Limites de fonctionnement d'un vérin hydraulique

Que se passe-t-il lorsque le safran oppose une résistance trop importante? Y aurait il une soupape/bypass au delà d'une certaine pression pour soulager le circuit hydraulique?

L'équipage
06 août 2014
06 août 2014

Bonjour, c'est une direction hydraulique simple, ou avec assistance ?

Si c'est une simple, il n'y a pas de limiteur de pression. Il ne faut pas forcer de trop pour ne pas éclater les tuyaux...

06 août 2014

C'est un système avec assistance: une pompe Raymarine T2 lorsque le pilote automatique est enclenché.

06 août 2014

Merci, je vais vérifier celà.

06 août 2014

le circuit d'assistance commandé par le pilote a forcément un limiteur.
Mais lorsque tu fonctionnes sans pilote, la partie "commande par la pompe de barre" fonctionne très probablement sans limiteur.

Dans le livret du pilote (partie hydraulique), tu dois avoir un schéma hydraulique de montage, en le voyant on aurait tout de suite la réponse...

06 août 2014

Tout dépend du montage.

Ma tuyauterie est en tuyaux "souple" comme utilisé par les engins de chantier. La pompe arrive à sa limite de pression de fonctionnement bien avant que les tuyaux ne souffrent.

06 août 201406 août 2014

sur mon systeme y'a pas , si ca force trop ( au pif) je reduit la voiluere ou tout autre methode pour calmer le jeu.
et chez moi aussi les tuyau sont de qualité "chantier " ou "aeronautique", 200 ou 300bars = y'a de la marge
je pense qu'il serait bon d'avoir un valve de surpression sur toutes les barres hydauliques

06 août 2014

Un vérin hydraulique se caractérise par un seuil de décrochage, c.a.d. une force au-delà de laquelle c'est l'effort sur la servitude qui l'emporte. Mais Segalen a raison, à ceci près que bien avant les tuyaux, ce sont les joints qui risquent de lacher. Rien n'empêche de rajouter un clapet de surpression si on estime que cela s'impose. C'est de la simple plomberie.

06 août 2014

salut,
un verrin est prévu pour une pression x, et par construction résiste à une pression disons 2x (joints, flexibles et autres tubulures); si on met un fusible, faudra le dimensionner bien au delà, sinon le système se videra petit à petit ds les à coups et remettre en pression un système hydraulique ne se fait pas comme ça
si le système hydrau n'en peut plus, c'est qu'on dépasse les capacités du bato, pas de la barre
sur une barre manuelle, on a le même souci, sauf que la fritteuse ne se vide pas ds les fonds, c'est le bras qui lache
comme dit motu, mieux vaut réduire en tps et en heure, larguer la gd voile, abattre pour réduire les efforts
JL.C

06 août 2014

Voila de précieuses informations, mon souci vient d'un bruit émit par le vérin dans les conditions de navigation un peu rudes mais pas extraordinaires. Un bruit de ripage mais aucune fuite d'huile apparente. Je vais vérifier le dimensionnement du système.

06 août 2014

sur les "vrai bateaux" le safran a une butée à 35° de part et d'autre de l'axe du bateau car audelà d'un tel angle on est surtout dans du freinage plus que dans le directionnel .
Et surtout en marche arriere ou les efforts sont là bien plus important qu'en marche avant

06 août 2014

Suggérerais tu que le vérin bute sur les butées?

06 août 2014

exactement , la course du verin bd et td vient en buté sur une butée si je puis dire de telle sorte que le safran ne depasse pas 35°

06 août 2014

Et les règles de l'art veulent que la butée du vérin intervienne avant celle du safran.

07 août 2014

J'ai un doute ici. Si le vérin est incapable de suivre le secteur jusqu'à ce que celui-ci arrive contre sa butée, une vague arrière sur le safran pourrait arracher le vérin du secteur ou de son point de fixation sur la coque. Mais peut-être voulez-vs dire que les butées virtuelles du pilote automatique doivent se situer avant celles réelles du secteur?

07 août 2014

Sur ce que j'ai vu, la butée est la course du vérin.
Si les vérins sont simple effet, il pourrait y avoir un clapet de décharge non étanche. S'il y a un vérin double effet, le piston n'est peut-être plus étanche.

06 août 2014

c'est itou pour les directions assistées de voiture, en butée, ça fait un bruit...de butée
JL.C

06 août 2014

Soulager le vérin est une idée généreuse pour la mécanique mais voudrait dire aussi pour un gouvernail qu'on perd son pilotage. L'hydraulique n'est qu'une tansposition d'une barre franche. Faut-il un limiteur de couple sur une barre franche????.

07 août 2014

C'est clair! Si le phénomène est récurrent il faut intervenir sur la voilure ou autre chose. Ce qui ne règle pas la question d'une apparition occasionnelle suffisante pour causer des dégâts irréversibles.

07 août 2014

Pour Junckers_be: c'est parce que si le vérin emmène le safran jusqu'à sa butée, rien ne garantit qu'il ne force pas contre, donc qu'il n'endommage pas le safran ou sa structure environnante. En principe, le vérin doit emmener le safran jusqu'à quelques millimètres de la butée structurelle (s'il y en a une) du safran.
Quand au moteur de PA, lui aussi doit avoir une garde par rapport à la course du vérin, sinon c'est le moteur électrique du PA qui force alors que le vérin est déjà en butée. D'autre part, pour un pilote, c'est inutile de commander le safran jusqu'à des angles importants, comme le dit Calypso2 un peu plus haut. Ca veut dire soit que le bateau part en vrac, mal réglé, soit que le pilote n'est pas adapté.
En résumé, dans l'ordre, les butées sont: moteur de PA, vérin de manoeuvre, safran, avec une garde entre chaque.

07 août 2014

Intéressant. Nous restons cependant sur une contradiction pratique: la course du vérin doit s'arrêter quelques millimètres avant que le safran ne bute sur sa butée afin de ne pas endommager les pompes (manuelle et/ou électrique) et/ou la structure environnante... et donc lorsque c'est le safran qui sous l'effet d'une force extérieure (vague, marche arrière) va se caler contre sa butée, il arrache le vérin dont le bout de course s'arrête avant. Tout se passe comme si ces quelques millimètres devaient se réduire à rien et que la butée du PA soit déterminée de façon à ce que le PA n'aille jamais jusqu'aux butées de safran, de la même manière le nombre de tour maximum de la barre devrait intervenir avant que le vérin ne se heurte aux butées de safran.
En résumé, dans l'ordre, les butées seraient: butées virtuelles du PA, butées du fait du nombre de tour max imposé par la pompe de barre, butées de safran Et tout ceci avec une course de vérin allant jusqu'aux butées de safran. J'ai fait l'hypothèse que le nombre de tours max de la barre est imposé par la pompe de barre, je peux me tromper et dans ce cas mon raisonnement est faux.

07 août 2014

En fait, je suis parti de l'hypothèse d'un système où lorsque le PA est désactivé, le vérin est désaccouplé du système de barre. Mais s'il y reste attelé, le problème est que la butée du vérin et celle du safran doivent coïncider très précisément. Ce qui en fait une conception un peu ...bof-bof... avec les conséquences possibles que tu cites fort justement. Dans ce cas, le clapet de surpression trouve toute sa justification, voire une obligation. Mais si rien n'empèche en effet le safran de partir en butée avec le PA engagé, alors s'impose aussi sans doute un dispositif genre limiteur d'effort entre le vérin et le safran. Ceci dit, une marche arrière même rapide, ne devrait pas venir à bout de la force du vérin de PA, ou alors c'est qu'il est singuliêrement trop faible pour les efforts que lui imposent la masse du bateau et son déplacement. Mais d'un point de vue pratique, rares sont les marches arrière au PA. :mdr:

07 août 2014

Pour faire simple, il faut des butées mécaniques avant la fin de course du vérin et du safran. Après, instaurer des butées électroniques à 3° de moins que les butées mécaniques. Trop facile !!

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