir indispensable...
Mais passons...! Il semble que l'on parte de trop loin...
Egalement, j'ai un peu de mal à comprendre tous ceux qui disent que le mode "Vent apparent" ne sert à rien, ne fonctionne pas, ou pas bien, que l'on risque un foc à contre au près, ou un empannage involontaire, etc..!? Bien réglé, (sensibilité, réactivité) ces "risques" sont pour moi totalement inexistants en mode "vent apparent", mais effectivement à craindre et dangereux en mode "Cap"(car parfois, "le vent tourne"!!)..!? Et c'est bien la raison pour laquelle je souhaite pouvoir utiliser ce mode "Vent apparent"... En solo, c'est le seul mode "sûr"...
Seuls quelques "barreurs de compèt" pourraient peut-être prétendre barrer mieux qu'un pilote auto (mais vachement moins longtemps!). Mal réglé, mal utilisé, effectivement, c'est peut-être pas performant, voir dangereux... Mais bien c'est incontestablement le plus souvent le meilleur équipier-barreur à bord.!! Qui ne fait jamais d'erreur, n'est jamais fatigué... C'est en partie grâce à la performance de ses pilotes auto, améliorés par lui (en mode "Vent apparent"..!!), que "Le Professeur" a gagné ses Vendée Globe, lui donnant un avantage certain, étant "performant" même en dormant. Améliorations (incroyables ces 10-15 dernières années) dont nos pilotes bénéficient aujourd'hui...

Le mode vent apparent marche bien au près, beaucoup moins au portant surtout avec un bateau qui va vite. Un mode vent réel est préférable dans ce cas.
Un bon pilote bien réglé avec des instruments bien calibrés barre très bien, mais les ST 1000 ou 2000 ne jouent pas dans cette catégorie.