Pavillon national suspendu

Selon l'étiquette navale,au port uniquement le dimanche si on est à bord, du lever au coucher du soleil, en eau nationale (quelque soit le pays) et à la vue d'un bâtiment de l'autorité nationale déjà ci c'est pas le cas y pas d’étiquette !
a vue de nez je dirais "chef de bord qui s'en bas les c.... "de l’étiquette .

clup-deauville.fr[...]ealite/

;=)

Bonsoir à tous, voici un texte sur le pavillon national. perso le mien, qui est un 30x33x37, est toujours à poste sur son matereau dès que je suis à bord, je le laisse même au coucher du soleil....

Je change mon pavillon souvent afin d'avoir toujours un pavillon impéccable.....

Il est vrai que peu de plaisanciers mettent le pavillon, et c'est bien dommage......

Le pavillon national est obligatoire et doit se fixer sur le haut du mât d'artimon (pour les voilier ayant plusieurs mâts), ou à l'arrière du bateau, sur une hampe ou un mâtereau spécifique, légèrement incliné vers l'arrière. Idéalement, il doit être fixé sur une drisse pour être levé en cas de salut. "Peu de personnes le savent, mais le pavillon national doit être fixé de sorte que quand il n'y a pas de vent, la toile doit affleurer l'eau", nous explique Jean-Pierre Clech, membre du Conseil d'Administration du Marin Breton. Il doit donc être proportionnel à la taille du bateau et être le plus grand pavillon à bord. Il est obligatoire, car le bateau est une portion du territoire national et se doit donc d'être aux couleurs de son pays pour signaler son appartenance à celui-ci.

Pour l'anecdote, sachez que le commandant de bord est le seul maitre à bord et possède toutes les capacités, y compris de faire régner l'ordre sur le bateau par la force, nous explique Jean-Pierre Clech.

Autre obligation, le pavillon national doit respecter une certaine proportion de couleur. Pour le pavillon français :

le bleu doit occuper 30 % de la largeur,
le blanc 33 %
et le rouge 37 %.
Ces proportions sont ainsi définies, car quand le pavillon flotte au vent, il faut respecter une répartition égale des trois couleurs, car le bleu se voit plus que le rouge puisqu'il est attaché au mâtereau.

Sachez qu'il est très rare que les plaisanciers arborent un pavillon de taille convenable, respectant ces proportions. La plupart des pavillons nationaux sont ceux utilisés pour les mairies et non pas pour les bateaux.

Réglementation : Dans la nouvelle Division 240, entrée en vigueur le 1er mai 2015, il est stipulé que le pavillon national doit être porté dans les eaux internationales (ça ne l'était pas avant) ainsi que les dimanches, les jours fériés et les fêtes légales, lorsqu'il y a quelqu'un à bord. Quand le bateau n'est plus occupé, on doit ramasser son pavillon. Enfin, il doit être hissé au lever du jour (8 h) et ce jusqu'à 20 h ou au coucher du soleil. En mer, il est obligatoirement hissé pour identifier le bateau, c'est-à-dire, aux entrées et sorties de port et en vue de bâtiment de guerre, de navires français ou étrangers, de bâtiment de surveillance ou de police maritime.

Anecdote pour anecdote: j'étais au large de l'Amérique du sud, dans des navigations de plusieurs jours je mets un capuchon sur le pavillon enroulé (surtout que là bas pas facile d'en trouver d'autres), j'entends un avion passer au dessus de moi, puis appel radio en anglais avec accent français. Je reponds, c'était "French Coast Guard" je ne savais pas que cela existait, questions classiques, puis à la fin très gentiment "Monsieur montrez le pavillon et enlevez les pare battage du tableau arrière on ne voit pas le nom du bateau". Sidéré, ce qu'ils peuvent voir avec un passage à haute vitesse.

quand j'ai acheté le mien, j'avais fait d'intenses recherches, H&O et STW, en particulier pour la taille. voir en PJ.
le battant doit être de 8 à 10% de la longueur hors tout.

Je pensais qu’on parlait de suspension de nationalité …

😀

A l'extrémité de la corne.
Cf. "Les pavillons" de Marc P.G. Berthier, édition du Chêne.

Merci Polmar. C'est effectivement là que je hisse mon pavillon national. J'utilise l'oste qui est double et passe par une poulie frappée à l'extrémité de la penne (= le haut de l'antenne). Mais quand je hisse le flèche, j'utilise l'oste pour le reprendre et je ne peux pas laisser le pavillon. Il faudrait que je frappe le pavillon sur le haut de la chute de la mestre (= la grand voile) mais il me faudrait alors descendre l'antenne, ça devient très compliqué.

hors des eaux territoriales tu as tres rarement des controles, par contre le nom du bateau doit etre visible

La réponse est ci-dessous, toujours du même auteur.

J'espère que les gens sont morts pour autre chose qu'un drapeau... car les "sweat shops" autour du monde en produisent des milliers par jours.. On ne porte le pavillon national que quand on signale un abandon dans une course, donc je préfère sans... l'AIS de toute façon trahi la nationalité du bateau...

Pour aller dans le même sens que Marc P.G Berthier, Peintre de la Marine, cité plus haut par Polmar, je vous rapporte les propos de L. Doliveux, dans l'ouvrage cité en référence, commis il y a 60 ans :

Par ailleurs, à propos du Salut (possibilité écartée par la position du Pavillon National en bout de bôme selon Calosorus) :
- qui a déjà salué - ou vu saluer - un navire de guerre ?
- pour pouvoir saluer, il faut un mâtereau de longueur +/- égale à 3 fois celle du guindant du Pavillon … qui a ?

On croise rarement des navires de guerre, mais cela arrive de temps en temps.
J'ai pu constater que dans nos eaux européennes, ils répondent au salut.
Il y a pas mal d'années, chef de bord d'un bateau d'association dans le secteur des anglos où avaient lieu des manœuvres navales avec des navires de plusieurs nationalités, j'ai expliqué à mes équipiers les règles à appliquer et nous avons mis en pratique avec une réponse dans tous les cas. Si un matelot doit courir à a poupe pour cette opération, cela contribue au maintien de sa forme physique dans un espace restreint.

Merci Polmar, je garde une copie de ces images.
La première répond précisément à ma question.