Petit multicoques et mauvais temps

Bonjour,

je commence à réfléchir à un multicoque transportable, et en particulier au programme que ce type de bateau pourrait offrir.
Les récits de ballades en toute simplicité (Nauticaltreck etc ..) font envie.
Le tableau semble idyllique par beau temps le bateau mouillé dans 40 cm d'eau.

Je me demandais bêtement, comment gérer par exemple 3 jours de W fort en Corse.
Si le bateau a traversé par la mer - pas de remorque pour le sortir.
Pas de place dans les ports surchargé pour ce genre de bateau encombrants ?
Pas de mouillage costaud ? (légèreté - pas de guideau, etc ..)
Il doit y avoir moyen de se trouver dans situations pas simple ?
Suis preneur de retour d'expérience dans ce domaine.
Merci

L'équipage
25 juin 2016
25 juin 2016

De mon expérience, avec un bateau à petit tirant d'eau, tu trouves toujours un endroit où te caser. Pour ce qui est de la tenue au mauvais temps, toujours de mon expérience, les multis ne sont pas pénalisés.

26 juin 2016

Au pire, 3 boudins gonflables et tu le remontes sur la plage

26 juin 2016

J'aurais dut être plus précis,
j'imaginais bien un KL28 ou un truc dans le genre
ça reste léger - tu passe 1/2 journée à le monter / démonter sur une remorque de route.
Mais tu fais quoi si (exemple) tu es en Corse et que le mauvais temps d W arrive ?
On est déjà trop gros pour le sortir sans moyen de manutention.

26 juin 201626 juin 2016

Bonjour,
ma véritable intérogation n'est pas sur l'aptitude du bateau a naviguer dans du vent fort, mais sur la logistique.
J'ai plusieurs tour de corse a mon actif, que ce soit en cata (40 pieds), monocoque, ou semi rigide.
Quand il y a 2 ou 3 jours d'Ouest fort (20 knts établis pendant 3 jours, avec 40 de temps en temps suffit là bas pour lever une mer très dur) a rentrer et la mer qui va avec, le peu (pas) de mouillage paisible côté Ouest, m'avait amener
avec
le(s) monocoque(s) a allez se planquer dans un port même si en été ça devient vite "complet". Le plan ou les pare battes sont hyper compressé entre les bateaux (cul a quai et pendille), pas très cool, mais on est en sécurité et peu allez se balader a terre.
Avec le Cata on avait taillé vite fait côte Est.
En itinérant avec le semi rigide - option dos rond on laisse passer sur remorque.

Dans le même situation avec par exemple un KL 28 j'imagine assez bien le scénario noir
la remorque resté sur "le continent".
pas de place de port dispo pour ce genre de bébête fragile et encombrante.
hormis la fuite à l'abris, on fait quoi - dans un contexte vacance au soleil en famille, la fuite dans du vent fort, avec un bateau en mode camping côtier, m'apparait une solution d'ultime recours a éviter autant que possible.

Je reste sur mon exemple Corse, car c'est typiquement le genre de coin ou la souricière me parait bonne.

AU sens large, avec ce type de "petit" bateau ou quand il fait beau, on peut trouver des mouillages idylliques partout, j'ai l'impression qu'en cas de mauvais temps, les abris se réduisent énormément.
Ebraball, dit petit tirant d'eau on trouve toujours un abris.
Et vous, comment gérez vous ça ?

26 juin 2016

C'est quoi du gros temps W en corse ?

J'ai pris un peu plus de 40nds dans la baie de Saint Malo avec une mer assez plate en KL28 et je ne me suis jamais senti en danger. En haute mer ca aurait été surement différent.

26 juin 2016

Je vois que tu connais bien la Corse !
dans ces conditions , j'ai vu un mètre de houle dans le port de Propriano , avec les bateaux martyrisés entre amarres et parebattages ,

Effectivement , je n'envisage pas d'aller mettre mon tri , dans un tel guet apens , il serai rapidement détruit .
ça va etre sud , ou nord , et pret a aller se cacher cote Est en attendant que ça passe .

26 juin 2016

Dans le golfe de Valinco on peut tout de même s'abriter au mouillage des deux secteurs ou même du Sud sans trop de difficulté ,comme dans le golfe d'Ajaccio ou la le danger vient du Sud .Mais évidement ça réduit le périmètre de nav . Finalement tous les bateaux quel qu'il soient auront cette problématique si l’accès aux abris portuaires leur est refusé par mauvais temps d'ouest lors d'une descente de l’île coté occidental .

26 juin 201626 juin 2016

trouve un "twist" et avec les roulettes et le palan de GV, tu le montes sur la plage

bien sûr le concept peut etre transposé à d'autres bateaux

27 juin 2016

Il ne manque pas, sur la cote ouest de la Corse, d'abri pour un cata en cas de gros ouest.

Dans l'ordre du nord au sud, tu as Fiume Santo dans le golfe de St Flo, le mouillage d'Ile Rousse, le fond de Galéria, les criques ouest de Girolata, la plage de Sagone, les plages au sud d'Ajaccio, Porto Pollo, Campomoro, Tizzano, Figari....

Je ne suis jamais allé m'abriter du vent dans un port Corse, par contre, j'ai parfois bombé en avalant 30 ou 40 milles pour aller chercher un coin agréable et abrité des conditions attendues.

Le choix de l'endroit dépend des conditions mais aussi de ton attente. Avec les gamins, je veillais à avoir toujours une paillote pas loin pour une petite glace. Tu peux aussi chercher un coin où il y a de quoi s'occuper, genre petite ville comme ile rousse, ou carément

L'intérêt du petit cata (Erendil fait 10 x 6) avec un tiran d'eau de 80cm, c'est bien de se faufiler dans le moindre recoin.

Et la solution de tourner l'autre coté pour s'abriter est à retenir surtout si tu es au sud.

Au nord, tu es mieux abrité coté W de la baie de St Flo qu'à Macinaggio, par ex. Au sud, Santa Manza est aussi très ventée mais cela devient pas mal après.

Jacques

27 juin 2016

Pour avoir surfé à Liscia, j'aurai eu du mal a imaginer que Sagone puisse être suffisamment abrité.
Je parle bien du coup de vent avec la mer - celui ou sur les cartes tu as une houles de 6 m et plus (vers le 20/25 Aout 2013 par exemple).
Celui ou se baigner sur la plage de Porto est quasi impossible (rouleau de 3 à 4 m).

27 juin 201627 juin 2016

Il y a quand même une sacrée différence entre la plage de Porto, orientée plein ouest, avec des fonds qui remontent très rapidement, les plage de Liscia et de Lava, orientées également plein ouest, et l'abri de Sagone, où stationne en été 50 bateaux, qui est orienté vers le sud et protégée par une pointe.

C'est pareil partout. J'ai aujourd'hui Erendil au mouillage à Bandol, bien abrité, alors qu'à 200 m de là, le mistral souffle à 40 nds avec une pelle de mecs qui surfent sur la plage.

Idem par ex à la grande plage de Rocapina. Quand tout le monde se fait secouer, tu peut être dans un abri quasi parfait juste au début de la plage coté ouest. Mais il ne faut pas hésiter à se coller au littoral, et à mettre en plus une ancre derrière pour ne pas tourner. Cela dit, ce n'est pas un endroit à trainer par mistral.

Je ne me rappelle pas d'une houle particulière fin août 2013, je traversais depuis Ile Rousse et on était au moteur quasi la moitié du temps sur une eau toute lisse, mais par contre, le 21 août 2014 j'étais justement abrité à Sagone dans un coup de houle de ce type. D'ailleurs pas forcément causé par un coup de mistral sur la Corse. C'est parfois en fait de la houle qui arrive du Golfe du Lion, avec une forte tramontane alors qu'il n'y a pas trop de vent en Corse.

J'étais tellement tranquille que c'est seulement en partant que j'ai compris dans quel guêpier j'allais me fourrer pour le retour. A quelques dizaines de mètre de moi, mais après la pointe, se trouvait une grande goélette, qui tanguait terriblement. Effectivement, cela a été raide (j'ai raconté ici cette traversée, où j'ai perdu au milieu de la nuit mon speedo et me suis retrouvé avec une tonne de flotte dans un flotteur).

Jacques

27 juin 201627 juin 2016

Je ne connais absolument pas la Corse, mais je vois ce dont tu veux parler.
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Je n'ai jamais imaginé faire un raid avec mon trimaran sans avoir trouvé et étudié en détail avant de partir, un endroit de repli chaque jour, en cas de mauvais temps, particulièrement sur la cote Est de Madagascar, ou ça peut vite devenir dantesque.
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La réponse, elle est là. Il faut conjuguer couverture météo et distance entre les abris accessibles à ta plateforme, y compris dans l'éventualité où le temps se gâte avant que tu arrives.
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Ce dernier point change pas mal la donne et exclut des coins accessibles uniquement par conditions maniables (en tout cas, c'est le cas chez moi)
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Ensuite, il y a la prise de risque...

Phare de Pulau Langkuas, Au nord ouest de l'île de Belitung en Indonésie

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