Pour le bateaux qui tirent tribord en marche arrière. Dispositif pour reculer sereinement
Salut le marins !
Vous savez que sur certains bateaux la marche arrière est délicate voir impossible, soit que le pas de l'hélice entraine le bateau vers une direction non voulue soit que les éléments constitutifs (safran, quille, position de l'hélice) créent le même problème. je vous propose un dispositif simple et peu couteux pour remédier à ce problème:
www.deflecteurdemarchearriere.sitew.fr[...]/
Bonne marche arrière et bon vent.....
ah oui c'est marrant :D
je serais curieux d'essayer...
au niveau du comportement en marche arrière ça donne quoi quand:
on casse l'erre avec un coup de marche arrière?
la bateau cule safran accroché?
Vous devez régler le déflecteur pour une vitesse que vous décidez d'être acceptable, dans ce cas là si vous coupez les gaz le bateau et que vous débrayez, il n'y a plus de flux donc plus d'influence du déflecteur.
Dans votre question je suppose que l'erre dont vous parlez est en marche avant, donc quand vous mettez en marche arrière le déflecteur joue son rôle et le bateau répond selon son poids (s'il fait 14 tonnes vous n'aurez pas la même rapidité de réaction qu'un bateau de 4 tonnes, mais l'effet sera le même)
Une bonne idée, mais comment je fais pour me coller au quai ?
Le pas de l'hélice est un atout quand on le maitrise et j'aurais du mal à m'en passer.
Vous pouvez concevoir un déflecteur qui répond à une vitesse de MA relativement rapide. En diminuant les gaz donc le flux vous pourriez certainement retrouver une bonne partie de l'effet du pas d'hélice.
A bientôt,
super plan mais effectivement j'utilise aussi tres souvent ce couple "indesirable" pour faire des creneaux me coller au quai et tourner sur moi meme dans les ports exigus..
Il faudrait imaginer un moyen simple de neutraliser le truc ou de rendre son action variable , comme ca on economisera le propulseur d'etrave
Il n'est pas possible de faire un réglage d'incidence, pour la bonne raison c'est que le flux d'hélice est très puissant, il faudrait donc un vérin hydraulique qui réglerait son incidence, là on déborde de la simplicité du dispositif et il vaudrait mieux employer un propulseur de poupe.
A bientôt,
Salut, tres bonne idée, je vais réaliser un modèle pour FELIX II avec un câble de rappel pour bloquer le système lorsque je veux me servir de l'hélice comme propulseur de poupe.... LECELTE
Attention à la puissance du flux. Le système ne fonctionne que parce qu'il est simple et automatique. Un câble suppose un passage à travers coque sous l'eau....étanchéité ? Attention au flux de l'hélice qui est puissant et qui pourrait entrainer le câble dans l'hélice !
Jean-Marc, vous devriez présenter cela au concours Lépine. L'idée est fichtrement ingénieuse, félicitations.
Je pense que le flux d'eau arrivant sur l'hélice pourrait être amélioré en défléchissant légèrement l'arrière des plaques horizontales vers le bas. Les pales descendantes du coté droit seraient mieux alimentées en marche avant.
Bonjour Chtit Luma,
Il faudrait essayer, parce que ce qui fonctionnerait mieux en marche avant, risque de faire remonter le flux en marche arrière très (trop) en surface. Il faut vraiment expérimenter et en tirer des conclusions. Je dis cela parce que sur notre bateau nous voyons déjà le flux apparaitre à la surface à bâbord ce qui est normal vu l’inclinaison de l'arbre, peut-être faudrait-il positionner le déflecteur d'une manière plus verticale ? ? Mais en perdant de l'efficacité ??
En ce qui concerne le concours Lépine, ce dispositif n'est pas brevetable car les déflecteurs mobiles existent depuis longtemps pour d'autres usages.
A bientôt,
Formidable !
J'ai essaierai peut-être de le faire réaliser cet hiver. parce que, la MA d'un évasion 37 est aussi performante qu'un vélo avec des roues carrées.
Mille mercis.
Thierry, sur Troll
Cher Grietick,
Effectivement il y a pas mal d'Evasion qui ont ce problème et pas que le 37. Je vous recommande de faire les essais pour le réglage dans des conditions différentes, peut-être même avec des "délais" de plusieurs jours. Essayez toujours avec des amers près du bateau (bouées spécialement mouillées par exemple) Simulez avec ces bouées une vraie place de port avec différentes orientation par rapport au vent. En ce qui nous concerne nous avons eu la première fois un effet inverse, le bateau allait très légèrement à bâbord, nous avons corrigé un mois plus tard....
A bientôt....
Pour Marin Marrant:
citation: "...ce qui fonctionnerait mieux en marche avant, risque de faire remonter le flux en marche arrière très (trop) en surface."
SI j'ai bien compris, cela ne devrait pas être le cas puisqu'en marche arrière les ailettes seront cachées par la plaque qui vient en butée. Pour le coup, l'eau chassée vers la plaque par le flux en marche arrière est plus susceptible d'être dévié vers le haut si l'axe de la charnière n'était pas vertical ou incliné vers l'arrière. Mais sur votre bateau, d'après les photos, il semble bien incliné vers l'arrière. Le flux de marche arrière est donc bien rejeté vers la droite et vers le bas.
De nouveau, félicitations pour cette trouvaille. Je suis impressionné à la fois par l'imagination et la simplicité.
Si je puis me permettre une petite suggestion:
L'axe étant monté tête en bas sans doute parce qu'il ne peut pas s'installer par le haut à cause du retour de galbord, il serait prudent d'intercaler une rondelle sous l'anneau de retenue afin qu'il ne soit pas usé par frottement, ne casse et ne laisse l'axe descendre, avec les conséquences. S'il y en a une, on ne la voit pas sur les photos. Sinon, un boulon avec un écrou Nylstop, c'est pas mal non plus, ou encore un écrou crénelé et goupillé.
Cher Chtit Luma,
Merci de votre intérêt et remarques pertinentes.
Effectivement j'avais lu un peu vite et vous avez parfaitement raison, la ailerons peuvent recevoir une incidence sans que cela gène la marche arrière parce qu'ils sont masqués par la surface du déflecteur.
En ce qui concerne le flux, la plus grande efficacité est parallèle à l'hélice (perpendiculaire à l'arbre) dans ce cas les flux bâbord et tribord (de chaque coté de la quille) sont eux aussi perpendiculaires à l'hélice, ils "remontent" le long de la coque (il y a des démonstrations de ces effets, j'essayerais de retrouver le site) Comme ils "remontent" le long de la coque on ne les voit pas cachés par elle puis dispersés. Du coté déflecteur il en va tout autrement en effet à bâbord rien de remarquable, mais sur tribord (coté du déflecteur) la déviation est visible: le flux "ressort" un peu avant le milieu du bateau, il ne bénéficie que très peu du masquage de la coque. Pour comprendre, imaginez voir l'arbre moteur par transparence latéralement par rapport à la coque, l'arbre imaginaire (la ligne) vous indique l'angle de l'axe du flux en MA. Ce flux dans l'axe de l'arbre vient "s'écraser" ou se disperser contre le dessous de la coque.
En ce qui concerne l'anneau vous avez parfaitement raison, c'est peu mécanique; promis je vais mettre une rondelle 6x10. Vous avez encore raison ce serait mieux de mettre un écrou frein, mais il faudrait fileter l'axe en inox.... plus dur qu'un simple trou perpendiculaire. NB pour les réglages l'anneau est indispensable en apnée.
Effectivement la "tête" de l'axe est en bas de façon à pouvoir l'enlever ce qui serait impossible par le haut avec le retour de galbord.
Bon vent.....
Je ne connaissais pas, mais ça prouve que je n'ai rien découvert. Tant pis!.
L'idée m'est venue en voyant votre montage et parce que je travaille dans l'aéronautique.
Eh oui Chtit Luma, souvent on a les mêmes idées que d'autres... "les grands esprits se rencontrent"
Concernant le croquis que je n'ai pas retrouvé du flux en marche arrière, il est bien évident que plus l'arbre tend à être positionné horizontalement plus le flux sera efficace. Mais attention les moteurs "sail drive" ou hors bord en puits génèrent par leur bulbe d'engrenage conique une perturbation difficilement imaginable !
je crois bien que beaucoup vont jouer les bricoleurs cet hiver et parfectionné ce dispositif: il faut pouvoir le neutraliser
Bonjour Motutunga,
S'il y an en qui perfectionnent et qui en font profiter tout le monde tant mieux ! par contre il ne faut pas sous-estimer la puissance du flux qui, selon l'hélice, est de peu inférieur à la puissance du moteur.... wait and see....
Bon vent !
Oui, mais avec un sail-drive, l'hélice se trouve bien plus en avant et je pense qu'il est rare d'avoir un problème de pas d'hélice qui fait dévier le bateau en marche arrière. C'est mon cas et en arrière, mon Biloup avance ... euh... recule sans dévier.
tu as de la chance, moi ( et mes semblables) je dois choisir tres soigneusement l'endroit d'ou je commence a reculer en fonction du vent, pour avoir assez de vitesse afin de manoeuvrer librement une fois le moteur debrayer au moment ou j'arrive au point de non retour (engagé entre les voisins et leur ilgne de mouillage..
ici en med avec le systeme d'amarrage a cul avec pendille c'est un vrai probleme. Il arrive que si par ex, l'helice pousse le cul a babord, avec un vent traversier assez fort babord amure on ne puisque tout simplement pas faire autre choses que des ronds dans l'eau
Le vent traversier est en effet un gros problème, avec ou sans le couple de l'hélice. Pour moi, en marche arrière (moins en avant) je dois tenir compte que l'avant du bateau a plus de prise au vent que l'arrière car la coque est plus haute qu'à l'arrière et il n'y a pratiquement rien dans l'eau depuis les quilles jusqu'au brion. L'avant a donc très facilement tendance à vouloir rejoindre le lit du vent (toujours en marche arrière). J'ai commencé à résoudre cela en mettant mes deux réservoirs d'eau douce dans la pointe avant.
Chtit Luna :
Ce n'est pas parce que l'avant à plus de prise au vent qu'il se met dans le lit du vent. En marche arrière, l'hélice est le point d'ancrage du bateau, exactement comme le mat d'un pavillon. L'hélice est un point d'appui et "s'accroche" dans l'eau, et le bateau se met naturellement en "drapeau". Là, il n'y a que la vitesse du bateau qui, par le flux d'eau, si il est plus fort que le vent, remettra le bateau en drapeau , mais cette fois dans le "lit" de l'eau, et non du vent...
Marin marrant :
Le système en question est très intéressant. Mais je me demande une chose : on en a besoin surtout au moment où l'on veut commencer à culer. c'est là que la poupe part sur le coté. On doit donc régler le flux du déflecteur en conséquence, bon. Mais lorsque le bateau a pris de l'erre, généralement, sans déflecteur, il se comporte bien. À ce moment là, le déflecteur ne va t-il pas contrarier de façon négative la progression en marche arrière ?
Bonjour Baboujoli,
Je vous cite: "Là, il n'y a que la vitesse du bateau qui, par le flux d'eau, si il est plus fort que le vent, remettra le bateau en drapeau , mais cette fois dans le "lit" de l'eau, et non du vent..."
Je n'ai peut-être pas tout compris, mais si le vent est de même 10 à 15 nœuds plein travers, à quelle vitesse faut-il débouler entre les pannes en marche arrière pour que le flux d'eau l'emporte?
Blague à part, (désolé, c'est mon humour chinois), quand je disais qu'il fallait que j'en tienne compte, je n'évoquais pas un comportement catastrophique du bateau, loin de là. Je pense que de disposer de deux quilles plus une hélice (saildrive) à un mètre cinquante en avant du safran et autant en arrière du centre de carène neutralise complètement l'effet du pas d'hélice en marche arrière. Le bateau étant très stable en marche arrière avec les 2 quilles, je fais comme beaucoup ici, je lance le bateau pour prendre disons deux nœuds puis je mets au ralenti, toujours battant arrière. Pendant le trajet en arrière, je n'ai plus qu'à compenser à la barre les effets du vent, sachant que la proue est assez volage, du fait du peu de pied d'eau dans cette partie de la coque.
J'aime beaucoup, moi aussi, faire de l'humour !
Mais, derrière l'humour il y a souvent un fond de vérité.
À mon tour de te citer :
"Si le vent est de 15 noeuds plein travers, à quelle vitesse faut-il débouler entre les pannes pour que le flux l'emporte ?"
Eh bien je répondrai que l'action de l'eau sur la carène est bien plus agissante que l'air sur la coque. Une vitesse beaucoup plus lente que le vent suffira à surpasser l'action du vent.
;-)