Hanse 350 avec dérive

ça n'existe pas.
Pas de dériveur chez HANSE ; du moins dans les récents.
Seule option possible est une quille courte.

Les perfs sont au rdv même dans une configuration de croiseur.
Mais il est clair qu'en dessous de 8-10 noeuds, la taille réduite du foc le pénalise.
Dans les petits airs, il faut se donner des chevaux. Plusieurs solutions sont possible selon les facultés de l'équipage (et la bourse de l'armateur) : grand génois pour le près dans la petite brise, Code 0 ou Code 1, gennaker, assymétrique voire éventuellement symétrique (mais il faut alors équiper le mat et le pont pour ce dernier)
C'est en fait une philosophie dont le principe est qu'il vaut mieux aller jouer à l'avant pour envoyer une grande voile légère par moins de 10 noeuds que d'aller faire l'équilibriste avec une petite voile lourde et un étai largable par 20 noeuds de vent avec la mer qui va avec.
Et globalement ça marche fort, très fort pour un bateau de croisière.

Perso, j'ai un Hanse 355 sans rail de GV et avec les voiles standards + un assymétrique très creux.
ça me convient très bien mais plus tard, je me fendrai d'une voile plus plate sur bout dehors rétractable et emmaganiseur (genre Code 1) pour lui donner des ailes au bon plein par moins de 1à noeuds.
Je n'ai pas (encore) névigué avec le foc partiellement enroulé. Tu peux le tenir à 100 % jusqu'à plus de 20 noeuds.

En effet pas de dériveur chez Hanse. Dans les petits airs j'ai un code zéro et un asy selon l'allure, mais aussi un foc triradial laminé (Soft Norlam) qui améliore beaucoup les performances en vent moyen. Je l'ai tenu jusqu'à 30 nœuds déroulé et même au-delà.

Excellente philosophie effectivement Brufan, surtout en solo !