J2 imoca 60 Pieds

Je comprends que l'étai du J2 soit nécessaire à la tenue du mat mais pourquoi est il impossible d'affaler le J 2 en mer?

L'équipage
12 déc. 2024
12 déc. 2024

Il n'y a pas de drisses classiques sur ces bateaux. Des drisses classiques auraient trop d'élongation, s'useraient trop vite, et ajouteraient de la compression dans le mât. C'est pourquoi toutes les voiles fonctionnent avec des hooks. Les voiles d'avant sont sur des emmagasineurs volants. C'est assez simple de les munir d'un hook. Mais pas pour le J2 qui est sur un étai structurel. Apparemment pas de hook possible. Et donc le J2 est tout simplement attaché de manière fixe à l émerillon en haut du mât. Il faut donc monter au mât pour affaler cette voile.


Jeff76 (VCC):Je comprends que les "hooks" suppriment le risque de rupture des drisses. Mais je ne comprends pas comment ils enlèvent de la compression dans le mât ? Même sans drisse, la voile est toujours accrochée au mât, donc l'effort est identique avec ou sans drisse, non ?·le 12 déc. 11:28
Scotland:Avec un système de drisses, tu as un aller-retour et donc pour une tension donnée sur ta voile, tu rajoutes la même dans ton mât. Avec une voile "hookée", tu n'as plus que la tension de ta voile.·le 12 déc. 11:38
Cvg1h:Pour moi il y a toujours autant de compressiin dans le mat, mais effectivement, il n'y a plus de soucis de drisses...🫤·le 12 déc. 12:45
jihesse:non, si tu fait l'analyse des forces qui s’exercent en haut du mat, dans un cas tu as la voile ET la drisse, dans l'autre, juste la voile, donc moins de compression·le 12 déc. 12:55
Jeff76 (VCC):Je le comprends comme Cvg1h ! Mais je dois me fourvoyer dans les composantes des forces.·le 12 déc. 12:59
FredericL:Tu peux voir la drisse comme un palan double. L'effort sur le réa est le double de l'effort sur la drisse. ·le 12 déc. 14:55
Lorem Ipsum:La bordure de la voile tire vers le bas. La drisse aussi. Mettons 500 kg (?) donc aussi 500 kg de drisse. Une tonne vers le bas à la tête du mât. Avec un hook, plus de drisse qui tire depuis la tête de mât vers le pont. Donc effort de compression divisé par 2 une fois accroché.·le 12 déc. 14:56
Jeff76 (VCC):Merci ! J'ai compris.·le 12 déc. 16:03
LR:Bonsoir. Pas sûr de ce calcul… c’est comme la démultiplication de palan. Et pas d’accord pour l’utilisation du mot « bordure ». ·le 14 déc. 23:31
Lorem Ipsum:Oui, ben j'utilise mes mots à moi, mais c'est guindant, je crois. En revanche, sur le calcul, c'est de la physique de classe de Seconde, et là je suis un peu sût de mon coup ;-)·le 14 déc. 23:55
FredericL:En toute rigueur, il faut faire intervenir le cosinus de l'angle de la drisse avec le mât, mais comme l'angle est faible il est proche de 1.·le 15 déc. 10:14
12 déc. 2024

Ca me parait invraisemblable qu'on ne puisse affaler une voile en mer !!


Slater:Tout comme il vous semblera anormal qu’il n’y ait pas de valves pour qu’un pilote de F1 ajuste la pression de ses pneus à la station service…·le 12 déc. 22:13
Lorem Ipsum:Mais si, ils ont une valve ! ·le 12 déc. 22:15
Slater:Au temps pour moi !·le 12 déc. 22:39
Lorem Ipsum:Mais on a compris la comparaison. Toutefois pour moi les IMOCA ne sont pas des F1, mais des 4x4 genre Dakar, qui foncent dans les dunes.·le 12 déc. 22:55
Slater:Oui on peut voir cela ainsi. Cela reste de la competition très très pointue.Pour revenir sur l’exclamation initiale du côté invraisemblable de ne « pouvoir affaler » cela m’a fait sourire : tout est invraisemblable sur un Imoca. Les foils les ballasts la quille basculante le greement l’inconfort+++ etc etc etc.Les equipes techniques et les architectes font des choix. C’est la radicalité propre aux sports mecaniques. Le J2 est strcturel, inamovible, et c’est comme cela. On ne l’affale pas. On le roule ou on le deroule, on/off et puis c’est tout. Cette voile est celle qui sert le plus sur le TDM (apres la GV). En cas d’avarie sur la voile (le tissu, pas le cable ou ses accroches comme Burton) je pense qu’ils la roulent ou la découpent, et puis la course continue en mode degradé.·le 12 déc. 23:16
12 déc. 2024

ça vaut ce que ça vaut :

Ses réparations demandent systématiquement de grimper en haut du mât pour l'affaler. En effet, cette voile a la particularité de remplacer par son guindant, l'étai qui solidarise le mât et la carène du bateau. On parle d'une voile structurelle, c'est-à-dire qu'elle participe à la tenue du mât.


12 déc. 2024

Que se passe t’il si on ne peut plus enrouler le J2 ?


Mengam:Pourquoi _1? Ma question est si con?·le 13 déc. 06:11
Lorem Ipsum:Non, c'est une bonne question, je trouve...·le 13 déc. 11:57
FredericL:La voile s'abîme quand elle faseille. ·le 13 déc. 16:01
Mengam:Un J2 qu’on ne peut rouler dans du vent fort va certainement se détruire et mettre des à-coups violents dans le greement, le Vendée globe n’est pas un circuit de F 1 où au pire la voiture finit dans les gravillons le pilote rentrant à pied au stand·le 13 déc. 16:15
MMW33:Absolument pas.. je ne suis pas sûr que les voiles d'avant soient "hookées" et donc ont utilise un lashing au point de drisse. Cela veut dire que pour les descendre, il faut monter au mat. C'est comme cela que cela fonctionnait sur les class 40 il y a quelques années. Karver a réalisé depuis un système en "T" qui permet de faire tourner l'étai tout en gardant la voile "hookée". Peut être me trompe-je ?·le 14 déc. 17:33
MMW33:oops, j'ai été trop vite..·le 14 déc. 17:35
13 déc. 2024

Cette semaine Tanguy le Turquais a préparé des bandes avec du syka dessus il a déroulé son J2, il est monté au mat pour les coller.Sacré boulot.


yantho:Bonjour, a-t-il précisé quel produit de la marque Sika ?·le 13 déc. 09:25
damienz:Lui je sais pas msis dans l'ocean race j'ai vu plusieurs bateau réparer des voiles au 292. Je pense que c'est le produit adapté. Collage structurel et souple·le 15 déc. 06:43
yantho:Merci·le 15 déc. 14:02
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