Joint de saildrive - qlq'un connait-il un bateau qui a coulé à cause de ça ?

Bonjour, j'ai acheté cet hiver un vieil (37 ans) etap 28. Je me pose la question du joint de saildrive (Volvo 110s). Je sais que ce problème a déjà fait l'objet de beaucoup de fils mais souvent on avance l'argument de "l'assurance dit que". Or dans mon cas vu la valeur marchande du bateau il n'est assuré qu'en responsabilité civile. Je dois établir la priorité de ce qui doit être changé et intuitivement sur un bateau insubmersible le joint de saildrive n'est pas en première place. Ais-je tort ? Ce joint est-il contenu mécaniquement de manière à ce que si il commence à lâcher ça commence par un goute à goute ou est-ce du style 20 cm d'eau dans le bateau dans les minutes qui suivent ? Je demande tout ça car je vais faire changer le moteur dans une semaine et voudrais procéder à l'entretien et vérification du saildrive mais en me limitant à l'essentiel. Il y aura beaucoup d'autre dépenses, il faut que je mette des priorités.
Je vous remercie d'avance pour vos lumières.

L'équipage
05 mai 2016
05 mai 201605 mai 2016

Toujours "intuitivement" je dirais que comme ce joint n'est en rien "contenu", vu sa structure, s'il lâche de par le fait de son grand âge, tu risque une grosse déchirure...
Sans parler de l'état de la mousse d'insubmersibilité, est ce toujours de la mousse ou de la poussière?
Les dégâts de l'eau de mer seront de toutes façons plus coûteux que le prix dudit joint.
Perso je changerais le joint ou au gros minimum je le ferais contrôler par quelqu'un de qualifié...

Pour Info:
En statique, bateau à l’arrêt, un trou de 5 cm de diamètre permet l’entrée de l’eau avec les quantités qui suivent :
Environ 300 litres par minute soit 18 m3 à l’heure à 30 centimètre sous la flottaison.
Environ 420 litres par minute soit plus de 25 m3 à l’heure à 60 centimètre sous la flottaison.
Environ 520 litres par minute soit plus de 30 m3 à l’heure à 90 centimètre sous la flottaison.

05 mai 2016

OK merci, donc l'info est qu'une déchirure de ce joint peut potentiellement entraîner une voie d'eau importante. Je ferai de toutes façons contrôler le joint. Toujours est-il qu'ayant écumé avec obstination les forums en Français, anglais et néerlandais, aucun cas de rupture catastrophique, on parle littéralement de dizaines de milliers de saildrive en comptant les USA. Je devrais peut-être prendre sur moi pour être le premier cas de rupture brusque ? :-).

05 mai 2016

Salut Pierre. Les risques d'entrées d'eau dans la cale moteur ne sont malheureusement pas limitées au saildrive. La bonne solution de précaution est d'avoir une pompe de cale moteur automatique.

CaptainRV

05 mai 2016

@Catapleiades. Effectivement, il serait dès lors au moins aussi important de vérifier/remplacer les passes coques sur un bateau de cet âge. Concernant la rupture de joint de saildrive, j'ai trouvé finalement un cas de rupture sur le net (voir lien ci-dessous). La déchirure a provoqué une petite voie d'eau mais rien de catastrophique. Rien trouvé d'autre. Donc bonne vérification du joint et basta pour le moment. Par contre bonne vérification des passes coques et remplacement au moindre doute. Le rapport de probabilité de couler à cause d'un joint de saildrive par rapport celle de couler à cause d'un passe coque déffectueux semble du genre 1/100 à ce que je lis.

www.cruisersforum.com[...]25.html

05 mai 2016

@ Pierre . Sur ce forum, DANSAND parle d'un joint Yanmar.
Il y a quelques années, je m'étais renseigné au Gd Pavois chez Yanmar au sujet de leurs moteurs SD car j'envisageais de changer mon Volvo.
J'avais été très déçu de la consistance de leur joint. En réalité, il y avait 2 membranes. C'était certainement un effet marketing pour contrer Volvo. Comme l'un de mes joints avait été changé après 14 ans et qu'il gardait un aspect de neuf, j'avais abandonné toute envie de passer à Yanmar.

05 mai 2016

Il faudrait voir aussi le coût du joint seul, car si tu démonte le moteur, ça devient plus simple de le changer.
C'est la main d'œuvre qui rend cette opé très coûteuse, car si je ne me trompe il faut démonter le moteur pour l'avancer afin de dégager le sail drive. Là le gros du boulot sera fait et il sera très accessible.
Je ne suis pas non plus partisan de changer ce joint tous les 7 ans comme on le lit partout mais à l'occasion du chgt de moteur, ça peut être une opportunité et là tu es tranquille pour un moment.

05 mai 2016

Effectivement, question cout il serait "fâcheux" de louper cette opportunité du moteur "absent".
:pouce:

05 mai 2016

La question du fil est "qlq'un connait-il un bateau qui a coulé à cause de ça ?"
.
Quoique je n'ai pas cherché activement à répondre à cette question, je n'ai jamais lu de témoignage allant dans ce sens. Mon joint a 12 ans... (2000 heures)
.
En cas de rupture, commence-t-elle par une petite fuite due à une fissure ou une large rupture ?

05 mai 2016

Personellement, j'ai changé le joint lorsque j'ai acheté le bateau (10 ans). Le coût sur 7 ans rapporté aux risques en mer ou risque simple au bateau, pour ma part, ne souffre pas du débat.

05 mai 2016

@Solent. Effectivement. un changement de moteur est en tous cas une bonne opportunité. En attendant voici les conclusions d'heures de recherche sur le net des cas de voies d'eau ayant pour origine le sail drive:

1/ voies d'eau importante: 2 cas, un bien documenté d'un cata à l'ancre dans une rivière (canada je pense) avec beaucoup de gros bois dérivant, l'un touche de nuit l'embase du saildrive qui remonte dans le compartiment moteur, grosse voie d'eau finalement résorbée en partie par des textiles. Autre cas mais sans témoignage direct, choc avec une baleine.
2/ petite voie d'eau: 1 cas, déchirement du joint (voir mon lien ci-dessus), la cause n'est pas clairement identifée. A plusieurs reprise dans différents commentaires trouvés il est mis en avant le fait que la rupture catastrophique d'un tel joint est en contradiction avec les caractéristique du caoutchouc. Comme le test fait par un mécanicien qui enfonce son tournevis à travers le joint du saildrive pour constater que lorsqu'il retire celui-ci du joint le trou c'est en grande partie résorbé pour ne laisser passer plus qu'un sointement d'eau.

05 mai 201605 mai 2016

Le lien...(l'histoire de la "grosse" voie d'eau).

bellavia.ca[...]ly.html

05 mai 201605 mai 2016

En même temps si des bateaux on coulé en pleine mer a cause du joint de sail drive qui à lâché, on ne le saurais très probablement pas... ;-)

Mon Sail à 11 ans, je ne pense pas le changer tout de suite.

Par contre comme déjà dis plus haut, si je devais enlever le moteur pour une autre raison, j'en profiterais pour changer le joint du Sail car effectivement une grosse partie du coût viens de la MO et si tu sort le moteur, cette MO est déjà payée ...

05 mai 2016

Il y a pour le moment peut être plus de ligne d'arbre installé , mais quand l'hélice est arraché avec la ligne ,la voie d'eau c'est kif kif

05 mai 2016

Non pas kifkif.
Comment tu étanche une voix d'eau sur un joint de saildrive

Mehu non !
D'abord il n'aurait pas coulé en cinq minutes !
Cela m'est arrivé sur un gib sea 105 , arbre de 25
L'arbre est sorti du presse étoupe, le temps de trouver une pinoche et l'eau n'a même pas débordé de la cale moteur.

05 mai 2016

Il y a deux ans une bande de jeunes qui sortaient de leeur place, un coup de marche arrière un peu viril et plouf toute la ligne et l helice au fond du port , juste eu le tmps d'ameener le bateau sur la cale pour le reprendre sur une remorque de mise a l'eau
A 5 mn pres le bateau aurait ete au fond

07 mai 2016

Toi tu savais ou était la pinoche "adhoc", j'en connais d'autre qui aurait eu l'eau dans le cockpit....

05 mai 2016

Il existe des arrêts pour empêcher de perdre son hélice et son arbre si l'accouplement se desserre mais qui coûtent. Perso j'ai monte une anode d'arbre juste avant le presse étoupe qui retiendra l'arbre.

05 mai 2016

Pendant la transquadra 2015 un bateau a coule a cause d'une rupture du joint du sail drive.
www.transquadra.com[...]_eVaCue

06 mai 2016

@YATERF
L'article n'incimine pas le joint avec certitude. Il mentionne une "SUPPOSITION"
"La conclusion serait que le joint caoutchouc, doublé, qui fait la liaison embase-coque soit percé. Ce ne sont que des suppositions, car l'inspection du bateau est plus que difficile ... "

@Tous
La série Sunfast a été lancée en 2007 (www.voilesetvoiliers.com[...]d=30221 ). En février 2015, l'embase avait donc moins de 7 ans...

Si la rupture a été due à l'embase, il s'agissait à mon avis d'un mauvais montage.

06 mai 201606 mai 2016

@ yaterf, Pour être aussi affirmatif, tu n'as pas lu l'information en entier!
L'article parle d'un joint double qui devait donc appartenir à un moteur Yanmar. Comme je l'écrivais plus haut, j'avais trouvé l'épaisseur de ce joint très insuffisant. Deux membranes fines ne valent pas une seule épaisse. Je ne regrette pas de m'être éloigné de Yanmar SD même si ce sont d'excellents moteurs, possiblement supérieurs en qualité au Volvo.

05 mai 2016

Sans parler de ce risque majeur, j'en connais plusieurs qui ont dû sortir le bateau sur sangle parce qu' ils avaient pris un fil de pêche et qu'il y avait de la ''mayonnaise'' dans l'embase. Super content le pote avec son cata de 40 pieds, pendant la nav en Grèce...

06 mai 2016

@JMFred, J'ai navigué pendant plus de 30 ans avec la même embase SD 11C qui avait pris plusieurs fois de méchants fils et je n'ai jamais eu de mayonnaise. Les 2 joints spi de l'arbre n'avaient jamais été changés! Je pense que depuis 40 ans que cette option SD existe, la messe est dite à son sujet et je ne parle pas de l'énorme avantage de la quasi absence de vibrations sur le plan confort et de protection de tout ce qui est boulonnage et rivetage (ce dernier point m'ayant été avancé par le patron d'une société de charters -écrouissage-).

08 mai 2016

Je te crois, comme tu peux croire ce que je rapporte, c'est du vécu.
D'autre part, je ne trouve pas que pour un tour du monde, un SD soit une bonne option.
Dans un programme au long cours, des systèmes simples à bord sont plus simples à réparer, donc gage de sécurité.
C'est juste mon avis, mais pas que...

06 mai 2016

@Pierre3
Le lien...(l'histoire de la "grosse" voie d'eau).
bellavia.ca[...]ly.html
.
L'article mentionne un "a clunk (that woke us up)" [un bruit sec qui nous a réveillé].
.
"The sail drive had been pushed up into the boat by about 8 inches" [l'embase a été soulevée de 20 cm dans le bateau]
.
A côté de la photo on lit " On the right and near the top of the picture are the two halves of the rear engine mount separated from one another" [A droite à côté du bord supérieur de la photo se trouvent les deux moitiés de la partie arrière du moteur distantes l'une de l'autre]
.
Pour moi, il est évident que le bateau à talonné. En aucun cas la pression de l'eau ne peut soulever l'embase et de moteur de 20 cm.
.
A ce stade, les deux incidents mentionnés dans ce fils ne sont pas des problèmes d'usure de joint :-)

06 mai 2016

En tous cas sur les fils anglo-saxons le consensus/moyenne des opinions semble être:
1/un changement du joint tous les +/- 15 ans
2/ que le premier cas documenté de rupture catastrophique de ce joint du au vieillissement est encore à venir.

06 mai 2016

Non, il y a eu un rapport très détaillé de rupture de joint sail sur un Ne Quid Nimis (dériveur lesté en polyester de 34 pieds) il y a de ça une bonne quinzaine d'années (si ce n'est plus) dans une des revues françaises (VetV ou LN, puisque j'étais abonné aux deux).
.
A retrouver dans vos archives !
.
Il s'agissait, de mémoire, de l’ancien NQN d'Olivier Pitras, faisant du hors piste dans les coraux. Le sail a accroché une patate et le joint s'est totalement déchiré.
Le sauvetage du bateau est du (toujours de mémoire) à l'acharnement de son skipper et au fait d'avoir pu poser le bateau sur une patate, avant de colmater la fuite et de rejoindre la berge.
.
J'ai eu le même bateau, avec le même joint d'embase, sans aucun soucis, mais j'en avais un de remplacement neuf à bord, avec inverseur et embase complète. (Un cadeau du chantier Garcia, valant une fortune)

06 mai 2016

Ce serait bête de ne pas changer le joint alors que tu va désaccoupler le moteur de l'embase. J'ai changé le mien cette année, le joint Volvo vaut 264 euros hors taxe, et la main d'oeuvre 306 euros hors taxe.
Je n'ai pas eu d'echo comme quoi un bateau aurait coulé à cause du joint. Perso j'ai changé le mien à cause de l'assurance, j'en ai profité pour faire changer la vanne moteur.

06 mai 2016

En fait le vrai risque est là, avec un joint neuf ou récent, dont le caoutchouc conserve ces qualités de résistance mécanique, sur un choc, corail, rocher, ou voir filet pris dans l'hélice, cela résistera et au pire une fuite colmatable de façon à ce qu'une pompe de cale correcte arrive à suivre.
Mais sur un joint trop vieux dont le caoutchouc a perdu ces qualités de résistance mécanique, cela peut faire un très gros trou...
Un joint neuf à tendance à se récolter assez bien au test de perforation du tournevis , entrée d'eau minime...
Sur un vieux caoutchouc, avec le même test, le trou résultant est plus grand que la lame de tournevis...
J'ai vu des plaques de caoutchouc, et des chaussures de sécurité, les deux résistants aux hydrocarbures, littéralement partir en poussières suite à une exposition prolongé à l'humidité étant stocké dans une cave pourtant réputé sèche (sauf un recoin particulier, pas de bol)...

06 mai 2016

@Guillemot
.
"faisant du hors piste dans les coraux. Le sail a accroché une patate et le joint s'est totalement déchiré"
.
Ce troisième événement ne concerne donc pas non plus l'usure du joint. Sinon, il faudrait aussi admettre qu'un bateau qui coule après avoir heurté un rocher, il aurait coulé à cause de l'usure de sa coque. !!!
.
J'attends donc encore toujours le récit d'un (vieux) joint qui aurait fuit (uniquement) à cause du vieillissement du caoutchouc (fissure?), comme le fait un impeller après 200 ou 300 heures.
.
(d'accord avec Pierre3)

06 mai 201606 mai 2016

@IrisT
t'as question est : "qui connait quelqu'un qui a coulé à cause du joint d'embase"
.
je reporte un cas de naufrage par rupture du joint d'embase (la coque n'avait rien)
fais ensuite les classements que tu veux ;-)
.
Et je ne partage absolument pas ton analyse :
.
Ce risque d'arrachement peut aussi arriver, sans rocher. Un OFNI peut certainement avoir les mêmes conséquences sur le joint, sans en avoir aucune sur la coque ( et pourquoi pas un bout ou un câble...)
.
Ce "troisième" événement relate un risque inhérent à la conception de ce système... L'embase ne se tord pas en cas de traction brutale sur l'arrière ou le coté (elle est faite pour travailler dans l'autre sens, en appui sur le silent block arrière). Le silent block arrière du moteur s'arrache, emportant avec lui le joint.
.
Tu dis "uniquement à cause du vieillissement..." : il est probable qu'un joint fatigué, mais pourtant étanche, déchire là ou un joint neuf ne l'aurait pas fait.
.
J'élargis le débat en disant que cet accident m'a fait prévoir un solide aileron devant l'embase, se prolongeant dessous jusqu'à l'hélice.
Comme j'avais le même dériveur, et que l'embase était au ras du sol lorsque j'évoluais dans très peu d'eau, j'ai trouvé le risque réel.
Il l'est sans doute beaucoup moins sur un quillard profond, avec la quille pour protéger l'embase.

06 mai 2016

Sur des zones sans grand moyen technique, le sail drive est plus compliqué à entretenir. J'avais un sail drive volvo sur un via à Mayotte et en 4 ans j'ai du intervenir plusieurs fois, non sur le joint qui ne m'a jamais posé de problème, mais sur les joints spi de l'arbre d'hélice. Fil de pêche, fuite systématique. La mayonnaise, souvent. Sur une mer à marée, ca allait, mais dans certains endroits, ca m'aurait couter cher. Donc, c'est pas le joint du sail qui me préoccuperait, mais ceux de l'arbre d'hélice.

06 mai 2016

@Guillemot
.
Tu écris : "il est probable qu'un joint fatigué, mais pourtant étanche, déchire là ou un joint neuf ne l'aurait pas fait."
.
Sur ce point je suis 100% d'accord :-) mais nous n'avons pas d'info sur la fatigue si ce n'est les indications (commerciales?) de Volvo, etc.
.
Dans le cas incidents et les dangers cités (ofni, etc) un joint neuf peut aussi céder. Donc c'est la méthode du doigt mouillé qui tir la conclusion dans ton sens ou dans le mien.
.
Reformulons alors la question : qui connaît un cas de rupture principalement due à la fatigue où il n'y a pas eu de collision notable (donc hormis, le bateau qui tombe sur son embase, celui qui talonne violemment, etc.) ? Dans ce fil, les deux témoigages validés concernent des chocs violents !
.
Si l'on considère des "accidents", alors on peut comparer les embases aux accidents des lignes d'arbres (flambage de l'arbre, etc.)
.
L'an passé en Islande, j'ai rencontré un bateau de 16m en alu top construction hollandaise qui a passé le cap Horn. En Islande, il a plié l'arbre avec en prenant un tronc d'arbre dérivant. Pour moi, ce n'est pas un témoignage de ce qu'une ligne d'arbre est un choix discutable.

06 mai 2016

dans un calcul des risques et des coûts
prendre en compte le fait que le boat est insubmersible comme argument en la défaveur du changement de joint ne me semble pas un cheminement rationnel.
si ton joint provoque une voie d'eau importante, le bateau se remplit et même s'il ne coule pas, ce qui n'est pas un détail, les dégâts sont très importants et le boulot énorme pour vider rincer l'élec etc.
.
pour catapléiades qui parle de pompe de cale : pas beaucoup de plaisanciers qui installent des pompes capables d'étaler une fuite massive de joint d'embase l les débits sont en général faibles
.
comme les autres, à moins que le contrôle du joint ne dise qu'il est en parfait état, et tant que le moteur n'est pas là... à ta place je mettrais le changement du joint très haut en priorité
comme le contrôle et changement éventuel des passe-coques et vannes en mauvais état
étanchéité des oeuvres vives d'abord, du pont et des oeuvres mortes après
et ensuite le reste
là ça fait 2 mois que je bosse à reconstruire mon cockpit (en bois) dont une bonne partie avait pourri suite à un manque de suivi des fuites par des précédents propriétaires
et après j'ai plusieurs bouts de pont à découper pour leur faire subir le même traitement, autant dire que j'ai encore du boulot

06 mai 2016

@IrisT. On en revient à la fragilité des appendices de nos bateaux modernes, si aucun témoignage concluant semble exister concernant une rupture de joint de saildrive sans choc violent par contre à l'opposé pleins de témoignages existent concernant les avaries dûs à ces appendices relativement fragiles que sont les safrans suspendus, arbres d'hélice non protégés et saildrive. Les anglo saxons de la vieille école considèrent encore que les vrais bateaux de voyages sont les quilles longues ou "rien ne dépasse". Un point de vue qui peut se défendre. Donc peut-être évitons de trop psychoter sur nos joints de saildrive ou alors on devrait s'inquiéter au moins autant de naviguer sur des bateaux modernes somme toutes assez fragiles (appendices) avec pleins d'autres "trous" dedans (passes coque) et des ratio de lest/déplacement de plus en plus faiblards. Mettre les choses dans l'ordre.
Par ailleurs Le lien en haut concernant le problème du bateau de la transquaddra (solua) est curieux:

"mon bateau fait de l'eau, je pense dans la zone du moteur".

Donc en parle d'un bateau avec si peu d'accessibilité des fonds que si il y a une voie d'eau, on ne sait pas d'ou elle vient.

Ensuite:

"Pour l'instant je continue la route mais je suis très inquiet".

Ca doit être de la mauvaise retranscription journalistique ou beaucoup d'éléments manquent mais dans l'état le texte est un peu surprenant

Je veux dire le gas est occupé à couler mais "il continue ça route". Pour aller ou ? Si à proximité d'un port OK mais si au milieu de l'atlantique.

"...mais je suis très inquiet"....Ha bin oui...

A lire le texte brut sans autre infos ça donne l'impression d'une course transatlantique faite entre deux RDV avec un bateau de chez Avis pris sur le parking de l'aéroport qu'on ne connait pas trop et qui vous laisse en rade. Ca me choque car je viens de lire J. Slocum, on ne peut pas ne pas être choqué par le contraste mais bon, il y a 120 ans qui sépare les deux histoires.

06 mai 2016

C'est pas le sujet, mais puisque tu parles d'appendices, voilà ceux de Thoè. Il ne risque pas de prendre un container dans son hélice/saildrive, les safrans ne peuvent mécaniquement pas tomber tous seuls, etc.
.
Et le bateau n'a pas été construit au rabais (bois moulé/époxy), sans doute comme les bateaux à quille longue d'antant dont tu parles (que je n'aimerais certainement pas avoir pour d'autres raisons).

07 mai 2016

@IrisT. Bateau bien pensé.

07 mai 2016

@Pierre3
c'est étonnant comme, malgré on très jeune âge (si-si ...), je reviens vers la vieille école anglo-saxonne !
.
Mon bateau de rêve est le Rustler 36 (y en a d'autres bien conçus qui me plaisent), dont le safran extérieur est accroché à une quille longue, et la ligne d'arbre sort dans une cage 100 % protégée.
.
Bon w-e à tous

07 mai 201607 mai 2016

j'en ai visité un (rustler mais je sais pas si c'est le 36) à kinsale, vachement bien foutu le système de tangon à poste qui sert aussi d'autovireur

07 mai 2016

Rustler 36, beau et cher bateau. Même un "vieux" 31 reste très cher en occasion. Une des raison de naviguer avec des bateaux que la conception rend un peu fragile pour le grand voyage est que c'est pas cher, il y a en beaucoup sur le marché et beaucoup d'entre nous font des ronds dans l'eau de toutes façons. Si un jour j'étais amener à partir loin avec un bateau ayant un safran suspendu je prévoirais un système de back up pour perte éventuelle de safran.

07 mai 2016

Rustler 36 = dérive grave du sujet...
Mais la dérive est inhérente aux voiliers et voileux.,,, et ils sont magnifiques ces bateaux. ;-) :-p :-p :-p

07 mai 201607 mai 2016

Mea culpa... :oups:
mais il est tellement beau (et inaccessible...) ce bateau, que toute dérive sur le sujet est pardonnable :-p
.
Pour revenir au sujet, puisque c'est moi qui m'en suis écarté, je conseille aussi à Pierre3 de changer son joint.
Faute d'avoir des "certitudes" sur l'aptitude, ou non, d'un joint ancien à garantir la sécurité du navire et des personnes, vaut mieux le changer.
Pierre dormira plus tranquille...
.
Quand j'ai vendu mon bateau (avec un joint neuf sous emballage), le joint qui avait 10 ans avait perdu son caoutchouc coté intérieur (au fond des rainures) et on en voyait la trame.
les vibrations, j'imagine. Ce n'était pas rassurant, pourtant le propriétaire suivant n'a rien fait.

07 mai 201607 mai 2016

Bonjour,
J'ai changé mon joint de 120S il y a 1 an, aucune craquelure, comme neuf, ou presque, et en meilleur état que l'axe d'hélice au niveau du joint spi. tout était d'origine, 27 ans.
Le coût: environ 300€ avec tous les joints spi de l'embase.
Bonne soirée à tous, Emm

08 mai 2016

J ais changer mon embase cette hiver au bout de 20 ans
Le joints côté mer était sale mais en parfait état
Aucune craquelures
Un mécano plus très jeune ma dit avoir vue 2 de défaillance de joint dans sa carrière
Avec des joint de plus de 30 ans.....

08 mai 2016

OK merci, à l'épluchage des factures de l'ancien proprio mon joint de saildrive a 15 ans.

21 sept. 2021

un cas de naufrage a cause du joint de sail drive: www.hisse-et-oh.com[...]antique le cata de (ARAFURA 40) a coulé en indonesie. je trouve ca inquietant...

21 sept. 2021

Je crois me souvenir que le naufrage est du à un filet dérivant pris dans une hélice et qui a arraché le saildrive.

21 sept. 2021

Exact, rien à voir avec le joint de saildrive.

21 sept. 2021

Rien a voir, oui et non.
Si on déplace un peu la question (le joint sail drive est il un risque comparé a ligne d'arbre + presse étoupe ?), la réponse est différente.

Mais il faut s'éloigner un peu du sujet

21 sept. 2021

ben moi je lit juste ce qu'il a ecrit: "je suis rentré dans un filet dérivant , sous un moteur a 1 h du matin , le joint du sdrive a cédé , voie d eau "

21 sept. 2021

J'ai vu un équipage pomper en attendant le grutage. Leur tord a été de poser sur un fond pas assez plat, le saildrive ayant touché avant la quille pivotante.

21 sept. 2021

je penserais plus tot qu’un joint de cette epaisseur et taille commencera a fuir par une petite fente,au niveau des pointes des plis,ou par la fixation peripherique.( hors incident relaté plus haut)
mais’peut etre me trompe- je.

24 sept. 2021

le joint du Sdrive alimente beaucoup de fantasme catastrophique, sur un voilier insubmersible sauf d'arracher le sail il y a pas de raisons de le changer sauf a la dépose de l'ensemble moteur pour une réfection total.
Les vraie joint a changer sont les 2 joint SPIE de l'arbre d'hélice.

Ponta do Castelo, Île de Santa Maria, Açores

Phare du monde

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2022