Pour apprendre à naviguer Atlantique

Est-ce que quelqu’un peut m’apprendre à naviguer ? Je suis proche des Sables d'Olonne.
Mon projet est de pouvoir manœuvrer un petit voilier en solitaire d’ici quelques mois. J’ai très peu d’expérience pratique mais je me prépare énormément et je suis débrouillard.
Si vous êtes passionné de voile et que avez envie de partager votre passion je serai ravi d’être votre équipier.

Vous savez, cela compte beaucoup pour moi.

Bien à vous

L'équipage
18 juin 2020
19 juin 2020

Hello !
Une super annonce !
A noter qu'il y a plein d'annonce sur des sites de bourses aux équipiers :


William Bear:Merci pour le conseil et pour le commentaire sympathique ;)·le 19 juin 2020 14:17
19 juin 2020

Ecole de voile,stage Glénan ou autre pour débuter c'est ce qu'il faut.Avant de maneuvrer il ya quelques bases à acquérir.


William Bear:Merci pour votre réponse, effectivement une école est la solution la plus logique, cependant je recherche plus un mentor qu’un moniteur de stage. Tout ce que j’ai appris dans la vie, je l’ai fait en autodidacte où grâce à des gens qui m’ont aidé. La menuiserie, le travail de la terre, la musique, la voile ce sont des activités pratiquées par des passionnés et une passion, c’est toujours un plaisir de la partager. J’ai une petite expérience qui remonte à l’enfance. Je me forme du mieux possible grâce à plusieurs supports, dvd, livres, forums et ainsi que toute la documentation disponible sur internet. J’apprends le vocabulaire, la théorie, les situations à gérer, la réglementation, etc... Bref toute la partie théorique. Maintenant j’ai besoin de pratique et d’être chapeauté (non pas chapoter) par un vieux loup de mer. Si vous avez la bonté d’être cette personne, je vous en serai éternellement reconnaissant. Vous avez le pouvoir d’aider·le 19 juin 2020 14:15
The Sailing Chemist:J'apporte une contribution résultante de mon expérience personnelle, donc je ne prétend pas que c'est une vérité universelle applicable à tous les profils néo-plasanciers . Les "légendaires" stages Glénans bénéficient d'une surcote par une communication efficace, et les évaluations favorables sont aussi une façade de cette com, quand on est une bande de djeuns au soleil et près de la mer (genre pub Hollywood chewing gum) , oh miracle on se sent bien et l'ambiance est sympa .... Il y a une seule presta utile aux Glénans qui apporte une plus-value, c'est le stage sur les petits supports type glénan 5.7 et Surprise car la légèreté, et la réactivité aux réglages permet d'avoir facilement les sensations nécessaires pour faire son expérience pratique. Maintenant une pratique de régate sur ce même genre de support serait encore bien plus efficace...Au niveau des moniteurs "vieux loups de mer" hélas, ça commence à sérieusement se dégrader, car ce type de profil est assez rare en raison de la stratégie de l'assoce qui est surtout axée sur l'ambiance Hollywood Chewing gum et Tahiti douche , plutôt que sur le viel homme et la mer. Traduction --> Les moniteurs djeuns sont plus recherchés, voir cultivés (merci les bocs) pour matcher avec les stagiaires djeuns, le reste ben c'est en second plan. Du coup les bilans du temps investi dans les stages devient de plus en plus maigre voir négatif..
En partage d'expérience avec d'autres plaisanciers on constate que beaucoup sont passés par des phases autodidactes et par du partage et de l'échange d'expérience, mais cela nécessite un état d'esprit assez zen , très rationnel, peu sensible au stress.Si c'est ton profil, ta démarche est bonne et tu vas y arriver avec un peu de temps car les opportunités se trouvent occasionnellement mais pas en permanence.
Si tu préfère avoir une formation structurée avec une sorte d'évaluation indépendante et solide, ce qui fut mon choix, il y a la filière anglaise par l'association RYA qui proposent des stages avec des vieux loup de mer très solides , le genre de type qui te récite le RIPAM par cœur pendant qu'il explique à un autre comment gréer le spi. Perso, j'ai apprécié et je considère que cela en vaut la peine, d'y passer 3-4 semaines de stage embarqué. Le bémol étant que l'enseignement est en anglais, bien que dans les centres en France c'est "mixte" car les instructeurs parlent couramment le Français. Il y a aussi dans les petites structures et association de voile, des instructeurs expérimentés, j'en ai aussi testé 2 qui m'ont aussi formé, mais je trouve que à posteriori, c'est souvent assez irrégulier comme progrès durant un stage.
Une dernière option que perso je n'ai jamais essayé , c'est le stage ou les cours particuliers ou en duo. Sur le principe, avec un bon formateur , ça devrait être efficace mais l'investissement plus important.
Voilà pour l'option stage de formation, le reste c'est la co-navigation et les bourses aux équipiers, qui sont bien adaptés aux personnes très disponibles et libres de leur planning, et/ou qui vivent assez près du littoral. Et il faut que les caractères soient bien compatibles, car personne n'a envie de s'embarquer même une journée avec une personne que l'on perçoit comme un gros "relou"..Pour la formation par la régate, ça doit être super mais c'est très adapté à ceux qui vivent à coté du bassin d' entraînement pour être constant dans sa présence aux embarquements. ·le 20 juin 2020 12:51
William Bear:Merci beaucoup d’avoir pris le temps de partager ton ressenti. Effectivement j’imagine les choses de manière similaire. Je n’ai vraiment pas le profil Hollywood chewing-gum et l’apprentissage académique n’est pas fait pour moi. De plus je n’ai ni l’argent ni la vie en adéquation avec ce type d’activité, je risque de ne pas me sentir dans mon milieu. Mon projet n’est pas de faire des stages de voile ou des croisières pendant le week-end pour me perfectionner pendant des années et ensuite acheter un bateau à 100.000. Non. Mon projet est de partager une expérience de vie. De découvrir la mer. De rencontrer les gens qui y vivent. Ensuite j’achèterai un bateau pour y vivre. Je n’ai pas peur de travailler. Je n’ai pas peur de réparer, de bricoler, d’échanger ou de rendre service. A 33 ans je ne suis ni jeune ni vieux, n’est-ce pas ?Je suis totalement dévoué à ce projet. Je suis totalement disponible et je ferai tout ce qui est nécessaire pour y arriver. Je suis près à donner beaucoup en retour, sauf de l’argent, car je n’en ai pas et surtout, ce que je valorise le plus, se sont les rapports humains et non pas les rapports financiers. Cela ne m’intéresse pas de me payer un professeur, je recherche un capitaine qui me traite à la dure. Je suis disponible jour et nuit, peut importe la durée où la date. Je comprends bien cette notion de boulet. Ces gens à qui on rend service et qui deviennent de vraies plaies. C’est toujours ce que l’on veut éviter. Peut-être ne suis-je pas assez compétent c’est vrai. Mais je ne veux pas être un boulet. J’essayerais de me préparer au mieux et je ne me plaindrai pas si je me fais sermonner. Mes valeurs sont l’entraide, le partage, la passion et le respect de la nature. Merci à vous tous pour vos encouragements. ·le 20 juin 2020 14:37
tdm2023:Pour apprendre, ça vaut le coup de passer du temps à s'immerger aussi dans la théorie, dans des bouquins (souvent plus efficaces et plus précis que les vidéos), ça permet d'acquérir le vocabulaire et des notions d'"hydro-aéro-dynamique" (parce que c'est pas tout à fait trivial quand même le fonctionnement d'une voile). Ça ne remplace pas la pratique mais on n'est déjà un peu moins un boulet quand on sait à peu près identifier de quoi le chef de bord parle.. Personnellement, je trouve que la régate est aussi un super apprentissage, à condition de tomber sur un skipper exigeant avec son bateau et patient et généreux avec son équipage. Dans ce cas, tu vois quelqu'un faire des micro-réglages sur l'écoute, sur l'assiette, sur les charitos, le patara, etc. Au début tu comprends pas tout ce qu'ille fait, mais petit à petit tu commences à comprendre les choses de manière de plus en plus subtile, c'est exaltant. Plus efficace, en tous cas pour moi, que de faire des ronds dans l'eau dans la rade.De mon point de vue, il n'est pas nécessaire de se faire "traiter à la dure" pour apprendre - m'enfin, chacun son truc.. :)·le 20 juin 2020 15:00
William Bear:Merci pour ton commentaire, c’est vraiment intéressant de recueillir autant de témoignages. S’il y’a un bouquin en particulier qui mérite le détour, n’hésite pas a partager le titre. ·le 20 juin 2020 19:33
tdm2023:Moi on m'a offert celui là, qui est un joli livre illustré (certaines notions sont peut être un peu dépassées) :www.bateaux.com[...]lamazou Pour la physique de la voile, j'ai zoné sur internet.J'ajoute aussi que les récits de navigateurs (Moitessier, etc.) ont aussi une dimension pédagogique puisqu'ils te font partager leurs réglages, mais aussi leurs appréhensions, ce qui marche pour leur bateau, la météo, etc. C'est agréable à lire, et on apprend sans s'en rendre compte. Bien sûr cette connaissance livresque doit être rapidement mise à l'épreuve.. (même dans les 40° j'ai jamais eu le mal de mer avec Moitessier..)·le 21 juin 2020 09:39
William Bear:Merci pour la recommandation ! J’avais vu ce livre mais il y’en a tellement :)·le 21 juin 2020 18:18
jdmuys:Si c’est un unique livre en Français le cours des Glenans est celui que je choisirais, à la fois pour son périmètre et la profondeur du traitement. ·le 21 juin 2020 18:37
William Bear:Ça y est, je l’ai commandé. Je pense que ça m’aidera bien d’avoir un ouvrage de référence assez complet. Merci pour ta réponse !·le 21 juin 2020 19:56
The Sailing Chemist:ed-amphora.fr[...]oilier/ Celui la est assez bien fait, en tous cas je l'ai trouvé assez clair ainsi que les guides techniques de Voiles et Voilier ..On ne peut pas dire qu'il y est un bouquin universel et au dessus de tous les autres, cela dépend aussi du lecteur et de son mode de réflexion en phase d'apprentissage ... Et maintenant avec les sites web, il y a aussi des chose intéressantes. A noter aussi qu'il y a une bibliographie anglais très riche sur la voile avec beaucoup d'ouvrages disponibles d'occasions pour des coûts raisonnables.En allant sur les sites de libraires UK ou US et en recherchant par les bons mots clés , il y a une flopée de références. ·le 21 juin 2020 20:24
19 juin 202019 juin 2020

Ça ne répond pas directement à ta question mais...

En phase d'apprentissage moi aussi, je recommande la voile légère. Typiquement le laser, tu te retrouves tout seul sur un truc qui se retourne à la moindre connerie: du coup t'apprends plus vite pour pas choper la crève.. (j'exagère un peu). Une voile, une barre et puis c'est tout. Du coup tu peux bien te concentrer sur le vent et sur le réglage de ladite voile. C'est un apprentissage très sensoriel et incarné je dirais : tu sens le vent, tu sens l'eau qui caresse ou force sur ton safran, tu sens la gite, etc. Tu es très "proche" des éléments avec lesquels tu joues.

Tu ne seras pas encore prêt à manier un habitable après ça, mais ça me parait néanmoins une étape importante, voire indispensable. En tous cas pour moi ça reste une référence.

Et puis c'est fun !


William Bear:Intéressant effectivement, ce doit être un bon apprentissage. Merci pour le conseil. ·le 19 juin 2020 14:19
19 juin 2020

Dans le coin, t'as notre club associatif : www.cnfromentine.fr[...]/


William Bear:Merci beaucoup ! ·le 19 juin 2020 16:30
19 juin 202019 juin 2020

Salut à tous,

Je suis dans le même cas de figure que toi. Je n'habite pas près de la mer, une famille a mille lieux de de ce monde, et malgré ça, va savoir pourquoi, à 14 ans j'étais abonné à voile et voilier et accro sans avoir pu approcher de ma vie l'une de ces "bêtes" qui me faisait tant vibrer en image. Aujourd'hui j'ai 48 berges, et enfin, ça y est enfin... J'ai mon stage d'une semaine, et vu le contexte, je vais avoir la chance d'être seul avec le skipper sur un 30 pieds habitable. Certes, cela représente un coût, mais qui reste selon moi modéré et pourtant j'ai de petits moyens. Quand on pas de rond, il faut fouiner, parfois sortir des sentiers battus, se renseigner et être malin ! Mon but est de déjà savoir si la passion et ma patience seront fondées, et dans l'affirmative, pouvoir par la suite faire de la conav sans être un boulet. Je pense que tu devrais plus penser à t'orienter vers un ou des professionnels. Je ne remet pas en cause les qualités de marin de chacun (comment pourrait se permettre le "même pas mousse" que je suis), mais tout le monde n'a pas les mêmes aptitudes pour transmettre, et de plus je présume que c'est un petit comme tout, chacun à ses petites manies plus ou moins "bonne"... Voilou, juste pour t'encourager :)


William Bear:Merci d’avoir partagé ton histoire ainsi que pour les conseils ! Je te souhaite du succès pour ton aventure ! Enfin ton rêve se réalise :)·le 19 juin 2020 16:38

Bonjour,
J’ai appris la voile de la façon suivante:
Étant depuis toujours bien bricoleur, j’ai aidé à entretenir le First 42 d’un ami pendant l’hiver. En contre partie, je naviguais gratuitement.
N’étant pas riche à cette époque, cela me convenait bien.
Il m’avait conseillé de bouquiner le fameux cours des Glenan. Il a été mon livre de chevet pendant 3 ans.
C’est ainsi que j’ai démarré et j’ai trouvé cette solution intéressante à plus d’un titre.
La Manche, la nuit, le froid, le brouillard dans les rails, la pluie n’a pas été le plus cool pour apprendre, mais au moins, je savais ce qui m’attendait.
La récompense était le pub et la Guinée à Cowes sur l’île de Wright....
Bon apprentissage,
Patrice


William Bear:Merci Patrice, c’est une bonne solution effectivement. Cela me plairait de trouver un apprentissage similaire. Dans tous les cas il faudra que j’apprenne à entretenir et réparer un bateau donc aider quelqu’un à retaper le sien, ce serait idéal. ·le 20 juin 2020 18:39
20 juin 202020 juin 2020

Pour les gens motivés je fais des sorties mais pas à la journée, bronzette ou autre.
je recommande de paser par le dériveur"léger" mais en double pas en cat boat, en sloop pour mieux comprendre l'équilibre de voiles/carene et surtout pas le cata.....c'est stophe


William Bear:Merci pour ton retour, c’est vrai que ça peut-être une bonne chose de commencer sur un dériveur. ·le 20 juin 2020 19:37
20 juin 2020

pour apprendre à conduire, tu commences en twingo ou en autobus ?

en bateau, c est la meme pour les memes raisons.

ds un premier temps, il s agit de comprendre comment ça marche.
l equilibre du bateau, le vent, les interactions entre voiles, barre et assiete du bateau.

à ce jeu, rien ne remplace l apprentissage sur deriveur.
une semaine de cours suffit à integrer le pourquoi du comment.

ensuite, l apprentissage, c est sortir ds des vents de plus en plus forts sans aller au jus.

sur un habitable, c est exactement la meme chose en moins reactif avec beaucoup plus d inertie.

en démarrant sur les gros bateaux, ces perceptions sont beaucoup plus longues à venir, voir ne viennent jamais.

je connais.nombres d equipiers en regate bons à leur poste qui serait incapables de skipper le bateau.

à contrario, n importe quel barreur de deriveur, un brin dégrossi est capable de sortir avec un gros parce qu il a compris comment marche un voilier.

donc ma reco, une semaine de stage dans une ecole de voile ffv

tu t offres ensuite un petit deriveur type laser, x4, pour 600 à 1000 euros que tu laisses ds ton club et tu en bouffes ds des vents des vents de plus en plus fort.

c est à coup sur le moyen le moins cher, le plus efficace et le plus rapide pour te former parfaitement à la pratique.

tu en as pour une saison.
apres, tu revends ton bateau sans perdre d argent et tu t offres un gros ou embarques en comprenant souvent mieux ce qui se passe que le skipper du dimanche.

enfin, oublies les glenans, un truc de bobos parisiens avec des enseignants de niveau et pédagogie trzs aleatoire dont la motivation n est pas de transmettre mais de naviguer gratos dans la plus part.des cas

bons débuts et bonnes navs

passer à plus gros est ensuite


William Bear:Merci pour ton soutien ! Vous êtes plusieurs à m’avoir recommandé le dériveur, c’est certainement une bonne école pour apprendre à maîtriser plus gros par la suite. ·le 20 juin 2020 19:40
Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

Phare du monde

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Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

2022