La sécurité d’un catamaran face à des vents violents et inattendus

Comme j’escompte acheter un catamaran et que je suis quelqu’un de prévoyant au niveau sécurité, je me posais la question sur les systèmes de larguage automatique des écoutes.
En effet, le danger qui guette le plus un catamaran n’est en réalité pas le chavirage mais bel et bien le démâtage ou à tout le moins les voiles qui peuvent trinquer très sévèrement.
En cas de rafales soudaines, violentes et inattendues, le gréement d’un catamaran subit des contraintes énormes par rapport à un mono.
Donc, pour tous ceux qui sont des adeptes du catamaran sur ce forum, j’aimerais savoir s’ils ont prévu un système, un matériel ou une stratégie pour faire face et surtout anticiper ce genre de risque.
J’ai vu un système de fausse écoute mais qui me semble un peu archaïque.
Tous les commentaires sont les bienvenus car cela me semble utile de séparer le bon grain de l’ivraie dans ce domaine.
Merci à tous.

L'équipage
08 mars 2006
08 mars 2006

il existait
un système de bloqueur a largage automatique

08 mars 2006

Ce bloqueur
requiérait-il une intervention humaine ou larguait-il automatiquement de lui-même en cas de forte survente ?

08 mars 2006

D'ou l'interet d'un bateau léger
car plus il accelere vite et moins le mat encaisse...

Bon pour moi c'est simple, ce ne sera pas de l'automatique j'ai rien vu en se sens pour le grand public sauf éventuellement les clams pour safrans. Mais je pense de toute façon que c'est un truc difficile à régler

Sur notre futur boat les deux écoutes (GV et Genois serons sur un taquet coinceur à coté de la barre, donc accessible très rapidement au barreur. De toute façon je pense que seul le largage du genois doit suffir pour soulager le mat ( se largue plus rapidement que la GV avec sont palan multibrin )
Seule l'écoute du gennak me pose probleme mais j'y reflechi.

Pour les surventes, il peut y avoir 2 phenomenes:

  • du au relief, donc la tu le sais qu'il faut rester vigilant
  • Un grain, et la tu dis merci à monsieur radar de t'avoir prévenu...

Séb

08 mars 2006

non
automatique,pontet assez haut au-dessus du bloqueur pour ne pas perdre l'écoute.

08 mars 2006

Tu dis que tu n'as rien vu
C'est justement cela qui me paraît anormal.
Quand on voit le coût de certains catas et la technologie qui y est jointe, c'est tout de même dommage que les fabricants et architectes n'aient pas prévu le coup.
Cela me paraît élémentaire.
Quand je parlais "rafale" c'est qu'elle te tombe dessus au moment où tu ne t'y attends pas.
Et quoiqu'on en dise, il n'y a pas toujours quelqu'un dans le cockpit même si on a flairé quelque chose ou si on est dans des parages douteux.
Mais je ne critique rien.
Chacun fait comme il veut ou l'entend.
Et quand on fouille un peu sur internet, on voit qu'il y a quand même eu des démâtages concernant tout types de catas.
Bien entendu, c'est une petite minorité mais quand c'est pour notre "pomme", on est gros jean comme devant...dans ces cas-là.

08 mars 2006

J'ai trouvé ça...
marinestore.co.uk[...]L26275/

Selon le réglage de la vis il se largue automatiquement. J'avais aussi en mémoire un système comparable "bricolé", inventé je crois par James Wharram, mais il me semble que ce nom va suffire à donner des boutons à certains, j'insiste pas...

08 mars 2006

J'insiste CLK
Toutes les idées sont les bienvenues et on se fout pas mal du comment, du pourquoi et par qui.
On n'est quand même pas sous "contrôle marin" sur ce forum.

08 mars 2006

C'est de ce systeme la que je parlais plus haut
Trop juste effectivement pour un génois ou une gv (car prevu pour les safrans de deriveur) mais rien ne nous empeche d'en bricoler un avec des clams plus gros... en plus ça coute pas trop cher donc pas trop de perte si ça foire...

Séb

08 mars 2006

oui mais
c'est pas un systeme automatique, ou alors je comprends pas comment ça marche

Séb

08 mars 2006

Cela me parait bien
ces coinceurs à largage automatique. Moi je les mettrais sur le bout de la barre d'écoute de GV. Normalement, une barre d'écoute de GV larguée, au près ou au travers, va complètement réduire l'effort dans une rafale. Perso, dans du vent irrégulier, je préfère avoir la main sur la barre d'écoute que sur l'écoute elle même.

Au portant, c'est plus délicat, car si tu es déjà bien choqué et qu'il te reste de la course sur la barre d'écoute, tu peux envoyer la bome dans le hauban et donc dégringoler ton mat. Mais peut être qu'au portant c'est moins craignos, car une rafale va faire accélérer le bateau et donc diminuer le vent relatif et l'effort sur le gréement.

J'avoue que j'ai testé, sur dériveur, un rappel au centre de la barre d'écoute avec deux sandows en opposition, et que c'était bien sympa : il étalait les rafales (en lac) tout seul comme un grand. Tu aimes bien les sandows, nspa ?

08 mars 2006

Pour ce qui est des clams
cités dans le lien, cela ne va pas car ils vont jusqu'à 240 kg c'est trop peu.
J'ai vu que dans le cas d'un cata de 9m50, le calcul de la rupture automatique avait été calculé aux alentours des 600 kg....donc.

08 mars 2006

Oui
Effectivement c'est une idée à "mariner", cmme on dit.
Pour la GV, l'idée d'une fausse écoute ne doit pas être mal non plus.
Il me semble avoir déjà vu ce principe dans un de mes vieux bouquins .
Si je retrouve le dessin, je le mets en photo.

08 mars 2006

et pourquoi un bout fusible
Pour fixer ton écoute, tu la fixes avec un bout de petite dimension (pas trop quand même) si une rafale plus violente que peut encaisser ton mat arrive, ton bout qui est un peu faible casse, il suffit de le changer par un autre que tu as d'avance.
Défaut du systéme, si il est mal echantilloné, le bout casse tout le temps, et il faut prévoir une retenue de bome pour éviter que la bome aille n'importe où (surement avec élastiques pour éviter les accouts lors ce qu'elle se tendera).
Ve systéme fait un peu bricolage, mais tu veux toutes les idées en voilà donc une.

Le soucis pour le dématage est souvent dut au gennacker. Le bout dehors est souvent maintenu horizontal grace à un cable trés solide qui est pris sur la poutre avant. Lorsque la drisse du gennacker casse, le gennacker chalute et force sur le bout dehors, celui ci force sur la poutre avant, celle ci casse, et ensuite l'étai n'étant plus maintenu, le mat tombe. Donc fixé votre bout dehors avec juste un petit bout qui cassera au moindre effort anormal et evitera de démater. Pour information, dans les outremers qui ont dématé, nombreux sont ceux qui ont connus ce problème. Sur Adonis, c'est un bout de 3mm qui tien le bout dehors.

08 mars 2006

une idée comme ça
ventouse electomagnétique , ça marche en 12V
avantage :facile de calibrer la force de maintien de l'ordre de 100 à 400 kgf
inconvénient: bouffe quand même de 30 à 100mA au maintien

08 mars 2006

A retrouver
u article d'un canard de voile (je sais plus lequel) où un ancien de catana essayait un système basé sur la tension mais aussi sur la mesure de gite.
Il expliquait pourquoi un sytème uniquement basé sur la tension était inadapté et souvent in ou trop efficace.

08 mars 2006

Fusible
un systeme etait proposé en option sur les catana, il y a une dizaine d'année , je me souviens que le siege social de la boite qui le concevait etait au Canet... a coté du chantier; c etait un coiceur avec un electroaimant qui liberait l'ecoute de grand voile suivant l'inforlation donnée par deux capteurs situés dans chaque coque... qui agissaient apres qq diziemes de secondes si elle restait hors d'eau quelques instants; Le systeme etait trop compliqué a regler et se declanchait intempestivement ...provoquant des larguages de bome dangereux...
Dom

08 mars 200616 juin 2020

Un schéma
Bonsoir,

J'ai trouvé ce schéma dans mes archives mais à l'époque (vers 1985) je n'avais pas noté de quel document il provenait.

J-Ph

08 mars 2006

Bien vu J-Ph
C'est exactement le systus que j'avais en souvenir. Bravo de l'avoir retrouvé. Tu es plus ordonné que moi...

08 mars 2006

C'est un peu un faux problème,
même si les divers systèmes de retenues largables fonctionnent, je ne me permettrais jamais de m'en remmettre à eux pour la sécurité du cata. J'évite donc de naviguer surtoilé en croisière "cool", sous pilote, et moi à la cuisine ! Il faut être conscient, que l'alternative au dématage est le chavirage... ce qui n'est pas mieux ! Donc, si je veux pousser le bateau (ça peut m'arriver pour prouver qu'un Iroquois avec 25 nœuds de vent fait un meilleur près qu'un mono !) j'ai les écoutes à la main, je suis vigilant, et le système de sécurité, c'est moi ! Je ne ferais confiance à rien d'autre !
Sinon, j'adapte la voilure au temps, et je suis tranquille. Je peux vous assurer qu'il en faut beaucoup pour casser un mât ou mettre un cata sur le toit. Si l'ensemble bateau-gréement-voiles est en bon état et homogène, et réglé en fonction des conditions subies, il n'y a vraiment pas lieu de se mettre martel en tête pour des "fusibles" de sécurité plus ou moins adéquats ! Restons simples, c'est le secret des navigations sans histoires !

09 mars 2006

Ce qui est certain
C'est qu'on ne peut pas compter uniquem sur une technique quelle qu'elle soit, même en voilier.
Ce qui est certain aussi, c'est que certains passages peuvent être délicats avec des accélérations pas toujours faciles à anticiper : je me souviens d'un coup au cul parce que je venais de contourner le joli mont d'une ile magnifique, alors que le vent était de travers et venant de la mer quelques minutes auparavant. J'aurais dû me méfier du manque de vent dans les 2 minutes précédant le coup au cul, mais j'avais certainement la tête ailleurs. On ne m'y reprendra plus.
Ce qui est encore certain, c'est qu'un bateau léger et raisonnablement bien dessiné réduira plus rapidement le vent apparent et effacera la risée d'autant mieux.
Evenkeel est un lagoon 37, pas rapide mais pas non plus (complètement) les fifties d'aujourd'hui. Van Peteghem et Prevost ont prévu un bloqueur triple pour chariot et écoute de GV juste à portée de main du barreur. Je ne pense pas avoir pris de " rafales :-D " de plus de 10 à 15 noeuds supérieures au vent constant. En croisière, et ce d'autant que la morphologie du terrain s'y prette, je prends un ris à 5 noeuds en dessous de ce qui est raisonnablement portable. A 20-22 noeuds constant je prends le 1er ris et le bateau a supporté 30 noeuds durant de cours instants (le temps d'accélérer en fait ;-) ).
Il est certain aussi que si je "tire" sur le bateau je ne le fais qu'avec un temps absolument établi et dans des conditions parfaites (pas à Leucate par exemple). Mes soucis viendraient certainement plus du spi assy que des surventes. Les winchs de genoa sont à côté du barreur sans aucun bloqueur.
Pour l'instant, je ne vois pas plus à prévoir.

09 mars 2006

On a bien avancé dans la discussion
et je vous en remercie tous.
Je ne suis pas un grand marin et ne le serai jamais.

N'étant pas né près de la mer et l'ayant trop peu cotoyé durant ma vie, je peux tout au plus espérer être et devenir un navigateur moyen, sans plus.
Mais cela a le mérite d'être clair à mes yeux et sans équivoque.
C'est pourquoi, j'attache une importance particulière à la sécurité (et au savoir des autres ) domaine où de meilleurs navigateurs, par déformation professionnel ou de l'esprit, trop confiants en leur étoile sans doute, parfois même égocentriques, négligent dans certains cas l'élémentaire.
La littérature marine et les récits de navigation foisonnent d'exemples, on n'y reviendra pas.
J'ai lu un jour que l'art de naviguer ( je ne parle pas ici du "sens marin" ) c'était de pouvoir parer à toutes éventualités et anticiper les problèmes à défaut du pire.
Et de ramener à bon port, le bateau mais aussi l'équipage, souvent la compagne ou l'épouse et les enfants éventuels.
C'est un devoir absolu où il n'y a aucune dérogation possible. Du moins, c'est comme cela que je l'envisage.
Quant au fameux " ça n'arrive qu'aux autres", je préfère l'éviter autant que possible.
Pour en revenir au sujet, on peut toujours trouver des raisons ou des conditions de navigation pour ne pas utiliser ou adopter un système de larguage automatique sur un catamaran.
Cependant, je pense, qu'au long cours ou lors de navigations qui incluent plusieurs jours et nuits c'est un peu présomptueux, à mon humble avis.
Je me permets de rappeller qu'aux Antilles ( il n'y a pas que là ) il y a quand même eu des problèmes de démâtages et de casse de matériel avec des sorties de jour et équipage dans le cockpit. Il ne faut pas l'oublier.
Concernant cette fameuse "rafale", en dehors de tout ce qui a été dit, on n'est jamais à l'abri d'un affaiblissement de câble, d'un problème de ferrure, d'une goupille faiblarde, d'un début de flambage ou même d'un défaut de fabrication!
Tous ces aléas ( et j'en passe) qu'on a pas toujours le loisir de voir immédiatement sur le moment mais que la fameuse "rafale" ne manquera pas, elle, de s'en occuper à sa manière.
Comme le principe de base ne mange pas de pain, cela ma paraît légitime et prudent qu'on s'y attarde à défaut de l'adopter.
Nota : au niveau de la GV, il me semble évident d'y adjoindre un système de retenue ou un frein de bôme pour éviter le "choc" après le larguage.
J'ai retrouvé un vieux dessin de la fausse écoute basé sur le principe du "fusible", je le mettrai dans une prochaine contribution.

09 mars 200616 juin 2020

Exemple de système de larguage automatique d’écoute
Je joins un dessin à cet effet.
Bien entendu, il s’agit d’un système certes ne payant pas de mine mais qui a pour lui sa simplicité et semble très efficace puisque son auteur a réalisé un tour du monde pendant plusieurs années avec passage par Le Cap et le tout sans pratiquement aucune casse.
Il peut servir d’idée de base et être sans doute amélioré pour une mouture plus moderne.
Le principe est simple :
Il faut frapper une fausse écoute ( bout de sécurité ) sur un taquet et le relier à la bôme. Il sera composé à son extrémité de 2 mousquetons, ces derniers étant reliés par un certain nombre de tours de fil à pêche résistant à une traction donnée et calculée.
Le navigateur avait même prévu 2 types de fil à pêche, l’un encore plus résistant pour des conditions climatiques plus dures.
Si par malheur, une survente inattendue survenait, le fil à pêche se rompait et la GV filait automatiquement.
La GV au départ étant relâchée de x longueur pour retenir la bôme afin qu’elle n’aille pas percuter les haubans du mât.
Mais, il y a mieux, le navigateur en question faisait d’une pierre, deux coups !
En effet, il frappait un bout à l’extrémité de la bôme relié à une petite planchette, ladite planchette mise à poste derrière un gros taquet coinceur et reliée à l’écoute du génois.
Résultat : lorsque le fil à pêche casse, la grande écoute de GV file automatiquement et la bôme part vers l’avant entraînant une traction sur la planchette qui faisait sauter automatique l’écoute du génois hors du taquet coinceur.
Bien entendu, la longueur des filages automatiques comme dit plus haut sont réglés à l’avance tant au niveau de la GV et du génois.
C’est sans doute un système que d’aucuns qualifieront de « système D », mais il a fait ses preuves en hauturier et peut être sans nul doute amélioré avec un peu d’imagination et/ou adapté à son propre bateau.

10 mars 2006

Ou bien...
shunter le coinceur et faire un, deux ou trois tours de winch...

09 mars 2006

Pour savoir
s'il a servi, je devrais me recoltiner le livre car ce ne sont que des annexes techniques en fin de livre, comme le plus souvent.
Pour l'instant, je n'en ai pas le temps.
Mais si je vois quelque chose dans les prochains jours, je ne manquerai d'en faire part, bien entendu.

10 mars 2006

Relis convenablement ce que j'ai écrit Alex...
et sûrement pas ceci : "tu cherches une solution pour garder un maximum de toile lorsque le temps est à risque ... ".
C'est complètement déraisonnable de me prêter cette intention.
C'est pas ainsi qu'on navigue.
Et en plus, tu viens au début de ton message avec des histoires de chavirage....je ne comprends pas.
J'ai seulement parlé dans ce fil d'éviter un risque de démâtage ou d'avarie au gréement.
Cela n'a rien à voir avec un type de cata particulier.
C'est simplement une mesure de précaution face à un risque qui est toujours réel.
Je t'invite à relire posément ce que j'ai écrit dans ce fil et tu verras qu'il n'y a pas matière à bizarrerie ou paradoxe quelconque.
Et ce n'est pas parce que j'ai parlé sur un autre fil du HT qui n'a jamais subi de chavirage sauf 1 par force 12 qu'on de doit pas prendre malgré tout des mesures.
Qui te dit d'ailleurs, que tous ces HT qui n'ont jamais chaviré et ceux qui sont partis loin n'avaientt pas un système analogue pour certains ?
Dans les années 60, 70 et 80, tous ces sytèmes de larguage automatique existaient et presque tous les navigateurs les utilisaient.
Alors, y a t-il une relation de cause à effet pour que pendant ces 3 décennies citées, il y a eu très peu de chavirage ou de dématâge ?
Peut-être.
Sans doute.
Je ne suis pas devin.
Mais ce que je sais, c'est que les années 90 et 00 ont connu plus de problèmes à ce niveau alors que justement, dans le même temps, ont disparu ces méthodes de sécurité.
Y a t-il à nouveau une relation de cause à effet ?
Va t'en savoir.

;-)

10 mars 2006

Je préfère attendre
d'autres réactions avant de répondre.
Par contre, un élément à prendre également en considération, c'est le ratio X m2(voilure) par tonne de déplacement.

10 mars 2006

juste pour dire
sympa la photo !

10 mars 2006

Belle photo que voilà !
Et j'aurais pas voulu en être!
Tu sais, depuis le début des catas, il en a toujours été ainsi en ce qui concerne les risques, les débats durent depuis, j'allais dire...la nuit des temps.
Et en ce qui concerne les paramètres catamaranesques, en gros, on retrouve un jeu en 3D + x critères.
Déplacement, forme coque, ratio X m2 voilure par tonne déplacement, ratio largeur/longueur et hauteur nacelle, centre de gravité etc..
Je dis bien en gros.
Avec ces données, on y applique bonant-mallant soit des calculs savants théoriques ou des essais en bassin de carène et ce en fonction, de 2 éléments, l'eau et/ou le vent.
Et c'est seulement en fonction de leurs interactions qu'on peut éventuellement y voir plus clair.
Et tous les paramètres cités peuvent soit être positifs ou négatifs, tout dépend de leur application.
Il est par exemple évident que sur les catas modernes, le poids est l'ennemi.
Réaliser un cata moderne avec un déplacement lourd serait à mon avis dénué de sens, ne fût-ce que déjà par la hauteur plus grande de la nacelle au dessu de l'eau et de l'effort sur les structures qui augmentent dès que la largeur augmente, c'est indéniable.
Donc, effectivement un déplacement lourd ou semi-lourd est dans ce cas une erreur.
Par contre, pour les types de catas classiques, une version semi-lourde n'est pas forcément pénalisante puisque on retrouve la nacelle plus basse sur l'eau avec ce qu'on appelle l'effet "ventouse" sur la mer.
Attention, je ne parle pas ici des Catalacs etc...je parle des catas relativement bas sur l'eau et sans superstructures imposantes.
D'ailleurs, je me rappelle, d'un essai en bassin de carène dans un LN, cela remonte!
Ils avaient confectionné 2 maquettes tout à fait identiques de cata, l'une en bois léger ( déplacement léger) et l'autre en bois lourd ( déplacement lourd).
En mettant en route un gros ventilateur, forcément, c'est le plus léger qui se retournait plus vite.
Par contre, en agitant l'eau du bassin, c'est le plus lourd qui partait le premier à cause de son inertie plus importante.
Conclusion toute simple pour les rendre performants tous les deux en fonction de leur nature intrinsèque :
1)pour le plus léger, il fallait augmenter la largeur
2)pour le plus lourd il fallait rabaisser au maximum son centre de gravité par rapport à la surface de l'eau.
Ceci expliquant cela...

15 mars 2006

Photo...
P'tite photo

09 mars 2006

il y a 30 ans
Mike Mc Mullen -skipper de Three-Cheers- décrivait un système dans son livre "multihulls seamanship".

il s'agissait d'un électro-aimant monté sur un coinceur d'écoute et raccordé à l'anémomètre.

pour rappel , Mc Mullen et Thre-Cheers ont disparu durant la transat 76.

09 mars 2006

Vous avez parfaitement raison,

c’est du bricolage peut fiable en plus, puisque vous travaillerez sur la force non démultipliée
Ce qui oblige à une résistance trop grande du « bout fusible » de retenue sans certitude de la rupture de ce dernier!
Le paramètre "rupture" étant théorique et variable dans le temps...

Il ne doit pas être compliqué de bricoler quelque chose suivant le principe de la clef dynamométrique pour faire lâcher le coinceur !
Qui lui ne subit qu’une force infime fonction de la démultiplication que vous donnez à votre écoute

Si un systeme simple vous parait plus à porté, vous pouvez partir du principe du clamclaet largable en en adaptant une force résistive en sortie que vous déciderez, bout, ressort, aimant etc
Rien de bien compliqué à réaliser juste quelques tests

Mais bien sur chacun fait comme il veut ;-)

pfffzzzz

09 mars 2006

A-t-il précisé
à quelle occasion lui a servit ce fameux système ?
Faire le tour du monde par Le cap ne suppose absolument pas que le système ait effectivement servi à quelque chose.
S'il n'a pas servit, cela prouverait même qu'on peut faire le tour du monde en s'en passant (ce qui ne manque pas d'être confirmé par de très nombreux autres exemples).

Mais dans le fond, tu as raison, il vaut mieux avoir plein de trucs qui rassurent et peuvent éventuellement sauver ton bateau.

Pour la retenue de bome, un bon gros sandow te permettra de ne pas flamber la dites bome, parce qu'un départ a fond avec un bout trop costaud, c'est pas conseillé non plus.
Pour le sandow, afin, qu'il ne s'use pas trop vite ....
Enfin, tout est toujours perfectible, il suffit de savoir s'arrêter quand ça NOUS convient.

10 mars 2006

Si je résume tes différentes réponses sur différents fils
Tu cherches un cata qui est petit, (car moins de problèmes), confortable (tant pis pour la vitesse), et qui ne chavire pas et sécurisant. Il semble que tu es trouvé ce que tu veux, tant mieux, cela prouve si il en était nécessaire que les multis ne sont pas tous dangeureux.
Ensuite ayant trouvé un cata sécurisant mais pas forcément rapide, tu cherches une solution pour garder un maximum de toile lorsque le temps est à risque ...
Je ne suis pas sur d'avoir tout compris au raisonnement, mais après tout pourquoi pas, et je ne connais pas ton programme, ballade cotière ou Cap Horn.

Autre question, si tu achetais un mono, te poserais tu cette question, car le choix du bateau que tu as fait et un cata costeau et sécurisant, il est bien moins dangeureux que nombreux monocoques de même taille.

10 mars 2006

Cata et dématage
La principale cause de dématage des catas est liée au déplacement.

Les bateaux sont déjà trop lourds au départ, entre 15 et 40 % de supplément par rapport aux déplacements annoncés par les chantiers, et on en rajoute en accumulant au fil du temps des trucs plus ou moins utiles qu'on laisse à bord.

Au final, le déplacement total est pas loin du double de celui calculé par l'archi, et comme le couple de redressement (ce qui empeche le cata de chavirer, et donc l'effort exercé sur le gréement) est fonction de la largeur et du déplacement, hop !

10 mars 200616 juin 2020

j'avais bien compris
mais c'était pour te titiller un peu, car vu le cata que tu choisis, les risques ont bien moins important. Mitch a raison pour le problème de poids, mais ton cata supporte mieux la charge que beaucoup de cata de même taille, ce qui est encore un point en plus envers la sécurité.
Tu as parfaitement raison de te méfier de la mer, "c'est une grande dame, il faut la respecter" comme disait mon grand père, mais ce que je voulais dire surtout, c'est que dés que l'on parle cata, tout le monde voit son bateau dématé, chavirer, couler, bruler et tout ca en meme temps.
Les catas commercialisés ne sont pas tous fait puor naviguer sur une coque, alors soyons un peu moins méfiant.
Avant il existait des systémes de larguage automatique, maintenant nous avons des voiles tolérantes ...

Pour la contribution du début, elle explique les risque de demmatage sous gennacker qui sont plus fréquent que les dématages par rafales. Ces derniers arrivent souvent aux Antilles quand les nouveaux skippers ne connaissant pas le coin et le bateau sortent toutes voiles dehors sans savoir qu'il y a un goulet de vent qui se crée entre les iles, et boum bada boum sur le toit ...

10 mars 200616 juin 2020

Allez ! J'en ai une bonne..."ôssi"
de foto.

10 mars 2006

abandon du cata eclipse par son architecte richard woods,
le recit doit etre sur internet, en particuleir sur le magazine de san francisco latitude 38.
les woods ont abandonne la mort dans l'ame leur cata dans l'ouest du mexique, helico des coast guards. conditions force 9 voire 10, mer particulierement affreuse ( malgre des dizaines de milliers de milles dans le monde entier woods n'avait jamais rencontre de conditions pareilles )mexique) dans le golfe de Tehuantepec repute pour cela. la fregate qui portait l'helico etait elle meme a la cape ! Le bateau n'avait rien, alors que c'est un 34 pieds. je souhaite aux woods de retrouver leur bateau le plus vite possible. Surtout pas de jugement assis dans son fauteuil sur la decision de woods. je trouve que le comportement de ce cata de 34 pieds dans une tempete extreme est remarquable.
www.latitude38.com[...]/
www.latitude38.com[...]20.html

11 mars 2006

Le tehuantepec
c'est un vrai casse tête.
Même situation que le golfe du lion :
2 grosses montagnes entourent une plaine balayée par des vents en moyenne de 15 à 20 noeuds (alizées).
Résultats : à la sortie , le golfe du tehuantepec et ses 30 à 40 noeuds en moyenne pendant la période des alizées.
2 tactiques : - le rase cailloux (plage) pour éviter le fetch (ça marche pas mal mais c'est long).
- le tout droit avec un max de fetch et de vent en plein centre, mais c'est pas très long (6 à 12 h selon le bateau).
Si j'ai bien compris c'est la dernière tactique qu'avait choisit Woods.

J'avais un mono bien lourd et quille longue quand je l'ai passé, et j'avais choisi la première solution. C'était beaucoup plus facile aussi car je descendais au sud. On est passé de pétole à 25 noeuds puis à pétole en 12-18 heures. C'était un jour particulièrement calme, et comme on se retrouve pratiquement tout le long de l'arc au bon plein-travers, super agréable. Tendu quand même
;-), rien que par le réputation du coin.

12 mars 2006

Concernant Even OK
Le tableau qu'il a brossé est excellent. Belle description du coin.
En ce qui concerne les PC, là, on va pas être d'accord.
Les Pilots Charts existent et ont quand même fait leurs preuves au fil des décennies.
Bien entendu, on sait que ce sont des statistiques générales et que cela fluctuent évidemment.
Le journaliste-navigateur bien connu Gérard Borg des célèbres Nauticus a passé un nombre impressionnant d'années autour du monde sans rencontré de véritable tempête et pour cause.
Un de ses plus grands conseils étaient l'utilisation des PC pour établir son itinéraire avec interdiction formelle d'aller dans certains endroits à certaines périodes, là où manifestement les PC indiquaient des féquences élevées de risques.
Dans le cas qui nous occupe, même si au demeurant j'ai toujours trouvé Richard Woods sympathique et un bon architecte populaire, il me semble qu'au vu des chiffres, il n'aurait jamais dû se trouver dans ses parages-là en Janvier.
Car c'est vraiment le plus mauvais mois et de très loin des 12 mois de l'année pour la région.
Je ne lui fais pas de procès mais je constate tout de même une légèreté dans sa prise de risque.
Et il a été sanctionné.
Moi, je sais que si un jour, je pars, à côté d'une prise de météo sérieuse, il ne sera pas question de préparer un itinéraire sans consultation pointue des Pilots Charts.

11 mars 2006

Tout à fait
Les exemples abondent dans les récits.
Ca me rappelle Michèle Demay lors de son 1er voyage ( fin 70 début 80?) avec son mari qui se sont cloîtrés à l'intérieur pendant plus de 24h dans une violente dépression laissant le voilier se débrouiller tout seul, sur la parcours menant à Madère : ils s'en sont sortis bien qu'avec un état psychologique proche du O.
Ca me rappelle aussi l'affaire Louise Longo dans le Golfe de Gascogne. On abandonne le bateau...drame...et le bateau est retrouvé intact après la tempête.
Etc....

11 mars 2006

dans l'article ils expliquent que
le coin est plein de pecheurs et que la cata a ete abandonné à 50 milles des cotes, ensuite avec le suivi des vents et courants ca peut le faire, mieux avec un petit avion qui quadrille al zone

11 mars 2006

abandon a 15 28 N 094 40 W a mi chemin
entre puerto madero et huatulco. c'est donc bien la situation que tu decrit, merci pour le conseil.

j'ai le magazine "papier" sous les yeux woods cite le commandant de la fregate qui parle de 70 nds ds les rafales. au moment des secours l'helico etait en point fixe contre des vents moyens de 50 nds ...

11 mars 2006

c'est une super revue
un modele inconnu en europe, une revue gratuite pleines de bonnes infos sur la baie de san francisco, la californie le mexique et les antilles

une tres bonne lecture, plein d'humour. c'est marrant de lire un recit detaillé d'une coure modeste à laquelle on a participé !

Actuellement onatand kersauzon avec impatience il va partir de san francisco pour yokohama en pricnipe le 10 avril, , je ne veux pas rater la photot sous le golden gate :-D

et en plus
l'eclipse ne fait que 32 pieds ce qui est tout a l'honneur de ce bateau,sans vouloir incriminer les woods qui sont de fameux navigateurs et concepteurs ,on voit qu'une fois de plus la limite c'est l'equipage pas le bateau !quand a l'idée d'avoir un taquet largable pour l'ecoute de gv je trouve que c'est encore un plus pour la secu ,pourquoi s'en passer alors que ca ne coute rien :pour faire les beaux ?

11 mars 2006

BRAVO EVEN ATTENTION GYPSIE
Je fais remonter le fil car le temoignage d' even est vraiment le genre de choses qui donne tout son interet `a HEO, du vrai du vecu, pas j' ai entendu, on m'a dit. C' est vraiment pas un coin tres couru !

par contre gypsie, 7 % de force 9 dans les pilot charts, c' est beaucoup. Les pc ne sont pas ecrites dans la pierre ... a titre d' exemple pour ma petite travers'ee j' avais choisi les carr'es les plus nords ou la proportion de coup de vent ou plus etait a zero ou quasi. Ben on a eu force 5/6 et plus pendant une semaine ....

13 mars 2006

on est d' accord
j' ai passe plusieurs soirees qui restent d' excellents souvenirs devant les pilot charts et j' ai organise mon voyage en fonction. ce sont des outils importants mais il ne faut pas croire que si tu as une prevision `a 100 % de vents non superieus a 5 tu ne feras pas branler serieusement. mais a 7 % de previsions a 9 j' evite le coin c' est sur
A+
h\Jean

10 mars 2006

Certains pensent que le cat est encore à l'endroit ?
Qu'est ce qu'on peut faire alors , à part louer un hélico pour le retrouver et se faire redescendre dedans ?
Ca doit coûter bonbon. Peut être même le prix du cat :-( .
Il y aurait d'autres soluces (cargo qui repère à qui on donne le pouvoir de ramener le cat,...) où c'est définitivement considéré comme une épave appartenant à celui qui la trouve ?

11 mars 2006

7,4% de chances d'avoir du Force 9
durant le mois de janvier dans cette région malsaine.
Je ne comprends pas.
C'est de très loin le mois le plus mauvais pour le traverser, ce golfe. Je viens d'aller voir dans les Pilots Charts.
Pour info, mars et octobre sont à 3,4% en Force 8
Tous les autres mois sont beaucoup plus calmes en statistiques.
En juillet 0% et en septembre 0,7% en Force 8.
Dès lors, sur ce coup-là, il y a un "blème" quelque part!

11 mars 2006

tu reçois toujours latitude 38 ?
heureux veinard :-)

12 mars 2006

Dispositif automatique de largage d’écoute pour multicoque
avec capteurs dans les coques etc...à cette adresse :

perso.wanadoo.fr[...]efr.htm

Personnellement, ça ne semble pas être ma tasse de thé, ce système.
J'aime bien voir de visu, ici, une partie est cachée dans les coques.
Quid si problème électrique ?
Et en plus, lorsqu'on a de la houle par le travers, le cata est forcément incliné d'où risque de déclenchements intempestifs ?

C'est mon avis et il n'engage que moi, bien sûr.

14 mars 2006

Fusibles
Je vous livre ici mes interrogations sur ce sujet:
J'ai souvent entendu que sur de nombreux catas de croisière, le haubanage est volontairement sous-dimensionné par l'architecte, pour jouer le rôle de fusible - évitant ainsi le retournement qui est évidemment plus catastrophique.
Certains chantiers clament que leurs dérives, leurs quilles et/ou leurs axes de safrans sont concus pour se casser en cas de chocs ("vous comprenez monsieur, il vous en reste encore un pour rentrer au port..."). C'est comme cela que j'ai vu un superbe Schionning tout neuf casser 2 fois un safran en carbone en l'espace de 4 mois pour un petit toucher à faible vitesse ! Dans le même ordre d'idée un fabricant d'hélices tripales en plastique à mise en drapeau annonce que la pale peut être remplacée à faible coût si elle se casse. "Il vaut mieux remplacer une pale qu'une transmission" ...
Est-ce raisonnable? La marine traditionnelle désirait toujours construire le plus solide possible ("trop fort..."). Je me demande si sous prétexte de Fusibles on ne cherche pas plutôt des économies.

Avez-vous remarqué dans le même site Latitude 38 la notice de cata PDQ détruit dans le gros temps?
J'admets que la légèreté d'un cata lui permettra de moins souffrir dans des conditions difficiles. Mais de toutes façons la structure travaille énormément et sa solidité doit être un critére essentiel. Il faut se souvenir que les efforts sont exponentiellement plus importants lorsque le bateau est plus large...

Comme moi aussi je réduis la toile avant que cela soit devenu tout à fait indispensable, j'ai tendance à penser que les chocs de la mer sont plus à craindre que le vent pour la sauvegarde du bateau. Certaines déferlantes peuvent pousser fortement sur un bord avec des efforts latéraux énormes sur les safrans et les quilles.

A propos de libération de GV, il faut tenir compte du palan dans le calcul des forces sur l'écoute. 600 Kg dans un palan à 4 brins donnent donc 150 Kg sur un brin. Pour ma part j'ai équipé mon Privilege 12m d'un clam cleat à libération rapide manuelle sur le chariot de GV, à portée de main de quiconque est dans le cockpit.

on peut faire un larguage rapide
avec une bille inox dans un tunnel au repos elle est dans une petite coupelle ensuite en cas de gite elle est ejectée pour aller declancher en frapant un ressort taré qui libere la gv ,suis je clair ;-)

14 mars 2006

D'accord
mais il y a toujours l'intervention humaine dans ce largage.
Et je le répète, aux Antilles comme ailleurs, il y a eu des problèmes avec la présence de plusieurs personnes dans le cockpit, c'était pas faute d'avoir de la MO.
Quand un orage éclate, comme relaté dans l'affaire Woods ci-haut, on n'est pas toujours avec la main sur le "truc", faut pas rêver.
Or, la rafale, elle, elle peut te tomber dessus en une fraction de seconde. On peut passer de 10nd à 40nd en un instant.
Tu imagines les contraintes.
Prenons un autre exemple, Le Cap.
Bon...on y passe pas tous les jours, d'accord.
Il y a des vents violents spécifiques ( j'ai oublié leur nom ) qui descendent des montagnes. On ne les voit pas. La mer est belle et le soleil luit. Et puis, paf! En une seconde, la survente à 40nd te touche!
Quid?
Et les endroits de ce genre sont bien plus nombreux qu'on ne le croit sur la planète.
Y a même parfois de belles petites "surprises" en MED.
PS : je ne parle pas de chavirage, il en faut déjà beaucoup mais d'un risque réel au niveau du gréement.

14 mars 2006

Exact clarivoile
je ne revenais plus sur la consonnance exact du mot.

Je livre ici un mini-extrait du voyage de Mérovée lorsqu'il sont près du Cap :

"""Pour bien nous faire comprendre qui est le patron ici, nous encaissons quelques accélérations de vent avant d’arriver à CapTown.
Ces vents qui descendent des montagnes, des vents catabatiques paraît-il, sont d’une violence et d’une soudaineté incroyable.
Les chandeliers iront goûter l’eau quelques fois, mais sur une mer calme c’est plutôt rigolo.
Enfin, ça doit bien rafaler à plus de 50 nœuds…."""

14 mars 2006

oui mais
la gite n'est pas un bon critère (vague), tout comme la tension sur l'écoute (1Tonne à l'ecoute tout dessus est plus "limite de raideur" que 1,200T a 1 ris).
C'est pourquoi il n'existe pas de système automatique réellement fiable ou crédible. Le seul capable de "sentir", c'est le bonhomme et là, il lui suffit d'avoir le cleat à larguage instantané garanti à portée de main.

14 mars 2006

catabatique
vent descendant

14 mars 2006

en cata face aux coups de vent
Ma femme et moi venons de parcourir 11000 MN à bord de notre cata, un Vénézia 42. Nous avons eu des coups de vents dont un de 45 nds pendant 3 jours entre les Açores et l'Espagne. Par expérience, je dirai que les cata modernes réagissent très bien, il faut juste prendre quelques précautions. Réduire la GV (1 ris de plus que sur un mono cause de GV lattée) et la déborder au maxi en la bordant à fond, puis jouer avec le génois qui est un puissant moteur.
A 60, 80° du vent, le bateau est parfaitement stable (ça secoue quand même) et nous marchions à 7/8 nds. Il faut mieux se dérouter que de faire du portant dans une brise forte, quand on navigue à 2 sous pilote.

15 mars 2006

Il n'a jamais été question dans ce fil
de remettre en cause les possibilités d'un cata face aux éléments.
Je ne me permettrais pas.
Il s'agit simplement d'une discussion-réflexion sur l'opportunité ou non d'un système pouvant amener un complément de sécurité et à installer parfois dans certains cas spéciaux : fortes surventes subites.
Sans plus.
Ce système n'étant pas toujours à poste mais seulement sous certaines conditions et à certains moments.
Donc, une question subsidiaire en latence : ne mangeant pas de pain, est-il opportun de se passer d'un petit système de largage automatique sans intervention manuelle dans certains cas ?
Rien d'autre.

15 mars 2006

Expérience
J'ai chaviré avec un iroquois à Paques dans le Golfe de gascogne. Je ne barrais pas, mais il y avait 2 equipiers, qui n'ont pas réagi assez vite lors du passage du front froid. Depuis, j'ai eu pas mal de cata, et je pense que la sécurité est celle de l'equipage. Aucun dispositif ne peut le remplacer. Je ne crois pas trop au haubannage qui casse comme sécurité, vu le nombre de cata qui se sont mis sur le toi à cause du vent.
Sur les cotes Mediterannéene, j'ai rencontré l'an passé des conditions que l'on peut rencontrer souvent. Sur la cote SE de la Corse, mistral établi, vent moyen 20 noeuds. Rafales à 35. Donc, étant sur un monocoque, 1 ris dans la GV, 4 tours de rouleau et lof dans les rafales. Et près de Rondinara, une rafale est arrivé, hyperforte et adonnante de plus de 50 degrés, qui a couché le bateau avec barres de flèches presque à toucher l'eau. Je ne suis pas sûr que sur un cata, j'aurais pu réagir assez vite. C'est pour ça que j'ai un monocoque désormais pour la croisière.

15 mars 2006

D'accord pour le haubannage
qui casse, perso, je suis très sceptique.
Pour ce qui est de l'équipage, le propos était la longue croisière où on ne peut pas toujours avoir quelqu'un au four et au moulin 24h sur 24, la main prête à larguer, lorsque la navigation dans un coin malsain l'impose.
En théorie, on peut toujours espérer, en pratique c'est beaucoup plus difficile comme discipline qu'il n'y paraît, ne fût-ce la fatigue, changement de quart, sommeil, nav de nuit, maladie ou équipage réduit et j'en passe.
Donc, il faut prévoir quand même quelque chose, me semble t-il, même si le système n'est peut-être pas parfait, au cas où....
Suivant ce postulat, et uniquement pour ceux qui le désirent, les autres faisant manifestement une confiance aveugle dans leur gréement ou à la possibilité à leur cata de s'effacer sous la rafale ou pense que d'office, il y aura toujours une main charitable pour larguer (ça craint, on va me tomber dessus!); il existe probablement une alternative dans ce qui a été décrit dans ce fil.
A défaut...c'est tout de même mieux que rien.
Et je le répète, ça ne mange pas de pain, quelques dizaines d'euros ?

15 mars 2006

Peux tu elaborer, Francois
On ne rencontre pas tous les jours quelqu'un qui a chaviré en cata et survécu de plus ...
Qu'avez vous fait apres le chavirage , surtout à paques, l'eau est froide.

Je te rejoins sur les catas, j'en ai convoye en long et en large (iroquois, catalac, catfisher y compris jusqu'en egypte en hiver) pour gagner des sous dans les annees 1970 et j'en ai gardé à vie une mefiance sourde. Claro que je n'en aurais jamais. Sinon tu as raison de dire que les rafales dont parlent Gypsie se produisent en generale en cotiere avec relief prononcé (vent du sud sur la cote basque espagnole, c'est presquwe impossible de navigeur a moins de 5 milles des cotes, le vent passe de 10 à 40 nds)

15 mars 2006

Oui
On aimerait bien que François développe, ce serait intéressant.

dis donc francois!
tu es un sujet d'etude interessant,la plupart des partisans du cata disent que ceux qui y ont gouté ne revienne jamais au monocoque ,serais tu une exeption?ceci dit amicalement bien sur !pourrais tu develloper + les raisons de ton choix?

15 mars 2006

Le risque du largage automatique
n'est il pas lorsque la bome est relaché d'un seul coup d'aller taper violement sur le haubanage et alors le risque de casse et plus elevé.
On peut rajouter un frein de bome, mais dans ce cas, le largage se fait moins vite et donc diminuer l'intéret du systéme.
Un bout de retenu sera aussi extrément soliciter lors du largage.

Je me fais encore l'avocat du diable, mais ce n'est pas méchant c'est juste pour essayer de faire avancer le débat.

15 mars 2006

De ta part Alex
je ne m'attendais pa à moins : une agréable diplomatie.
Je te pose une question avant de répondre, si tu le permets.
Dans les équipements des catas modernes, j'ai vu que l'on proposait des sytèmes de largage automatique "avec intervention humaine, hélas", donc pour ma part, je les qualifierais de semi-automatiques. Donc ma question est : qu'en disent les concepteurs ou constructeurs sur leur usage ?
As-tu vu ou lu une explication quelconque sur les éventuelles conséquences que tu cites toi-même ?
Car s'ils ne disent rien, il y a là, un paradoxe (éventuel).

15 mars 2006

AMHA aussi
Primo.
Principe de base.
Le système automatique est plus primordial d'être utilisé de l'allure de près au travers, voire éventuellement le largue.
Aux allures vraiment portantes, en principe la rafale se fera moins sentir ou à tout le moins ne devrait pas entraîner de gros risques de dégât.
C’est une question d’appréciation personnelle.
Mais on peut, par souci de sécurité à 120% l’utiliser à toutes les allures, bien sûr.
Et comme je l’avais dit dans une autre contribution, on peut avoir sans le savoir, une faiblesse inopinée dans une pièce du gréement et alors c’est peut-être la catastrophe.
L’intérêt du système réside dans une anticipation de sécurité et de bon aloi face aux éléments soudains mais aussi dans ce qui a pu nous échapper de visu au niveau du bateau.

Secundo.
Principe du fusible à double portée.
Comme je pense l’avoir déjà dit, je n’aime pas trop le principe du fusible sur l’écoute GV en direct, je lui préfère sa pose sur une fausse écoute, l’écoute principale faisant office de retenue.
On peut lui adjoindre ou non une retenue supplémentaire, tout dépend de la taille du bateau, à mon avis.
Le principe de relier avec un bout ( ou tout autre système ) la bôme de GV à une pièce ( planchette ou tout autre système ) qui sous la traction de ladite bôme de GV, entraînera de facto la libération de l’écoute du génois me semble particulièrement attractive. On fait d’une pierre, 2 coups.
Quant à l’utilisation d’un frein de bôme, je suis pour.
Il suffit, je parle du frein de bôme Walder, de le détendre un peu, c’est réglable pour que cela bascule un peu plus vite, c’est une question d’habitude.
J’ai un frein de bôme Walder à la maison, je vais sans doute le mettre sur le Centaur prochainement mais ce qui est sûr, cela n’engage que moi, pas question de m’en passer pour mon futur cata.

Tertio.
Pourquoi les catas n’en sont pas équipés ?
C’est vrai que finalement on est droit de se poser la question. Cela semble bizarre. C’est sans doute une question de mentalité et de commerce.
Pour ce qui est de la mentalité.
Aujourd’hui, on ne navigue plus comme autrefois.
Les secours étant mieux organisés, les gadgets remplaçant le plus souvent le sens marin réel, il suffit d’appuyer sur un bouton ou de lire sur un lecteur et hop ! On sait où on est.
On regarde souvent des cadrans au lieu de regarder et d’analyser les éléments qui nous entourent.
On se croit le plus souvent un marin alors qu’on n’est que matelot.
Et quand un gars achète un catamaran de croisière pour 200, 300 ou 400.000€, voire plus, il lui semble que pour cette somme, il doit forcément acquérir un bateau sûr qui ne cassera pas et qui le mènera, c’est plus sûr encore à bon port !
Car forcément, on veut, on ne peut qu’avoir cette illusion de la garantie à tous crins en contrepartie du pactole qu’on a déboursé pour le flamboyant catamaran.
C’est une démarche, que j’estime un peu présomptueuse et certains en ont fait les frais, on en a déjà parlé.
Pour ce qui est du commerce.
C’est sans doute une question de stratégie.
Un constructeur est avant tout quelqu’un qui veut vendre et qui veut faire du fric.
Or, déjà insinuer à un acheteur potentiel les risques cités avec des systèmes de largage automatique c’est admettre de facto le problème et ce n’est pas bon psychologiquement pour décider le client.
C’est à peine si certains constructeurs parlent du largage semi-automatique et pour cause !
J’ai été entrepreneur durant 12 ans et j’ai été également représentant.
Je connais la chanson.
C’est la règle n° 1.
Parler le moins possible de ce qui peut engendrer chez le client un début de méfiance ou de malaise. Quand on vend un bateau, c’est plus le rêve qui va avec que l’on vend.
D’autre part, il faut savoir que la très grande majorité des catamarans modernes vendus le sont à des sociétés de charter au soleil, où il faut rentabiliser au maximum le plaisir cher payé des clients, aller vite sur l’eau pour rejoindre la marina où sera offert un gueuleton, le mouillage de rêve avec une bonne couverture météo ou le petit îlot paradisiaque. Plus cela va vite, plus c’est rentable.
La plupart du temps, ces heureux vacanciers ne naviguent pas beaucoup d’heures sur la journée et très vite on les envoie se promener dans l’eau, farniente sur le pont ou se promener sur les plages de l’île enchantée.
Et même s’il y a un peu de casse de temps en temps, c’est pas trop grave, tant qu’il n’y a pas trop d’écho de presse et puis, les assurances sont là.
Il vaut mieux cela commercialement et financièrement que de venir avec ces histoires de largage automatique fomentés par des ours mal léchés qui viennent griffer le rêve.
Tout cela pour une soi-disante sécurité à bord sous prétexte qu’ils doivent être le plus possible autonomes et qu’ils partent au loin, ces bougres de bourlingueurs!

15 mars 2006

A gipsie84
je crois que tu te montes le bourrichon avec ces considérations psychologico-mercantilo-paranoïdo-machinchouette !

Pourquoi on n'utilise pas ces systemes ? ben simplement parce que ca marche pas, ou pas vraiment, ou ca peut être dangereux.

Vus les mouvements parfois brutaux d'un cata dans une mer formée, les déclenchements intempestifs sont TRES fréquents. Si tu mets un filtre assez fort pour pas que ca déclenche tout seul, tu descendra le gréement avant que ca relache l'écoute.
Et les déclenchements intempestifs sont tres dangereux : quelqu'un sur le chemin de la bôme à ce moment, ca fait du dégat...

je crois que quand tu auras assez d'expérience, et si tu a ou acquiert ce sens marin, tu sauras quand ca peut être dangereux et quand "ca va", en incluant les passages sous le vent d'une cote haute et temps instable (passage d'un front froid), propices à vents catabatiques... Et dans ces cas, ben tu réduis beaucoup préventivement !

ben moi
je suis pas d'accord!laissez chacun avoir ses interogations ,l'image du camping car est pas tres sympa et tres reductrice,vous autres vous etes surement des idoles des houles comme tabarly ;-)

16 mars 2006

Où vois-tu
une dose de stress ?
A-je rédigé un texte incompréhensible ?
Utilisé des points ?,! etc..?
Ecris des insanités ?
Non, pas du tout.
Qui plus est, j'ai été très mesuré en prenant toutes les précautions d'usage sauf un peu dans la dernière contribution.
Quand on a une certaine franchise sur ce forum c'est que forcément on est malade ou surmené.
Drôle de conception doublée de procès d'intention inutile.
Moi, j'ai toujours pris la réserve de discuter et surtout de ne pas imposer mon point de vue.
Je pense l'avoir écrit au moins 5x dans le fil.
Mais quand on voit quelqu'un qui s'amène, lit sans doute en "diagonale" certaines contributions ( où il y a des nuances bien expliquées ) et assène ses vérités comme si elles seraient les seules et vraies incontournables.
Traduction en clair : "Moi, j'ai raison, et toi arrêtes donc de déconner avec tes interrogations".
C'est vrai, qu'après avoir passé mon temps sur ce fil, recevoir ce genre de message est déplaisant et décevant.
Qu'y a t-il de mal ou de drôle à cela ?
Je suis un être humain. Pas un hypocrite.
Quant au camping-car...je préfère ne pas répondre.
Tu comprendras aisément pourquoi...je pense.

16 mars 2006

Pour en terminer avec le petit dérapage
qui a eu lieu plus haut dans ce fil.
Je l'admets, j'ai sans doute commis une erreur, celle de tenter une réponse logique avec des explications stratégiques ou commerciales.
Ce que j'ai écrit, d'autres ailleurs l'ont fait aussi pour d'autres raisons, existe bel et bien.
On ne vit pas dans une société altruiste.
Et le marketing commercial est une réalité de ce monde.
Donc, d'office, lorsqu'on sort d'un débat strictement technique pour dériver vers certaines considérations "spéciales", forcément on risque d'égratigner celui ou celle qui risque peut-être de s'y reconnaître.
Je ne sais pas si c'est le cas ici mais n'empêche le risque existe et le risque d'effet boomerang aussi.
J'ai sans doute aussi commis l'erreur d'avoir été trop honnête sur ma description personnelle, alors on se permet...bien sûr.
Moi, j'ai fait preuve d'humilité dans mon propre portrait, car on est tout petit face à la Grande Dame, certains devraient en prendre de la graine.
Pour terminer, j'ai cotoyé des gens qui se pensaient des grands marins parce qu'ils avaient navigué ci et là, 1 ou 2 mois par an depuis 10 ou 20 ans.
Cela ne veut pas toujours dire grand-chose.
On peut adopter des mauvaises habitudes marines dès le départ et ne plus jamais s'en séparer et quand on discute ou on navigue avec eux, on voit avec effroi qu'ils n'ont pas appris grand-chose pendant tout ce temps.
Cela me fait penser à un skipper belge ( dont je tairai charitablement le nom )prodiguant des stages depuis des années avec site internet à l'appui.
J'ai eu l'occasion de naviguer avec ce soi-disant marin.
On ne navigue qu'aux cadrans ou presque, armement de sécurité très pauvre, tous feux et fusées périmées de longue date ( jusqu'à 10 ans!), retenue de bôme fixe et difficile à enlever et emberlificotage pour la hauteur des défenses car noeuds compliqués etc...et whisky à bord pendant la navigation.
Je plains les stagiaires.
Au port ou au troquet du coin à l'escale, il connait tout et est même bien considéré par ses pairs ( sans doute certains sont-ils de la même veine!)
Et en règle générale, ils ont souvent une grande gueule.
Par contre, j'ai connu des petits jeunes qui naviguaient que depuis 1 an sur un 9m en acier. Leur projet, remonter la côte norvégienne. Presque de véritables pros. Bateau bien en ordre, manoeuvres quasi parfaites et pas de passe-droit au niveau sécurité et matelotage. Un bien bel exemple, le tout dans la discrétion, sans tambours ni trompettes....et sans grande gueule.
Sympas les petits.
CQFD

16 mars 2006

Sans doute
Mais tu ne m'empêcheras pas de penser que ces "altruistes" sont une petite minorité et on les retrouve le plus souvent dans les toutes petites "boîtes".
J'ai eu un copain qui avait un petit chantier naval en Belgique, il réalisait que des côtiers transportables.
Même si ça le passionnait, il suivait même des cours américains d'architecture navale ( Yacht Design School ) qu'il a laissé tomber après quelques mois; le côté commercial avait quand même beaucoup d'importance et il y avait déjà la stratégie du discours pour rassurer le client potentiel.
Si on extrapole cela vers les plus gros constructeurs, c'est une autre chanson.
La rentabilité à tous crins a largement enfoui la passion dans le sable des affaires, si d'aventure elle existait au départ, ce dont je doute dans la majorité des cas.

16 mars 2006

Y a pas de problème
Jacky.
J'ai quand même une grande qualité ( faut bien en avoir une!), je ne suis pas du tout rancunier. ( sauf grosse exception )
Un peu de flamme de temps en temps puis ça retombe très vite.
Je suis ainsi fait.
Donc, bien amicalement.

15 mars 2006

frein de bôme
Lorsque j'ai acquis mon cata les gens de catana, consultés, m'en ont découragé, sans précision bien convaincante.

Je n'ai pas d'inquiétude que la bome, en appui sur les haubans porte trop de toile suite à un largage car, si tu largue au cours d'un près, une bonne partie de la voile va s'éffacer et d'autre part, même si tu abat (recommandé, réduire le vent apparent, réduier la mer apparente), l'effort sur la GV "servira" à sancir et non plus chavirer. Et l'éffort pour sancir me parrait incommensurablement plus important que celui pour chavirer, du moins dans des conditions non apocalytique (mais là tu aurra déjà pris des précautions)

concernant les système automatiques, un catana exposé au salon ou au grand pavois en 99 ou 2000 avait un système de retenue de bome solidaire d'un puit à vide (manière de parler) situé sous une (ou les 2 ?) coques : la coque en se soulevant trop provoquait la perte du vide et donnait du mou à la GV. Bon j'ai pas retenu les détails du truc mais ça c'est pas du tout électronique.

15 mars 2006

AMHA
si tu es au prés la GV ne partira pas trop loin, elle sera vite face au vent avant d'etre contre les haubands, mais au portant, même contre les haubands elle sera encore trop bordée.
Je ne sais pas si quelque chose et prévu pour ralentir la bome, je ne connaissais pas ces systémes, et je trouve que sur le principe c'est pas mal.
Peut être un systéme d'élastique ou autre peut être envisagé mais pour l'instant à froid je ne vois pas trop ce qui peut être prévu.
Tu vas me répondre, et tu auras raison qu'une intervention humaine aura les mêmes effets qu'un largage automatique, je suis d'acoord, mais depuis le début j'essaye de trouver les défauts du systéme, car si c'était si bien pourquoi tout les catas n'en serait pas équipés ?

15 mars 2006

Mini supplément
Des cordages à gauche et à droite dans le beau cokpit qui doit servir à bien d'autres choses bien plus gaies, ce qui incluent psychologiquement plus de manoeuvres ( c'est faux) et de l'esthétisme en moins, ça la fout mal auprès des acheteurs potentiels ou des vacanciers.

15 mars 2006

OK, tu as raison.
Tous les anciens qui sont partis sur des catas autrefois autour du monde et qui la plupart avaient ce genre de dispositif doivent être tous des crétins.
Tu fais partie sans doute des tous grands d'aujourd'hui.
T'as sans doute raison, Mitch.
Arrêtons le fil, ici...puisque c'est inutile.

15 mars 2006

D'accord avec MITCH
arrivé à cette dose de stress Gipsie 84 , je crois qu'il vaut mieux acheter un camping car ou rester naviguer dans le virtuel ... tu vas finir par une crise cardiaque du coeur ! lol

16 mars 2006

entre les deux
Il ne faut pas être parano et penser que l'on va tout casser, mais je me suis déjà expliquer sur ce point plus haut, mais je suis d'accord avec Gipsie, sur le point il vaut mieux prévoir que guérir, et si ca le rassure d'avoir un largage automatique, je le comprends. Je ne suis pas sur que le risque sur le cata qu'il ait choisit soit réel, car tout est surdimensioné, et il prend comme exemple les woods qui n'ont connut aucune casse mais juste un abandon de bateau !!!
Je n'installerai pas de systéme auto sur mon cata, mais je n'ai pas le même programme que lui, donc pas les mêmes conditions de vent.
Je ne suis pas sure non plus que si le grement soit en bon état la rafale soit le point le plus dangeureux. C'est bien un problème de mer/vent qui est dangeureux; il nous est arrivé en Manche (entre Porbail et Carteret) de trouver une mer hachée trés courte ou le cata avait du mal a trouver de la vitesse, et tapé sur toutes les vagues. Il n'y avait pas rafales, mais le grément en prenait plein les dents, et je suis sure qu'aucun largage automatique n'aurait déclenché, car c'est le mat qui tiré sur le grément quand le bateau tapait dans une vague et pas la GV.
Sur les catanas, le systéme de largage étaient prévu si j'ai bien compris au cas une coque léve, et non pas pour prévoir un dématage, donc ce n'est pas le systéme que cherche Gipsie. Et il semble que le systéme le plus approprié soit la retenu de bome avec un fusible, et un frein de bome.

Et dernierement, nous sommes sur un forum, et le but est d'évolué, moi même je suis un peu moins contre ce systéme avec les arguments de Gipsie, mais par pour son bateau.

16 mars 2006

pour le camping car Gipsie 84 , c'est une boutade pas méchante
il m'arrive d'ailleurs régulièrement de me poser la question quand je me prends des branlées, que ça caille , etc ...et que je me demande ce que je fous là, bref ... Parano un peu quand même Gipsie quand tu dis " un constructeur est avant tout quelqu'un qui veut vendre et qui veut faire du fric " ... et d'évoquer les architectes, le commerce,... faut peut-être pas exagérer, il y a des professionnels qui aiment ce qu'ils font , qui sont des passionnés. Bien amicalement.

16 mars 2006

Au fait Gipsie, je vois que t'as eu un Acht 10.50
as-tu connu le Acht 10.50 ATATO, un ancien équipier à mouaaa qui malheureusement s'est tué en Guyane ? qui avait construit son boat également ... Pourquoi un cata au fait si tu n'as pas confiance ? perso, j'y connais que couic sur les catas ou presque c'est pour ça que je fais construire un mono en strip planking pasque j'ai les automatismes pour ... A plus !

15 mars 2006

quelques pistes.
Pas trop d'inquiétude concernant le dématage, un mat de cata est nettement mieux haubané qu'un mono, l'angle au sommet est très largement supérieur au minimum nécéssaire. en général les cata n'ont pas de barre de flèche de renvoi de ces efforts là. Je crois plus au risque de dématter dans le pilonage due a la mer (mais je m'y connais peu)

Le risque de chavirage (désolé j'ai pas pratiqué et je souhaite pas) me turlupine beaucoup et c'est un objet d'information vis à vis des équipiers nouveaux à bord : être près à larguer le GV et abatre dans l'instant, ne jamais ne pas avoir de vitesse, ne jamais culer.

Du coup je n'ai pas de clamcleat ou taquet pour tourner la GV (je n'ai pas non plus de sabre gréé à poste au cas où), ça se bloque sous tension. L'écoute de GV est tournée (4 à 5 tours) sur son winch et le self-tailing l'immobilise. le reste est enfourné (sans coque) dans la boîte à bout à coté. La aussi les consignes de CQ (y en a peu mais celle-ci en sont) sont précises à ce sujet et tout le monde sait larguer dans l'urgence.
Bon, y a des clamcleat sur les écoutes de barre d'écoute mais c'est pas elles qu'on manoeuvre dans l'instant.

Abattre pour éviter de chavirer, ne serait-ce que pour diminuer le vent (apparent) au plus vite et non l'augmenter. Paradoxal.

Réduire le couple de chavirage : en abbatant (on parle de chavirer ici, pas de sancir), et en réduisant la voile pour la ramener dans les bas (réduction du bras de levier) : prise de ris classique (un prise de ris prise à temps ne fait pas réduire la vitesse, surprenant !) et bordure qui déverse dans les hauts (== pris de ris dans les hauts) en ramenant le chariot au centre et en choquant l'écoute, à orientation de bôme donnée.

Ne pas culer, je l'ai fait une fois (faut toujours faire une connerie une fois, en espérant que la chance incroyable des navigateurs sera clémente encore une fois) : c'est très impressionant, avec les jupes qui commencent à se noyer ...

Garder de la vitesse : la pire situation (dans ma compréhension) est d'être arrêté avec une GV non débordée et une vilaine claque (et nue mauvaise vague pour assurer le coup ?) de vent. C'est là qu'il faut choquer la GV en grand immédiatement. C'est malheureusement une situation qui arrive par exemple lorsqu'on remonte l'homme à la mer.

Observer le sillage et l'enfoncement d'une coque aide à anticiper et à régler (bon, pas les willy willaws qui vous tombe sur le poil au débouché d'un cap)

enfin, je précise que je ne fréquente pas des endroits apocalyptique, j'essaie juste d'éviter ce qui j'espère ne m'arrivera pas.

Voilà, c'est juste pour faire avancer la chose.

yves.

16 mars 2006

en avoir... ou pas

certains catas légers et voilés ont certainement une tendance, dans des conditions de vent et de mer particuliers, à "grimper aux arbres", à "lever la patte" ou à démâter.

Il convient donc surement de se méfier sur de telles unités.

Par contre, puisqu'il est question en initial d' Heavenly Twins ou autre Prout, catas "à déplacement" au comportement bien sage, je pense qu'il n'est pas nécessairement utile de se poser trop de questions au sujet d'un système de larguage automatique d'écoute...

J'avoue que mon cata faisant partie de cette dernière catégorie, je navigue sans stress particulier à ce sujet. Seul l'empannage en solitaire me crée parfois un peu de soucis, demandant une bonne synchronisation pour le passage de la bôme.

Pour répondre plus directement à Gipsie84, il est parle dans le titre de son sujet de "vents violents et inattendus"...

au large le vent peut être violent, auquel cas on aura réduit de manière significative en se basant sur la force des rafales (et non des molles comme en mono).

Un vent ne peut être "violent et inattendu" que dans le cas de reliefs côtiers, où effectivement la force de rafales soudaines peut être le double de la force du vent moyen. Dans ce cas il convient d'être particulièrement attentif, en ayant prévu cette possibilité, et je souscris à l'opinion que rien ne vaut le facteur humain dans de telles conditions, plutôt que de se fier à un système alambiqué à la fiabilité plus qu'aléatoire.

16 mars 2006

Chavirage et cata
J'ai chaviré sur un Iroquois dans des conditions de mer difficile (force 7 établi depuis plusieurs jours) sur le trajet La Rochelle Lisbonne. J'avais auparavant une très grande confiance dans ce bateau étant monté une fois d'Arcachon à La Rochelle et ayant subi un SO de 9 à 10 tout à fait imprévu. Mais le bateau était vide, là il était chargé. J'avais barré toute la nuit pour sortir de la zone La Rochelle, au près , 2 ris dans la GV, foc 2. Puis un autre m'a remplacé et a été surpris lors de la rotation brutale du front froid, avec augmentation du vent, classique. C'est là où je dis que la sécurité dépend de l'equipage. Je m'en suis sorti grace à une balise, repérage, sauvetage, pas marrant.Par la suite, j'ai eu de nombreux autres catas, j'en ai loué et je ne leur ai jamais plus accordé une confiance absolue. Et à tout prendre, je les préfére franc du collier, c'est à dire qu'il lève en prévenant : j'ai eu donc un Hobbie 18, un Corneel 26, un Tornado, et j'en ai testé quelques autres : Louisiane, Edel 33, Athena 38, ils ne m'ont pas inspiré confiance. Le seul que j'ai testé et qui semblait avoir une grosse marge de sécurité est un Windspeed 38 de Crowther, 11 m 50 sur 8 m de large, pas de nacelle, bas sur l'eau avec dérive. Mais globalement, je n'ai plus envie de me demander si ca va passer ou pas. Si je suis crevé, je me fait vieux, le bateau pourra même se débrouiller seul par moments, ce qui est rigoureusement impossible en cata. Je suis rentré de Mayotte en France avec un Via 42, je ne me suis pas,inquiété, j'ai un Dehler 38, je ne m'inquiete pas. Mais quand vous avez chaviré une fois, vous avez des doutes sur les certitudes affirmés..Mais je continue à bien aimer le multicoque.

16 mars 2006

Merci François
de ton témoignage qui est sans complaisance et raisonné.
On voit que tu connais le problème et en plus tu fais preuve de franchise et de sincérité tout en modération.
J'ai retrouvé un lien d'ici où il y avait une bonne discussion sur les catas avec toi, Gébé et consorts.
le lien :
www.hisse-et-oh.com[...]dex.php

Québec, le cap Gaspé

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