Mini pilote automatique
Bonjour,
Je viens sur ce forum alors que ça concerne une activité en dehors du bateau à voile. Simplement je pense qu’ici j’ai plus de chance d'avoir des réponses à ma problématique.
Le but recherché :
Auto piloter un paramoteur (parapente à moteur) pour de longues navigations.
Mon projet :
Réaliser un pilote automatique un peu spécial. En fait à ma connaissance ça ne s’est jamais fait (rien d’adapté dans les modèles existants).
Cahier des charges :
- vérin positionné à la verticale
- puissance 50N en prévoyant très large
- course de 70 à 100mm (max)
- 12 volts
- batterie lipo
- poids et encombrement réduit au minimum
- pas besoin d’étanchéité particulière; juste capable de résister à l’humidité de qq nuages.
- il peut y avoir des turbulences, donc qq chose qui garde le cap quand ça secoue (un peu).
Quelqu’un pourrait me donner des conseils pour ce genre de projet ? Je n’y connais rien.
Pour le vérin, chez les chinois j’ai vu qq chose qui devrait convenir.
Pour le reste j’aimerais avoir des photos de ce qu’il faudrait acheter, les références des composants, ou les acheter; ainsi qu’un schéma des raccordements.
Y a-t-il nécessité de réaliser un circuit imprimer?
Merci
RÉPONDRE
projet intéressant.
Au risque de refroidir les ardeurs, il faut envisager de mettre quand même pas mal les mains dans le cambouis (électronique, informatique, mécanique)!
Pour le reste j’aimerais avoir des photos de ce qu’il faudrait acheter, les références des composants, ou les acheter; ainsi qu’un schéma des raccordements.
Y a-t-il nécessité de réaliser un circuit imprimer?
C'est un système complet, des photos ou références n'y suffisent pas. il ne s'agit pas de relier le fil A au fil B...
Commence par lire la documentation du pypilot (par exemple) ca donnera une idée...
il manque une donnée importante : quel type de pilotage est recherché?
Cap, point GPS? les interfaces d'entrée ne sont pas forcément les mêmes
Navigation au "Cap" ou au "GPS" ?
Je suppose qu'une route au Cap serait suffisante. (lorsque je parle de longues promenades, ça n'a rien à voir avec une croisière en bateau. Après 2h1/2 là-haut on a besoin de se dégourdir les jambes).
Mais la navigation au GPS doit être plus précise ?
Alors quelles avantages de l'un par rapport à l'autre :
- pour la nav ?
- pour le poids embarqué (ici la notion de poids est très importante) ?
- pour la facilité de réalisation ?
- pour le prix des composants ?
- pour la facilité de l'utilisation ? (programmation de la route à prendre)
- ... peut-être d'autres choses ?
Pour ce qui est de faire de l'assemblage, soudures, ... etc; ça ne me rebute pas dans la mesure où je peux avoir un schéma, la référence des composants, ... etc
Je regarderais de ce qui se fait pour les "petits gros" en aéromodélisme, surtout hélicoptère.
Il y a des équipements qui permettent de garder l'engin horizontal, des servos-moteurs bien musclés, ...
Et des constructeurs de "petits gros" vont faire leur marché du côté des ULM.
Sans vouloir jouer les rabat-joies, un pilote automatique, ce ne sont pas trois composants génériques à relier entre eux avec un peu de soudure. Tu as une approche extremement naïve du probleme et de sa solution. Le verin est la partie la plus visible, mais surement la plus triviale du systeme, il se contente de bouger le bras. Pour ce qui est de calculer de combien bouger en revanche, ca se corse, tu vas avoir besoin au minimum :
- d'une centrale inertielle
- un microcontroleur relativement puissant
- d'un gps et/ou d'un capteur compas
- un capteur barometrique
- d'un verrin
et une fois encore, relier tout ce petit monde ensemble, c'est la partie facile. La vraie partie difficile, c'est de programmer le microcontroleur pour qu'il se comporte comme un pilote automatique (c'est à dire qu'il interprete les données de ses capteurs et qu'il fournisse un ordre au verrin). Il y a beaucoup de projets très avancés, dans le style de pypilot ou pelagic pour la partie maritime, et enormement de projets de PA pour drones qui seraient sans doute plus dans la lignée de ce que tu cherches , mais si tu ne comprends rien à ces projets là, c'est illusoire de vouloir repartir de rien en te disant que ce sera plus simple. De plus, les conséquences d'un PA qui plante en mer ou en l'air, ce ne sont pas les memes, je ne t'apprends rien.
Voila ma réflextion à propos de ton projet. Je ne suis pas un pro de l'électronique, mais j'ai déjà quelques projets à mon actif, et je ne crois pas me tromper en te disant qu'un pilote, c'est un GROS boulot, et qu'il te faudra un gros bagage technique pour y arriver.
De meme, tu parles de "facilité à programmer la route" avec un gps ou un compas. C'est extremement naïf. Il faut bien comprendre qu'à ce niveau d'ingénierie la, le choix de tes capteurs va conditionner la performance globale du système, l'interface est TON problème, c'est à toi de la programmer, de choisir comment tu comptes interagir avec le monde extérieur.
En bref, un beau projet, mais dont tu n'as absolument pas défini les contours. Pour l'instant, tu veux créer un pilote d'ulm. OK. Maintenant, si tu veux mener le projet à bien, il va déja falloir que tu te cognes une quantité indécente de documentation sur le sujet pour définir ton cahier des charges. Une fois que ca, ce sera fait, il te faudra encore te cogner des heures de lecture pour identifier les composants dont tu auras besoin, et enfin des semaines/mois pour coder le tout. Les questions que tu te poses ne sont pas les bonnes du tout. A ce stade, savoir quel verin choisir, ou si tu as besoin d'un boitier étanche, c'est du détail et ca n'a pas de sens.
Bon courage !
Tape autopilot arduino sur google, et lis la doc (et parfois des bouts de code) des projets existants. Il y en a des centaines, et c'est en gros ce que tu veux faire
Ah oui bien sur Polmar, je n'avais pas pensé !
Il faut regarder ardupilot/pixhawk , c'est ce qui se met sur les drones et le modélisme. C'est le plus adapté (avec un étage de puissance à ajouter).
La aussi, beaucoup de cambouis mais très intéressant.
Encore une fois, sans vouloir te décourager Nihgali, tu pars d'assez loin. (ATCFrog m'a doublé... Ce n'est pas inaccessible mais loin d'être simple)
commence par regarder des articles qui expliquent le fonctionnement et les systèmes de pilotage auto, coté modelisme/drone ce sera plus adapté je pense.
Il y a des parapentes de modélisme avec ce pilote.
pixhawk.org/
Bonjour Nihali,
Tout d'abord bienvenue, je pense que ta démarche (de venir poser la question ici) est la bonne, même si les premiers retours sont un peu froids.
Moi, j'ai jamais fait de paramoteur, mais j'ai fait du parapente (et du bateau à voile, bien entendu).
A lire ta demande, je comprends ceci (tu me dis si je me trompe), ce qui définirait un cahier des charges :
- besoin de lâcher les suspentes (ou la barre de contrôle le cas échéant) le temps de se dégourdir les doigts, boire un coup, détendre les épaules, etc.
- besoin de pouvoir les reprendre en main instantanément, si jamais problème quelconque.
- besoin de suivre une "direction" au sens approximatif du terme : cap magnétique ou cap GPS peu importe. Le plus important étant la facilité de fabrication de ton système, installation et utilisation, sans oublier les paramètres de légèreté, de consommation et dans une moindre mesure de fiabilité (tu es toujours prêt à reprendre manuellement le contrôle, tu ne fais pas comme certain d'entre nous avec nos pilotes : aller dormir dans la nuit noire au milieu de nulle part avec juste le pilote pour s'assurer d'où on va).
Si ton besoin est bien celui là, alors la solution me semble terriblement plus simple que toutes mises en gardes exprimées plus haut :
une batterie 12v dont tu définiras toi-même le type en fonction de tes besoins. De toutes façons si elle s'avère de trop faible capacité ça n'est pas grave, tu es prêt à reprendre la main à chaque instant, et tu as l'habitude de faire sans. Donc ici ça n'est que bonus. Juste une mise en garde : une batterie ne doit pas s'utiliser jusqu'à vidage total, sous peine de la détériorer irréversiblement. Généralement on contrôle ça assez basiquement avec un voltmètre.
un pilote automatique linéaire (pour barre franche, en opposition à ceux pour barre à roue) premier prix, voire même à aller chercher sur le bon coin pour faire tes essais. L'avantage de ces premiers prix est qu'ils ont en leur sein un compas, et donc un ou des boutons pour définir le cap à suivre.
l'inconvénient de ces pilotes est qu'ils ont besoin d'être à l'horizontale pour que le compas intégré fonctionne, alors que tu as besoin d'un contrôle vertical. Je vois 3 solutions :
1 - tu bricoles une tringlerie pour passer d'horizontal à vertical
2 - tu démontes le pilote, et tu fais en sorte de changer la position du compas qui est incorporé (soit tu as assez de place dans le boitier plastique - peu probable), soit tu le fais dépasser d'une façon ou d'une autre (excroissance à protéger des chocs et intempéries) quitte à rallonger (proprement) les fils. Au cas où tu ne visualiserais pas, le compas dont je parle ici s'apparente plus à un composant électronique de quelques centimètres qu'à une belle boule flottante graduée.
3 - tu trouves un pilote linéaire dont le boitier de commande et le compas sont déportés. Mais on sort du premier prix, ce qui est synonyme de plus costaud et donc de plus lourd et cie).SURTOUT, SURTOUT : tu prévois le moyen de "débrayer" instantanément ton pilote pour reprendre le contrôle manuel. Et il faut que ça soit faisable avec chacune des deux mains, même sous charge, même si ça merde.
Et voila.
Si c'est bien ça dont tu as besoin, tu trouveras ton bonheur pour 150€ sur lbcoin (je parle du pilote avec compas incorporé, comme celui là, où il faut tourner la molette rouge pour définir le cap : www.leboncoin.fr[...]272.htm ). Ce serait un système relativement simple à mettre en oeuvre (ici plutôt en mode tringlerie, car le compas est intégré à la molette). Et le type de pilote dont je parle doit faire max 8kg je dirais.
Cette réponse correspond-elle à ta question ?
Désolé pour les réponses un peu rudes mais réalistes je pense
Bleuoizo a bien recentré sur une solution peut être faisable "facilement"...quoique...
@voilic ;-)
Une question encore : comment le vérin linéaire tire sur les 2 suspentes?
il faut une pièce mécanique entre les 2 et SURTOUT comme le dit bleuiozo un débrayage fiable
La non maitrise des problèmes posés pourrait conduire inéluctablement à la mort ou à de graves blessures du demandeur. Le seul service sérieux qu'on puisse lui rendre éventuellement est de lui conseiller de commencer par analyser correctement les lois de fonctionnement et de contrôle d'une aile (souple).
Le rêve d'Icare s'est bâti sur de très nombreux morts expérimentaux qui n'avaient pas analysé et encore moins compris correctement les problèmes à maitriser.
Ce que j'ai compris:
L'initiateur du fil vole sous son paramoteur. Il va donc à droite et à gauche, monte et descend grâce à son moteur et n'a pas besoin d'ascendances ou de dégueulantes pour cela. Pour se diriger il a deux suspentes de gauchissement et deux suspentes de réglage de l'incidence de la voile (ces deux suspentes peuvent être activer ensemble) + la variation du régime moteur.
L'initiateur du fil veux un pilote automatique.
Le pilote automatique doit, AMHA, agir sur les 4 suspentes, et éventuellement sur le régime moteur.
Pour moi, les suspentes répondent à des ordres tirer-relâcher. Des enrouleurs seraient une bonne piste. Deux enrouleurs agissant de conserve pour relâcher une suspente quand on tend celle opposée, cela se fait : exemple les voiliers radiocommandés avec génois à recouvrement (c'est un peu l'usine à gaz).
Il reste à définir et paramétrer les ordres, puis les écrire dans le langage adapté, concevoir un calculateur qui recevraient les données de site grâce aux capteurs adaptés et initierait les ordres à exécuter par la mécanique. Il me semble que la partie "distribuer" les ordres de commande est la moins compliquée de l'affaire.
Et enfin, il restera à tester. En espérant que l'aviation civile ne voit pas cela d'un mauvais oeil.
Je peux totalement me tromper! ;-(
Beaucoup de réponses et de propositions. Merci.
Avant de continuer je vais me présenter, puisqu’il ne semble pas qu’il y est un endroit spécifique.
J’ai été comme vous d’abord un marin. Beaucoup de régates en dériveurs (fireball pour ceux qui connaissent). Ensuite croisières et courses croisières. Malgré cela je n’ai jamais utilisé de pilote automatique. Je suis de l’époque de la navigation au compas, à la gonio et recalage parfois sur les fonds marin avec le sondeur. Pas de GPS à cette époque, que j’ai connu seulement pour mes dernières années de navigation et peu utilisé. La nav dans le brouillard (dans la manche) était toujours un excellent exercice. Suite à un plongeon en mer en pleine course, lors d’une manœuvre de spi, j’ai estimé que pour moi cette activité n’était plus de mon niveau physiquement.
Voilà en qq mots ma vie de marin.
Suis alors passé au paramoteur. Activité beaucoup plus facile que le bateau à voile.
Maintenant âgé (78ans), j’ai parfois qq difficultés à piloter, sur long trajet, du fait de tendinites et autres ...
Voilà la raison de mon idée de pilote auto.
Maintenant j’explique comment fonctionne un paramoteur, pour le cas présent « paramoteur chariot ». Le fait d’avoir un moteur ça réagit de façon plus complexe qu’un parapente.
Sens vent, un parapente avancera pratiquement droit si le pilote ne touche pas aux commandes. En paramoteur, pour rester en palier (toujours à la même altitude) il faut maintenir le moteur à un régime bien adapté ( un peu plus ou un peu moins de poussée et je vais descendre ou monter). A ce régime en palier, selon le sens de rotation de l’hélice l’ensemble va systématiquement virer à droite ou à gauche; effet giratoire de l’hélice. Ce qui veut dire qu’il faut toujours piloter pour contrer l’inertie de l’hélice, si je veux avancer droit. Ce qui veux dire aussi que la voile n’est jamais symétrique, en tirant sur une commande en permanence.
Sur les voiles modernes et très sécurisantes. Deux types de commandes, les freins utilisés essentiellement au décollage et pour l’atterrissage; et les plumes pour piloter lorsque la voile est configurée en vitesse Max.
Pas possible ou tout au moins difficile d’envisager un pilote automatique sur un paramoteur décrit comme ci-dessus.
J’ai donc commencé par modifier le paramoteur :
- déplacement de la sellette, qui maintenant n’est plus dans l’axe du moteur. Ceci permet de contrer l’effet de force centrifuge. Maintenant en palier le paramoteur avance presque droit à régime moteur stabilisé, sans toucher aux commandes. La voile n’est presque plus déformée (symétrie conservée)
Le problème restant est dans « avance presque droit » ( de la phrase au-dessus).
En réalité il est impossible de rester à une altitude précise. Il faut régulièrement redonner un peu de puissance ou la diminuer ( aucun automate à prévoir pour ça, l’accélération/décélération n’est pas un problème). Ces changements de régime moteur engendre un changement de direction; toujours lié à la force centrifuge du moteur. Pour contrer cet effet résiduel j’ai ramené la commande d’une plume ( il faut une seule commande, d’un seule côté pour résoudre le problème) de façon à ne pas avoir à lever le bras pour agir sur cette « suspente ». La force nécessaire sur cette suspente pour piloter est très faible. L’amplitude sur la commande ne dépasse pas 7cm.
Donc pour auto piloter une seule commande est nécessaire. L’effort serait seulement pour tirer (vérin rentrant). Vérin sortant, aucun effort.
Ce montage ne change absolument rien pour la sécurité en vol. Je vole ainsi depuis pas mal de temps. Y ajouter un pilote ne modifierait pas la façon de gérer la voile. Toutes les commandes d’origine sont manœuvrables à 100%. Je ne suis pas suicidaire.
Certains suggèrent un pilote de bateau. J’y ai pensé mais dans tous les cas le vérin est surdimensionné en force et trop long, et trop lourd.
Je ne sais pas si je me suis bien exprimé ? Une explication qui me semble nécessaire pour éviter des suggestions pas adaptées.
merci des explications.
De ce que je comprends en fait tu ne cherches pas vraiment un pilote (qui pourrait suivre des waypoint etc...), mais un "conservateur de cap électronique" :
Tu te places "à la main" sur un cap, que tu cherches ensuite à conserver automatiquement.
le tout sur un seul axe. (tant que tu y est tu pourrais faire l'altitude aussi ;-) )
Effectivement, un petit vérin doit suffire.
Pypilot ou Arduilot me semblent du coup un peu surdimensionnés. Je pense que c'est gérable avec un Arduino ou Raspberry et une IMU 9axes, mais il y a du boulot quand même, notamment en logiciel.
Si tu n'as pas les compétences, c'est le genre de projet que tu pourrais confier, à des étudiants d'IUT ou d'école d'ingénieur?
Une idée que m'inspire le précédent message de Nihali!
Faire comme lorsque du temps où les pilotes automatiques n'existaient pas. La barre était amarrée par un bout ou un sandow et avec un peu d'angle pour garder (approximativement) le cap.
Ne serait-il pas possible de prévoir un "trim" sur la plume à régler finement fonction du besoin.
Exemple: un point fixe de la selette ou du chariot tel qu'un clamcleat dans lequel viendrait se coincer l'extrémité de la suspente?
Cela ne permettrait certainement pas de garder la ligne de vol pendant des heures, mais peut-être quelques dizaines de secondes? Si c'est suffisant pour se délasser, s'étirer, etc.
Sans doute "pas assez cher, et trop simple, mon fils"
Quand une voile aérienne décroche ou s'enroule il suffit d'assez peu de mètres pour toucher le sol à au minimum 180km/h (50m/s) Dès les débuts de l'aviation on a rapidement abandonné les profils souples et leurs nombreux problèmes pour des profils rigidifiés ou rigides. Si on a assez d'altitude on peut assez facilement rattraper une erreur avec une aile rigide qui garde toujours les caractéristiques de son profil alors qu'avec une aile souple le profil peut HELAS, et son défaut fondamental, très rapidement évoluer de façon défavorable, parfois irrécupérable et pardonne beaucoup moins. Cela doit fortement inciter à ne pas aller chercher à se trouver face à un problème majeur, faute de vigilance et d'un manque de réaction instantanée nécessaires.
Un mobile aérien est d'autant plus sensible aux variations qu'il a moins d'inertie.
Normalement pour un régime de vitesse donné stabilisé et une incidence donnée, correctement réglé trimé un profil surtout à tendance autostable doit garder son attitude et son altitude. C'est d'ailleurs la base fondamentale de la tenue d'une machine (rappelée par l'Aérospatiale lors de la catastrophe de l'AF 447) (A noter pour rester en milieu marin que le régulateur pilote "automatique" basique utilisable sur un voilier est constitué d'un simple sandow astucieusement disposé)
c'est passionnant, mais je suis totalement ignorant des pb aériens parachose ou autre
je peux me tromper, mais si j'ai bien compris, nihali cherche à compenser les variations d'altitude qui le font dévier de sa route
il me semble donc peut être plus facile d'asservir le régime moteur pour conserver l'altitude à x mètre près, dont l'équation doit être plus facilement maîtrisable que gérer la traction d'une "ficelle" dont les paramètres sont contrôlés par le cerveau, autrement plus puissant que le simple processeur d'un pilote marin des modèles de base, même s'ils sont déjà capable de remplir la fonction dans des conditions bien connues des concepteurs
si la conception d'un tel pilote est donnée dans une école, autant la donner dans une école d'aviation, et le cahier des charges devra être très précis, la réalisation d'un modèle pour simulation le plus gros travail avant expérimentation
je ne pense pas que ce soit insurmontable, mais trouver et modifier un matériel tt fait, sans les compétences...un peu illusoire
JL.C
Bonjour,
Je n'y connais rien en paramoteur, mais pour ton besoin, j'essayerais de trouver un pilote pour barre franche de voilier, le plus petit modèle suffirait. Puis, je le désosserais pour récupérer d'une coté, le compas fluxgate (compas électronique) d'un autre coté, la carte électronique et enfin le vérin.
Ensuite, il faudrait concevoir un boitier pour l'électronique et le compas, pour que ce dernier soit bien positionné dans l'axe de vol et donc séparer le vérin du reste. Rien d'extraordinaire la dedans, certains pilotes ont déjà le vérin séparé, il ne s'agit que de l'alimenter par deux fils.
Pour le vérin, soit tu peux y adjoindre des butées pour en limiter la course, soit, si je comprends bien, même un petit vérin de pilote de bateau est trop lourd, alors il faut trouver un vérin adapté en poids et en course. Les catalogues de l'industrie et automatisme sont tes amis pour cette tâche.
Le contrôle du vérin est assez trivial sur les pilotes de base. Tu te positionne sur un cap manuellement, et quand tu veux maintenir cette route, tu appuis sur "auto" A partir de la, quand le mobile (bateau en général ou paramoteur dans ton cas) s'éloigne de la route le pilote commande le vérin dans un sens ou dans l'autre pour ramener le mobile sur la route d'origine. Des boutons + et - permettent de régler la route (le cap à suivre). lorsque le pilote est sur Auto, il "apprend" à ne pas faire les corrections qui sont inutiles. Pour ce dernier point il me semble que le cas du paramoteur est plus simple pour le pilote que le cas d'un voilier car il n'y a pas les vagues pour perturber la route (mais je me trompe peut être, je n'ai jamais pratiqué le paramoteur.
Tout ça pour dire que l'électronique du pilote peux piloter n'importe quel vérin linéaire. Le vérin peut donc être changé facilement.
J'ai bien sur simplifié pas mal de choses, mais le principe est la. En récupérant le compas et l'électronique d'un pilote existant, tu évite toute la partie conception et mise au point de l'électronique et du logiciel qui peuvent êtres très longs en partant de zéro même si le principe est simple.
Evidement il faut bien tester à terre avant de s'envoyer le l'air et evidemment, il faut pouvoir débrayer facilement, rapidement et instantanément en cas de besoin, mais ça, tu le sais déjà.
Pour les recommandations d'Outremer, il ne faut pas lui en vouloir, il voit la mort partout, c'est certainement une déformation professionnelle, mais à chaque fois que quelqu'un pose une question qui sort un tant soit peu des sentiers battus (et encore des fois ça sort même pas) il lui prédit une mort certaine. La dernière fois un gars avait perdu son ancre dans 4m d'eau et quand on lui à dit qu'il fallait aller la chercher en apnée, outremer nous à traités de stupides inconscients de dire ça et il à prédit la mort certaine du gars en question. Si je l'écoutais je serait morts des centaines de fois. Bon, ça arrivera bien un jour et ce jour la Outremer aura raison ... Ok, je caricature, mais j'aime bien le taquiner (pardon).
Comme déjà dit plus haut, le principal problème est que les pilotes de bateau comme ceux des avions ont besoin d'être horizontaux.
La précédente génération de pilotes de bateau utilise un compas fluxgate sur cardan à l'identique des compas électroniques dans l'aviation. Le capteur magnétique a un boîtier séparé pas très gros avec le capteur fluxgate sur cardan mais pas toujours comme dans le cas du ST3000 de Raymarine où il est dans le calculateur.
Un calculateur Raymarine ST3000 d'occasion conviendrait bien en remplaçant le moteur pour barre à roue par ton petit vérin. Par contre, il faut que l'orientation du boîtier du compas reste constante par rapport à l'axe du moteur ...
Voir doc ci-dessous du ST3000
Est-ce que la trajectoire du paramoteur est bien dans l'axe de la sellette, ou y a-t-il un phénomène de dérive (effets de l'hélice et de la plume) ?
Sinon 2 hélices contrarotatives !
Tu n'as pas répondu à ma première question. Pour qu'un pilote utilisant un compas fixé à la sellette soit utilisable, il faut que le paramoteur se déplace bien dans l'axe de la sellette, sans dérive.
Sinon il faudra remplacer l'information du compas par une information COG fournie par un GPS, mais ça risque d'être plus complexe à réaliser.
Un truc me turlupine.
Nihali a pointé le fait que le poids est l'ennemi de l'homme volant.
OK
Il me semble que celui du plus petit vérin de pilot doit plomber le devis de poids de la machine volante.
Surtout que Nihali n'a besoin d'une course évaluée à 3 ou 4 cm avec une force faible (50 N).
Le vérin est-il un incontournable dan le projet.
au hasard un servo de 50kg
fr.aliexpress.com[...]87.html
je pense que le besoin est presque trop simple, mais la réalisation pas tant que ça (tout est relatif) et je ne vois pas de solution DIY simple bizarrement, si ce n'est des petits projets perso pas forcément bien documentés (on ne peut pas le reprocher!)
un projet très similaire : pilote auto de kayak
hackaday.com[...]opilot/
Les pilotes auto de bateau type Pypilot ou de drone type arducopter sont déjà très complexes par rapport au besoin....
Un Plastimo ART50, qu’en pensez-vous. Actuellement un exemplaire sur « le bon coin » à 90€.
En récupérant tout l’électronique et l'associer à un mini vérin, est-ce utopique ?
Pilote Platimo AT50 (et pas ART 50): voir la notice de fonctionnement ici:
J'ai l'impression que ce pilote est "tout en un": pas trop de possibilité de bidouiller (on peut éventuellement débrancher les fils d'arrivée du moteur interne pour les ressouder sur un vérin externe).
Je suis prêt à vous donner des conseils en tant qu'électronicien (attention: sans aucune responsabilité de ma part quant au résultat ni sur votre propre sécurité en vol).
Cordialement
PS: les principales caractéristiques du vérin (image ci-après).
Il s'alimente en 12V. La batterie n'est pas intégrée. Il faut donc une batterie (je préconise du Lithium-ion ou Lithium-polymère - pour le rapport capacité Ah / poids) qui s'approche au mieux des 12Volts.
Bonjour,
Je vois passer une annonce d'un pilote SIMRAD TP10 avec le message suivant :
Le pilote fonctionne ,mais au bout d'un certain temps en mode standby il bug ,il ne corrige plus le cap du bateau ,je ne sais pas à quoi c'est du.
C'est grave "docteur" ?
Bonjour,
Etonnant...
Soit c'est un bug du processeur interne (je n'y crois pas)
soit c'est ce qu'on appelle une panne thermique: un composant de puissance devient défectueux dès qu'il devient "chaud".
Il faut savoir qu'une électronique chauffe un peu. Au démarrage c'est froid, puis ça se met dans sa température de fonctionnement continu.
Pour la détection de telles pannes, les électroniciens utilisent un bombe à froid (trouvable dans les magasins qui vendent de l'électronique pour les amateurs: gotronic, RS composant et j'en passe...). La bombe est un petit aérosol du même genre qu'une bombe de laque pour les cheveux (une dizaine d'Euros).
Dépannage: On laisse alors la panne se produire puis, comme la bombe est fournie avec une "paille", on peut refroidir l'un après l'autre chaque composant électronique (je pense ici qu'il s'agit d'un transistor de puissance). Une fois le composant défectueux localisé, eh bien, on le remplace...
Perso, je pense que si vous n'avez pas un minimum de compétence en électronique et/ou si vous n'êtes pas bricoleur, passez votre chemin avec ce pilote.
Par ailleurs, rien ne dit qu'il s'agit d'un transistor: ça peut être un circuit intégré de puissance.
Dans le cas d'un transistor, on peut TOUJOURS trouver un composant de remplacement (si la référence du composant défectueux est lisible sur son boitier).
Dans le cas d'un circuit intégré, c'est nettement plus douteux, d'autant plus si le pilote automatique date de 10 ou 20 ans.
Enfin, ça dépend du prix auquel vous allez le toucher: si c'est 10 ou 20 Euros, ça vaut peut-être la peine.
Cordialement
Recherche "bombe à froid" pour l'électronique:
(ces bombes pour électronique refroidissent à environ -40°C)
Je viens de voir l'annonce dont vous parlez. Le prix de 50 Euros me paraît encore un peu cher. D'autant plus qu'il va vous falloir une prise de raccordement étanche genre BULGIN (compter environ 30 Euros pour un ensemble M+F)
Essayez de négocier: car je ne suis pas sûr que le vendeur trouvera preneur s'il est partiellement en panne
Cordialement
Merci Alban. Il est vendu. C'est le troisième que je vois passer ... et vendu immédiatement. Les deux autres étaient annoncés en état de fonctionnement. Au prochain ...
Nhali, tu as écrit:
_Au prochain vol il faut que je prenne un mètre avec moi et que je regarde précisément de combien j'ai besoin de course au tirage, (ça ne peut se voir qu'en situation de vol) ce qui déterminera la longueur du vérin; qui sera de toute façon très petit. _
Ce qui serait parfait: En plus du mètre, emporter un peson, genre de celui des pêcheurs, pour mesurer la force de traction sur la suspente!
S'il n'y a que quelques Newton, un vérin de pilote ne risque-t-il pas d'être surdimensionné, avec les problèmes induits?
NOTE IMPORTANTE: Un PA par définition est un système bouclé où la boucle de contre réaction est essentielle. Ce système est donc fondamentalement oscillatoire amorti (plus ou moins selon les réglages analogiques ou numériques + programme).
l'AT50 est d'une remarquable conception par sa simplicité de PA purement analogique reposant sur des ampli opérationnels peu couteux et des relais (1° version) ou pont en H à Fets comme étage de puissance.
La contre réaction est purement potentiométrique faite par un Pot linéaire solidaire de la course du vérin. Ce système fait aussi fin de course).
L'élément compas est purement opto électronique, un peu fragile. L'AT50 a donc évolué vers l'AT60 encore simple mais version numérique non programmée avec compas fluxgate.
(d'autres PA utilisent d'autres méthodes que le retour potentiométrique).