Guide du solitaire

Bonjour a tous

existe t il un bon livre ou site web sur la preparation des bateaux, et la description des manoeuvres pour la course/croisiere en solitaire ?

Nosmo

L'équipage
28 juil. 2008
28 juil. 2008

Naviguer en solitaire et en équipage réduit

il y a par gilles barbanson et jean

28 juil. 2008

le precedent post est pas passé comme il faut
Naviguer en solitaire et en équipage réduit
par gilles barbanson et jean besson
edition amphora
dans les 20 euros
Orienté croisière.

30 juil. 2008

Y a pas deux jours, j'ai fait un bord
de bon plein par mer peu agitée, d'environ 20 minutes, sans toucher à la barre, tenue par deux sandows réglables. J'ai dû reprendre la main pour entrer dans le port...

Ca fonctionne très bien aux allures serrées, moins bien voire pas du tout aux allures arrivées. Mais je crois que dans ce dernier cas le pilote n'est pas forcément génial...

30 juil. 2008

Une synthèse des grands anciens
Le système que j'ai utilisé, aussi bien sur mes bateaux perso because budget serré qu'en convoyages because pannes, a quelques océans et plusieurs milliers de NM à son actif.
Efficace et fiable donc, mais je n'ai pas inventé l'eau tiède ! ;-)

Les retours de contre-écoutes au portant étaient connues de Slocum et Pidgeon qui les avaient eux même empruntées aux grosses barques de pêche de leur temps.
Et l'usage d'un tourmentin en retrait ou d'une mini trinquette, même sans étai si le guindant est bien souqué, en guise de pale de régulateur, reprend une idée de Marin Marie lors d'une de ses transats à moteur, pale à l'avant.
Quant aux sandows, Moitessier utilisait à ses débuts des chambres à air de vélo bien tendues.

Sur le plan pratique, on peut garder la GV jusqu'à force 3 au portant, au delà même arisée elle fait trop lofer, mais en contrepartie on peut conserver le génois entier jusqu'à 30/35 kts selon le grammage et l'usure.
Quant aux carènes et appendices, seuls les voiliers très typés course et particulièrement ardents obligeront à une grande vigilance et à un sous-toilage systématique, mais bon, même un PA n'y est pas à son aise la plupart du temps.

29 juil. 2008

Ca m'a l'air tres bien, merci!
autre question:
est il absolument necessaire d'avoir un pilote automatique pour faire du solitaire, ou est ce que des trucs genre bloquer la barre ou gerer l'equilibre des voiles permettent de s'en sortir?

Nosmo

30 juil. 2008

je confirme
les sandows sont une aide précieuse dans mes expérimentation personnelle en solo...
pour les allures portantes je ne maîtrise pas encore mais il y a peut-être des pistes à explorer sur la configuration des voiles: affaler la GV et rester sous génois seul par exemple.
Le site de Christian Navis évoque le sujet avec, si je me souviens, un montage utilisant les voiles elles-mêmes plus ou moins comme les aériens d'un régulateur.

A+
Stéphane

30 juil. 2008

Christian pourrais-tu donner le lien de ton site stp ?
Il y a 2 semaines j'ai fait 230 milles avec mon pilote en panne, en solo entre Olbia en Sardaigne et Trapani en Sicile. Je me suis posé le problème d'un système de régulation avec les voiles mais je n'ai pas réussi à le réinventer.

Finalement le romanée tient assez bien au grand largue barre amarrée. Là où ça se gâte c'est quand le vent tombe et qu'il faut marcher au moteur : pas d'autre solution que de barrer pendant 20 heures.

Après cette expérience j'aimerais bien essayer les solutions d'auto-régulation.

30 juil. 2008

Mon site
christian.navis.free.fr[...]/
Rubrique "pilote increvable"
Mais tu avais l'info en cliquant sur ma fiche (les non-inscrits y ont-ils accès ?) sinon en demandant à l'ami Gogol qui me connait bien. :-)

30 juil. 2008

Tout est affaire d'équilibre !
Pour garder un cap, il faut commencer par trouver une plage de réglage des voiles, où compte tenu du vent, de la charge et de l'état de la mer, le bateau n'est ni trop ardent ni trop mou. Parfois des petits riens, comme les points de tire des écoutes, ou le chariot du palan de GV, ou encore le cartahu des pataras, permettent de peaufiner... Encore faut-il que le bateau ne soit psa sous-accastillé, ce qui est hélas "tendance" en ce moment !

La quille longue peut-être un plus, mais pas forcément le déplacement qui peut nuire à la réactivité. Le T.E est un plus, mais devient un moins si excessif avec une quille profonde et étroite, et pire bulbée qui va favoriser les mouvements de balancier.
L'arrière norvégien n'est pas un plus amha, au contraire au portant dans la brise, un cul large et un safran profond et bien compensé sont des avantages. Si en plus on a prévu ou rajouté des dérives arrière, ou si on est bi-safrans, une carène "plate" ne nuit pas. And so on...
Bref, j'enfoncerais des portes ouvertes en disant que mieux on connait son bateau et ses réglages, plus vite on a des chances de parvenir à un bon équilibre.

30 juil. 2008

l' équilibre sous voile
N' est il pas d' autant plus facile à obtenir et conserver que le vaisseau a une quille longue,un déplacement lourd,une carène profonde,un arrière norvégien etc?
Sur une planche à voile lestée , est ce toujours vrai , en pratique?

31 juil. 2008

OK merci
Je testerai dès que possible

Peggy's Cove, Nouvelle Ecosse - Canada

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