Le premier sauvetage d'un voilier par la SNSM en 2019

"Une opération de remorquage a été lancée ce mardi par la SNSM pour aider le voilier Yogui, en panne d’électricité. Il est arrivé à bon port.

Yogui, un petit voilier de 8 mètres EN DETRESSE, a fait appel aux sauveteurs en mer en contactant le Centre régional opérationnel de secours et de surveillance en mer d’Etel ce mardi, en début d’après-midi.

L’embarcation avait appareillé de La Roche Bernard, sur la Vilaine, dans le Morbihan, et faisait route vers La Rochelle lorsqu’elle s’est retrouvée dans une PETOLE TOTALE à l’entrée du pertuis."

L'équipage
17 jan. 2019
17 jan. 2019

demander des secours en cas de pétole ? Oui s'il y a du courant qui entraîne vivement vers la côte et encore ! Il devait bien avoir un mouillage pour se mettre en attente non ?
Sinon si pas d'électricité pas de VHF ? Donc peut-être utilisation d'un tél portable ou envoi sur drisse des signaux réglementaires comme à la préhistoire ou alors fusées ou feux de détresse ?

Peut-être un abus du genre de ceux qu'on entend l'été quand un canot tombe en panne d'essence en sortant du port

Si c'est à l'entrée du pertuis peut-être crainte d'être entraîné sous le pont?
Ca mériterait un éclaircissement pour ne pas tomber dans le même travers si c'en est un.

17 jan. 2019

Salut,
Il naviguait dans le Pertuis d'Antioche au sud de l'île de Ré, donc pas de crainte de dériver vers les piles du pont, mais plutôt de dériver vers le plateau de Chauveau ou le rocher d'Antioche selon la direction des courants.

:alavotre:

17 jan. 2019

Pour une fois que la vedette de l'île d'Aix intervient, ne nous plaignons pas(à prendre au second degré).
La meilleur dans ce style, l'été dernier à Aix justement. Une dame qui n'arrivait pas à remonter son mouillage dans le courant. La panne d'essence devenant trop la"norme"!!!

Et puis quand on voit ça, on comprend mieux les abondons de bateau au milieu de l'Atlantique pour une perte de safran.

17 jan. 2019

J'ai cherché sans succès le nombre d'interventions de la vedette de l'île d'Aix. Vu la proximité de La Rochelle on peut s'interroger sur son utilité; est-elle opérationnelle à marée basse ?

17 jan. 2019

A marée basse l'hiver non, en saison, elle est déplacée pour être à flot h24.
Ou, comme en ce moment, elle dépanne.

17 jan. 2019

salut,
La vedette SNS 144 de La Rochelle est immobilisée à quai; ses moteurs sont HS.
Sa remise en service va nécessiter une refonte complète représentant un budget de 400000€.
Ils ont besoin de nous.

17 jan. 2019

bonjour
je nuancerais , car passer la nuit sans feux , ( si il n'y avait pas de feu de secours ) , selon le trafic merite : un signalement au cross .
qui a peu etre juges bon de les remorquer au port ( a bonne vitesse apparemment ) .
mais completement en dehors de ce cas , il suffit d'attendre le vent .
et pas de demarrage a la manivelle sur ce moteur ?
c'est un element de securite que je croyais presque systematique sur les petits moteurs ( bateau de 8m ) .

salut

17 jan. 2019

Neverregard, le trafic dans ce coin, a par les Baleineaux!!
Le démarrage à la manivelle l'hiver, c'est pas gagné, surtout que le plus souvent tu n'as pas la bonne position et que l'idéal serait un décompresseur.

17 jan. 2019

le ysm 8 démarrait très facilement a la manivelle même par froid devant
sans décompresseur aucun démarrage à la manivelle possible sauf avec Teddy Riner !!

pas essayer avec le 1 gm mais ça doit être pareil

17 jan. 2019

le démarrage par manivelle se perd effectivement. Sur mon ancien bateau, le Nanni 14cv que j'avais monté ne le permettais pas d'origine mais je connais quelqu'un qui à fait une modif astucieuse en adaptant la poulie qui servait à ça d'un vieux RC16.

Pour démarrer, il mettais une planche en travers de la descente, posée sur le roof juste au dessus du moteur et faisait passer un bout dans la poulie du moteur puis dans une poulie fixée sur la planche en haut. Cela permettais de tirer fort vers le bas dans une bonne position et avec la démultiplication de la poulie, pour démarrer le moteur.

Bien plus efficace qu'une manivelle malgré que le Nanni ne possède pas de décompresseur... C'était un système de secours en cas de panne batterie bien sur, pas pour démarrer tout le temps!

17 jan. 2019

Si si il y a une manivelle

17 jan. 2019

1 gm 10

17 jan. 2019

je ne sais pas pour le 1gm, mais les petits moteurs "récents", style solé, nanni et autres n'ont pas de manivelle ni de possibilité de démarrage "manuel".
Mon ys12 démarre facilement à la manivelle, je le fais régulièrement pour m'entrainer au cas ou...
Bien entendu décompresseur obligatoire

03 mars 2019

Lombardini, pas de manivelle, c'est dommage

17 jan. 2019

heu, tu parles de quel moteur?
Sur mon Nanni, 2.50 HE, acheté neuf, il n'y en avait pas.

17 jan. 2019

Il y a le chenal des cargos et des bateaux de pêche dans cette zone mais le Cross pouvait les prévenir.

17 jan. 2019

ah ma brave dame tout se perds …

on n'a plus d'aviron a bord pour godiller (si l'on sait) et maintenant on rentre dans un port n'importe quand alors qu'avant ( c'était mieux) on s'arrangeait pour rentrer avec la marée montante

et ainsi on n'avait besoin de personne et comment d'ailleurs appelé au secours sans telephone ni vhf

17 jan. 2019

Les vedettes de la SNSM n'ont pas une paire de câbles ou un booster pour lancer les moteurs?
Comme pour les voitures?

17 jan. 2019

tarif de remorquage par la vedette SNS144 : 600€ la première heure puis 150€ par quart d'heure supplémentair

17 jan. 2019

Bon, rien de bien terrible.
C'est juste un remorquage, qu'ils ont payé eux ou leur assurance, donc pas de quoi fouetter un chat (le pauvre!)

Ils n'ont pas mis en danger les secours non plus (Pétole) donc bon, c'est vrai qu'ils auraient peut être pu se débrouiller tout seul (je ne connais pas ce coin) mais un petit remorquage, il n'y a pas de quoi s’énerver après eux ...

17 jan. 2019

"rien de bien terrible." en effet. Mais cela sera comptabilisé comme un sauvetage !

17 jan. 201917 jan. 2019

Effectivement, dans ce cas, ça n'est pas un sauvetage, il n'y avait pas péril, c'est juste un remorquage.

Mais ça fait partie des activités de la SNSM maintenant, donc c'est normal.
Ils auraient pu appeler la capitainerie du port pour faire ça aussi si ils n'étaient pas loin. Par ici, certaine capitaineries le font. Mais bon, au final cela revient au même.

03 mars 2019

à La Rochelle, la capitainerie, n'a pas le droit d'intervenir à l'extérieur du port. Aussitôt passé l'entrée, oui, intervention du port, à l'extérieur non

17 jan. 2019

damned ça va foutre en l'air toutes tes stats c'était pas un solitaire!

:-D :-D :-D

03 mars 2019

Donc 21 sur 34 en equipage.
Plus on est nombreux plus de chance que quelqu’un fasse une connerie!

03 mars 2019

En 2018, accidents concernant des VOILIERS EN SOLITAIRE : 13 sur 34

17 jan. 2019

Cet été j'ai visité un musée des sauvetage en mer à Guernsey, il y avait la notament une belle exposition à propos du naufrage du Stella (105 victimes). Il semble (et fort heureusement) que les interventions des secours en mer n'ai plus grand choses à voir avec celles de cette époque. J'attends avec impatience le premier appel de détresse pour rupture de stock de vernis à ongle. :acheval: :acheval:

17 jan. 2019

alors là tu es mal !!! propos sexiste et en plus écrit … tu as interet de vite presenter tes plus plate excuses :alavotre:

17 jan. 2019

:mdr:

03 mars 2019

Marquer les boulons... c'est se que tu a dit, à tes amis quand ils on découvert ton stock à bord ????
Nous sommes en 2019, tu a le droit de faire se que tu veux.

17 jan. 201917 jan. 2019

Qu'est-ce qui est le plus sexiste?

Parler de sauvetage en cas de rupture de stock de vernis à ongle ou associer sans s'en rendre compte vernis à ongle et sexe... :litjournal:

Pour ce qui me concerne, j'utilise depuis la nuit des temps le vernis à ongle pour marquer les écrous et les vis pour vérifier qu'ils ont conservé leur position ou pour mémoriser leur position (contrôle du couple de serrage), pour étancher les raccords électriques ou les ch'tites fuites à la con et je serais bien embêté si je venais à en manquer (pas au point d'appeler les secours, mais bon).

17 jan. 2019

@Calipso. Je ne pense pas, au pire j'anticipe un peu. Semble-t-il les jeunes hommes modernes pratiquent souvent l'épilation. Le vernis à ongle devrait suivre d'ici peu. :cheri:

03 mars 2019

Calypso2 c'est tes propos à toi qi sont sexistes mon cher... Pourquoi le vernis à ongles serait-il l'apanage des femmes ?

17 jan. 2019

Nemo, tu nous racontes la version officielle :mdr:

17 jan. 201916 juin 2020

Moi, je me sers de vernis à ongles pour marquer la position de l'avale tout sur le rail de génois quand j'utlise le solent.
Il m'en restait trop peu, je vais remplacer par du bleu :heu: :tesur:

03 mars 2019

Bonjour à TOUS,

Je suis nouveau sur le forum et je souhaite intervenir sur ce sujet, puisque j'ai participé à ce remorquage.
Je suis un "ancien" de la Marine Marchande.

Pour commencer, l'article paru n'est pas tout à fait correct.

1- Le voilier ne venait pas de La Roche Bernard mais était parti du port des Minimes pour se rendre en Bretagne (convoyage suite à achat dudit navire).
2- Le skipper étant resté englué dans une molle pendant plus de deux heures, il faisait route vers Les Sables.
Il a décidé de lancer son moteur. Celui ci a bien fonctionné mais au bout de quelques minutes, le skipper a senti une forte odeur de "cramé" à bord. Il a peine eu le temps de couper le moteur que tout le réseau électrique a sauté également (avec dégagement de fumée) Il a du utiliser son extincteur croyant à un début d'incendie dans son compartiment moteur.
3- Le skipper a constaté deux pannes majeures :
a) Deux fils électriques ont fondu (dont un a dû faire masse) sur le chassis moteur ayant entrainés la mise en défaut de la batterie.
b) Impossibilité de relancer le moteur (malgré batterie de secours)
Après deux heures de tentatives de réparation infructueuses.
Le skipper a fait demi tour pour rentrer à La Rochelle. Les heures passant, le vent était toujours aux abonnés absents.

Il a téléphoné à la capitainerie du Port des Minimes pour les informer de sa situation (selon condition météo, arrivée possible du voilier à la voile vers 3 ou 4h du matin) et demander assistance pour venir l'aider (remorquage) dans le chenal.
Sauf qu'actuellement, ce n'est pas la pleine saison et qu'il n'y a pas de personnel dit "navigant" en soirée + nuit contrairement à ce qui se fait l'été à La Rochelle. Donc pas de coup de main à attendre de la capitainerie.
De même, il était seul sur l'eau, aucun plaisanciers (vedette ou voilier) à proximité pour le prendre en remorque.

Le skipper par mesure de sécurité a averti le cross de sa situation mais n'a pas demandé assistance car il n'était pas en danger...ni lui, ni son bateau.
En fin d'après midi, le cross a rappelé le skipper pour demander qu'elle était la situation à bord...Après échange avec le cross, le skipper par son sens marin a pris la sage décision de faire appel à la SNSM.
- D'une part, c'est bien plus facile de jour de repérer un navire en difficulté que la nuit avec pour seul signal lumineux : une frontale ou la lumière de la bouée couronne, il avait installé des feux de secours mais vous savez comme moi leur faible luminosité...
- D'autre part, compte tenu de la météo, des coefficients de marée etc...ce voilier aurait été vraisemblablement de nuit à un moment ou à un autre dans le chenal d'accès des tankers ou autres... Là, la musique n'aurait plus été la même. Il aurait également très bien pu être à la côte.

Je n'ai aucune accointance avec ce skipper pour lui avoir porté assistance et pour avoir eu le temps de discuter avec lui, je peux juste vous affirmer qu'il a eu les bons réflexes, pour lui et son bateau.

Quelques jours après cette intervention de remorquage, celui ci a eu la gentillesse de nous appeler.
Le "moteur, c'est mis en sécurité". Surchauffe du à un échangeur HS, corps étranger à l'intérieur, rouet de pompe explosé...bref circuit de refroidissement par échangeur HS.
Depuis, il est reparti à bord de son voilier, il est bien arrivé à son nouveau port d'attache.

Pour résumer, ce remorquage était justifié compte tenu du contexte et de la saison en cours (hiver). Je suis persuadé que si ce voilier avait rencontré les mêmes pannes en plein été, à aucun moment, ce skipper aurait demandé assistance.

Matelotbreton

03 mars 2019

Merci pour tes précisions , c'est effectivement très surprenant de voir les commentaires quand on connait la réalité de la situation.
Assez classique , c'est le nombre d'intervention sur des bateaux en panne de moteur pour leur premier convoyage après achat.
Ou encore pour leur première sortie de la saison après révision sur un chantier.

03 mars 2019

Merci de ces précisions.
Il est rare ( jamais ? ) de lire des rapports qui reflètent la réalité.

03 mars 2019

Comme quoi Quand On connaît la réalité des faits ça change tout .Le remorquage était justifié

03 mars 201903 mars 2019

"Le remorquage était justifié". Cela reste à discuter.

Dans une zone ou le trafic est tellement faible qu'il n'y a pas un plaisancier ou un pêcheur pour remorquer le solitaire encalminé, le risque de collision ne me saute pas aux yeux...

Au siècle dernier, les dinosaures auraient mouillés en attendant le vent ou qu'un bateau passe à proximité.

03 mars 2019

Viking35(surnommé V.35 :langue2:), il y a la dimension psychologique, et vu l'historique de la situation, ça peux commencer à faire beaucoup pour un homme, avec la fatigue, le stress et la nuit qui arrive. Pour preuve les appels téléphoniques qu'il passe.

03 mars 2019

"Et puis quand on voit ça, on comprend mieux les abandons de bateau au milieu de l'Atlantique pour une perte de safran"
Une fois de plus, ce témoignage du marin de la SNSM montre que parler, critiquer systématiquement sans savoir n'est pas très productif.

03 mars 2019

Alors entre- coté, puisque tu me cites, je voudrais apporter une petite précision, il est dit par notre narrateur in-situ, la potentielle dangerosité de se retrouver dans le chenal des cargos et de nuit, pour information, le trafic des cargos a défaut de celui des voiliers est connu largement à l'avance idem des pêcheurs ?
Et pour le dernier voilier ayant perdu et son safran et son équipage (les deux temporairement), il est arrivé à bon port, je serais tenté de dire "comme un grand".
Et il n'est pas interdit de mouiller en mer, pour, par exemple, se reposer, laisser passer une nuit, attendre une renverse, attendre le vent, etc.

03 mars 2019

Justement, je pense que le Cross comme la SNSM sont malgré tout les seuls sur place à décider de ce qui est le mieux pour tous, certainement bien plus à même de prendre la bonne décision que nous qui n'étions pas sur place. Tout le reste n'est que du yakafokon.

03 mars 201903 mars 2019

Mais je comprends tout à fait le CROSS, qui analyse aussi la dimension psychologique de la situation, en concertation avec la SNSM(j'ai entendu un cas comme ça à la VFH, en escale au Sables-d'Olonne).
Dans mon exemple de la dame, qui n'arrivait pas à remonter son mouillage aux abords de l'ile d'Aix, le CROSS a gérer la situation avec cette personne, de façon pragmatique et cela c'est peut-être fini par l'intervention de la vedette SNSM d'Aix.
Entre-cotes, tu as répondu en même temps, il fut un temps pas si lointain ou je n'avais ni VHF ni portable.

03 mars 2019

bonjour
merci a " matelotbreton " ( mais que fait'il a la rochelle ) de donner son commentaire sur les faits reels de ce " bateau en detresse "
le remorquage semble maintenant plus logique a plusieurs d'entre nous .

le skipper n'avait pas demander de remorquage , mais n'avais peu etre pas bien controle le moteur , ou le vendeur ( qui a une petite part de responsablitee ) a cache un probleme qui aurait pu avoir des consequences plus importantes .

quand au remorquage par un autre plaisancier en ete , j'espere que cela continuera , mais les comportements changent un peu .

en plus des dangers en mer connus et repertorie , il faudra en plus ( comme pour beaucoup d'autres secteurs ) se mefier des commentaires des journalistes .

salut

Eglise de Talmont  en Charente France

Phare du monde

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2022