Les vagues scélérates...

Bonjour !

Je me documente énormément en ce moment sur les accidents les plus graves que l'on puisse rencontrer en mer.

Bien entendu, il y'a plus à craindre de se faire rentrer dedans par un gros navire marchand que de croiser une vague scélérate, mais pour autant, rencontrer une telle vague n'est pas un risque nul en navigation.

D'après ce que j'ai lu, on en rencontre partout, bien que certains coins du monde sont plus souvent touchés. Si une mer démontée augmente les probas de se retrouver face à un tel mur d'eau, il arrive aussi de rencontrer une telle vague alors que la mer n'est pas particulièrement grosse.

Différentes théories sur les causes, mais aucune définitivement validée.
Au vu des dégâts infligés à des cargos ou paquebots, je me demande comment s'en sortirait un petit voilier.

En avez vous déjà rencontré ?
Selon vous, un petit voilier de plaisance (jusqu'à 15 m) peut il avoir une chance d'y survivre ?

L'équipage
10 mai 2010
10 mai 2010

amha
aucune, et cela doit expliquer quelques disparition corps et âmes sans pour autan des fuites dans des iles paradisiaques.
Que de grand noms disparus et quid des anonymes.

Maintenant pour te rassurrer combien de gros camion traverses les barrières centrales et viennent écrasés les voitures en face.

10 mai 2010

Le problème
c'est qu'on ne les rencontre pas nécessairement dans une mer démontée.
J'avais lu le récit d'un navigateur solitaire qui était passé très près en Atlantique.
Il n'a donc pas été victime.
J'avais été très impressionné par la description de l'atmosphère à bord de son flotteur : nuit avec lune (donc il a pu deviné au loin la montagne), mais surtout le bruit assourdissant qu'elle a fait en passant.
Si je retrouve.....

Personnellement, j'ai pas rencontré.
Sur les conseils de Maman, je m'éloigne des scélérates. :-D

10 mai 201016 juin 2020

Celui la
resisterais probablement !
le bateau de paisance le plus solide jamais construit de mon point de vue !
Mais peut on encore parler de "bateau de plaisance" ?

10 mai 2010

Celui-là résisterait ?
Un minéralier de 180 000 tonnes, dans le Golfe de Gascogne (isobathe à 180m), F6 à F7 (rien d'extraordinaire donc), rencontre un mur vertical. Un coup de gîte diminue l'impact mais il n'empêche : pont du château descendu de 8cm, des membrures en acier de 35cm, fissurés de part en part, projecteurs boulonnés au-dessus de la passerelle (à 15m au-dessus de la flottaison) emportés, les verres des compas et des répétiteurs de gyro en poste de vigie (à 21m de la flottaison) fêlés.....
Rien ne peut résister.
Faut compter avec la chance et l'angle d'attaque.
Et encore, si elle ne déferle pas.

10 mai 2010

T'as certainement raison.
Mais quand il s'agit de faire grimper le bateau de 30 mètres en quelques secondes, toutes proportions gardées.

Oui, une plume de mouette résistera mieux qu'un navire.

Mais quand on voit la photo de l'étrave d'un navire militaire déchirée comme un vulgaire bateau en papier, comme si elle avait été découpée au chalumeau....

10 mai 2010

C'était le postulat (et le pari)
de Jérôme Poncet quand il a imaginé le premier Damien : là où on pensait qu'un déplacement lourd, résistant, opposant une forte inertie aux vagues, était gage de sécurité, il a pensé qu'une coque légère et solide, le + étanche possible, encaisserait mieux les chocs, sans leur opposer de résistance, en bouchonnant. La suite ne lui a pas donné tort, puisqu'ils ont connu, dans l'Atlantique Sud, quelques bonnes claques et un retournement complet et long, sans autre dégâts graves qu'un démâtage. Mais doit falloir aimer se faire lessiver !

10 mai 2010

c'est sûr mais
est-ce qu'un "bouchon" (en talle et masse relative évidemment) ne résisterait pas en "subissant", en cédant au lieux d'opposer des centaines de milliers de tonnes d'acier à des millions de tonnes d'eau ??? J'ai pas essayé et je n'en ai aucune envie, mais je me pose la question. :-)

10 mai 2010

Les marins
professionels savent bien a quel point leurs navires sont (proportionnellement )fragiles .
Quel bateau de plaisance se casserait en echouant sur un banc de sable ?
Essayez de poser un petrolier de 250000 t en son milieu sur un banc de sable : bonjour la marée noire .
Ces gros navire sont particulierement fragile,lors du chargement d'un vracquier vous avez interret à bien superviser le chargement ,les contraintes pouvant vites devenir prejudiciables à la structure.
Des masses lourdes chargées à fond de cales peuvent elles aussi etre fatales à la structure.
Comparer une unitée de 15m et une autre de 200000 t n'est pas possible.
Nous avons eu sur un 250000 t de gros degats simplement parce que nous nous comportions comme une digue par rapport aux vagues...

10 mai 2010

J'ai lu
une histoire ou capitaine d'un cargo expliquait justement que ce qui l'avertit de la proximité de la vague (une bien costaud de 30 mètres de haut), était le fait que de nuit, elle fit de l'ombre à l'éclairage de la lune, et soudain le bruit du vent se tût. La vague faisait ni plus ni moins un effet coupe vent.
Elle s'abattit sur la poupe du navire par le travers. Ce dernier tangua méchamment mais revint à l'équilibre. Le navire eu quand même une belle déchirure sur la poupe, l'acier littéralement arraché de la coque. Heureusement, les cloisons étaient étanche et le navire ne sombra pas.
La mer était grosse, mais ce n'était pas non plus la tempête. Cela s'est passé au large de l'Afrique du sud.
Plus proche de nous, j'ai lu d'autres récits provenant du Golfe de Gascogne et même de Méditerranée.
En admettant quand même que la structure d'un voilier en composite résiste, le bateau coulerait il à pic malgré tout du fait que la pression de l'eau enfoncerait la porte du cock pit ?
Je suppose que pris de face, le mat tombe et le bateau est complètement écrasée par une telle vague. Mais pris de travers, peut on espérer que le voilier se "contente" de rouler sur lui même dans les flots sans pour autant couler ?

10 mai 2010

Ton premier exemple
est justement celui du cargo de 180 000 tonnes. Dans le golfe de Gascogne.

"A 5 heures 20, la lune se voila et il fit soudain sombre comme dans un four. T.W. Cameron se tourna vers babord pour voir quelle sorte de nuage pouvait bien masquer aussi totalement la lune. A sa stupéfaction horrifiée, ce n'était pas un nuage, mais une vague immense arrivant par le travers. Elle s'étendait loin au nord et au sud, sans déferlement ni traînée d'écume d'aucune sorte. Elle avait un front quasi-vertical, et à moins d'une centaine de mètres du navire, elle commença à déferler. Heureusement, un coup de gîte atténua l'impact."

Le reste et d'autres exemples ici :

www.ifremer.fr[...]onf.htm

10 mai 2010

le Pont-Aven
La partie avant des superstructures a été touchée, les hublots se sont brisés et des cabines ont été inondées. quand on connait le bestiau, ça laisse rêveur sur la puissance de la vague!

10 mai 2010

et celui
de la britanny ferries
Je ne sais plus si c'est le Bretagne ou le Pont Aven.

10 mai 2010

Exact, Gadloo
me suis emmêlé les pinceaux !
^^

10 mai 2010

il faudrait un architect
mais les "gros" ne semblent pas cloisonnés d'une manière suffisamment serrée en rapport des forces en actions, un bon voilier hauturier, étudié pour peut être proportionnellement plus costaud qu'un "gros" et des structures composites bien pensées, ont une solidité rapportée à la masse supérieures à l'acier ... mais comme précédemment, pas pressé d'essayer ;-)

10 mai 2010

Petits ou gros
Quelle part du risque de précaution peut être retenue face au risque de collision d'un véhicule avec un arbre ? :reflechi:

A terre, on a coupé les arbres.

10 mai 2010

Vu quelque part
le principe de précaution, selon nos technocrates. Un peu HS, mais en y réfléchissant bien, fort adaptable à notre activité. Alors, voilà:

" A la SNCF, on a découvert que, statistiquement, c'était le plus souvent le dernier wagon qui déraillait.

..... Alors on l'a supprimé."

Ce principe n'a-t-il pas récemment été appliqué à la navigation aérienne ?

10 mai 2010

Quelques cas récents en Europe.
Dans les années 85/86, L'Esprit d'Equipe plan Briand de 17 m, gagnant de la Whitbread, s'est fait coucher mat dans l'eau, par une vague nettement plus grosse que les autres alors qu'il était en convoyage entre les Açores et la Bretagne.

Un ferry de La Brittany Ferries a subit de gros dégat aprés avoir percuté une vague entre Portsmouth et Santander.

Le Queen Elizabeth II en a rencontré une dans l'Atlantique nord.

Durant le Fastnet 1979 de triste mémoire, ce sont les vagues croisées qui ont causés les chavirages de voiliers qui se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment.

Pour un petit voilier bien conçu, le risque est de se faire rouler. S'il est robuste et étanche, pas de soucis en dehors d'un dématage. Dans le cas contraire...le pire est à craindre et ce n'est pas lié à la longueur du voilier.

10 mai 2010

A peu près à la même période...
... lu dans la revue "Bateaux" si mes souvenirs sont bons.
Fernande le ketch en alu de 21 m 50, couché par une énorme vague en Méditerranée, quelque part entre les Baléares et la Sardaigne.
Ça n’arrive pas que sur la vrai mer !

10 mai 2010

il y a
deux cas très récent en med moins de 5 ans un entre les Baleares et la corse avec château arr détruit et toute l'électronique et électrique de commande HS la snsm et des navires de guerres sont allez porter secours mais le mécano du bord a ressui à remettre un moteur en route et est arrivé je sais plus si c'est en Sardaigne ou en Corse escorté par les secours il y avait 7 ou 800 passagers plus l'équipage. le second je n'ai pas d'infos précises

10 mai 2010

En Med
On a longtemps pensé que la hauteur d'une vague dépendait de son fetch. On disait "à moins de 900 nm, pas de risque".

Qui a entendu parlé (10, 20 ans ?) de cette vague en furie qui est entrée dans le port d'Alger un jour de beau temps faisant beaucoup de dégâts ?
Où sont les 900 nm nécessaires ?

11 mai 2010

C'était sur une ligne
d'Alger

11 mai 2010

C'était au plein
milieu de la Med. Ce navire de croisière est resté plus de 4 jours en dérive n'arrivant pas a remettre les moteurs en route. Seuls 2 groupes électro fonctionnaient. Finalement remise en route d'un moteur et de l'électronique et direction Barcelonne. Une dizaine de blessés.
Pendant sa dérive il était accompagné par un navire de la royale et je crois un remorqueur de haute mer. Pas d'intervention de la SNSM, trop loin et trop de passagers.

10 mai 2010

En replongeant dans le bouquin de Paul Robin
Calculer l'énergie du vague.
Pour une vague de 2,50m de hauteur, et de 50m de long, elle correspondrait à 267 chevaux (fiscaux ? ;-))) par mètre de largeur.

De son côté Jacques Bouteloup, indique qu'une déferlante peut aller jusqu'à 70 tonnes de pression par m2, précisant que l'effet peut-être augmenté par la soudaineté de la pression.

A Tillamook Rock qui reçoit les vagues du Pacifique, en Oregon, le gardien du phare a retrouvé une pierre de 60kg sur son toit à plus de 30 mètres de haut.

10 mai 2010

Pardon. "Calculer l'énergie du vague..."
Sans doute du vague à l'âme :-D

10 mai 2010

Super ce fil.
Sous les yeux un document de Jean-Paul Guinard sur la recherche et l'innovation maritime.
(Pas de trace sur le net).

"Statistiquement, si la hauteur des vagues était distribuée selon une loi de Gauss, cette vague devrait apparaître dans 3 cas sur 10 000.
Or, sur la totalité des mers, à un instant donné, on a affaire à plus de 10 000 vagues.
C'est ainsi qu'une étude menée à partir de données fournies par les satellites ERS a identifié l'existence d'environ une vague scélérate à tout instant quelque part sur la terre.".

10 mai 2010

Jeanne d'Arc
Le croiseur, alors qu'il navigait sur une seule hélice, a franchi 3 vagues scélérates succesivement. Le bateau a pris une gite de 35°....La conserve de la Jeanne (Aviso Victor Schoelcher) qui navigait à environ 2NM n'a rien subi...
www.netmarine.net[...]ses.htm

10 mai 2010

Transat 1980
Phil Weld, le vainqueur, avait appelé son trimaran "Rogue wave", me semble-t-il en souvenir de son précédent bateau chaviré par une "p... de vague", peut-être une vague scélérate ? ...

:litjournal:

10 mai 2010

vive la manche
vue le peu d'eau que nous avons... et le nombre de bancs de sables..

10 mai 2010

tout comme pellechevant ,s'il passait par là
il pourrait dire vive vassivière il n'y a pas ce problème là !
;-)

et moi je dis vive lacassière
;-)

11 mai 2010

Excellent !
ça calme...

11 mai 2010

ça calme un peu
mais ça rend surtout fataliste ! Et des objets qui tombent des immeubles sur les passants, y'en a souvent ?
Prions mes très chers frères pour ne jamais croiser ces grosses vagues !

11 mai 201016 juin 2020

Bon , ceux qui l'ont rencontré .....................
ne sont pas sur h&o !!!
j'adore regarder les vagues et ai bien aimé les vidéos jointes . c'est impressionnant !
Je peux rester des heures à regarder les furies de la mer et c'est peut etre ce qui m'a conduit à grimper dessus à hawai ( mais pas jaw !) à tahiti , en indonésie etc...Mes navs dans les 40 et 50 emes , c'est de la bricoles à coté des murs que l'on voit .
Je sais qu'un damien de 14 m est resté quille en l'air dans le Drake mais , normalement il ne devait pas naviguer vu la météo . Ce n'est pas un cas rare .
j'ai peur des tempetes mais je peux naviguer ,par contre je ne passerais - jamais - une nuit accroché à une paroi verticale par des ficelles .
Si on regarde bien les vagues , on s'aperçoit qu'il se forme un méga creux bien vertical comme une aspiration en avant . D'ou cette impression de hauteur . De plus, il y a, hors la hauteur destructrice, un truc de molécule d'eau qui va à l'inverse de la direction de la vague qui fait que si on l'a à l'arriere , l'avant du canote aura tendance à plonger - sauf s'il est au plannng .
Sympa , la maniere d'écrire de l'auteur de ce sujet .

11 mai 2010

Excellent !
Z
Merci pour les vidéos
Yves

11 mai 2010

Excellent sujet trés bien traité
Ca fait quand même froid dans le dos. Je vais renforcer les attaches de la survie sur le pont avant histoire de conjurer le mauvais sort : 100 T de pression au m2, à part un navire de guerre et encore on voit pas ce qui pourrait resister à un tel impact.

11 mai 2010

toutefois,
je trouve que la théorie de l'onde de "Shroninger" - je crois- exposée dans la vidéo où la vague scélérate emprunte son énergie aux vagues voisines, cette théorie n'explique pas pourquoi ces grosses vagues sont souvent dans une direction différente des autres (30-40°)?

11 mai 2010

C'est l'anarchie !
Deux éléments tellement différents et versatiles : l'air et l'eau.
Un ensemble de phénomènes tellement complexes et anarchiques. En apparence ?

L'eau et l'air qui commencent à se mêler dans une émulsion instable, c'est la vague qui déferle.

Quand on y regarde de près, les mouvements à la surface de l'eau vont dans tous les sens.
Plus la focale élargit l'angle, plus on y trouve une cohérence d'ensemble avant qu'un événement ne vienne foutre en l'air une théorie balbutiante de l'observation.

Dans les rapports intermittents qu'on peut avoir avec les vagues, certains y trouvent passion, jeu, défi (les surfers ?), exaltation et sensualité.

D'autres y subissent l'instant fatal.

11 mai 201016 juin 2020

"Petit bateau de plaisance"
de moins de 15 m
Ce que je veux dire lorsque que je parle du bateau le plus solide a ma connaissance :
www.powerandmotoryacht.com[...]gation/
www.powerandmotoryacht.com[...]x1.aspx
Coque en 12,7 mm et même 19,05 mm pour les partie en contact avec la glace !
De memoire environ 30/35 cm entre membrures et 15 cm entre les lisses ...
Dans le texte il est annoce 12 fois plus resistant qu'une construction alu "normale".
Deja notre vedette est pour certains point à pres de 4 fois la norme CE et je la trouve "fragile" par rapport à "Polar bound"
En plus autoredressable...
Bateau construit apres une somme de navigations suffisantes (bien plus qu'aucun d'entre nous)pour savoir ce qu'est du gros temps

11 mai 2010

Oui, le gros temps,

Mais on est bien au-delà du gros temps.

Je pense que minimiser les dégâts dans de telles circonstances relève plus du commandement que de la construction.
Les efforts engendrés par une rencontre frontale sont tels qu'il est illusoire de croire en la possibilité de s'en sortir sans dommage.

J'espère pour ce bateau que ni toi, ni moi n'auront jamais l'occasion de conforter nos convictions. :-)

11 mai 201016 juin 2020

Strucvture !
Ca c'est solide ,non ?

11 mai 2010

Oui. Très solide.
J'en suis convaincu.
Mais regarde à nouveau les photos dans les liens plus haut.
L'étrave d'un cargo construit pour résister à des vagues de 15 m aussi c'est "solide".
Si encore il ne s'agissait que de déformation de structure, je m'en remettrais à ton opinion.
Mais il s'agit d'une découpe, renforts, couples et lisses compris, comme au chalumeau, dans de la tôle de bordé de 2 cm vraisemblablement plus (je n'ai aucune idée de l'épaisseur de bordé d'une étrave d'un navire de 200 milles tonnes).

Ce canot est vraisemblablement le plus solide du monde.
Son architecture est conçue pour résister à la glace mais quid d'un choc frontal de 70 ou 100 tonnes au m2 ?

Sinon, d'accord avec toi, je préférerais sans doute être à son bord, mais je n'ai pas envie d'essayer. :-)

11 mai 201016 juin 2020

Ce que
je veux dire c'est qu'on ne peut pas dire qu'un petit bateau ne resisterait pas parce qu'un 180000 t a subit des dommages.
Ce serrait comme dire qu'un avion de chasse est moins solide qu'un 747 parce qu'il est plus petit .
Mais de la à vouloir me retrouver dans ce genre de situation ... j'ai subit du (tres ) gros temps sur de (tres) gros navires est en regardant nos balenieres je n'arrivais même pas à les imaginer dans une telle mer !
Neanmoins "Polar Bound" est pour moi le plus solide "bateau de plaisance de moins de 15 m" (pour reprendre la question finale du fil)
Et si par malheur il fallait se retrouver dans des vagues apocalyptiques je prefererais etre à bord de ce bateau , pas toi ?

11 mai 2010

les petits bateaux
sont plus solides que les gros , la preuve : c'est que les canots de sauvetage sont plus petits que le bateau qui les porte

11 mai 2010

Poy ................
...........quand on prends la mer avec un BMS en cours et qu'en plus on répond méme pas au sémaphore pour les rassurer, on a pas les moyens de faire un cours de morale!!!!!
:mdr:
Inconscient toi méme !!!
:mdr:

11 mai 2010

en verité je vous le dis !!
il ne faut pas aller navigué dans les coins ou il y a des pirates , et des vagues scélérates ..sinon c'est que vous êtes inconscients , et que vous comptez sur l'état français pour venir vous secourir !!! non mais !!!!:mdr:
"AIE!!pas sur la tête "

11 mai 2010

mo sieur Rachid !!!!
je vous rappel : bien que , ma marche arrière n'est pas terrible , mon bateau est plus proche du sous-marin , que du fringant destrier des mers , et toc !!!!!non mais :mdr:

11 mai 2010

remarque, si c'était le contraire,
ils ne serait pas facile de les mettre à l'eau!

Quand à moi, c'est décidé, j'achète un camping-car! ;-) :-D

11 mai 2010

du coup, comment affronter une telle vague ?
Merci pour vos commentaires et content que le sujet soit digne de votre intérêt.

En vérité, avant de poster mes questions, j'en avais déjà discuté avec ma dulcinée.
Tout comme Gadloo, nous nous disions que finalement les déchirures sur les gros navires induites par ces vagues sont surtout liées au fait qu'ils apportent une très large surface de résistance.

L'exemple du bouchon de liège nous semble à peu près logique à la différence près que face à une telle situation, même si j'ai bien compris qu'on doit éviter coute que coute de manger les vagues "normales" par le travers pour éviter trop de gite, j'ai l'impression que dans le cas d'une vague scélérate, ce serait la seule issue possible pour avoir une chance de survivre, en espérant que le bateau roule sur lui même sans pour autant se remplir d'eau à outrance.

Si la vague arrivait par l'arrière, je suppose qu'elle enfoncerait l'entrée du cockpit et je n'imagine pas une seule chance de survie.
Si elle devait arriver par l'avant, je ne sais pas trop ce qu'il pourrait se passer si ce n'est la casse du gréement et l'enfoncement de l'étrave dans les flots. Mais je suis à peu près persuadé, que là aussi, l'entrée du cockpit serait enfoncé, et le bateau inondé.

Je ne sais pas si je réfléchis bien, sachant qu'on peut aussi penser que les hublots seraient fracassés si le bateau offrait l'un de ses flancs à une telle vague, mais peut être que votre expérience de navigateur pourrait nous mettre sur la voie. Nous comptons naviguer beaucoup d'ici à 5 ans, et parfois dans des mers peu réputées pour leur calme. Si les chances resteront minimes de se retrouver face à un tel monstre naturel, avec un enfant à bord, la seule décision de navigation possible à prendre (si on en a encore le temps) sera de tenter coute que coute d'éviter de sombrer.

De la même façon, je me posais les questions qui pourraient assurer au matériel de survie (annexe et canot gonflable) d'être capable de supporter un tel choc et de ne pas être perdu en mer si nous devions quitter le voilier en urgence après un tel incident.

C'est peut être stupide de penser au pire, d'autant que face à une vague scélérate (souvent accompagnée de deux copines), les chances de s'en sortir doivent être plus que minces, mais après tout, cela mérite au moins des avis d'expérience sur un tel fil.

Cordialement,

Sylvain et Sia

11 mai 2010

relire les "anciens"
- Les Damiens avaient fixé un réservoire Nauta sur la descente (fermée) dans l'espoir d'éviter le fracassement ... ils préconisaient également le pont Flush Deck pour supprimer l'hypothèque hublots ...
- Vito Dumas voyait la survie dans la vitesse,
- Moitessier dans l'aspect "char d'assault" de Joshua ... puis avec l'expérience avait rejoint V. Dumas ...

D'autres, on préféré ça : :pecheur:

11 mai 2010

on peut lire
"croisière cruelle" édité dans les années 70..le cpt. relate l'histoire d'une fortune de mer , liée a une énorme vague..
sinon pour ce rassurer , il faut constater qu'une balle de ping pong , plongée au fond d'un bassin (si elle n'est pas crevée) remonte toujours a la surface..la même , face a une énorme vague , a de forte chance d'être épargnée ..amha .

11 mai 2010

Nrs !! pi téte
que je me trompe !!!! il me semble qu'il s'appelait
robertson ou quelque chose dans le genre !!.c'est très loin..

11 mai 2010

Nrs !! pi téte
que je me trompe !!!! il me semble qu'il s'appelait
robertson ou quelque chose dans le genre !!.c'est très loin..

11 mai 2010

t'es sûr ???
Croisière cruelle, c'est pas l'histoire des Bourdens, échoués au nord de l'Australie ???

11 mai 2010

Poyderose
d'accord avec toi ,et combien de bouteille à la mer on fait de belle traversées ?
Ou ces flotteurs de filet que l'on retrouve echoués un peu partout sur le globe...
Moralité etre ET rester étanche avec une "enveloppe" suffisament solide sur une structure "confortable".
Dit comme cela ca semble assez simple !
Il est sur que cela ferait longtemps que j'aurrais vomi mon "4 heures et mon minuit aussi"à moin que la trouille ne me resere suffissament les orifices !?

11 mai 2010

Le chat de Schrodinger
Pour ceux que cela intéresse : il y a une explication sur Wikipédia à propos du paradoxe du chat de Schrodinger animal qui comme chacun sait n'aime guère l'eau et qui se retrouve dans une situation bizarre à la fois mort et vivant un peu comme nous j'imagine face à une vague scélérate.

fr.wikipedia.org[...]6dinger

11 mai 2010

CE type de vague
semble proche des vagues à tube recherchées pour le surf… paroi verticale, grande vitesse, creux avant et hauteur énorme. Or les et peu, face à ce type de vague, surfent (vitesse) ou plongent… à priori il n'y aurait que ces deux issues… pour ce qui est de la vitesse, il faut pouvoir se stabiliser et se diriger… impossible avec la plupart des bateaux actuels… il faudrait un safran démesuré et une aptitude au planing incroyable…

La plongée signifie, poste de barre intérieure (ideal), voilier étanche… et peu de chance de retrouver son gréement après… Dumas, Moitessier, Janichon, Gentil et d'autres, ont fait le choix du coffre-fort-sous-marin… et ont survécu… même si aucun d'eux n'a rencontré ce type de vague; ils se sont fait rouler au moins une fois dans le grand sud.

11 mai 2010

il me semble que
nos petits bateaux sont plus résistants face à de tels éléments. Non pas parce qu'il sont plus solides, mais plus légers.

Sous une force brutale, les efforts engendrés dépendent de l'inertie de l'ensemble. A faible inertie le bateau est charrié par la vague l'effort engendre un déplacement qui atténue l'effet ponctuel de ce dernier, à forte inertie les structures sont soumises à des efforts démesurés.

Dans le meilleur des cas, le voilier est transformé en ponton.

Quand à prévoir la vague? Avoir le temps de réfléchir pour la négocier? D'autant que pour les gros bateaux il faut un certain temps pour faire quelque chose, mais quoi? De face : pas bon, de dos, pas bon de coté pas bon. Trois quart pour jouer sur un échange d'énergie roulis tangage?

Mais on négocie difficilement avec un mur qui de surcroit arrive parfois sans prévenir comme dans la vidéo du chalutier.

11 mai 2010

et les ancres flottantes américaines tronconiques en série?
Elles pourraient pas freiner la chute du petit voilier obligatoirement en fuite par grand mauvais temps?
Le voilier étant petit par rapport à la vague et en fuite, il ne doit pas "planter" comme un gros à moteur face aux vagues.
La crete déferlante au sommet fait 2m maxi non?Peut etre est ce déja de trop?

11 mai 2010

solide jusqu'où
nos bateaux de plaisance sont solides,c'est certain,il n'y a qu'à voir ce qu'endurent certains.Mais là,face à de telles vagues de 30m de haut,j'ai de gros doutes.
d'ailleurs,touts ces rècits èmanent de capitaines ou passagers de cargos,je n'en ai pas vu de la part de plaisanciers ou autres petits bateaux.
il est certain qu'un bouchon ou une bouteille s'en sortirait mieux,leur coef de flotabilitè est maxi,et les forces en présence ne sont pas comparables,ils n'ont aucune inertie à opposer à la vague et le bouchon ne se remplira pas,nos voiliers seraient explosés ou ècrasès suivant le matériau employè,ne serait-ce que les hublots dont ils sont équipès,lequel rèsisterait à de telles pressions.
et puis,comment la prendre, de face,de l'arrière,de trois quart?

11 mai 2010

Ce n'est pas tous les jours ..............;
que l'on rencontre ce genre de vague et sinon , c'est pas de chance ...........
Néanmoins , je me souviens du recit d'un gars qui avait déjà effectué un tahiti -cap horn sur un petit ovni avec succés.
Bien plus tard , en descendant vers le cap horn depuis , disont l'argentine sur un beneteau , il a aperçut un nuage bizarre qui se déplaçait un peu vite . Et bien , c'était cela : une vague scélérate qui lui est arrivé dessus !!
Il a chaviré et est rentré au bercail plein d'usage et de raison .
Pour moi : gros temps sur un déplacement lourd , il faut de la vitesse pour casser les vagues par l'inertie .
Sur un déplacement léger : quelquefois il faut modérer la vitesse car il peut y avoir de sacrés trous derriere les vagues et la structure n'aime pas les attérissages !
sinon , au portant , vaut mieux avoir un super pilote pour négocier le planning qui arrivera immanquablement .

11 mai 2010

De face ou de dos ?
La question que je me pose, dans la mesure où tu as le temps d'y penser et d'agir ce qui n'est pas évident, c'est de savoir s'il vaut mieux prendre la vague de face ou de dos ?
De face comme de travers, tu fonces dans un mur qui va t'écrabouiller ... Sans parler d'une vague de 30m, imaginez vous foncer de face dans une vague de surf, type pipeline ... c'est le carton assuré, non ? Alors 30m qui tube ... droit dans la tronche ... pure loterie !
De dos, tu fonces et tu te fais rattraper par le mur qui te soulèves et te jettes en avant, tu retombes avec le bouillon, tu es entièrement recouvert mais tu continue à foncer ... au bout d'un moment ça se calme.
A condition d'avoir un voilier adapté (attention au cockpit et à la descente ...), la solution de dos me semble moins risquée. Je pense que les chances de s'en sortir sont plus élevées : tu pars au planning au dessus, elle passe sous toi, elle te traine sur 100m ... Par contre, si le creux est trop important, tu piques du nez, tu t'enfonces, tu fais un tour et c'est plié !

C'est un peu comme en surf : à un certain stade de déferlement, faut plus essayer de passer par dessus, la solution du canard ne fonctionne que jusqu'à une certaine hauteur (jamais vu de canards sur jaws !) ... si tu veux sauver tes fesses, reste plus qu'à ramer comme un âne vers la plage et se faire prendre dans le bouillon en priant pour rester entier.

Je n'ai aucune expérience sur ce sujet (j'espère rester inexpérimenté), peut-être que je dis une ânerie ?

11 mai 2010

"peut-être que je dis une ânerie ?"
Pas sûr.
De dos, jouable d'en sortir si le bateau tient et si elle ne déferle pas et à condition d'être attaché serré sur le banc de cockpit.

11 mai 2010

je pense pas
que ce soit jouable en aucune façon,si l'on se rèfère à la vidèo de fr3 où ils demontrent qu'en se formant la vague creuse à l'avant,si tu es dans le creux,tu prends tout dessus et tu es roulè.
c'est sur,on peut prier,il y a des miracles,mais je ne veux pas essayer.

12 mai 2010

bien sur mais ...
si tu es dans le creux, que tu arrives de face ou que tu sois de dos, de toute façon tu es roulé. De face, tu vas te prendre le paquet sur la gueule, vaguement t'enfoncer dans la lame puis te faire rouler comme un bouchon. A mon avis, le voilier est pulvérisé.
Pour l'espoir de dos, je me réfère juste à mon expérience en surf. Il m'est arrivé de partir trop tard (late take off), vraiment trop tard et avec la puissance de ne pas pouvoir me lever. Dans ce cas, si tu t'accroches, tu tombes dans le creux très vite puis la vague en explosant te pousse et tu te retrouves devant ... ensuite, elle te rattrapes et t'avales mais le gros de la puissance est passé, si tu t'accroches tu ressors.
Par contre, je n'ai jamais vu un surfer qui se prenait une vague de face (au moment ou elle creuse et déroule) sans se faire pulvériser. Lorsque la vague creuse et s'abat juste devant toi, il n'y a que 3 solutions : le canard, plonger profond ou la fuite.
Voilà pourquoi je m'interroge. S'il est tentant de foncer dans le mur en espérant passer, n'est-il pas plus prudent de fuir en espérant surfer ?

12 mai 2010

Tout à fait Tago
mais fuir une bizarrerie de cette sorte qui se déplace très vite est assez difficile, surtout dans des conditions déjà extrêmes, avec voilier en lutte contre une mer grosse et un vent très fort… il est peu probable d'avoir la manœuvrabilité pour se mettre en position… et un bateau capable de le faire (je ne parle même pas de l'équipage)… sans compter l'ignorance quasi-absolue des réactions de cette bête non linéaire… on peut toujours tenter… et pi prier ou boire un dernier coup… pas le temps pour les accès de tendresse ou autre testament, amha ;-)

12 mai 201016 juin 2020

tago......
tout ce que tu dis est vrai mais les voiliers courants ont une quille avec bien plus de surface mouillée qu'un aileron .
Je ne sait pas comment se comporterait un 12 m lancé à 30 nds, s'il est possible de le diriger avec une pente aussi raide .
La technique en surf n'est pas de descendre au plus raide mais de longer la levre et plus tard de s'en échapper .
J'ai chaviré 2 fois et chaque fois ce n'était pas tres loin des cotes , avec un courant qui va avec .
J'imagine qu'une explosion souterraine , peut provoquer une serie de grosse vagues de meme qu'un iceberg qui se retourne pour retrouver son équilibre .ceci associé à un coup de vent .....

12 mai 2010

Un reportage de FR3 sur le sujet
ma-tvideo.france3.fr[...]sH.html
Description :
Les disparitions de navires en pleine mer étaient longtemps attribuées à des vagues géantes. Une inanité, selon les scientifiques, jusqu'au jour où une vague de 26 mètres de haut fut effectivement enregistrée, en 1995.

12 mai 201016 juin 2020

Parfois, que c'est beau...
RV

12 mai 201016 juin 2020

C'est vrai
même dans l'imagination des hommes…

12 mai 2010

Les grands marins jouent à se faire peur?
;-p

Je trouve le sujet un peu académique, vu la probabilité quand même très faible de rencontrer de telle vagues. A ce compte-là, on peut aussi discuster de la marche à suivre si on se fait harponner par une métórite.
;-)

En fait, au fil de mes lecture, je me suis apercu que pas mal de bateaux se sont fait rouler (et souvent démâter) dans des conditions qui me semblerait à priori pas si extrêmes, style force 9. Souvent une vague plus grande que les autres et venant d'une direction différente, mais que je ne qualifierais pas nécessairemenbt de vague scélérate. En terme de sécurité, c'est plutôt à ce genre de situation que j'accorderais mon attention.
:-)

12 mai 2010

Bah… chacun ses angoisses !
Quant à la probabilité, elle n'est pas si faible que cela… du moins pour les grands navires… la plupart peuvent le raconter… pour les autres, la probabilité est la même… mais personne n'est en mesure d'en parler !

On peut aussi déplacer ce fil en "divers-poésie" ou "divers-angoisse à bord" :mdr:

Mais à priori il s'agit d'un phénomène possible et qui arrive fréquemment par gros temps, sans pour autant aller dans ces hauteurs démesurées… se préparer pour l'énorme, du moins psychologiquement, permet sans doute d'appréhender le plus courant d'une manière sereine… du moins c'est ce que l'on m'a appris ;-)

12 mai 2010

Chavirage
Voir eprints.soton.ac.uk[...]015.pdf

Conclusion "This suggests that alterations in form that improves capsize resistance may be rendered ineffective by a relatively small increase in breaking wave height."

Dans le texte, aucun des modèles de 76cm de long n'a pu resiter de façon répétitive à des vagues de bassin de carène de 42cm. depuis la quille longue modèle 1899 à l'aileron modèle 1981.

En gros, tout le monde pareil, a partir du moment ou la hauteur des vagues dépasse la largeur du bateau, ou la moitié de la longueur, le bateau a un risque de chavirage.

Le premier paramètre du fameux STIX de la norme ISO, c'est la longueur...

12 mai 2010

Je suis complètement d'accord avec toi.
J'étais d'ailleurs sur le point d'évoquer la possibilité que le ciel nous tombe sur la tête, mais tu m'as devancé en parlant de météorite. ;-)

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