poser un oeil de grand voile

Peut-être cela pourra-t-il t'aider...
www.banik.org[...]/
fonction rechercher : "sangle"
Bonne chance.

Le voilà : www.banik.org[...]gle.htm
Soit : Infos pratiques>Le Banik pratique>La sangle : utile sur un voilier et Comment réparer un oeillet.

C'est sûr, mais c'est juste que le bateau est a Barcelone et que ca va me faire perdre du temps prevu a autre chose. Quelqu un connaitrait un voilier vers la bas ?

En s'inspirant de la méthode "banik" je fixerais le coulisseau avec un bout de sangle cousu à côté de l'emplacement de l'oeillet abîmé et ça permettra d'attendre une réparation chez un voilier.

La voile, dans son ensemble, doit avoir déjà bien vécu. :heu:

non , c'est une piece ronde avec l'empreinte de l'oeillet (a la bonne taille), qui sert d'enclume, et un genre de poincon qui est a la forme de l'autre face de l'oeillet et que l'on frappe au marteau pour sertir les deux partie..
il y a des kits chez les ship ou les deux piece sont sur un genr de "pince" que l'on frappe ausi au marteau mais c'est seulement pour de petit oeillets en laiton de merde...
ne pas oublier une piece de tissu a voile coussu sur chaque face si la voile est endommagée

Et pourquoi ne pas travailler " à l'ancienne" ?
C'est l'occasion ou jamais de montrer à ton bateau, et de te montrer à toi même par cette occasion, que tu est capable de t'en sortir sans aide extérieure.
Ce qui suit devrait être médité par ceux qui envisagent une grande traversée, ou les capacités d'assistance sont inexistantes.
Un peu de débrouille, du savoir faire et on se sort d'un mauvais pas.
Photo 1 :
réalisée sur un œil de garcette de prise de ris.
Faire deux cercles concentriques autour du trou, marquer des points au stylo, pour savoir ou piquer.
Outillage : une aiguille de voilier de section triangulaire, une paumelle, du fil à surlier poissé.
Photo 2 :
Réaliser une herse avec le fil à surlier d'un diamètre égal au trou.
Photo 3:
Passer le fil en double dans l'aiguille et commencer la première passe en piquant l'aiguille sur les points intérieurs.
Bien souquer à chaque passe.
Photo 4 :
Faire la deuxième passe de la même façon, toujours en souquant fermement le fil.
Photo 5:
terminez en repassant le fil à l'intérieur des tours pour le bloquer et le faire disparaître.
Brûler l'extrémité avec un couteau chauffé ou un fer à souder.
Pas directement au briquet, vous allez tout noircir et dégueulasser votre zouli travail !

:non:
Photo 6:
Et voila le travail ! :topla:
Profitez en pour faire des petites surliures pour terminer vos rabans, ce sera toujours plus joli que du scotch ou je ne sais trop quoi.
Dites vous bien que le soin que vous apportez à votre navire sera toujours récompensé par de belles sorties ou tout est prévu, sans fausse note, votre canot vous rendra toujours l'amour que vous lui portez.
Et ne me dites pas que vous n'avez pas le temps !
L'hiver est assez long comme ça, et il suffit de faire des choix.
Sans compter le plaisir de dire " je l'ai fait moi même "
Et si vous avez deux mains gauches, et ben, utilisez la gauche !

:alavotre:

a ok mdr je t avouerais que je n ai pas pensé a regarder la date du fil

ca c'est aussi une bonne methode qui tient largement aussi bien ( je parlais de la sangle cousue).
cette methode " a l'ancienne" , c'est tres classe et c'est aussi tres bien

Bonjour,

La méthode à l'ancienne de GG est parfaite... pour ce qu'elle montre : des oeillets de "petits ris" pour passer les garcettes de ris. Pas d'effort à ce niveau, on peut se faire plaisir.

Pour passer un coulisseau de GV, il faut un oeil plus costaud.

Le nom de l'outil que tu cherches, matutonga, c'est une matrice-poinçon à sertir, ça existe dans différents diamètres et formes, ça va avec les oeillets correspondants. Outils de voilerie classiques, en bronze je crois. Mais c'est relativement cher, pas rentable pour poser qqs oeillets.

Pour répondre à la question initiale, dans un grand port comme Barcelone, avec plusieurs puertos deportivos, il y a certainement une voilerie à proximité des bateaux.
:heu:

@ Marie No:
je site :
"Je sais très bien que tous les oeillets étaient sertis à la main dans le temps, pas si lointain en fait, quelques artisans voiliers spécialistes des vieux gréements le font encore."

Sans être artisan voilier que je ne suis pas, hélas, je pratique l'œillet épissé, l'épissure sur bout et câble, le matelotage sur fibre chanvre, nylon ou exotique, pour moi et mes potes de différentes assos et blogs.
voir en dessous .
Si j'ai montré un œil épissé pour une garcette de ris, c'est parce que j'avais fait ce reportage photo pour des copains, j'ai pris ce que j'avais comme travail à faire sous la main.
Ensuite on extrapole et on change les diamètres et les outils.

A plus. :topla:

Du calme GG, et tant mieux si je te fais rigoler.
Je pointais juste l'amalgame : il s'agit dans la question, de réparer un oeillet de coulisseau de guindant de GV, et tu donnes en exemple un oeillet de garcette de ris : d'où ma réaction.
Je sais très bien que tous les oeillets étaient sertis à la main dans le temps, pas si lointain en fait, quelques artisans voiliers spécialistes des vieux gréements le font encore.
;-)

J'ai pris deux minutes pour aller photographier un travail réalisé il y a . . . . . une trentaine d'années ?
C'est le point de drisse du grand flèche d'un canot Aurique de 43 pieds.
La voile est en réparations, mais pas pour ça.
Je crois que les œils de pie feront encore quelques décénies, pourtant cette voile doit faire dans les 25 M² au bas mot.
Comme quoi . . .
En toute amitié :topla:

Tu fais un rond, et tu repasses dedans une vingtaine de fois en lovant le fil harmonieusement à chaque foi, comme si tu voulais reconstruire un bout toronné.
C'est d'ailleurs ce que j'utilise pour des œils de diamètre plus importants.
En tout, ta herse doit comporté 3 ou 4 fils, toronnés les uns sur les autres.
Si tu as un jour ou deux, je dois en faire cette fin de semaine, pour adapter une troisième bande de ris sur la voile d'un pote.
Je ferais des photos.

Merci GG pour ces conseils précis et photographiques. J'ai d'abord pensé comme MarieNoelle que ça ne serait pas adapté à un oeillet pour coulisseau, mais je conviens que ton point de drisse est très très convaincant. Il faut jouer aussi, j'imagine, avec les surépaisseurs de tissus...
En tout cas, j'emporte avec moi cette technique pour le grand voyage qui commence l'an prochain.
Isabelle de Skol.

Costaud, ouais mais bon. Faut pas exagérer non plus sur le travail d'un coulisseau quand on voit le montage de certains avec du sandow :heu:

Et plus tu etarqués la drisse et moins tes coulisseaux servent