La sécurité, est-ce pouvoir tout faire du cockpit?

J'ai un peu de mal avec cette croyance que l'on trouve parfois sur H&O.
Il est vrai que depuis que je navigue, j'ai vu plein d'innovations qui ont simplifié notre pratique, dont les manœuvres, et qui font qu'on peut maintenant imaginer ne plus devoir aller manœuvrer sur le pont en mer par vent frais.
Pour moi, l'innovation la plus notable, en croisière et en termes de manœuvres, c'est l'avénement de l'enrouleur de génois. Non seulement, il permet une réduction aisée du triangle avant (pour le coup du cockpit), mais surtout évite d'avoir à manipuler et ranger d'énormes sacs à voile à bord.
Bien évidement, c'est au détriment de l'efficacité au près par vent frais.
C'est pourquoi, en ce qui me concerne, après avoir installé mon enrouleur,je me suis vite rendu compte, comme beaucoup d'autres, de la nécessité d'installer un étai largable. J'ai pu recycler mon vieux foc de route à ris, et conserver la possibilité de pouvoir envoyer le tourmentin le cas échéant.
Sur des bateaux plus gros que le mien, ou il est possible d'avoir à poste une trinquette sur enrouleur taillée pour le vent frais, et qui ne gène pas trop le passage du génois d'un bord à l'autre, je reconnais que le gain en confort est indéniable, c'est ce que j'ai pu expérimenter.
Est-ce pour autant que l'on peut maintenant s'éviter d'aller sur le pont alors qu'on est en mer? Clairement non, car pas mal de choses peuvent merder en dehors de l'abri du cockpit. Par exemple, qui n'a pas déjà eu un blocage de la bosse au niveau de la poupée d'emmagasineur de l'enrouleur, ou tout simplement un noeud d'écoute qui se défait? Et puis le jour où il faudra passer au tourmentin, ce n'est pas du cockpit qu'on pourra le faire, même si c'est un stormbag. Et dans ce cas, un peu de pratique pour se déplacer sur le pont dans des conditions difficiles ne sera pas de trop.
Et si on quitte le triangle avant, je préfère largement hisser ma GV, ou prendre mes ris, au pied du mât que de le faire du cockpit.
On l'aura compris, je ne suis pas un adepte du renvoi de tout au cockpit, et je n'ai pas le sentiment de me mettre en danger pour autant, au contraire.
Jean

L'équipage
10 nov. 2022
10 nov. 2022

Il importe de maintenir une bonne forme physique.


10 nov. 2022

Hello,
Chacun fait comme il le veut, en fonction de son métier, de sa condition physique, et de l'équipement de son bateau...
Je ne vais pas à l'avant quand ça bouge de trop...si j'avais un balcon de mât, ce serait différent.
Je compte bien faire installer un jour un solent ou une trinquette, mais à poste, et sur enrouleur également, tant pis pour le fardage et le manque de perfs....je me satisfais de naviguer à + de 6 noeuds de moyenne, en général.
A défaut de pouvoir faire pareil avec la GV!🙄


10 nov. 2022

J'ai au mât ris et drisse GV, la différence que je ressens est surtout dûe à la paresse: je me dis "j'y vais, là j'y vais, ok dans deux minutes, bon là j'y vais" etc, du point de vue de la manoeuvre en quelques dizaines de secondes je fais tout, si un chariot coince ou un bout s'entortille je suis déjà sur place. Coté sécurité, balcon de mât + longe additionnelle fixe au mât, ligne de vie directe du cockpit. Je ne sens aucune nécessité de faire différemment.


10 nov. 2022

Pour ma part j'ai pas mal de renvois au cockpit...
Enrouleur de génois, bosse de ris, bordure toutes les drisses, hale-bas, cunningam. Du coup je contrôle quasiment tout du cockpit...
J'apprécie surtout de pouvoir hisser la gv proche du pilote, au cockpit...
En revanche je ne suis pas fan des ris auto. Du coup je vais prendre les oreilles de chien au pied de mat et reviens au cockpit pour les bosses... mais l'opération prend 2 minutes...

En revanche tu as raison il faut savoir aller à l'avant facilement même quand ça piaule... car c'est souvent dans ces moments musclés qu'une écoute se bloque dans un taquet ou que l'enrouleur surpatte. C'est bien de pouvoir aller à l'avant très vite. D'où l'intérêt d'avoir ses longes de harnais à poste...
Pour ma part je mets les 2 mousquetons de ma longe sur mon gilet harnais... ça prend pas de place et quand j'ai besoin je m'attache instantanément sans courrir après ma longe


10 nov. 2022

Moi aussi je hisse ma GV et prends des ris au pied de mat, ça dépends aussi du design du pont et du bateau en général, mon premier bateau (8.5m) avait dirait-on été conçu autour du fait de donner un max de hauteur sous barreau et d'habitabilité.
Il en résultait un roof proéminant, des passavants étroits et une plage avant en forme de "baignoire retournée" (légèrement convexe). Vraiment pas sécurisant, on "montait" du cockpit vers les passavants.
Mon bateau actuel est l'opposé, en sa qualité de vieux one tonner pour équipage nombreux avec double tangon etc. le pont est une surface de travail et la dite surface permettait ou non de gagner une régate par la vitesse des maneuvres qu'elle permettait. De fait le pont est trés dégagé, le roof est à peine marqué, le cockpit à peine plus bas que le pont.
Aussi mon premier bateau avait un rapport de lest de 30% et secouait comme un bouchon sur l'eau par mauvaise mer, le nouveau 50% de rapport de lest et a des mouvements beaucoup plus doux.
En bref, je me sens en sécurité pour maneuvrer sur mon pont et ne me sens pas du tout "confiné" au cockpit, ce qui est fort agréable.


10 nov. 2022

pour moi la sécurité est de pouvoir aller à l'avant quelque soit les conditions .
Pour ce faire ma veste de quart est équipé d'un harnais incorporé et les deux longes (une courte et une longue) sont toujours sur la boucle et dans la poche ..m^me que je vais au bistrot à terre mdr
josé


10 nov. 2022

salut,
"La sécurité, est-ce pouvoir tout faire du cockpit ?"
je dirai "de sa couchette"
et là je suis sérieux hi hi hi


Guntfluk:Il y a à la Rochelle un bateau dont toutes les manœuvres se font de la couchette. Un voilier tout petit habitable. Et le type navigue et pas seulement en côtier. Il l'a conçu lui même. ·le 12 nov. 2022 21:09
10 nov. 2022

J ai fait installer des balcons de pied de mât .... génial, plus d appréhension


10 nov. 2022

Je fait tout au pied de mât pour la GV, et avec les balcons pas de soucis je trouve ça plus comode et plus simple qu'avec un piano.

Par contre j'ai une trinquette sur enrouleur (fatigué.) que j'utilise beaucoup, mais je la passerait sous mousqueton dès que l'enrouleur sera mort.

Je pense que ça facilitera le passage du génois, que je dois enrouler pour l'instant.

Si le génois ne passe toujour pas avec un tour de rouleau max, alors je regarderais pour reculer un peu le bas étais, que je garderais fixe.

Pour moi la sécu sur le pont c'est avant tout une bonne poignée a portée de main où qu'on soit, un harnais quand ça piaule et l'habitude d'aller y trainer pour être a l'aise et pouvoir tout faire les yeux fermés


10 nov. 2022

On peut préférer tout au coquepit ou le contraire mais il ne faut pas considérer que hors du coquepit il n'y a pas de sécurité. On doit pouvoir manœuvrer á tout endroit pratiquement quel que soit le temps. (Je dis "pratiquement" car en 50 ans de navigation je me suis vu une fois dans l'impossibilité totale d'aller á l'avant, c'était un petit 24 pieds, minuscule devant la mer).


10 nov. 2022

en solo ou en équipage réduit les ris auto et le renvoi de drisse au copickt me semble un plus, on peut envoyer même sans pilote, prendre un ris dans un chenal ou en espace réduit car cela force et à avoir la barre à côté... je ne reviendrai pas au tout au pied de mat ! C'est sur !
il es sur aussi que l'on est plus en sécurité dans le copickt. aprés pour les ris auto, j'ai une bosse avant et une arrière par ris et cela fonctionne parfaitement.
sinon, suis d'accord avec José, je regrette que les harnais ne soient plus intégré aux vestes de quart, alors je conserve les vieilles...


11 nov. 202211 nov. 2022

"je n'ai pas le sentiment de me mettre en danger pour autant, au contraire."

Que l'on cherche à diminuer les risques, ou que l'on compte sur la technicité de ses équipiers pour récupérer un homme à la mer, c'est un choix personnel. Mais avoir "le sentiment" que l'on peut être hors du cockpit par gros temps sans prendre aucun risque, et même "au contraire" s'y sentir plus en sécurité, c'est sans aucun doute se croire plus fort et avoir plus d'expérience que Tabarly.
Le risque de passer par dessus bord est nettement plus grand en dehors de la baigoire que lorsqu'on reste dedans. C'est indéniable.
Le risque de passer par dessus bord est encore plus faible quand il s'agit d'un cockpit central et qu'on n'en sort pas.


11 nov. 202211 nov. 2022

Le risque fait partie de la vie,non ?
Si on a peur de sortir du cockpit il est peut-être temps d'envisager la pétanque ?
D'ailleurs la seule fois où je suis passé à l'eau,j'étais justement dans le cockpit...
Totalement de ma faute;je ne m'étais pas attaché alors que les conditions étaient plus que limite sur un petit bateau.
J'ai eu de la chance de remonter à bord mais c'est une autre histoire .
Sinon je trouve de plus en plus les gens peureux,mais c'est vrai que la plaisance a bien changée depuis le temps où les pirates se cassaient les dents pour bien coincer le sabre dans la bouche, hi hi hi....
Quizas a raison,vivement qu'on puisse tout faire depuis la couchette !
Bien qu'on soit très tributaire de madame...


Sypasi:Hors sujet. Il s'agit ici d'affirmer que le risque n'existe pas (quand on va à l'avant par temps frais). Avoir conscience d'un risque, ce n'est pas la même chose qu'en avoir peur. ·le 11 nov. 2022 07:15
11 nov. 2022

@Sypasi il ne faudrait pas interpréter. Je n'ai jamais dit que je me sentais plus en sécurité sur le pont par gros temps, en revanche ce qui me rassure, c'est d'être en capacité d'y aller pour régler un problème.

Le cockpit, c'est bien la zone de confort par excellence, on y est bien calé, d'ailleurs on résiste souvent quand il faut en sortir comme le remarque Roberto. Ce n'est pas pour autant une zone sûre, mieux vaut être attaché par gros temps pour parer le risque d'éjection
J'ai connu cette époque ou on allait régulièrement à l'avant adapter la garde-robe au temps qu'il faisait, et cela sans état d'âme. C'est quand même plus confortable aujourd'hui, reste que quand ça coince ou ça casse, il faut se bouger.
Jean


11 nov. 2022

Bonjour,
A lire ce fil, j'en viens à me dire que les coureurs en solo ou équipage réduit, sont tellement timorés qu'ils n'osent pas sortir de leur cockpit...et que dire de François Gabart!
Personnellement, j'utilise les renvois au cockpit de toutes les manoeuvres hormis celles des voiles légères, depuis plusieurs décennies et pouvoir manoeuvrer, gérer bateau et équipage dans un rayon de 1,5m autour de la descente a été un choix délibéré du voilier de notre tdm.
Etant né à la voile à l'époque des voiles sur mousqueton, je n'ai vraiment pas de difficultés à aller installer la trinquette sur étai largable, quand les circonstances l'imposent, mais j'apprécie surtout de pouvoir prendre ou relâcher un ou plusieurs ris depuis le piano de la descente, sans être obligé de m'harnacher comme un cosmonaute!
Uhambo


jeec:Personne ici n'imagine que les coureurs dont tu parles craignent d'aller sur le pont!En revanche, certains sur H&O peuvent penser que tout peut se faire du cockpit, pour ma part je pense que cette croyance pose un vrai problème de sécurité.Jean·le 11 nov. 2022 09:53
Uhambo:"...certains sur H&O peuvent penser que tout peut se faire du cockpit..." Et ils ont bien raison, cela fonctionne très bien la majorité du temps, et quand il arrive que cela fonctionne mal on est ramené au cas précédent. Les mauvais fonctionnement ou problème rencontrés sont le résultats de mauvaises installations, avec matériel de médiocre qualité, mal entretenu: ce n'est pas le principe qui est mis en cause mais sa mise en oeuvre!·le 11 nov. 2022 10:05
11 nov. 2022

Pour avoir eut une bosse d'enrouleur qui casse avec un génois qui se déroule d'un coup avec un multi qui devient sur-toilé d'un coup entre les rochers, je ne fais plus confiance a ces bestioles.
Depuis, je préfère pour des raisons de sécurité sur des mutlis de taille moyenne avoir un foc à ris. Je m'attache à une ligne de vie assez court, dans mon gilet une balise perso. Ma sécurité elle est là. Si je veux rester au sec, je reste à la maison.

Comme quoi, la sécurité c'est assez personnel.


barilau:L'entretien ou la qualité du matériel ne seraient-il pas à incriminer plutôt que l'enrouleur?·le 11 nov. 2022 12:13
tang-nard:Une poulie s'était un peu tournée et ça a ragué. Je n'avais pas vu qu'elle avait bougé pendant la navigation. Quand j'ai enroulé le foc, le bout s'est mis en appui sur la flasque de la poulie de travers. Certe j'aurais dû le voir et surtout j'ai changé par un anneau sans friction. Mais même bien entretenu les enrouleurs qui se bloquent ca arrive.·le 11 nov. 2022 12:21
11 nov. 2022

Je sais pas comment faire sans aller au pieds de mat ou sur la plage avant dans certaines circonstances, installer enlever le spi symétrique chaussette et tangon, le gennaker sur bout dehors sur emmagasineur, la trinquette sur étai largable, s'occuper du mouillage, prendre un ris au pieds de mât, hisser facilement la grand-voile au pieds de mat cela fait faire un peu d'exercice même si elle est renvoyée au cockpit, régler les lazy bags, accrocher les drisses etc. J'y vais en solo avec lignes de vie installées harnais que je croche long et court alternativement et je porte une PLB perso et un couteau pour couper la longe du harnait si je pars à l'eau et reste coincé le long du bord sans pouvoir remonter. On peut pas tout renvoyer au cockpit. Si on ne va plus à l'avant et au pieds de mat ça commence par ne plus mettre le spi, puis le gennaker, puis la trinquette et on finit au moteur avec la grand voile à un ris...


11 nov. 202211 nov. 2022

Je relève la remarque le Trimaran ci-dessus qui écrit qu'il faut maintenir une bonne forme physique.
Je suis parfaitement d'accord avec lui et ça prends probablement 15 minutes par jours et une certaine discipline d'hygiène de vie.
Je suis souvent abasourdi par ce que je vois comme bouffe de m...e dans les caddies des gens quand je fais mes courses qui n'a souvent d'égale que l'offre de bouffe de m...e de beaucoup de supermarchés. La situation s'améliore cependant quelque peu ces dernières années. Je me souviens il y a une vingtaine d'années avoir fait mes courses en Suisse dans la chaîne Migros et avoir été épaté par le fait qu'on ne devait pas "fouiller" les rayons pour y trouver des produits sains, même expérience dans un supermarché à Göteborg en Suède, et bien figurez-vous que ça se voyait à la gueule des gens qui y faisaient leurs courses labas, pas le même teint de peau, pas d'obèses.
Mon bateau est en été au ponton près d'un resto de port (à Carentan), les prix y sont modérés dans ce resto (20-30 EUR par pers. grand max pour y manger à midi) mais on y bouffe de la nourriture de m...e, pas que c'est vraiment mauvais mais c'est ce que, comme la plupart des restos à prix modérés dans nos pays, ils servent de la bouffe achetée/commandée dans des grandes surfaces "spéciale restos". Et bien ce resto est plein à craquer tous les midis de gens qui sont apparemment satisfait de manger de la bouffe de m...e et ensuite probablement grimper sur leurs bateaux. Donc si on veut se ballader comme des singes sur nos plages avant même par gros temps et cela encore tard dans notre vie, n'avoir mal nul part quand on se lève le matin, 15 minutes par jours "d'activité physique" et un peu de discernement dans ce qu'on mange et boit sans pour autant vivre comme un moine.
Par ailleurs on pourrait probablement diviser par 2 les dépenses de frais de santé au niveau d'un état en procédant de la sorte, fonds qui seraient vraiment bienvenus ailleurs, l'éducation par exemple.


LeMoko:J'ai mis -1 hors sujet je vois pas le rapport avec la question de départ. Peut être ma nourriture qui me bouffe les neurones ·le 12 nov. 2022 22:46
11 nov. 2022

Etant un sédentaire patenté, pas sportif et assez petit, naviguant en général seul ou avec un équipage un peu incapacité (et sans force), je dois tout assumer seul.
Comme j'ai dépassé le demi-siècle, ma souplesse et mon agilité ne vont pas en s'améliorant.
Donc, même si tous les bons arguments contre les retours au cockpit ont été cités, j'essaie de ne fréquenté le pont que lors des temps de fillettes pour aller jouer avec le spi.
J'ai une seule voile d'avant autovireur (donc de petite taille) que je ne dois quasi jamais réduire. Je hisse encore au mat (plus rapide et nettement moins de frottements) mais en cas de besoin je peux le faire depuis l'arrière tout comme les ris (eux aussi atteints de frottements colossaux).
De plus si je vais sur le pont, il me faut une équipage réactif et compétent capable d'ouvrir le bon blogueur quand je le demande... et ça, c'est pas gagné.
Il y a certes des choses qui peuvent merder et obliger à aller sur le pont mais de la préparation et de la maintenance évitent 99% des problèmes


11 nov. 2022

Bonjour, j'ai plus de 70 ans et je navigue en solo sur un petit cata qui peut avoir des mouvements assez brutaux dans le clapot du golfe de Gascogne. Je suis un partisan inconditionnel du tout au cockpit, pour des raisons de sécurité assez évidentes (je ne monte plus à la corde en équerre depuis assez longtemps !). Je peux tout faire du cockpit, à part le mouillage et l'envoi du spi. J'ai un génois et une trinquette sur enrouleurs, et trois ris automatiques à une seule bosse pour la GV, ainsi que le retour des manœuvres de dérives au cockpit. Je n'ai jamais eu de rupture ou blocage de drosse sur MON bateau que je surveille et entretiens régulièrement et révise à fond tous les ans. La sécurité, c'est aussi adapter son bateau aux conditions météo, et, comme l'a fait remarquer Roberto, on a moins tendance à repousser une manœuvre si elle est facile.


11 nov. 2022

Hello,
La dernière fois que je me suis fait secouer, c'est lors de la traversée du Gascogne, à bord du Neel...
J'avais en plus oublié de prendre du Stugeron, donc les choses ont vite pris une tournure désagréable.
Les paquets d'eau générés entre les coques mouillaient la moitié du cokpit, dans lequel on pouvait à peine se tenir(aucune main courante, on avait privilégié le roof)
tellement les mouvements de l'engin étaient erratiques et imprévisibles, les +de 8m de largeur n'arrangeant pas les choses, loin de là.
Heureusement qu'on n'a pas eu à aller à l'avant(on était sous trinquette ) rouler le génois, par exemple(il fallait pour ça être à deux, dont un sur le petit trampoline).
Je pense que même mon pote très McGyver aurait hésité à y aller..
En ce qui me concerne, la question ne s'est jamais posée, hein...🙄


12 nov. 2022

La taille du bateau est importante. Avant j'avais, un qui faisait presque 12 mètres. Je pouvais courrir sur le pont. Maintenant j'ai un 8,23..... Quand je l'ai ramené d'Angleterre, ça tapais beaucoup et quand j'ai du aller sur l'avant je faisais des bonds tellement ça tapais. J'ai tout ramené au cockpit et c'est quand même plus secure. Génois, trinquette, tout sur enrouleur, prise de ris sans aller au pied de mat. Je n'ai plus 20 ans


Jef-370:+1 avec Guntfluk. La question pourrait même être : jusqu'à quelle taille de bateau ou de GV peut-on raisonnablement tout ramener au cockpit, malgré les frottements engendrés par les poulies et les renvois ? Je ne parle pas de mettre un winch électrique pour tout faire en force comme certains... ·le 13 nov. 2022 13:14
12 nov. 2022

Bonjour Jeec

Nous avons tous des exemples ou contre exemples selon notre point de vue.
Mais potentiellement il y a plus de chance de passer par dessus bord quand tu es hors de la baignoire, alors tout les actions qui peuvent être faite dedans diminue le risque qui ne sera jamais à zéro, C'est juste la prise de conscience du risque son analyse et du remède possible, mais j'imagine que tu connais bien cela.

Le Moko


13 nov. 2022

Salut Le Moko, c'est vrai que les points de vues sont partagés.
Maintenant il y a en fait deux débats, qui s'emmélent un peu, surement par ma faute.

Le premier, et qui n'est pas vraiment le sujet principal, c'est mon choix de ne pas apprécier d'avoir tous les renvois au cockpit, et principalement en ce qui concerne les drisses, dont bien sûr celle de GV. Je pense en effet que l'énergie dépensée à hisser la GV est nettement moins importante si tout se passe au pied du mât. je reviens de plus de 5 mois de croisière sur un voilier de voyage avec tout renvoyé au cockpit, et j'étais systématiquement sur le pont aux prises de ris, quand ce n'était pas pour régler d'autres problèmes. cela m'a conforté dans mon choix. Cependant, j'ai grée sur ce bateau une retenue de bôme avec renvois au cockpit, comme quoi je ne suis pas complétement bloqué sur ce sujet.

Le deuxième débat, c'est bien cette croyance partagée par plus de monde que je ne le croyais, que tout peut être réglé du cockpit. Je ne suis pas le seul a avoir évoqué que je n'y croyais pas. L'exemple décrit plus haut par tang-nard en est une excellente démonstration. Il me revient maintenant une histoire bien plus tragique qui m'avait été rapporté: Un skipper étant tombé à l'eau, au portant par vent fort, avec la mer qui allait avec, il n'avait pas pu être repêché vivant, l'équipage n'ayant pas réussi à rouler le génois qui avait été déroulé dans la panique. C'est difficile de dire après coup ce qu'il aurait fallu faire, d'autant que je n'y était pas, peut être qu'un équipier aurait pu se déplacer à la pointe avant pour essayer de voir ce qui coinçait, ou alors aller affaler ce génois.
Par ailleurs, j'aimerais bien savoir comment les partisans du tout cockpit arrivent à établir un tourmentin. Ce n'est bien sûr pas une manœuvre courante, je n'ai eu en tout et pour tout la nécessité de le faire que 3 ou 4 fois.
Donc, je maintiens, il faut être prêt (donc habitué) à sortir de cette zone de confort si le besoin s'en fait sentir, avec toutes les précautions d'usage. Le vrai risque, ce serait de ne rien faire, et laisser une situation se dégrader jusqu'à ce qu'elle ne soit plus gérable.
Jean


Sypasi:Tu mélanges tout. Tu parles de hisser la GV et en même temps de hisser un tourmentin. Les deux actions n'ont pourtant rien à voir.Gréer la GV se fait rarement par vent frais. Donc aller au pied du mat à ce moment ne pose pas vraiment question, chacun étant libre de dépenser son énergie comme il l'entend. Moi, je le fais en 2 temps : je me mets au pied du mat et utilise mon poids pour hisser la voile, mon équipière moulinant au cockpit, ce qui ne serait pas possible sans le renvoi, et ce serait dommage, car cette façon de faire n'exige aucun effort ni pour l'un ni pour l'autre. Je ne vois personne affirmer que TOUT peut être renvoyé au cockpit, ni surtout qu'il FAUT le faire. Là encore, chacun est libre de dépenser son énergie comme il l'entend (souvent par habitude "ça fait 40 ans que je fais come ça, c'est donc comme cela qu'il FAUT faire!", avec une touche de mépris envers ceux qui font autrement : ils ont peur !), et prendre les risques qu'il souhaite, manifestement parfois en parfaite inconscience. Concernant ton malheureux exemple, le problème est la panique.... quand on a un équipage non fiable, on fait en sorte de NE PAS tomber à l'eau, par exemple en n'allant pas à l'avant... et si personne ne peut aller à l'avant pour rouler le génois, je doute que quiconque puisse y aller pour l'affaler ! Chacun peut témoigner du nombre de fois où l'enrouleur lui a permis d'éviter de prendre un risque, qui au final est parfaitement inutile. Même des marins très habitués sont tombés à l'eau en étant sur le pont...·le 13 nov. 2022 12:40
jeec:Sypasi, tu as un vrai talent pour me faire dire ce que je ne dis pas.As tu bien lu ce que j'ai écrit? J'en doute! Les aspects GV et tourmentin sont des sujets différents dans des paragraphes différents, quand au skipper, malheureusement décédé dans cet accident, il est tombé par l'arrière du cockpit, et non du pont, d'après ce que j'en ai su.Je le connaissais, et il avait mené plusieurs fois son bateau en Arctique et en Antarctique, et son équipage était pourtant aguerri. Qu'il y ai eu un mouvement de panique ayant malheureusemt conduit à larguer sans le vouloir la bosse de l'enrouleur, certainement, mais qui n'a jamais paniqué pour ensuite se reprendre?Jean·le 13 nov. 2022 13:31
Sypasi:Je ne fais que lire... Tu cherches à démontrer que "beaucoup croient que tout peut être réglé au cockpit", et tu le répètes à l'envi. Outre que je ne comprends pas d'où te vient cette certitude, je ne comprends pas non plus en quoi cela te dérange. Tu cherches à démontrer que cette pratique serait très néfaste, en donnant des exemples qui n'ont rien à voir (la GV et le tourmentin, c'est bien toi qui en parle dans le même sujet...), en osant même affirmer que sortir du cockpit ne présenterait aucun danger, renforçant cette affirmation même par un "au contraire". Quant au fumeux exemple du skipper noyé pour cause de l'enrouleur qui se bloque (déroulé par erreur? décidément, cet équipage était bien peu performant!), il y a beaucoup plus d'exemples, et des célèbres bien connus de tous et dont on ne peut soupçonner le défaut d'entrainement, qui sont tombés par dessus bord alors qu'ils étaient sur le pont. ·le 13 nov. 2022 13:59
LeMoko:Bonjour Jeec tu résumes bien, et effectivement nous ne sommes pas sur 100%, mais soit c'est sans grand risque ou très rare. Cela serait marrant de mener une analyse de risque 😉👍·le 13 nov. 2022 18:57
13 nov. 2022

Comme aller à l'avant peut être dangereux mais inévitable, il vaut mieux s'y entraîner!


13 nov. 2022

Je navigue assez souvent en solo. J’évite d’aller sur la plage avant sauf nécessité ; je peux presque tout gérer par les renvois mais j’estime qu’il faut garder une pratique de la plage avant pour des raisons évidentes de sécurité et de contrôle. Suffit d’être attaché, d’avoir mis le frein de bôme, et pris la télécommande du pilote et surtout d’avoir une bonne santé physique, d’être sobre! d’avoir un couteau sur soi pour se dégager et une Plb si on passe malgré tout par dessus les filières.


matelot@125162:Bravo! si tu arrives à te tenir à cette procédure de conduite...Perso, des fois je n'ai même pas la brassière c'est pas bien je sais! ·le 13 nov. 2022 13:01
13 nov. 2022

pour la transat avec mon belize,tout revenait au cokpit de maniere a reduire les possibilités se deplacer ,notamment de nuit, de se blesser ou passer par dessus bord ( ah si deja vu: le mec était attaché a son harnais et ligne de vie ,trainant dans l’eau sans pouvoir remonter).
les ris en full automatique,puisque c’etait les manoeuvre les plus recurantes.
une fois la transat finie ,j’ai remis le prises de ris en semi..mais retour au cokpit quand meme en 2 bosses pour chaque ris.
mais on peu faire différemment,chacun fait fait c’qui lui plait plait..pour plein de raisons.


13 nov. 2022

je ne sais pour vous mais perso lorsque ça piaule un peu et que tout va bien ,j'adore m'installer à l'avant quelques minutes et voir l'étrave s'enfoncer dans l'eau .J'en prends plein la gue.. j'adore , on se sent vivre


James :C'est bien ,José,tu as su rester jeune !·le 13 nov. 2022 19:55
Calypso2:je pense que d'autre doivent faire pareil ,j'en suis sûr ·le 13 nov. 2022 19:57
csb:Moi aussi·le 13 nov. 2022 20:01
BWV988:A chacun ses plaisirs, mais pour ma part les embruns je tente de m'en abriter, la plupart du temps sans succès, et je ne vois pas l'intérêt d'aller volontairement me faire asperger à l'avant. ·le 13 nov. 2022 20:32
Calypso2:csb ; ça me rassure ,de n'être pas le seul un peu fou 😊·le 13 nov. 2022 20:37
13 nov. 2022

bah..quand tu prends un grain a 3 heures du mat,au milieu de l’atlantique,que tu files a 10 nds et qu’il faut prendre 2 ris.aller faire le guignol a l’avant histoire de se sentir vivant et de se prendre les embruns..y’a deja le grain qui t’arrose copieusement,c’est largement suffisant.


Pat45:Bien d'accord....🙄·le 13 nov. 2022 23:43
Calypso2:Qui fait ça ? C'est navrant de déformer ainsi tout propos, à l'image des extremistes·le 14 nov. 2022 08:05
14 nov. 2022

Bon, c'est encore un petit espace de liberté qui nous reste, de choisir comment on se comporte et comment on équipe son bateau pour se sentir en sécurité dans les manœuvres, pour le reste, on est déjà (trop) bien encadrés par des tas de textes nous imposant de sacrifier au dieux du consumérisme et de l'économie triomphante pour avoir à bord tout le matériel dit "de sécurité" qui ne nous servira jamais à rien. Ceci dit, ce qui me gêne un peu dans ce sujet c'est le le côté "c'est moi qui pisse le plus loin" très nettement sensible dès le premier post de Jeec, et dans ceux de ceux qui se rangent à son point de vue. Oui, il faut être capable d'aller à l'avant, ou à n'importe quel autre endroit du bateau pour régler un problème, je suis tout à fait d'accord avec ça. Mais dire qu'il est plus sûr d'aller affaler un génois à l'avant plutôt que de l'enrouler depuis le cockpit est une absurdité sans nom. Cela me fait penser aux partisans du CMA qui disent que la navigation électronique met les gens en danger, avec deux arguments, le premier, que les gens regardent leurs écrans plus qu'ils ne regardent leur environnement, et le second, que si ça tombe en panne c'est la catastrophe. Pour le premier argument, je passe beaucoup moins de temps à la TàC depuis que j'ai l'électronique, ce qui me laisse du temps pour observer l'extérieur, et pour le second, et bien si tout tombe en panne, il restera les cartes, le compas et la règle Cras, comme avant !
J'ai fait mes premières sorties en tant que mousse en 1962, et je suis sorti du bassin d'Arcachon vers l'Espagne pour la première fois en tant que skipper en solo sur une Corvette Herbulot en 72, il n'y avait ni chandeliers ni filières ni enrouleurs, et pas de moteur, pas de ligne de vie ni de harnais non plus, bien sûr. À l'époque, j'avais vingt ans, et je ne me posais pas de questions, je me sentais en sécurité, et sans doute l'étais-je, plus sans doute que maintenant dans mon bateau bien équipé, à 70 ans et des forces en déclin.
Tout ça pour dire aux jeunes qui sont contents d'aller faire des acrobaties à l'avant dans la piaule que je suis content pour eux, j'y ai pris du plaisir il y a cinquante ans, mais maintenant, pour moi et sans doute pas mal de gens dans ce forum, la navigation en sécurité, c'est sans acrobaties !


Sypasi:Tout est très bien vu. Y compris le coté "c'est moi qui pisse le plus loin", en rajoutant le petit air de mépris qui va bien (mais ne grandit personne) envers ceux que l'on soupçonne d'avoir peur, ou qui n'ont plus la condition physique.·le 14 nov. 2022 07:32
jeec:Ebraball, tu n'as pas besoin d'interpréter grossièrement mes propos pour avancer ton point de vue.Personne, je pense, n'imaginerait dire qu'il est plus sûr d'aller affaler un génois à l'avant plutôt que de l'enrouler depuis le cockpit, et bien sûr je ne l'ai pas dit.Maintenant, devoir se déplacer à l'avant parce que la bosse a surpatté dans le tambour, et que rien ne peut plus être fait du cockpit, ça oui, je le pense. Pas toi?Jean·le 14 nov. 2022 09:29
Sypasi:C'est la mode actuelle que de dire une chose, pour ensuite prétendre que cela n'a pas été dit ainsi et que l'autre "interprète". Le sujet n'est pas de savoir s'il faut aller à l'avant quand ça a surpaté, mais que c'est sécuritaire que de se forcer d'y aller même quand il n'y en a pas besoin, pour raison d'un pseudo entrainement." je ne suis pas un adepte du renvoi de tout au cockpit, et je n'ai pas le sentiment de me mettre en danger pour autant, au contraire" ... ça se lit comment, ça ? ·le 14 nov. 2022 10:23
14 nov. 2022

Je vous mets en photo comment c'est organisé chez moi 😅

Partisan du tout à l'arrière! 120 jours par an en mer avec quelques grosses navs, à l'usage on comprend vite que c'est non négociable.

Apres je ne suis pas un taliban et mesure mes propos en acceptant qu'il y en ai qui aime se prendre pour Di Caprio dans Titanic 😂.

Ceci dit rien n'empêche de le faire à sa sauce en y mettant les indispensables.... oui mais quels indispensables, that is the question!!! 🤓


mocitoo:tu as un winch de pauvre, ça fait tache... :-)·le 14 nov. 2022 10:21
James :Et que de frottements dans les bloqueurs sur le winch trop décalé !·le 14 nov. 2022 13:45
funnywave:@mocitoo j'ai jamais compris pourquoi CNA, le chantier, a foutu celui là?! HahahaIl devait plus en avoir en stock.!!!·le 14 nov. 2022 23:24
funnywave:@james j'ai hésité à superposer les taquets façon big mac mais à priori Spinlock ne propose pas cette solution!Si tu as d'autres solutions "en rapport" avec mon plan de pont je suis preneur, sinon t'ira expliquer ça à mon ancien équipier dédié au piano il se fera un plaisir de te donner une leçon façon virtuose 😂·le 14 nov. 2022 23:31
14 nov. 202214 nov. 2022

Ce qui m'embête, c'est quand il me faut sortir du cockpit bien chauffé, que je suis en sweet et pantoufles et qu'il fait 5° dehors, qu'il faut mettre les cirés, bonnets, chaussures, gants, harnais... et passer 1/2h à s'harnacher rien que pour une faillie manœuvre de ris ou autre.
Donc, tout revient au cockpit, j'ai même pas à ouvrir pour réduire le génois, border ou choquer quoi que ce soit et je ne vais dehors que quand j'en ai envie.


James :Une demie heure pour s'habiller et s'accrocher ?Hum hum hum....·le 14 nov. 2022 13:46
14 nov. 2022

Jeec, je ne cherche pas à te convaincre, ni toi ni personne d'autre, je fais un simple constat. Pour répondre à ta remarque, je dirais que quand je déroule mon génois, je ne lâche pas tout en vrac en laissant le vent faire le travail, mais que je laisse filer la drosse petit à petit, tout en tirant sur l'écoute, pour qu'elle s'enroule proprement sur le tambour, c'est là le début de la sécurité… Je dirais que du matériel bien entretenu et des manœuvres réfléchies et non pas à "l'arrache" sont déjà un élément de sécurité, plus que des déplacements sur le bateau. Mais chacun fait bien comme il veut…


jeec:Je fais exactement comme toi pour dérouler mon génois, et de même, j'évite de le rouler sous une tension excessive.C'est dans le cadre de l'accident que je relate que j'évoque le largage en vrac du génois. D'ailleurs, je regrette maintenant d'avoir évoqué cet accident quand je vois de quelle façon il a pu être commenté.Jean·le 14 nov. 2022 11:43
14 nov. 2022

Hello,
Je viens de visionner la dernière vidéo de Guirec...GV déchirée, nécessitant une reparation.
Mais trop de mer, donc il va attendre sagement dans son cockpit d'arriver aux Açores...comme quoi, même jeune et en course, le gars prend les bonnes décisions.


14 nov. 2022

pour ma part, je n'ai pas peur d'aller au pied de mat, mais je trouve cela tellement plus facile et rapide du copickt ! surtout en solo ou en équipage réduit, il y ala sécurité, mais aussi le côté pratique.
peut être parceque je n'ai pas de télécommande de pilote, et que pour prendre un ris dans un chenal avec d'autres bateaux, je suis portée de main de la barre. j'ai souvent naviqué en solo sans pilote et là c'est un plus de pouvoir rapidement agir sur la barre !
sinon, sécurité max si on peut c'est de se mettre à la cape pour prendre le ris.
La seule chose qui compte c'est d'avoir la voile du temps et d rester sur la bateau... pour le solent, il est sur mousqueton et à ris, là il faut aller devant, mais comme j'ai une gv nettement plus grande que le triangle avant, je joue plus sur les ris, aussi je trouve plus simple de les avoir au cocpickt. tout est affaire de bateau, d'équipage.
je pense que chacun à raison de faire comme cela lui convient !


toute neuve avant de repartir de bretagne

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