liaison coque alu pont CP : stratifier ?

Je viens de sortir mon bateau (ce qui m'a permis de constater que suite à la rupture du mouillage et son echouement pendant la tempête du 13octobre, il n'a pas une bosse ! Hip hiphip)
Et je me pose des questions grosses réparations :
Sur la coque alu enduite d'une bonne couche d'epoxy + peinture
J'ai un pont CP stratifié polyester de 40 ans, pourri par endroits et strat délaminée à d'autres.
Il est boulonné via le rail de fargue dans le retour de coque, or de l'eau stagne dans le rail, ce qui a créé des infiltrations, pourrissement du bois à cet endroit, et corrosion d la coque autour des nombreuses vis inox.

Je me demande quoi faire ! Je peux démonter les rails assez facilement (les écrous sont accessibles), mais ensuite... Retirer la strat polyester délaminée pour inspecter le bois ? Remplacer le bois pourri ? Injecter un joint genre sika entre le pont et la coque ? Restratifier le tout à l'époxy ?
Voire, pour résoudre définitivement le problème d'infiltration, faire une strat costaude à cheval sur le pont et la coque (donc sur de l'alu couvert d'un enduit époxy qui a l'air de bien tenir), avant de remonter les rails de fargue ?

Voilà, le chantier ne me fait pas peur particulièrement, par contre j'ai du mal à trancher sur la marche à suivre. Je peux aussi envisager une solution plus simple et moins perfectionniste qui arrêterait les dégâts au moins temporairement !

Merci d'avance pour vos lumières :)
Joyeux bricolages à tou-te-s !

L'équipage
23 nov. 2016
23 nov. 201623 nov. 2016

Salut
Le mieux serait de souder un pont entier, et neuf, en alu.
Mais bonjour le travail, et le coût !

C'est dommage, cette construction mi alu, mi bois... Cela retire le principal avantage qu'on les coques alu (ou acier) qui est l'uiniformité structurelle. Et bien sûr l'étanchéité parfaite, par le fait qu'il n'y a pas de jonction, de joint... Tout est en "une seule partie", soudé !
Sinon... on peut imaginer un pont, soit tout polyester, soit CP stratifié... Les deux étant solidement boulonnés à la coque, et étanchéifiés comme on peut... Le Sika colmaterait, mais ne serait pas éternel...
Autre solution : Laisser tomber ce bateau, et en acheter un d'occasion. On en trouve des vraiment pas chers... Je sais que ce n'est pas ce qu'attend la question posée... Pourtant, cette question se pose... Parce que, une bonne réparation coûterait de l'argent. Car il s'agit de refaire tout le pont !
Quand à garder le vieux pont et le faire durer... ça flottera toujours... pour faire des ronds dans l'eau, pourquoi pas... mais c'est pas sérieux là...

23 nov. 2016

En milieu marin surtout Alu et Inox sans isolation et/ou précautions particulières forment un couple (infernal) qui aboutit à une corrosion sérieuse de l'alu rendant parfois difficilement démontable les vis inox.
Le CP est un bon matériau de construction marine à la condition impérative qu'en aucun cas de l'eau ne puisse s'y infiltrer, ce qui aboutit alors à gonflement délaminage, etc.. et au final ruine du montage surtout si les infiltrations continuent.
Vous êtes donc malheureusement condamné à devoir faire un bilan poussé et reprendre sérieusement l'ensemble des problèmes en finissant par obtenir une étanchéité interdisant à 100% les infiltrations vers le bois .

24 nov. 201624 nov. 2016

ce type de construction mixte me laisse perplexe , je ne vois pas l'interet.., comme dit baoujoli le mieux serait de faire un pont alu..bon c'est peut etre pas a, en tout cas il ne faut pas stratifier coque pont , mais refaire un assemblage correct etanche ( colle comme il faut ) avec ..je dirais de boulon alu ( ou monel si ca existe) au lieu d'inox mais plus gros et plus nombreux, car bousiller l'alu pas l'electrolyse ne semble debile..
cependant aura on le meme resistance, je ne suis pas competent pour le dire
et aussi est il passible d'assainir les partie pourrie sans refaire une grande partie du pont >??

24 nov. 2016

L'idée de boulonner (ou riveter ou autre) avec de l'alu me parle, mais je m'y connais très mal en visserie alu, je ne saurais pas du tout quoi utiliser, ni même si c'est possible pour un prix raisonnable.
Mais je me dis que c'est aussi possible de boulonner inox en isolant les vis de l'alu !

Pour ce qui est de l'ampleur des dégâts sur le CP, c'est ce que je découvrirais en enlevant la strat (après avoir tout démonté -_-), mais je suppute que ce n'est pas si grave, car le pont n'est pas mou et ne sonne pas creux aux endroits où j'ai toqué.
C'est d'ailleurs pour ça que j'hésite encore à le faire...

Baboujoli, changer de bateau, c'est sûr que c'est aussi une possibilité (je l'envisage régulièrement !)
Pour le moment je suis pas découragé et je continue à voir du potentiel dans cette coque. On nourrit une relation agitée genre love-hate :d
C'est aussi que j'ai pas beaucoup de sous, et pas de meilleur plan pour le moment :)
Je pense aussi que trouver un repreneur ne sera pas évident ! Donc je continue à faire mes expériences, c'est un peu comme un bateau de laboratoire, en quelque sorte.

24 nov. 2016

D'un autre coté si cela a mis 40 années comme je crois avoir vu l'age de ton bateau ,pour en arriver a une détérioration qui reste relative ,c'est que le process de départ n'est pas si mauvais .Et peut être en réparant bien sur le même schéma ,et regardant bien l'origine des défauts pour les corriger ça peut se faire . Si tout n'est pas pourri putréfié faut pas non plus trop se décourager ni se disperser ,amha .

25 nov. 2016

Il faut refaire les endroits abîmés en utilisant de l'époxy et non du polyester. Si le bois est pourri sur de grandes surfaces, le remplacer avec un collage (feuillure ou scarf selon la configuration). Si c'est local, microfibres et microballons. Pour l'étanchéité, garder un joint souple (sika ou ms polymère). Pour la visserie inox, sur alu, pas de pb avec un inhibiteur de corrosion genre chromate de zinc (Duralac).

25 nov. 201625 nov. 2016

Stratifier sur de l'alu : une solution peu satisfaisante sachant que l'adhérence des résines epoxydiques classiques sur le métal n'est pas au top et comme c'est une zone qui travaille avec deux matériaux qui se comportent différemment j'ai bien peur que la strat ne tienne pas à plus ou moins long terme.

Pour le reste, je ne vois pas ce qu'on pourrait conseiller tant qu'on n'aura pas vu quelques photos du contreplaqué dénudé.

25 nov. 2016

Bonsoir,
il ne faut pas oublier que le pont en CP n' a pas le même coéfficient de dilatation que la coque en alu.
Il FAUT un joint de dilatation, donc exit tout collage en dur, voué à l' échec à plus ou moins long terme.
Gorlann.

25 nov. 2016

Bonsoir
l'erreur en 1975 était de stratifier le contreplaqué avec de la résine polyester, en reprenant toutes les zones à problème à l’époxy ça devrait être possible de rendre le pont en état acceptable.

25 nov. 2016

j'ai déjà lu des trucs sur un bateau construit comme ça, dans les années 70 : coque alu, pont CP. Je suis presque sur d'avoir lu ça dans un bouquin de Kersauson, sur une course autour du monde en équipage, contre un seul autre bateau, anglais bien sur. Kersauson avait perdu son safran (un précurseur !!!) et abandonné. Certains avec une meilleure mémoire que moi retrouveront les dates, le livre et les bateaux.

Je me souviens que le pont était "chevillé" sur la coque, c'était présenté par l'amiral comme LE secret de ce montage. Comment, ça c'est une autre question, mais on doit bien trouver la réponse quelque part.
Donc la solution : CP epoxy, épais joint de colle/mastic (pour fixer, étancher ET contenir les différences de dilatation, nature du mastic : à déterminer) et chevillage (nature à préciser)...

Oui-heu-bon, c'est pas très précis, mon truc, maius ça prouve que la technique existe

Ah oui, tiens : Louis-Marc Loubet de L'établi Marin à La Tremblade ( www.etablimarin-chantiernaval.com[...]urs.php ) a réparé l'an dernier un Randonneur Côtier 8m construit coque alu et pont CP, où il a fait une strat epoxy pour lier tout ça : il ne mord pas, je pense qu'il serait possible de lui demander des conseils sur cette 2ème méthode.

25 nov. 2016

Bonsoir,

les "Suroît" dessinés par Harlé dans les années 60 avaient une coque alu, un pont en CP et rouf en polyester.
Les "Randonneur", coque dessinée par Harlé et plan de pont par Espagnon dans les années 80 avaient également coque alu et pont CP. Il me semble qu' au centre nautique de Rosbras-Brigneau, ils avaient essayé de coller les pont avec un congé époxy, mais çà posait problème.
Gorlann

25 nov. 2016

à tout zazard :

www.hisse-et-oh.com[...]-plaque
hisse-et-oh.com[...]autions

je mets juste les liens, pas eu le temps de lire tout ça !!

26 nov. 2016

Éric, merci pour le contact, je le contacte. Je vais aussi essayer de demander conseil à un autre pro qui pourrait mettre ça en oeuvre, genre archi ou chantier ou bureau d'étude. Si qqn a une autre idée de contact je suis preneur. En attendant j'ai du boulot avec le démontage de l'accastillage :d

26 nov. 201616 juin 2020

Pour mes "souvenirs de lecture", c'était "fortune de mer", sur la course des clippers 75-76, Kriter 2 contre Great Britain 2. Pas de bol, après vérification, Great Britain 2 est construit en sandwich, pas du tout en alu :-(

bon, hé-ho, j'ai lu ce bouquin y'a 35 ans, on peut se tromper ;-)

06 déc. 2016

Un peu de grain à moudre (résultats de ma petite enquête) :
Les chantiers Olbia qui construisent le nouveau monde 900 qui a le rouf composite disent que les coefficients de dilatation sont différents donc collage souple obligatoire, MS polymère pour eux.

JP Brouns, qui a dessiné plusieurs bateaux coque alu et pont bois ou composite dont le Capt 11 qui est très joli : coefficients de dilatation différents donc collage souple, par ailleurs une strat sur une face empêche le bois de respirer et le fait pourrir => collage PU mini 5mm d'épaisseur.

Louis Marc Loubet précédemment évoqué avec qui j'ai parlé au téléphone m'a décrit la méthode qu'il a utilisée sur le randonneur : sous hangar, laisser sécher le bois à nu, pose de rails de fargue bois vissés, puis strat intégrale 500g/m² qui revient sur la coque sur 5cm. Ensuite pose d'un liston teck ou iroko collé à l'époxy et vissé dans la serre bauquière (ce bateau en avait une, le mien non), ce qui masque la strat, la plaque sur le coque et empêche un délaminage éventuel, et protège la coque des chocs. Jolie finition par ailleurs.

Je n'ai pas vu de photo mais je suis assez tenté d'essayer cette méthode... Il faudrait penser à la méthode pour visser le liston sans risque d'infiltrations, ni d'électrolyse sur la coque.
Peut-être pas cette année en revanche parce que les sous et le temps risquent de me manquer pour un tel chantier !

07 déc. 2016

Je suis assez sceptique sur le liston vissé qui plaque la strat à la coque et empêche son délaminage.
Ça ne me parait pas non plus une bonne idée de percer la coque en alu pour mettre les vis de fixation du liston.
Tu aurais des photos et des dessins en coupe du montage de ton pont ?

06 déc. 2016

il y a des photos sur le site de LM Loubet, mais pas de gros plans...

J'avais fait une recherche l'autre jour, et j'étais tombé, sur un forum anglophone, sur un commentaire de Eric Sponberg recommandant la colle 3M-5200 pour ce genre de boulot.

Faire comme pour les hublots, je pense : encoller les 2 côtés à la spatule crantée (faire des raies de~1mm d'épaisseur), laisser sécher, puis tout retartiner à la spatule lisse, et serrer (modérément). Comme ça on a un joint bien épais, capable d'absorber les différences de dilatation...

Pour le "chevillage" (était-ce sur le Kriter2, et pas sur la bateau anglais ??) je n'ai RIEN retrouvé. Quelqu'un aurait ce bouquin "fortune de mer", pour vérifier ??

07 déc. 201616 juin 2020

Pas de photo, voilà un essai de croquis. Comme on voit il y a 2 rangées de vis, l'une pont coque et l'autre rail pont coque.
Je n'ai pas représenté les couples soudés tous les 70cm environ, ni les chandeliers, balcons et autres qui sont également vissés dans le retour de coque à travers le pont.

Ce qui me fait tiquer c'est que la quille en plomb est boulonnée dans la coque, et là aucun problème de fuite ou d'électrolyse apparemment ?? Mais je ne connais pas le détail du montage..

08 déc. 2016

Je pense qu'il y a une semelle isolante entre la coque et le lest en plomb.
Pour le montage du pont, comme il y a un retour de 20 cm de l'alu sous la pont, le fait que le bois soit pourri par endroits n'est pas grave sur le plan structurel, sauf si ça s'étend au delà du retour.

Quelques questions pour évaluer les solutions :
- est ce que la dépose du pont actuel est envisageable (au moins le déboulonnage pour pouvoir le soulever)
- quelle est l'étendue du délaminage de la strat du pont. Quelle est la nature de cette strat (grammage tissu, extérieur ou intérieur et extérieur) ?
- est-ce que le bateau est au sec ou peut l'être ?
- sur le dessin, il y a écrit "joint congé souple"au niveau du chant du pont en CP. Est-ce que ce chant est exposé ou est-il masqué par le bordé de la coque qui remonte ?
- il y a une indication "corrosion" entre le pont en CP et le retour en alu. S'agit-il de corrosion avec grosse perte de matière ou simplement de traces blanches ?

08 déc. 2016

questions précises, on dirait que c'est ton métier :-D
j'espère être clair :
1- dépose pas facile (je pense !), mais déboulonnage faisable, il y a beaucoup de vis sont la moitié sont stratifiées, maid j'ai accès au-dessous pour les chasser au marteau. Après je sais pas de combien je pourrai soulever mais sûrement un peu !
2- strat verre-polyester assez fine (elle plie comme du carton épais) extérieur uniquement, comme elle adhère mal à beaucoup d'endroits dans le cockpit j'ai pu tout enlever en 3-4 heures. À part ça elle est recouverte d'une peinture époxy épaisse 3mm env. et elle semble en bon état.
3- le bateau est au sec en extérieur dans l'Hérault au moins jusqu'au printemps
4- le chant du CP n'est recouvert que par ce joint congé souple noir et craquelé qui apparaît sur 3 cm environ entre le haut du bordé et le rail.
5- par endroits le retour de coque est comme dentelé ou troué de cratères traversants, par ailleurs à plusieurs endroits des paquets de poudre blanche débordent régulièrement de l'interstice coque-pont et tombent dans les équipets, donc pas mal de perte de matière à plusieurs endroits je dirais (c'est ce qui m'inquiète le plus ex aecquo avec la peur du CP qui pourrit)

08 déc. 2016

La corrosion est inquiétante, et je ne pense pas qu'on puisse diagnostiquer l'étendue sans soulever le pont. Il faudrait aussi savoir à quoi elle est due. A mon avis à la combinaison eau de mer et vis inox, à vérifier.

Quelle taille fait le bateau ? Quelle est l'épaisseur du CP du pont ?

Pour régler le problème définitivement, il faut :
- étanchéifier le bois pour qu'il ne pourrisse plus
- étanchéifier le montage du pont pour éviter la présence d'eau entre le bois et l'alu
- isoler électriquement l'alu de la visserie inox.

Pour le pont, enlever la strat, enlever tout le bois pourri, rincer à l'eau douce et laisser bien sécher. Les petits dommages se réparent avec de l'époxy chargé de microballons et de microfibres. Pour les gros dommages, coller des empiècements en CP après avoir usiné des feuillures ou des scarfs (pente environ 10%).

Il faut aussi repercer tous les trous traversants (au moins ceux du rail de fargue) avec un diamètre supérieur de 2 à 4 mm à celui de la vis, remplir les trous d'époxy chargé et repercé au diamètre de la vis. On a ainsi un parfaite protection contre les infiltrations d'eau par le chant du CP.

Pour la travail du bois avec l'époxy, regarder la doc West System ainsi que celle de Gurit, c'est bien expliqué.

Je ne pense pas qu'on puisse parler de joint congé sur le chant du CP, c'est plutôt utilisé pour des assemblages structurels, avec de la résine chargée.

A suivre.

09 déc. 2016

Bonjour
j'ai lu ça dans le HS 16 de loisirs nautiques
voir sur le site de G Caroff

www.caroff-duflos-architecture-naval.com[...]/

chapitre C - 20
pont bois sur coque métallique.

JF

09 déc. 2016

Salut jfrançois ! Malheureusement la partie sur les ponts en bois sur coque alu qui nous intéresse ici ne fasse pas partie des documents que M. Caroff à mis en ligne !
Je crois par ailleurs que le HS de LN n°16 est assez dur à trouver et très cher en occasion lié à sa qualité et à l'absence de réédition.
Si quelqu'un a l'occasion de scanner les pages concernées et de me les partager, je serais très intéressé !

Pour Frédéric : le bateau fait 10m, le CP est assez fin, peut-être 25 ou 30mm épicétou ?
Je partage tes conclusions et j'apprécie tes conseils, ça me conforte dans l'idée qu'il n'y a rien d'insurmontable dans mon problème.
Je suppose qu'en effet le diagnostic permis par le démontage sera irremplaçable pour la décision finale sur la marche à suivre.
Ceci dit je suis heureux qu'ici le schmilblic avance, ça me donnera plus de billes pour bien faire le moment venu.

J'ai pensé à une autre idée pour le problème d'eau qui stagne dans le rail de fargue (qui à mon avis est un facteur important du problème) : le couper, pour créer une évacuation de 2 ou 3 cm de large au point bas (quand le bateau est dans ses lignes), tout simplement ?

09 déc. 2016

Rien d'insurmontable, dans le pire des cas il faut reponter, mais ce n'est pas un petit chantier non plus. Si le bois n'est pas trop abimé, il est peut-être préférable de ne pas décoller le pont de l'alu, sinon il faudra refaire toute l'étanchéité.

Je ne sais pas si l'eau qui stagne dans le rail de fargue est à l'origine du problème, mais des trous d'évacuation ne peuvent pas nuire. Il n'est pas nécessaire de les faire très gros. Il faut aussi et surtout bien soigner l'étanchéité des vis de fixation du rail.

25 ou 30 mm d'épaisseur, ça veut dire que le pont tient tout seul avec peu de structure. Ce sera également plus facile pour les réparations. Tu peux aussi faire des réparations "sandwich" en collant plusieurs épaisseurs de CP plus mince, en décalant les joints bien sûr.

S'il faut refaire la protection du chant, il faut saturer le bois d'époxy, au moins 3 couches. Ensuite, je pense qu'une solution intéressante pourrait être de poser un contre-liston en bois imputrescible genre teck.

Pour l'isolation des vis par rapport au pont, je pense qu'il faudrait a minima utiliser un inhibiteur de corrosion, genre chromate de zinc (Duralac), sur toutes les pièces inox à l'endroit où elles sont en contact avec l'alu. Une autre solution serait d'utiliser des rondelles isolantes sous les rondelles inox, de ce genre.
fr.rs-online.com[...]178822/

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

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Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022