Prendre un Ris au portant ???

Je reviens vers vous car une question me travail , j'ai lu que pour prendre un Ris par vent fort il fallait mettre le bateau nez au vent de facon que la grande voile soit devanté et prendre le ris, mais par vent arriere je pense que c'est dangereux de revenir avec le vent dans le nez car apparament on est toujours plus toilé en vent arriere qu'au pres, donc on se retrouve completement surtoilé dans le gros temps !!!!!!!!! Et si on reste en vent arriere le vent pousse sur le GV et donc prendre le ris devient impossible !!! Comment faite vous pour prendre un ris ??? Y a t il des ouvrages qui traite de ce sujet ?
Encore merci
Gilles

L'équipage
14 août 2008
14 août 2008

meme technique mono et cata ?
on est interresé par les cata mais on commencera certainement comme tout le monde par un petit mono pour apprendre, est ce que les maneuvres de prise de ris se font pareil sur les mono que sur les cata ?
Merci Gilles

14 août 2008

ca le fait
c est comme cela que mon fils pratique (vu son entrainement en match race et autres, on n'arrete pas un bateau pour prendre un ris )

il me l'a fait au portant dans mer bien formee et 15 20 noeuds vent apparent pour prendre le 3 eme ris pour etre tranquile l nuit, a ma grande surprise ca a ete tres facile

plein vent arriere faut un bon barreur bien concentre, gv dans l'axe ca descend tout seul

ensuite on a affalé ca n'apportait aucun gain de vitesse d'avoir la GV et on l'a renvoye quelques jours plus tard ..

14 août 2008

justement

par vent arriere on doit avoir la m^me voilure que si l'on naviguait au pres car l'on peut etre dans l'obligation de ce mettre vent debout (homme à la mer par exemple)ou prise de ris.

josé

14 août 2008

Bonjour
Pour prendre un ris dans de bonne conditions tu sera obliger de remonter au vent.Personnellement je ne vais vais pas jusqu'a etre face au vent, je me cale au bon plein comme cela la voile d'avant continue a porter ce qui me permet de toujours rester manoeuvrant.

24 avr. 2019

En catamaran, tout particulièrement, remonter est suicidaire.

14 août 2008

pas de miracle!
la sagesse veut qu'on anticipe la prise de ris en gardant un oeil sur l'anémo, d'autant plus qu'il faut y ajouter la vitesse du boat lorqu'on est au portant! sinon il n'y a pas d'autre moyen que de choquer l'écoute en grand et de passer quasi vent debout de même s'il reste du génois. Attention avant d'envoyer la personne au pied de mat pour halebas, balancine et bosse de ris (si nécessaire) de vérifier que la houle ne soit pas trop forte, sinon ligne de vie obligatoire! c'est d'ailleurs cette houle qui à mon sens reste la plus dangereuse pour cette manoeuvre, non? C'est bon aussi de s'entrainer par vent faible pour les automatismes...

14 août 2008

Le Ris au portant
Hello,

Je confirme ce qui a été dit, mais je confirme aussi que l'on peut rester (un peu) surtoilé au portant.

Voila coment je procède :

1/ Je réduis un petit peut le génois en choquant un peu l'écoute et en enroulant un tour ou deux, ce qui peut être fait au portant avec un enrouleur (Attention, je ne parle pas de tout enrouler, ce qui ne se fait pas au portant non plus): Cette étape est facultavive en fonction du degré de "surtoilage"

2/ je remonte au vent jusqua être au près pas trop séré, mais en ne bordant pas trop la GV pour ne pas qu'elle porte.(comme expliqué par Mat83)

Normalement on est pas surtoilé car on a que le génois qui porte.

3/ je prends tranquilement mon ris, ou même deux d'un coup si je sens que le vent monte franchement car j'ai pas envi de retourner au pied de mat tout de suite ;-) .

4/ je re-déroule le génois et reprends ma route.

Voila, peut être que les puristes aurons d'autres méthodes, mais celle la marche correctement et le tout ne prends pas plus de 5 min (voir moins) a condition que Murphy ne s'en mêle pas (une !#-^&" de bosse de ris qui se coince par exemple ...)

A+,
Harry.

14 août 2008

sur
un petit mono "pour debuter", donc j'imagine en côtier, il y a quand même peu de chance que tu puisses rencontrer une mer si impraticable que tu sois dans l'impossibilité de mettre bout au vent pour reduire.
Dans une telle mer tu seras depuis longtemps à l'abris.
Jusqu'ici j'ai toujours pu me mettre bout au vent pour reduire.

Sinon pareil et c'est probablement une erreur,
j'ai tendance à reduire moins tôt au portant, on se fait moins chahuter, on sent moins le vent, on se sent plus à l'aise, du coup notre jugement est un peu faussé quand à la situation réel.

Sylvain.

14 août 2008

ca doit etre chaud
Ca doit etre chaud de passer nez au vent quand on est au portant par gros temps car gros temps = vent fort + mer forte, le bateau doit faire un 180 ° dans ces conditions on donc se retrouver un moment vent de travers + houle de travers ... Faut il border progressivement le GV en remontant doucement vers le vent ou plutot tout choquer et remonter rapidement au vent ??
Gilles

14 août 2008

Heu...
La méthode pour prendre un ris peut avoir plusieurs variantes mais on arrive toujours au meme résultat.En ce qui concerne ta dernière question il y a un paquet de paramètres a prendre en compte,le type du bateau, le bateau et ses réactions, l'état de la mer si c'est plutot du cassant ou de longue glissière,...
Il y a une part de feeling et d'adaptation a acquérir et cela ne vient qu'en navigant.

14 août 2008

tout dépend
bien sûr de l'état de la mer, de l'équipage, ...

dans tous les cas je préfère prendre le temps de remonter au vent, choisir le bon moment entre 2 vagues, bon plein comme dit au dessus, bôme arrimée autant que possible pour éviter la chute à l'eau

amha toute manoeuvre précipitée finit souvent mal !!

14 août 2008

Chaud ou pas ...
Chaud ou pas, tu ne pourra de toute façon pas prendre ton ris en restant au portant car la voile va se coincer, forcer et tu risque de tout casser.

Se remettre au près ne pose pas de problème, MAIS, il faut tout de même avoir un peu d'eau à courrir pour avoir le temps de réagir au cas ou un truc se coincerais, donc, manoeuvre à ne pas faire en foncant droit sur les cailloux ! ca parait évident, mais ça va peut être mieux en le disant ;-)

A+,
Harry

14 août 2008

Tu dois impérativement remonter au vent....
mais en même temps que tu le fais en douceur, d'abord tu reprends ton chariot de grand voile ensuite, tu enroules d'abord une partie du génois pour éviter qu'il fasseye trop fort avec un risque de se déchirer dans une des barres de flèche.
Un fois bout au vent tu prends 1 ou 2 ris suivant le vent, une fois pris relacher éventuellement du génois.
Cette manoeuvre quand je l'a fait je met ma femme à la barre et je fais le reste.
Entraine toi d'abord par temps pas trop fort, après cela devient reflex.

14 août 2008

Je me sens seul...
A 90% je navigue en solo.
Mon plan de voilure n'est pas moderne : sloop avec 44 m2 devant et une GV de 22 m2.
Sauf en cas de survente très violente inattendue, je continue toujours au même cap pour prendre un ris!
Mais je triche!
Je borde la GV dans l'axe, la pression sur le guindant va fortement diminuer. A l'aide du winch, je réduis avec la bosse sans qu'un latte se coince aux barres de flèches, en prenant soin d'opérer très progressivement. Il faut que la chute et le guindant restent tendus en larguant petit à petit la drisse.
Je ne sais si cela peut être possible avec les très grandes GVs actuelles.?

14 août 2008

Sur une transat...
en solo, malgré des dizaines et des dizaines de grains plus ou moins violents, je n'ai jamais changé de cap pour prendre un ou deux ris.

15 août 2008

Ouf Ouf
Nous sommes au moins trois à le faire, sans changer d'allure et en solo.
Mais je reconnais que ça m'arrive peu souvent parce que, vent arrière au-dessus de force 4, je suis sous génois seul. ;-) ;-)

14 août 2008

Methodes
Voila une autre méthode, peut être pas courante, mais si ça marche ... c'est le principal.

14 août 2008

Précisions...
- La grande surface à l'avant permet de garder une bonne vitesse facilitant ainsi la manoeuvre.
- La réduction du génois se fera après celle de la GV.
- Je ne vais pas réduire la GV ainsi si je n'ai rien à l'avant. Mais au portant, si je ne garde qu'une voile, c'est le génois!

14 août 2008

ouf!
Je me sentais soudain aussi un peu allien!

Moi aussi je prends et largue des ris sans changer d'allure, aussi en solo.

Soit la voile vient, soit je borde un peu pour diminuer la pression, il m'arrive aussi de lever un peu la bôme, ce que vide la voile du vent.

Je n'ai jamais eu de gros problèmes, je fais descendre la voile en donnant petit à petit du mou dans la drisse pour éviter que la drisse, la voile ou la tétière ne se coince. Si ça merde, il faut remonter, mais pas jusqu'au près, vent de travers me parait suffisant. Et en effet, j'éviterais au max de remonter dans les vagues si le temps est vraiment mauvais.

14 août 2008

Prise de ris (semi) automatique
l'été dernier , j'ai pris plusieurs fois un ris par vent de travers et même petit largue. sans aucune difficulté.
Deux raisons:
- le spray au téflon sur les coulisseaux, qui permet d'avoir une glisse surprenante. L'essayer , c'est l'adopter
- et le système de prise de ris d'une rapidité étonnante.

Bon, c'était un Sangria.
Où les manoeuvres sont plus……"légères".
Mais pas moins sportives.

14 août 2008

Merci merci
merci merci mais comme je voudrais me mettre a naviguer je lis tous ce qui traite de se sujet mais des fois n'ayant pas d'experience c'est dur de tout comprendre du premier coup, encore merci pour vous conseil. Existe il des bon livres qui traite les differentes maneuvres et reglage des voiles.

Merci Gilles

14 août 2008

Oui
il existe des livre qui te délivreront la partie théorique.Mais le mieu serai de t'offrir un stage et ensuite approfondir tes connaissances avec les livres a ce moment la, tu comprendra beaucoup mieu tout ce qui se sera passé pendant le stage.

14 août 2008

Hors série V&V
Hello,

Il y a dans les hors séries de voiles et voiliers, des numéros qui traitent des différentes manoeuvres avec en général des photos qui décomposes les differents étapes.

Il parrait que c'est bien. A voir sur leur site Web.

Je me suis dit que j'en commanderais un ou deux un de ces jours pour les laisser à bord pour expliquer la manoeuvre à des équipiers ou même pour "réviser" de temps en temps ça peut pas faire de mal.

Harry.

14 août 2008

prendre un ris au portant
est pour pour moi impossible ou du moins déraisonnable quand il y a de la brise (par hypothèse, il y a de la brise si on dois prendre un ris).

Les frottemments des coulisseaux sur le mat sont tels qu'il faudra un sacré costaud au pied de mat pour la faire descendre. Compliquer inutilement la vie de celui qui va au pied de mat et alloonger son "temps de travail" ne me semble pas l'attitude la plus raisonnable pour sa sécurité.

D'autre part, il n'y a pas que l'équipier de pied de mat qui va souffrir, le matériel aussi (fixation des coulisseuax, coulisseaux eux mêmes, ...). ces éléments ne sont pas faits pour prendre très longtemps une telle pression.

Deux exceptions rendent possible la manoeuvre :
1. le bateau est équipé d'un rail de mat et de coulisseaux à roulements à billes de très bonne qualité.
2. Il s'agit d'une petite grand voile (moins de 10 m ²) et les forces en jeu sont alors encore maitrisables à la main (et encore, par 20 neouds ou plus, tout est difficile).

Enfin, si on a vraiment pas le choix (manque de place, courant, ...) et que la mer n'est pas trop dure, on peut toujours prendre ce ris au portant mais il faut que l'équipage sache que ce sera dur et y être préparé.

14 août 2008

pas d'accord
Allonger la manœuvre je ne pense pas, au contraire.

Je sors, vais en pied de mât, fais descendre la voile, borde drisse et bosse et retourne à l'intérieur.

Si je devais changer de cap avant, c'est modifier le régulateur (ou le pilote), rerègler les voiles, prendre un ris, remodifier le cap, rééquilibrer le bateau.

Sans exagérer, prendre un ris ne me prend pas plus de cinq minutes.

Et j'ai fait cela sur mon 10 m et sur un 15m.

14 août 2008

Pour Brufan
Effectivement, c'est ce que j'avais tendance à penser aussi, mais puisque deux intervenants le pratique courament.

Il n'y a rarement qu'une méthode valable pour les manoeuvres.

Ca doit dépendre des bateaux.

Moi je dis qu'il faut éssayer ...

14 août 2008

Personellement
Je m'attache au pied du mat par un bout (ce bout est ma ligne de vie)
Je lache la drisse de 2 a 3m que je recapelle aproximativement au ris.
Je retire sur la chute pour faire descendre la voile je suis alors sur la bome coté au dessus de l'eau.
je termine le reglage du ris.
Je prend l'apero.

14 août 2008

A vous lire
je vais devenir un inconditionnel de la prise de ris automatique, c'est évident. Surtout en solo.

La rapidité, quand cela brafouille, c'est un gage de sécurité et pas des moindres. Et moins il y a de manoeuvres à faire, moins il y a de probabilité d'avoir des emm……

Je sais, plus un voilier est grand, moins la parcours vers le pied de mat est risqué.

C'est à partir de quelle longueur de bateau ?

14 août 2008

pareil
au portant, je borde un peu la gv, je relache de la drisse, aide la gv a descendre parce que ça glisse pas tout seul, je prends le ris, je choque de nouveau la gv et je vais m'en fumer une tranquilou avec une petite bibine bien fraiche !! ma gv fait 25 m2, le gégène 45 m2 mon canot fait 11 m et 10 tonnes ...

14 août 2008

autrement il y a une autre methode

simplinisime ;
avoir un bateau équipé à "l'ancienne" avec une bome à rouleaux , là point besoin de changer l'allure pour prendre quelques tours de bome.

:-D

josé

14 août 2008

S' aider du moteur !!!
Si l'on pense que la prise de ris va être sportive, voire délicate, s'aider du moteur pour rester face au vent le temps de prendre le ris. Il y a toujours des /^- d'équipiers qui prennent tout leur temps et si cela souffle, donc bonne houle, rester face au vent sans moteur devient extrêmement difficile!
:acheval: :acheval:

14 août 2008

forte brise:
il est également possible de se mettre à la cape.

14 août 2008

A la cape
Dans mon expérience un ris se prend bien avec une GV pas bordée et ne portant pas sur les barres de flèches et ou les haubans, donc généralement entre le près et le vent de travers.

Si on a un pilote automatique, ou un barreur, on peut généralement tenir cette allure sous génois (plus au moins réduit). Le fait que la GV n'est pas bordée compense au moins en partie le fait d'être surtoilé en venant du portant.

Maintenant en solo si la situation est délicate je vais chercher la cape : gênois (plus ou moins réduit) à contre , GV débordée et barre amarrée sous le vent. Le bateau devient soudain beaucoup plus calme et la manoeuvre plus facile.

Pour prendre la cape je n'hésite pas à virer sans toucher au génois: il se retrouve à contre sur la nouvelle amure. Évidemment venant du portant cela suppose de venir au près puis de virer, sans doute délicat dans une mer vraiment démontée.

Peut être est-il possible de mettre le gênois en ciseau au portant, de la border à plat, puis de remonter de façon à se retrouveer à la cape sans changer d'amure ? je n'ai jamais essayé.

MichelR

14 août 2008

Et si je .......
et si je reste au portant et que je ramene ma bome dans l'axe du bateau et remonte ma balancine , le vent venant de derriere ( ou de coté ?? )ne portera plus dessus et alors il sera possible de descendre la GV pour prendre le ris ??? Je dis ca mais c'est qu'une idée car je ne navigue pas !!!
Gilles

14 août 2008

Descendre oui.
Vent arrière pas facile , déjà car le haut de la voile ça frotte le long du mât. Tu affale au 3eme ris tu fixe le point d'amure, le point d'écoute tu étarque sur la bôme et Là ????

Faut remonter le linge avec les lattes qui se prennent dans les haubans, la voile qui colle au mât, les coulisseaux qui se bloquent...

La manivelle la plus longue sur le winch?? on force au risque de casser et de déchirer ou on lofe?

C'est plus simple d'utiliser le génois pour renvoyer dans la grand voile, au bon plein, et là, cela vient tout seul.

Tu ne peut pas éviter un coup de face au vent à 45° près.

15 août 2008

C'est bien pour cela
qu'il vaut mieux à mon avis, la prise de ris semi-automatique à savoir deux bosse par ris.

La réduction au portant, je l'ai fait deux trois fois.
Cela dépend un peu des conditions.

14 août 2008

J'aime pas les voiles qui fasseyent
Quand il y a du vent, ça les abîme voire ça les déchire.
Par contre, vent de travers, petit largue, en débordant la grand voile(*) pour que le vent appuie moins dessus, le génois continue de tirer le bateau, le vent réel est donc légèrement de face, la voile descend toute seule.

(*) voire sans la déborder : juste en remontant un peu au vent le temps de la manoeuvre.

14 août 2008

...
Tu tire par accoup sur la chute et la voile descend.
Concernant les ris automatiques avec la methode un seul bout, le pb des coulisseau n'est pas resolu et l'etarque du guindan est la même que la bordure. Vent arriere on souhaite creuser sur la bordure...

15 août 2008

d'accord
avec toi ;ai essaye plusieurs methode pour la pris de ris au portant la seule qui me convienne est de remonter au vent;bien evidement chaque navire reagi differement selon:sa surface de gv,son accastillage sur le mat,l'etat de la mer;j'ai le bonheur d'avoir un dl de 11 mts qui pese 9ts et la regle d'or,pour moi,est d'abord d'anticiper.Jeff.

14 août 2008

je remonte mon post

ca le fait - 14-08-2008 18:29 -


c est comme cela que mon fils pratique (vu son entrainement en match race et autres, on n'arrete pas un bateau pour prendre un ris )

il me l'a fait au portant dans mer bien formee et 15 20 noeuds vent apparent pour prendre le 3 eme ris pour etre tranquile la nuit, a ma grande surprise ca a ete tres facile

plein vent arriere faut un bon barreur bien concentre, gv dans l'axe ca descend tout seul

il s'agit d'une semi full batten avec 2 latets forcees harken, la gv fait seulement 18 metres carres (sans ris)

ensuite on a affalé ca n'apportait aucun gain de vitesse d'avoir la GV et on l'a renvoye quelques jours plus tard ..

15 août 2008

ris au portant
En fait celà dépend aussi beaucoup du type de bateau; sur le mien (pourtant réputé rapide) j'ai toujours été obligé de déventer un minimum la GV , donc loffer, même si je cherche á le dévier ma route le moins possible. (Je n'ai pas un accastillage très sophistiqué.)
Mais.... j'ai eu l'occasion de convoyer le mini 650 de mon fils en solitaire; la vitesse au portant est dans ce cas tellement élevée, le vent apparent tellement faible et l'accastillage tellement bien dimensionné que les ris se prenaient et se renvoyaient sans le moindre effort et sans toucher au cap.
(Peut-être est-ce un cas extrême; je ne sais pas ce qui se passerait sur un bateau aussi extrême mais bien plus grand.)

15 août 2008

La technique offcielle (apprise à la Macif la semaine dernière)....
est de remonter au près et de choquer en grand la GV pour qu'elle ne porte plus. Une fois le ris pris on se remet grand largue. Testé et approuvé la semaine dernière avec 20-25 nds, la voile tombe facilement et la prise de ris se fait sans effort sans risque de déchirer la voile.

15 août 2008

c'est aussi le meilleur façon

de passer à l'eau par un coup de bome provoqué par le roulis.

"Pour que la prise de ris soit aisée et rapide ,il faut tout d'abord se placer dans de bonnes conditions de travail.
La bome doit etre accessible et la voile ne doit pas porter .L'allure à adopter est donc le pres bon plein.
Si l'on adopte une allure plus arrivée, voile battante la bome est inaccessible.A l'opposé , l'allure du pres serré n'est pas tenable car le bateau manquant de puissance s'arrete et tombe en travers :la voile reprend du vent,le bateau gite revient au pres ,s'arrete abat de nouveau...Pas moyen de travailler correctement .il n'est pas possible non plus d'operer convenablement en mettant le bateau en cape comme on le preconise parfois:on ne peut en effet tenir la cape sans que la GV ne soit un peu bordée.
Or ,il est essentiel que la voile ne porte pas,durant tout le temps de la manoeuvre sinon il faut faire un effort demusuré pour parvenir à tendre correctement la bordure.
Cependant la voile ne doit pas battre exagegerement ni trop longtemps.Ce mouvement l'abime,detend la chute en particulier;à la limite des lattes peuvent se briser et dechirer la voile.Toutefois si la voile bat trop violement en cours de manoeuvre c'est souvent parce qu'elle est trop tendue:il faut peser un peu plus la balancine ou affaler un peu plus la toile.
Enfin la bome doit etre immobilisée.Bome battante il est aussi aisé de prendre un ris que d'enfiler des perles assis sur un cheval de rodeo.La bome est maintenue à bonne hauteur entre la balancine et l'écoute et lateralement par les équipiers qui s'appuient dessus pour travailler.Lorsqu'on n'as pas de balancin ,l'extremité de la bome est posée sur le pont et immobilisé par l'écoute.
Il faut noter que dans les deux cas l'écoute doit toujours étre soigneusement tournée au taquet.Si on la tient à la main on risque toujours de la lacher et d'entendre tout aussitot le plouf caracteristique de l'équipier qui pique une tete."

Texte de le bible 'Des Glenans"

ouf

josé

16 août 2008

mais
tout dépend je pense de la surface de la GV.

Cela me parait impossible sur les GV de cata malgré les chariots et rails

16 août 2008

le "Glénans" a mal vieilli sur ce point
Si l'accastillage est bien dimensionné et bien positionné je ne vois pas trop pourquoi il faut immobiliser la bôme pour effectuer la maneuvre.
On lâche la longueur de drisse pile-poil, comme il y a un mousqueton soudé au vit -de-mulet ça ne va pas lâcher á cet endroit, on tend la bordure sans effort parceque tout baigne dans l'huile et voilá....aller retour du coquepit au pied de mat inclus, pour se dégourdir les jambes. Le fignolage pour reprendre le ris qui pendouille sous la bôme est ce qui demande le plus d'acrobatie, mais á ce moment là on navigue avec la toile du temps.
(C'est presque plus ch.... á relancer car la GV a besoin d'un minimum de muscle pour monter. )

17 août 2008

a mon avis...
jose cite une viellie edition des glenans ;)

pr ma part si vous avez des barres de fleches poussantes ca me parait difficile avec de l'air d'affaler. vous devez border la GV, mais alors attention au lof...

17 août 2008

Bosse de ris
Je pense que l'insistance de cette édition du cours des Glénans à immobiliser la bôme doit tenir à la bosse de ris.

En effet dans les temps anciens ( que les moins de 20 ans etc..) les bosses de ris n'étaient pas à poste et a fortiori pas rabattues vers le mât. Il fallait donc installer une bosse entre l'extrémité de la bôme et l'oeil de ris sur la chute et la souquer (en faisant un ou des tours autour de la bôme). A ce moment là une bôme immobilisée trouve tout son intérêt.

MichelR

17 août 2008

Impossible ?
A ceux qui disent qu'il est impossible de prendre un ris au portant, et qu'il faut remonter dans le vent pour le faire, avez-vous déjà essayé de faire demi-tour dans + de 35 nœuds avec les déferlantes au cul ?
Dans ces moments là on ne se pose pas la question et quant à la "technique officielle de la MACIF", t'es plus assuré si tu fais pas pareil ? lol !

Au fait, allez poser cette question aux inscrits du Vendée, comment ils font, en solitaire pour prendre un ris, ils se mettent bout au vent dans les 40èmes ?

G.

17 août 2008

oui
je serais curieux de savoir comment font ces coureurs avec leur surface de GV!

Mais je voudrais autre chose que des rumeurs....

17 août 2008

jamais eue de souci
avec mon ancien boat , gv de 60 m2 latté, dans l alizé tu remonte pas au vent , , tu borde un peu la gv , tu lache de la drisse correspondant au ris demandé ( faire des repaires ) la voile descend pas , tu tend par la bosse de ris suplementaire , pour prendre un ris tu tend la bosse du deuxiemme ris et la ça descend sans trop de souci , avoir de bon chariot a bille

17 août 2008

C'est simple,
mais physique.
Ils restent au portant (et pour cause) le vent apparent est moins fort quand on va vite.
Les différences avec les bateaux lambda (pour les prises de ris) sont un accastillage surdimensionné (moulins à café) et des sangles sur le guindant (reprises sur un bout) pour aider à descendre la GV.

Au bout d'une heure c'est fait.

G.

18 août 2008

les coureurs

mettent la voilure sur la GV au portant qui convient à une allure au pres par contre au niveau du spi ou des voiles avant sur enrouleurs ils mettent davantage de la toile.

josé

19 août 2008

d'ou l'interet au large
des greements type IOR, grand genoa petit gv
avec 35 noeuds (a partir de 25 en fait) c'est tout confort avec le gse

sur qu'en cotiere la grand gv c'est confort aux virements, peut pas tout avoir, en fait si j'avais 2 bateaux avec les plans de voilures tres differents

18 août 2008

Entre deux maux,
il faut choisir le moindre.
Je ne m'imagine pas sous spi ou sous génois tangonné avec du vent puiqu'il faut prendre un ris, affaler le spi ou détangonner le génois, remonter au vent, en plus me faire mouiller...
Rien que d'y penser je suis fatigué.
Non, tout celà est trop chiant.
Les ris, je les prend au portant, que ce soit le 1er, le 2ème, ou le 3ème.
Pour celà je borde un peu la gv, juste ce qu'il faut avant qu'elle ne m'envoie au lof;, puis je lui intime l'ordre de descendre, comme en général elle n'obéit pas, je l'aide de toutes mes forces et malgré qu'elle rechigne(gv lattée, barres de glèches poussantes et fort rond de chute),elle finit par céder, non mais!...

18 août 2008

Comme toi
les barres-de-flêches poussantes en moins.
Je n'aime pas me faire mouiller, en solo moins il y a de manoeuvres mieux c'est, alors ma solution ( mais personne n'est obligé de l'adopter), c'est en force et si ça résiste il y a les winches...
Mais je n'ai jamais envisagé une seule fois de modifier mas route pour un ris !

60 000 mille et encore rien cassé ...

pourvu que ça dure !

19 août 2008

et
pas toute les GV

19 août 2008

et de plus
en bordanr un peu plus le génois, on peut déborder la grand voile, dont le guindant va recevoir le vent du génois et faciliter encore un peu la prise de ris. Je procède aussi comme ca en quittant un corps mort sous génois (parce du monde autour et/ou du courant qui ne permet pas d'etre face au vent pour hisser la grand voile. le génois bien bordé permet de hisser la grand voile déventée en ne venant qu'au travers.Pas sous grosse brise quand même.

18 août 2008

c'est vrai pour "le Glenan"

Il s'agit d'une vieille edition m^me si coté accastillage beaucoup de choses ont evolué ,coté vent et ses effets pas grand chose de nouveau.

Il faut donc toujours ce mettre au bon plein pour reduire.

donc perso toujours comme le preconnise "Le Glenan" avoir au portant tout au moins coté GV la voilure qui correspond à une navigation au pres .

Pour plusieurs raisons .
-pour reduire lorsque ça continue à monter en beaufort c'est quand m^me plus securisant.
-Avoir une GV surtoilé peut faire lofé et la barre devient dure .
-Et ce que l'on pense moins on peut vite atteindre le phénomene de "Decrochage" ,et alors la navigation devient chaotique avec ses ralantissements et accelerations brutaux pluto qu'avec une glisse reguliere ce qui fait que la conduite du bateau est fatiguant et demande des reglages constants et finalement va moins vite m^me si par moment les vitesses attente sont elevées.

josé

25 sept. 2012

"Avec le système de violon de ris, il est plus facile de tirer d'abord sur la bosse côté écoute, puis de s'occuper ensuite de la bosse côté amure. Il me fallait une minute au maximum pour prendre un ris à l'artimon, et deux minutes environ pour la grand voile. Inutile de lofer, ça vient tout seul, même au vent arrière." Bernard Moitessier 1969 La longue route.

25 sept. 2012

pourrait on avoir le dessin de violon de ris

25 sept. 2012

Marrant ce vieux fil qui remonte à la surface...
Je vois bien l'avantage à continuer sa route et la théorie de la manoeuvre, mais si je borde ma GV dans l'axe dans la brise au portant mon canote part au tas!

Je ne parle pas du travers et bon plein, qui sont évidents mais bien du portant..
Plein vent arrière le vent apparent est plus fort qu'au largue (ou surborder est dangereux) et border le génois ou le spi ne fera rien déventer du tout...

Par ailleurs avec une prise de ris classique (vs automatique), le guidant ne descendra pas tout seul...

Promis j'essaye cet hiver, mais ça me semble plus difficile à faire en vrai que sur son clavier..

26 avr. 2019

Alors, retour d’expérience? dans la baston?

25 sept. 2012

Pas d'accord avec toi Calypso, au portant en course au large les gars restent grand voile haute à plus de 35 nds réels. Plus ils vont vite, plus ils ont un vent apparent maniable, plus ils peuvent garder de la toile, donc plus ils vont vite...jusqu'à la sortie de route.
Je ne me souviens plus si c'est dans un magazine nautique ou dans un DVD V&V, mais un coureur de 60" open expliquait la prise de ris au portant. En gros, il venait pile plein cul en bordant la GV (comme empanage dans la brise) et faisait descendre la GV au winch avec un bout fixé sur l'anneau de guindant du ris. Evidemment gros chariots à billes et gros winches.
ça avait l'air assez bestial quand même...et faut avoir un très très bon pilote.

26 avr. 2019

voilà les mots clés: bestial et pilote 30 000e :-p

25 sept. 2012

C'est ce que je fais depuis des lustres, comme dit plus haut cela évite l'accélération du passage de vent arrière à bout au vent, qui être difficile à gérer par vent et mer forte. Avec un bout frappé sur l'anneau de la prise de ris et mis au winch ça descend tout seul tranquillement pendant que le bateau poursuit sa route.

25 sept. 2012

Perso, quand je suis au près, j'abat jusqu'au travers sans changer le réglage de mes voiles. Comme l'écoulement de l'air sur les voiles passe de laminaire à turbulent, le bateau ralentit et cesse de giter. Je choque ma GV pour la faire légèrement fasseyer, et je prends mon ris sur un bateau tranquille qui ne gîte pas. Quand je suis au portant, je remonte en général assez pour faire fasseyer la GV.

25 sept. 2012

Bonsoir,

Il est vrai que dans la très grande majorité des cas, il est plus aisé de prendre le ris en remontant au près, sauf par mer forte où c'est carrément dangereux, surtout de nuit.

Après une ou deux prises de ris limites "méthode des Glénans", nous prenions le ris sans changer d'allure. C'est vrai que ce n'est pas facile et plus long qu'une prise de ris classique.

De toutes les façons la question ne se pose pas avec certaines mers au c..

A+ Sergio
sergeetdomi.blog4ever.com[...]15.html

25 sept. 2012

Si au portant j'ai besoin de prendre un ris, ça veut dire qu'aux allures montantes, je devrais être en train de prendre le deuxieme. Donc pas trop envie de reprendre TOUT le vent apparent.

J'ai assez de longueur de boute sur le cunningham justement pour pouvoir faire ça en douceur.

Le vrai truc c'est d'empêcher la GV de reprendre du vent en tout ou partie pendant qu'on bricole la drisse et la bosse.

En pratique, une fois la GV dans l'axe,

1) On ne traine pas trop (car le bateau va ralentir et le vent apparent va monter)

2) On prend soin de retenir la drisse pour maintenir la chute tendue en prenant la bosse de ris au fur et à mesure, la drisse avec un tour au winch d'une main, la bosse sur l'autre winch.

La GV reste bordée dans l'axe et les efforts dans le boute du cunningham restent faibles. (il vient à la main en fait)

C'est plus pour pouvoir tout faire depuis le piano que pour vraiment tirer dessus. Une fois en bas, un tour en pied de mat pour libérer le cunningham sur l'anneau du ris et crocher l'anneau, puis reprendre un peu de drisse, et on remet la GV "à porter"

Dernier "truc", j'ai la chance d'avoir l'écoute de GV qui revient sur son double coinceur à un point fixe au milieu du rail. Je laisse donc le chariot un peu sur le bord sous le vent, ce qui donne une triangulation de l'écoute et empêche la bôme de trop gigoter aussi longtemps que la chute reste tendue (pas de balancine)

25 sept. 201216 juin 2020

nav56 : "pourrait on avoir le dessin de violon de ris"

pas certain que cela apporte grand-chose ! :reflechi:

26 sept. 2012

Si je suis au portant je ne bouge pas mon cap je prend et renvois la grande voile sans problème. Suis même prêt a envoyer un peu de genois pour avoir moins de pression dans la gv. Je me vois très mal en croisière me remettre au près suivant l'état de la mer et plutôt dangereux.

26 sept. 2012

la vieille ecole nous a enseigne de venir au vent pour prendre les ris....
...mais, avec un greement bien concu et un rail bien teflone, ca vient bien.
comme le dit gary, et c'est l'experience qui parle, quand t'as une grosse mer au c..l, ....tu te pose moins de questions...
vent arriere fait la mer belle disent les vieux, attention a pas etre surtoile au portant et prendre ses ris a temps est un gage de securite et de facilite de manoeuvre ;
amhumble-avis,

:alavotre:

26 sept. 2012

Je sais que je vais en énerver certains, mais moi j'enroule, j'enroule solo dans la bôme jusqu'à l'équivalent du 3ème ris, bien à l'abri dans le cockpit et sans devoir changer d'allure... J'ai posé un frein de drisse et ça se passe super bien.
A+
DD

26 sept. 2012

Vous bordez votre GV jusqu'à l'amener quasi dans l'axe pour prendre vos ris au portant ?

27 sept. 2012
27 sept. 201227 sept. 2012

Jamais fait ça ...

27 sept. 2012

Tu sais, moi je ne me pose pas autant de questions. ( je suis solo)
Il m'est arrivé de devoir prendre le 3° au portant, et bien je lache tout et je prends mon ris tout simplement et je reprends ma route.
Le bateau tiré par l'avant reste neutre.
JJ

26 sept. 201226 sept. 2012

Pas moi en tout cas ! Et par mer forte je trouve cette manoeuvre aussi Rock and Roll que de remonter au vent...

27 sept. 2012

Et pour virer de bord au portant, comment faites vous ?

1 - je ne vire jamais de bord au portant, je remonte au vent
2 - je laisse la GV se débrouiller pour passer d'un bord à l'autre
3 - j'accompagne le virement en bordant la GV dans l'axe pour la relâcher progressivement sur l'autre bord

:reflechi:

27 sept. 2012

Mais non!!!, il faut juste faire doucement en coordonnant, tu laches de la drisse d'un coté, tu reprends la bosse au winch et du cunningham pris sur l'oeil du ris de l'autre. Ca ne pose aucun problème. (et c'est heureux)

Je dégage un peu la voile des haubans et je prends mon ris sans changer d'allure.

Quand à l'idée de border la GV dans l'axe, je vois mal la faisabilité :tesur: puisque à un moment où à un autre, elle devra être relâchée et alors bonjour le battement de la chute! :lavache:

Et bien effectue la même manœuvre sans ramener la voile dans l'axe et ça ne pose aucun problème non plus (et c'est heureux).
:mdr:

27 sept. 201227 sept. 2012
27 sept. 2012

Comment ils font les solitaires des hautes latitudes??

27 sept. 2012

bonjour,
et avec des barres de flèches poussantes ???
Cdt

Idem en ce qui me concerne avec des BdF poussantes.
Prise de ris au portant après dégagement de l'appui sur les haubans.

27 sept. 2012

Bonjour.
Même dans des alizés un peu costauds, je ne me vois pas passer au vent de travers. Je descend TANT BIEN QUE MAL la voile au portant en bordant un peu l'écoute de grand voile et j'ai des barres de flèche poussantes. Il faut aussi anticiper pour ne pas être vraiment surtoilé.
Joël

27 sept. 2012

100% de l avis de jeanlittlewing plein vent arrière la gv dans l'axe ca descend tout seul et laisser de la toile sur la voile d'avant pour que le bateau soit manœuvrable.

Pratique cela sur des bateaux de plus de 60 pieds depuis des années en transat lors des 4 ou 5 derniers jours quand tu prends des grains réguliers si tu dois te mettre bout au vent toute les deux heures t en fini jamais. par mer forme mémé croisée tu mets ton pilote a 180 du vent en général au portant tu navigues gv d un cote et génois a contre au tangon
gv dans l axe tu prends ton ris sans s affoler tu remet ta gv en place, tu reprends ton cap et si besoin a ce moment la tu t'occupes de la voile d'avant.

on est bien loin de la méthode des glenans mais je peux vous assurer que 90 % des skipper prop font comme cela.

Certains me diront que ce n'est pas bien et je ne leur en voudrait pas

27 sept. 2012

Hello St&So. Peux tu expliquer dans le détail (step by step) J'étarque ceci , je choque cela , je commence par ... etc etc

27 sept. 2012

Le problème, c'est de ne pas partir au lof an bordant la GV pour l'amener dans l'axe. Comment faites-vous, ceux qui pratiquez?

Ensuite, que la GV soit dans le lit du vent dans un sens ou dans l'autre doit faire peu de différence. Je suppose aussi que par prudence, il serait bon de bloquer la GV pour l'empêcher d'empanner (frein de bôme ou retenue) et de la tenir dans l'axe avec la balancine, l'écoute et le frein de bôme bien étarqués.

Faudra que j'essaie ça, tiens.

27 sept. 2012

je ne permet d'intervenir et de contredire certain de mes "confrere"
si l'on est delicat et qu'on a un grand voile sur chariot a bille on peut tres bien prendre un ris vent arriere par n'importe quel temps , je l'ai fait souvent par force 8 a 10 ( car c'est la qu'on a vraiment apas envie de loffer.
c'est un des nombreux avantage des chariot a bille au lieu de la ralingue merdique qui se coince tout le temps.
si on a une ralingue classique on peut le faire sans trop remonter = vent de travers si l'on a un voile d'avant la gv est suffisement deventée mais il faut tout de meme faire attention a ne pas la dechirer sur le greement dormant.
Philippe

27 sept. 2012

Meme question: le risque d'auloffee et les forces en presences me paraissent un rien dedhibitoires, mais je promet d'essayer (et de vous pourrir si je casse)

Par ailleurs, pour le lacher, ce ris vous faites la meme chose dans l'ordre inverse?

27 sept. 2012
27 sept. 2012

de plus si l'on parle avec de gens qui on l'habitude du tres gros temps = austtraliens en particulier, il preconisent pour le confort et la securite de toujours changer les voile au portant.. pour les focs au lieu de se faire branler et mouiller pendant 1/2 , ca prend 3 mm et au sec ...pour la Gv avec ma methode ou celle qui consiste a metter la GV da,ns l'axe ( plus technique) meme avantage

27 sept. 2012

je n'ai jamais essayé cette technique mais je vais la tenter car elle semble bien utile
mais il m'est déjà arrivé d'affaler à l'approche d'un port vent (faible) arrière en mettant un peu de moteur pour détendre la voile et en ramenant la bôme dans l'axe

27 sept. 2012

Ou aussi, un peu plus hard mais pas trop de possibilité, coup de mistral sur un star 7 sans pilote et seul, choqué toutes les voiles, le bateau se met au travers pris mon ris sous les yeux d'un ferry et reparti. Je ne sais si le ferry me croyait en perdition mais 20 minutes plus tard j'avais un hélico qui me survolait pour savoir si j'avais besoin d'aide. Sympa!

20 avr. 2019

Cool on relance un fil de 2012 !
Question pour ceux qui doivent reduire par fort vent superieur a 30 noeud au vent arriere sur un multi j imagine qu il est hors de question de chercher le bon plein surtout si un peu de mer, donc etes vous daccord sur le fait de prendre son ris en ramenant la GV dans l axe comme expliquer plus haut sur mono, avec les nouveaux matos , charriots, rails ca doit descendre tout seul n est ce pas ?
ma seule experience en multi sur tiki 38 c etait sans bome et voile en fourreau autour du mat donc plus facile pour du materiel prehistorique !!...

20 avr. 2019

une fois lors d'une transat perdu au milieu de nulle part (forcement) v'la t'y pas que çà monte (le vent).....dur meme.
on prend deux ris d'un coup. évidemment on était au portant.
on la fait comme ils disent dans les manuels : remonter au vent pour prendre les ris au près. Misère, c'est là qu'on découvre que 1°) y a du vent, 2°) y a des vagues, 3°) que çà va pas être drôle !
nous voilà au près bon plein avec les moteurs pour un peu stabiliser le bateau.
une fois bien secoués comme si ce bazar allait vouloir repartir en marche arrière (coup de gaz pour y aller franco) redépart vent arrière... très mauvaise expérience...
depuis comme beaucoup : GV dans l'axe et çà descend presque tout seul !
franchement je trouve que le passage du lof vent arrière vers le près est un truc à merdes.....

20 avr. 2019

Devant louer un voilier avec mat enrouleur je me demande ce que l'on peut faire dans ce cas particulier.

21 avr. 2019

Même technique. Ramener au milieu puis enrouler.

21 avr. 2019

quand j'avais des voiliers compliqués ,avec des ficelles et des fils de fer partout et des trucs ou on se cassait les orteils dedans .
pour prendre des ris au portant je commençais par border ma voile d'avant à plat ,larguer le hale bas ,reprendre de la balancine et je loffais légèrement en choquand la grande écoute ,
curieusement la gv se mettait à fasseiller ,et je prenais mon ris comme avec des baguettes .puis je choquais la balancine et reprenais du hale bas
maintenant ce n'est plus pareil je ne fais que loffer choquer l'écoute
et ça va tout seul ,je n'ai même pas à rabanter .
alain

21 avr. 2019

J'ai eu pas mal de temps un enrouleur sur le mat et je l'ai fait au portant.
Mais ce n'est pas l'idéal.
Laisser porter pas mal de toile sur l'avant, plein vent arrière ramener la gv dans l'axe.
Donc là on s'accroche pour garder le cap vent, vague (puisque c'est le problème).
On lâche un peu de point d'écoute et on roule, ne pas trop lâcher sinon ça fait une poche près du mat donc la voile n'est plus dans l'axe pour rouler et gros frottements donc perdu ...(j'ai fait ).
Donc on donne un peu de mou et entre deux claques d'un bord à l'autre il y a des moments ou la voile dévente ... on roule.
ça le fait petit petit
si on a un bon moteur (je n'avais pas) ça peu aider.
Après on était toujours que 2 et sans pilote, pas le plus facile, par contre sur un 9m donc des forces encore à taille 'humaines'

21 avr. 2019

Plus simple donc de monter au petit largué ?

21 avr. 2019

J'ai repensé à ce sujet tout récemment (lors d'une traversée Corse par temps calme), ... notamment au sujet des trimarans OU monocoque légers-et-rapide.
Et j'en suis venu à cette pensée : «L'allure dont on parle est par rapport au vent apparent et non par rapport au vent vrai» (cette phrase est peut-être fausse, peut-être juste, mais elle m'a débridé les neurones pour penser à la suite ...)

En partant de cette phrase, je me suis dit que lorsque le vent vient par trois quart arrière sur un trimaran rapide, alors les voiles du multicoques sont bordées serrées. On dit d'ailleurs que ces bateaux sont tout le temps au près, même quand le vent vient de trois quart arrière. En partant de là, je me suis dit que ce serait possible de border d'avantage l'avant tout en choquant peu à peu la bôme de la GV. Progressivement. Peu à peu le point vélique avance, ce n'est pas grave car c'est pour pas longtemps. L'intérêt c'est que la bôme se mettent dans l'axe du vent APPARENT, et à ce moment là on peut réduire la GV sans trop avoir changé sa route.

La même chose doit être faisable sur un monocoque léger-et-rapide.

Ce n'est que théorique. Je ne sais pas si en pratique c'est possible, mais je me dis que ça doit être faisable.

(résumé : voilier rapide, vent vrai venant de 165° à 110° , vent apparent étant à 40° à 65°, on borde un peu la voile avant on choque un peu la bôme, on borde encore un peu la voile avant on choque encore un peu la bôme, etc, la GV se dévente, on réduit la GV, on prend son ris, on reborde un peu la bôme de la GV on choque un peu la voile avant)

Réaliste ou excessivement optimiste ?

21 avr. 2019

j ai trouver un article sur v&v qui reprend ce qu il y a au dessus avec un petit plus me semble t il, en gros bome gv dans l axe et on lache un peu de drisse et l astuce on reprend la chute et bis repetita, voici le lien voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]08035df

21 avr. 2019

J'ai fait une petite video sur une technique de ris au portant, ici le larguage mais bon pour prendre un ris il suffit de faire l'inverse.
Trois quart vent arrière, on borde totalement le génois, on choque un peu si nécéssaire l'écoute de GV et la voile fasseye (on le voit par exemple à la minute 3:00, l'écoute toute molle), quand elle fasseye on prend ou on largue le ris sans problèmes. Une fois que c'est fait, on règle la gv et choque le génois à nouveau. Parfois il faut loffer de quelques dégrés mais toujours largue/grand largue.


Avec du vent fort, au moins pour moi hors de question de se mettre face au vent et risquer la trempette des barres de fléche :d (sauf obligation bien sûr)

21 avr. 2019

Merci à toi mais c'est dommage on voit pas très bien ...

21 avr. 2019

Je craignais... je vais le refaire avec plus de vent et prise de ris (au lieu de largage), en tout cas cela fonctionne tres bien, toujours fait comme cela.

23 avr. 2019

Le problème viens surtout du cadrage de ta caméra et du fait que le bateau soit plus ou moins orienté vers le soleil...

22 avr. 2019

On ne remonte surtout pas au près.
On borde la voile de manière à ce qu'elle soit dégagée des haubans et barres fe flèches (règlée comme pour le vent de travers).
Et voilà.
Anticiper est ce qu'il y à de mieux.
Remonter au près est carrément dangereux par vent fort et grosse mer. Si on est vent arrière, on peut se mettre au grand largue et prendre la mer sur la hanche. Il faut un bon barreur, ou mieux, un bon pilote, ou un régulateur.

22 avr. 2019

Il n'y a pas de solution unique. Cela dépend des conditions, du bateau, du type de gréement et de l'équipage.
Mais je suis pleinement d'accord sur un point : le mieux est d'anticiper (Yaka ;-))

22 avr. 2019

anticiper n'est pas toujours facile au portant, on a trop souvent tendance à sous-estimer les conditions.
Au près, vu qu'on en prend plein la gueule on sent vite quand ça forcit.
y'a qu'à voir quand on se croise même en été certains au portant sont en tee-shirt et d'autresau près ont leurs cirés...

23 avr. 2019

Pour anticiper, il faut afficher sur l'anémo le vent VRAI : sur un tri à 15 nds, grand largue, avec 30 nds de vent, on n'apprécie pas bien la force du vent; c'est quand on commence à loffer en vue de prendre le ris qu'on se rend compte de la réalité.
Je borde le foc à plat, loffe un peu, le moins possible, jusqu'à faire faseyer la GV, en faisant attention de ne pas arrêter le bateau (risque de repartir en marche arrière, très mauvais pour le safran).
Ensuite, avec un système de prise de ris auto, c'est facile sans sortir du cockpit.

23 avr. 201923 avr. 2019

Je pense près! même au portant et je surveille le vent réel...avec ce temps, mer et vent, comment serais je toilé au près?

J'aurais tout dessus: pas de soucie je met même le spi...

Mais dans la brise force 5/6 dés que je ne serais plus en laminaire donc au largue grand largue etc, si au prés j'avais réduit je fait tomber la GV, je ne suis pas en course, je fais de la plaisance.

Plus de problème de réduction, les manœuvres sont déjà faites, pas de problème pour abattre, pas d'empannage avec passage de bôme, pas de GV qui fait lofer. Le tout c'est de le faire avant que le vent monte trop par rapport à ses limites
( bateau équipage etc).

Autrement lofer dans 15/16 nœuds de vent réel pour affaler- avec une mer agitée, ce qui doit faire à la louche 24 nœuds de vent apparent au près, ce qui pour un bateau de 40 pieds avec une GV puissante doit vouloir dire 2 RIS dans la GV avec un génois 110% plein pot - cela reste jouable même pas vraiment en forme...

Il faut dormir ou penser à autre chose,même au portant, pour ne pas se rendre compte de ces conditions limites ou l'on estime que sans la GV au portant c'est mieux car au près on aurait réduit.

24 avr. 201924 avr. 2019

d'accord sur l'anticipation et ce qui est dit précédemment,

le seul cas ou on anticipe pas c'est quand on se fait piéger par un grain ou un effet venturi la nuit ou pendant la sieste, là on prend la barre et on serre les dents en attendant que ça passe,
en général même sous GV non arrisée ça passe en choquant en plein l'écoute GV et si nécessaire en se mettant à la limite du fasseillement.
sous spi ou gennaker ça peut être chaud les marrons en attendant que ça passe, que ça casse ou d'affaler en catastrophe ...

pour l'anticipation de la prise de ris en allure grand largue à vent arrière, à mon avis qu'une seule technique : on applique une règle stricte genre 20nds vent vrai établi je prend un ris, 25nds => 2 ris, et si on ne connait pas encore assez bien son boat on prend un ris à 15nds, si le boat marche (presque) à la même vitesse pour la même allure c'est qu'il est bien de prendre un ris à 15nds, si on perd en vitesse plus de 1nd c'est qu'on a pris le ris trop tot, on monte la barre du 1er ris à 18 ou 20nds, etc ... ce principe n'est pas applicable en course :-D mais en général valable sur tous les bateaux dits de croisière ou de voyage.

la prise de ris par vent arrière (en principe avec plus de 15 noeuds :-p) ça fait un moment que je vois ça sur les forums, ça me fait flipper, je ne dis pas que ce n'est pas possible mais je trouve ça dangereux, le moindre écart de barre et tu mets le bateau au tapis (et le preneur de ris aussi) avant d'avoir le temps de choquer l'écoute ...

(même un bon barreur aura du mal à rattraper le moindre écart de barre, alors un pilote auto je ne te dis pas ! départ au lof assuré)
à mon avis la technique la plus sure comme dit de nombreuses fois sur ce fil : au travers voir plus, genois bordé*, écouté GV choquée jusqu'à fasseillement GV, bome sécuriséé par les 2 retenues, et on prend le ris.
*pourquoi genois bordé ? : parce que en principe avec genois bordé on garde assez de vitesse pour la manoeuvre et on ne part pas au lof

et en voyage ou même en plaisance : toujours une retenue de bome à poste, et toujours bordée des 2 cotés quelque soit les manoeuvres proches de la bome de GV; même par temps calme, ça évite les ploufs, les MOB et les condoléances !

24 avr. 2019

@Quizas : "alors un pilote auto je ne te dis pas ! départ au lof assuré)" ... c'est pas sûr : ça dépend.
Avec la panoplie complète "NKE HR" ça doit pouvoir barrer bien mieux qu'un humain y compris par forte brise arrière.

Mais quand on voit le prix de la centrale NKE HR complète ... on se dit qu'en croisière non-sponsorisée on fera SANS ça et on anticipera ;-)

24 avr. 2019

Pas besoin du HR...

24 avr. 2019

Absolument steph 753 Les pilotes ordinaires ne fonctionnent pas très bien au portant quand il y a du zef et de la mer ...raison de plus pour affaler la GV, le pilote lambda marchera bien mieux.

Tant qu'a lofer autant se passer de la GV surtout si le vent risque de monter ou si on s'expose potentiellement à des rafales... du ri 1 il faudra passer au 2 puis au 3 ... les manœuvres seront à refaire avec toujours plus de vent.

Anticiper c'est aussi accepter d'être sous toilé... comme vous le savez, par temps instable on règle pour le vent à venir pas pour le vent présent C'est mieux de ne pas avoir a chercher la solution quand le problème se présente ...

Un bateau tiré par le nez marche très bien à 5/6 B au portant, on peut rouler un peu le génois si besoin.

24 avr. 2019

C'est fou, parce qu'à lire les comentaires, on dirait que la mer n'existe pas...
Le vent c'est une chose, mais la mer ?
Celui qui c'est déjà pri au moins un serieux coup de vent, n'aura certainement pas l'idée de lofer pour se retrouver avec des déferlantes bien plus dangereuse que le vent, voyons !
Moi, je borde pour dégager la voile des barres de flèche, mais je ne fais pas fasseyer la GV. Ça tire, mais ça vient.
Quand au pilote, un regulateur d'allure moderne est au moins aussi bon qu'un bonhomme.

24 avr. 2019

J'ai déjà réduit la GV par Force 5-6 (certains à bord disaient 6), vent venant de 3 quart arrière, en n'ayant pas anticipé ... et en ayant "un peu" lofé : eh bien ça m'a servi de leçon, je ne referai plus jamais dans ces conditions là précises, la mer était bien trop dangereuse.

Donc pour le moment, ne sachant pas faire "la top méthode sans lofer et en bordant", eh bien j'anticipe et je fais en sorte d'être sous-toilé. C'est dommage oui, mais c'est bien plus sûr.

Mais je reste totalement désireux d'apprendre et de m'améliorer.

25 avr. 2019

peut-être que le terme "lofer" n'est pas adéquat, disons "remonter" légèrement au vent (disons grand largue entre 120 et 150° du vent selon bateau et conditions) on est d'accord ?...

quant à reprendre le point d'amure du ris au winch pour faire descendre la GV ça ne me parait pas une solution très douce pour la préservation du matos, si ça ne descend pas à la main il vaut mieux "remonter" encore un poil au vent ou choquer un peu plus l'écoute de GV, non ?

24 avr. 2019

Bien sur que c'est dangereux de lofer !
Sur notre rêve d'Antilles, c'était la galère, mais c'était dans las années 80 lors de notre tour d'atlantique, et nous n'avions pas une grande expérience.
Plus tard, nous avons énormément appri avec notre catamaran. Loffer pour réduire, tu le fais une fois, comme tu l'a fais. L'accélération est incroyable, et on sent nettement le flotteur au vent sur le point de se lever.
La solution ?
On borde un peu, pour dégager la GV des haubans, et on la tire par le bas avec une petite écoute saisie sur le point d'amure du ris, repri sur un winch.
Maintenant, je suis d'accord pour anticipé, de toute manière, c'est la règle d'or sur un voilier, mais il y à toujours un moment ou tu le fais pas, parceque c'est juste pas possible.

24 avr. 2019

oui Terralie il faut faire comme ça et si elle descend c'est que tu n'est pas loin du fasseiemment ! bon ne tire pas trop fort tout de même !
quant aux déferlantes je ne sais pas ou tu navigues mais c'est quand même rare de prendre des ris avec des "déferlantes" de travers ... perso quand j'ai des déferlantes" je n'ai plus de ris à prendre, à moins que ... en méditerranée du coté de l'Estaque plage ?

25 avr. 2019

ohohoh! lofer c'est dangereux ...c'est très "vague" comme assertion un peu dans le "vent" ... faire de la voile c'est beaucoup de rigueur et de précision en parler en demande encore plus il me semble non?

Et pour le coup lofer est un terme très précis qui veut dire faire un lof, un lof c'est un changement de direction du voilier qui l'oriente d'avantage face au vent.
5° ou 50° c'est toujours un lof.

25 avr. 2019

Je me fais du souci pour ceux qui ont peur de loffer, pour le jour où il leur faudrait se dégager d'une côte sous le vent...

:reflechi:

25 avr. 2019

C'est pas lofer en soi qui est dangereux c'est de passer le train des vagues du vent par le travers avec le risque de violents coups de gîte et de se retrouver ensuite surtoilé au bon plein avec les vagues aux trois quarts avant et peu de vitesse et le risque de ne pas pouvoir relancer correctement et voire de basculer sur l'autre bord en culant.
Avec un bon barreur+bon équipier+bon accastillage normalement ça se passe bien. En solo pour ça me parait très difficile et dangereux.

Dans ce cas je préfère le faire au portant plutôt que de lofer si j'ai mal anticipé:
- j'ai une télécommande sur le PA qui me permet de contrôler le fasseyement de la GV en étant à poste au pieds de mat.
- je procède par petites quantités en m'aidant d'une sangle pour descendre la GV et en alternant la reprise de la bosse de ris,
- j'ai un double système taquet coinceur en pieds de mat et winch, idem au cockpit, c'est bien sur plus efficace et sécurisant avec le taquet coinceur du pieds de mat pour gérer la prise de ris.

Enfin ayant un gréement Ketch, je peux affaler la GV complétement sans prendre de ris et conserver un bon équilibre sous voile d'avant jusqu'à trinquette sur étai largable + artimon qui est la configuration gros temps.

25 avr. 2019

à force de vouloir réduire ou affaler, sans aller au prés, en remontant un peu pour que cela descende malgré tout, en forçant, on fini par être au travers et travers à la vague, surtout si on a lofé du mauvais côté par rapport à l'orientation des vagues qui ne sont pas toujours dans l'axe du vent... et au travers dans une situation scabreuse cela fini au tas en général et du matos qui morfle!

Prenez donc la cape! pour prendre votre ri...

mais du portant dans la brise il va falloir empanner pour prendre la cape sur l'autre amure! empanner cela peut être compliqué aussi !

Morale de l'histoire si vous ne voulez pas lofer ni empanner c'est que vous vous êtes mis dans la merde et qu'il est déjà trop tard LOL

25 avr. 2019

"mais du portant dans la brise il va falloir empanner pour prendre la cape sur l'autre amure! empanner cela peut être compliqué aussi "
Ben non, y'a pas a "empanner" la GV, il faut passer le foc et le border à fond, et lofer !
;-)

25 avr. 201925 avr. 2019

ben dans la brise faire passer le foc à contre juste avec l'écoute euh comment dire...c'est dur enfin moi je ne suis pas assez fort ...et puis tu as le risque qu'il ne soit pas vraiment à contre dans le haut avec comme effet une cape toute moisie...

le but c'est de ne pas perdre trop de vitesse pendant la manoeuvre.
Et il faut voir aussi le train de vague si il est au vent ou sous le vent.
ainsi que de la surface du génois ou du foc...

25 avr. 2019

C'est des manoeuvres. qu'il est préférable de savoir faire si l'on veut partir en mer l'esprit tranquille.
;-)

25 avr. 2019

C'est bien beau tout çà, lofer légèrement pour déventer la gv, mise à la cape et cie, mais quand vous navigué avec un génois tangonné (voire même un spi pour les plus énervés), il faut bien se démerder pour ariser en restant à la même allure, et perso je ne me vois pas détangonner pour effectuer la manip... Quand à ramener la gv dans l'axe, sur certains bateaux le simple fait de border la gv vous envoi direct au lof.

25 avr. 2019

La qualite et les prix du materiel ont aussi bien evoluer avec les annees, reduire une GV a coulissseau sur un voilier de 30 ans et sur le meme voilier une full batten avec charriot a bille sur rail de mat la difficulte n est pas la meme, il n y a pas que le bib qui est important pour la secu, et on prendra surement plus souvent un ris que l on ne se servira du bib !

25 avr. 201925 avr. 2019

Pour ma part je retiens deux choses, on fait avec le bateau que l'on a! et deuzio il ne faut pas, par indécision, atermoiement, distraction etc se retrouver dans une situation ou l'on subit, il faut décider tôt pour anticiper quitte à revenir sur sa décision et cela en fonction de l'environnement, du bateau et de l'équipage.
Pratiquement:
cela veut dire pour moi avec un 40 pieds moderne avec une GV et un génois de même surface avec 15 20 nœuds de vent au portant.
1) je fais tomber le point d'écoute du génois en l'étouffant avec la gv ( 150° du vent)
2) je borde très plat le génois
3) je change d'allure en lofant bon plein /près
4) j'affale ma GV
5) je repasse au portant avec juste ma voile d'avant.
6) je bois un coup! le vent peut bien monter mes manœuvres sont faites depuis longtemps.

25 avr. 201925 avr. 2019

Mmouais...mais alors si ton génois est tangonné, ça t'oblige à détangonner, et une fois la manip effectuée à retangonner...Ou alors tu ne navigue jamais au grand-largue/vent arrière.
Et en plus, en remontant au près tu risque de te faire mouiller, quelle horreur! :non:

25 avr. 2019

MBI a dit quelque chose qui a retenu toute mon attention : il faut correctement nommer les choses. (il ne l'a pas dit comme ça mais ça revient à ça).

Et je pense que si on apprend les choses avec les mauvais mots eh bien plus tard on ne se comprend pas et/ou on fait mal (je m'inclus volontiers dans le "on").

En utilisant les bons mots (je vais essayer), les fondamentaux disent que pour la réduction de la GV il faut que la bôme soit dans l'axe du vent APPARENT. Tout est là (selon moi). Il ne faut pas se tromper en croyant que la bôme doit être dans l'axe du vent VRAI (TWA). Il faut qu'elle soit dans l'axe du vent APPARENT (AWA).

A partir de ces fondamentaux, chaque voilier a SA situation : celui qui a un voilier pataud-lent aura devra bien + se rapprocher (relativement) de l'axe du vent vrai que celui qui a un voilier léger-rapide.

Dans le cas de mon voilier (qui est différent des autres, comme celui de chacun), avec GV pleine et Code 0, les données (approximatives) sont les suivantes :
TWS : 10 nd
SOG : 12 nd
AWA : 55° (vent apparent)
AWS : 12 nd
TWA : 120° (vent vrai)

L'allure est "bon plein" alors que le vent réel vient de trois quart arrière.
Dans cette situation, si je veux prendre un ris dans la GV, l'axe du vent APPARENT n'est pas très loin (d'ailleurs le Code 0 est sensé pouvoir tenir jusqu'à 40° AWA donc j'aurai pu prendre un exemple d'avantage lofé).

Je suis sensé (mais je ne l'ai jamais essayé) pouvoir ouvrir l'axe de la bôme de pas beaucoup pour que la GV se mette à fasseyer et que je puisse la réduire. Il va cependant y avoir deux conséquences :
1) je vais perdre en vitesse : du coup la donnée AWA va beaucoup changer, et je vais devoir d'avantage choquer la bôme .... jusqu'à quel point ?
2) je vais probablement dériver d'avantage ?

A essayer ...

(question subsidiaire, si c'était sous dpi asymétrique ça donnerait quoi ?)

26 avr. 201926 avr. 2019

@ steph La vitesse peut nous perturber, nous autres plaisanciers , être au largue avec des réglages de près c'est pas vraiment notre quotidien avec nos 6/7 nœuds de moyenne.

Tout cela pour dire que ton allure ce n'est pas le bon plein mais le largue.
ce qui devrait faciliter la réflexion.

J'ai appris que l'allure est toujours définie par rapport au vent réel quelque soit tes réglages.

26 avr. 2019

alors si wikipedia le dit :heu: :heu: :heu:

26 avr. 2019

mais c'est un sujet en soit cette question...
L'allure c'est quoi? la direction de la route par rapport au vent? ou l'orientation du vent apparent par rapport à l'axe du bateau?

26 avr. 201926 avr. 2019

= le cap

je fais du 90 et le vent vient du 10 je suis au petit largue quasi travers.
Mais comme j'ai une fusée et que le vent apparent refuse à mort mes réglages sont ceux d'un prés très serré...

26 avr. 2019

@MBI : « La direction du vent prise en compte pour déterminer l'allure d'un voilier est celle du vent ressenti par le marin, le vent apparent. Celui-ci diffère du vent ressenti par un observateur immobile car il intègre le vent relatif généré par le déplacement du bateau. Deux voiliers suivant le même cap mais à des vitesses différentes peuvent, (...) naviguer à des allures différentes. »

Source : fr.wikipedia.org[...]marine)

26 avr. 2019

ah ah, entièrement d'accord ;-)
(quoique ce site web a énormément évolué sur ce point ces dernières années)

26 avr. 2019

"l'orientation du vent apparent par rapport à l'axe du bateau" = AWA

"direction de la route par rapport au vent" = ??

Je me dis que l'important, à minima, c'est d'être sûr de parler de la même chose (et tant pis si ça n'est pas pile poil le bon mot.... sous réserve qu'on se comprenne sinon rien ne va plus)

25 avr. 201925 avr. 2019

je ne comprend pas bien le sens de la question surtout avec 10 nœuds de vent?
si c'est pour affaler ben tu te mets bout au vent et tu fais tomber ta voile...et prendre un ri à 10 nœuds c'est plus anticiper çà! :-)

Pour faire descendre sa voile il faut se mettre au plus près du vent pour que cela descende tout seul.
Autrement c'est du bourrinage comme le confirme plein de coms dans ce fil.

25 avr. 2019

@MBI : nous avons tous un voilier différent. Pas de règle absolue. Il n'y a pas si longtemps, au près serré, il fallait que je prenne le premier ris dans la GV dès 9nd de vent vrai. Depuis j'ai fait quelques changements (GV moins surdimensionnée) et au près serré je réduis au 1er ris à partir de 12-13nd de vent vrai.

Et je me dis qu'en croisière, nous devrions réduire la GV dès une certaine valeur de vitesse vent vrai quelque soit la direction d'où vient le vent. Dans mon cas, en croisière, si je suis sous spi asymétrique 140° AWA, dès 12-13nd de vent vrai ça serait sage que je prenne un ris dans la GV : en cas d'homme à la mer (ou autre) qui nécessite que je fasse demi tour (et me retrouve au près serré) la GV a déjà la surface idéale j'ai uniquement à m'occuper de changer la voile d'avant.

D'abord les fondamentaux, ensuite au cas par cas.

25 avr. 2019

@MBI
Je ne suis pas trop d’accord avec ton affirmation comme quoi prendre un ris au portant sans changer d’allure est du « bourrinage » .
A contrario, détangonner un génois donc aller à l’avant, le border, et remonter au vent me parait être une méthode plus « bourrineuse », et surtout beaucoup plus longue qu’une prise de ris en gardant l’allure de portant, quitte à rapprocher la gv de l’axe pour faciliter sa descente, si l’équilibre du bateau le permet, ce qui n’est pas le cas de tous. Cela dit chacun fait comme il veut...

25 avr. 2019

MBI a dit qqchose de particulierement sensé : on fait avec le bateau qu'on a.
Je n'ose pas vous dire comment je prends un ris avec le mien. Y en a qui tomberaient de leur chaise.

25 avr. 201925 avr. 2019

Ben si tu devrais, et comme je n'ai pas l'expérience des vieux gréements, moi et d'autres apprendrions certainement quelque chose.

26 avr. 2019

c'est beau

26 avr. 2019

Je ne vois rien de choquant, c'est globalement ce que tout le monde fait pour hisser sa GV non? et quand on est pas pile poil face au vent cela coince c'est dur à monter!
bien que pour ma part la GV est totalement choquée juste de la balancine.

25 avr. 2019

Ok.
1) lancer le moteur, embrayer
2) amener la trinquette et le foc
3) virer face et se tenir pile poil face tout le temps de la manoeuvre
4) bloquer la bome dans l'axe (balancine, écoute, palan volant)
5) larguer la drisse de mât, crocher le point d'amure, ré-étarquer
6) embraquer la bosse de ris, l'étarquer à l'aide du palan mousse et la tourner au taquet
7) assurer le point d'écoute avec un bout' (la bôme dépasse d'un mètre du tableau arrière)
8) nouer la quinzaine de garcettes
9) reprendre le mou de la bosse de ris suivante
10) libérer la bôme et reprendre la route
11) hisser le foc, puis la petite trinquette éventuellement
12) régler les voiles
13) couper le moteur
14) la double pour l'équipage

Tout ça prend bien un quart d'heure.

Heureusement qu'on ne fait pas ça souvent. D'une part, on anticipe (un ris ris au port est plus facile à larguer qu'à reprendre). D'autre part, on a d'autres moyens de diminuer la force des voile avant d'en arriver là : amener le flèche (ça aussi, c'est rigolo), amener la trinquette ou la remplacer par la petite, mollir la drisse de pic, voire la filer largement.

26 avr. 201926 avr. 2019

Cela n'a absolument rien de choquant. C'est juste de la manoeuvre de base.
Mais il y en a tellement qui, dans les post qui précédent, n'admettent pas de venir au près pour réduire, ou de sortir de leur cockpit pour manoeuvrer, que je ne les imagine pas aller dans la brafougne rentrer un foc non endraillée ou sécuriser le point d'écoute de GV à l'extérieur du bateau. ;-)

25 avr. 2019

Hi hi ! C'est pour ça que l'Opinel a été inventé :-p

25 avr. 2019

Perso j'essaye de garder mon allure, je rapproche la gv dans l'axe pour faciliter la descente et en général il faut l'aider un peu mais ça vient.
Cet hiver j'ai du le faire quand on a vu le vent forcir (passer progressivement de 15 à 30 noeuds constants) où l'on est passer du premier au 3eme ris directement et bien le plus dangereux n'était pas le vent mais bien la mer et il était hors de question de se mettre plus près du vent avec les creux que l'on avait.

25 avr. 201925 avr. 2019

@BW988 J'ai lu un article de jean-marie Finot il y a très longtemps ou il disait que les voiliers étaient fait pour naviguer entre 70° et 120° du vent j'ai plutôt tendance à le croire... donc au portant c'est 120° pas besoin de tangon avec ma GV haute! 150/160° c'est pour hisser ou affaler un spi ou une voile d'avant ou border un génois, pour ensuite affaler la GV pour aller au delà de 120° si besoin , voilà c'est une façon de faire qui a le mérite d'être simple et "secure".

Pour le bourrinage je ne fais que lire ce sujet ...descendre sa GV au winch ou en tirant comme une mule sur le guindant!? est ce bien raisonnable?

25 avr. 201925 avr. 2019

@MBI
J’imagine que Jean-Marie Finot expliquait que les voiliers donnaient le meilleur d’eux-mêmes entre 70° et 120°, ce qui ne veut pas dire qu’ils sont limités à ces allures, heureusement.
Pour le reste je crois qu’on n’a pas la même manière d’appréhender les choses, c’est d'ailleurs ce qui fait l’intérêt de la discussion.
Pour moi le portant commence en gros à 120°, le largue, jusqu’à environ 160°/170°, le grand largue, et ensuite 180°, le vent arrière, et je considère qu’à partir de 160° le tangon commence à se révéler très utile, et quasi indispensable entre 170° et 180°.
Alors effectivement sans gv, on peut reculer le moment ou on a besoin du tangon, mais perso je ne me vois pas me passer d’un tangon entre 170° et 180°. On peut aussi à la limite utiliser la bôme comme un ersatz de tangon, mais bon, perso je préfère le vrai.
Après c’est vrai qu’il peut y avoir quelques petites variantes selon les bateaux.
;-)

25 avr. 2019

@steph 753 c'était quoi ce bateau?

25 avr. 2019

C'est sûr que si chacun y va de sa petite définition cela va être compliqué pour se comprendre.
Le portant commence quand on est plus en écoulement laminaire.
donc assez communément au largue, entre 90° et 120° du vent réel, entre 120° et 150° c'est le grand largue et au delà c'est vent arrière entre 150° et 180° voilà pour les allures.

Concernant JMFinot c'était plus une philosophie un code de conduite qu'une réflexion technique...de mémoire: "bien utiliser son voilier c'est s'en servir pour aller là ou c'est agréable, il n'y a rien de plus stupide que de s'imposer un parcours en croisière, qu'il faut être fou pour faire du près dans la brise,le vent arrière même sous spi est très désagréable, le sens des vents dessine les contours des endroits ou on peut aller, le chef de bord décide "

le près musclé je viens d'en manger 70 heures au mois de mars je me suis cruellement rappelé ces propos, à la fois sur le parcours imposé et le près...

18 juil. 2019

@ MBI "Le portant commence quand on est plus en écoulement laminaire.
donc assez communément au largue, entre 90° et 120° du vent réel,"

A 90° et même à 120 on est toujours en écoulement laminaire... il suffit de regarder les penons, mais ça dépend des bateaux et comment on règle les voiles.

25 avr. 2019

Pour moi qui navigue souvent en solo c'est anticipation et mise à la cape .
Au moins à la cape si je passe par dessus bord je pense pouvoir revenir à bord sans être traîné par ma sangle de harnais jusqu'à ce que mort s'en suive...

26 avr. 2019

Personnellement, je choque l’écoute de GV en grand, je retends les lazys sous le vent, et je reviens en gros au travers jusqu’à ce que la GV se mette à fasseyer et se dégage des haubans. Puis je prends le ris de manière classique. GV full batten qui coulisse extrêmement bien.

17 juil. 2019

Le fil est riche. C'est le + récent sur le sujet, mais il est très fragmenté.
Les faux débutants qui le liraient pour se sortir d'une situation dangereuse mériteraient que nous fassions preuve de synthèse.
Ce fil est long, j'en ai recréé un nouveau, pour continuer (y conclure ?) cette discussion
www.hisse-et-oh.com[...]portant

17 juil. 2019

Le lien vers le nouveau fil est ici :
www.hisse-et-oh.com[...]uite-de

:-)

17 juil. 2019

Merci de la correction, Steph753

15 déc. 2024

solo... pilote de bare franche au compas... houle... portant ou pas?
Salut salut

voilà, hier je suis sorti, il avait 15 noeuds à peu près, toutes voiles dehors. Passé le cap à quelques miles de ma baie, ben ça force, on a 20-25 voire plus, je suis au près et ça commence à giter très fort. On a des rafales de mistral, ça ajoute beaucoup de noeuds. je contrôle limite. Donc je me dis, prise de ris. Sauf que la houle chahute le bateau, les rafales ont tendance à refuser, mon pilote marche au compas, pas à l'anémo.
Je l'avoue, j'ai eu trop peur de rester au près pour aller au mat, avec le pilote. j'ai eu trop peur que le bateau fasse n'importe quoi et que je reste accroché à la ligne de vie, balloté dans tous les sens, casser un truc ou je ne sais pas quel scénario pourri. j'ai eu tort?
Donc, je reste calme, pas de précipitation, je prends la fuite. Sauf que, avant de prendre un ris, j'ai testé le pilote (raymarine st1000). Mais... Impossible de gérer le pilote au portant (grand largue hein), il n'assume pas du tout la houle sur mon lotus. J'ai gardé la fuite quelques temps pour revenir dans une zone plus calme et me suis mis au travers, génois réduit, GV choquée à fond. Là le pilote gérait le cap. J'ai pu aller au mat et gérer mon ris.
j'aurais pu faire quoi d'autre?
Je demande des conseils parce qu'un jour, je risque de ne pas pouvoir me mettre si facilement à l'abri.
PP

15 déc. 2024

Bonjour,
Mettez un régulateur d'allure. Ça fait la différence avec des vents instables.

15 déc. 2024

Une manœuvre, peut être pas académique mais l'important n'est pas là : virement de bord en laissant la voile d'avant à contre, GV débordée, barre sous le vent et bloquée = ça donne une mise à la cape... la GV peut descendre (en ayant repris de la balancine)... on peut aller crocher le ris, renvoyer la toile arisée et repartir.

15 déc. 2024

Lorsque le genois est à contre dans les haubans, j'ai toujours peur d'abîmer la voile surtout lorsqu'elle est en laminé.
Mais c'est vrai cela fonctionne très bien.

15 déc. 2024

Dans la mesure du possible (il faut un GSE) je roule partiellement le génois pour que le point d'écoute soit au niveau des haubans.

15 déc. 2024

Merci.
J'avais oublié, j'ai commencé par ça en fait. Sauf qu'avec les rafales et la houle, la cape n'a pas tenu. J'ai même eu peur quand le voilier et reparti sous le vent et que j'etais en train de passer au mat.
Je continuerai à m'entrainer.

15 déc. 2024

Bonjour, j'ajoute mon petit grain de sel. Pour ceux qui ont une surface de GV maniable, une manière de réduire au portant c'est de centrer le chariot et border la GV, reprendre exagérément de la balancine ce qui a pour effet de scandaliser la GV (l'équivalent de relacher la drisse de pic sur un gréement aurique). Ensuite, à l'oeil, on voit quand la GV est pleine, et quand elle ne l'est pas (souvent un peu avec le roulis en fait). En rythme et avec patience, on tire, on attend, on tire, on attend. Ça ne prend pas longtemps ni beaucoup d'efforts. Peu orthodoxe j'en conviens, mais il n'est pas interdit d'inventer des manœuvres ? :D

16 déc. 2024

Avec un halebas rigide, le choquer revient au même que de reprendre la balancine. Pour prendre le premier ris on peut s'aider de la bosse de ris 2 pour faire descendre, idem pour le ris 2 avec la bosse 3.

16 déc. 2024

AMHA, l'intérêt du ris "semi-automatique" (deux bosses par ris), c'est que l'on utilise la bosse du guindant pour faire descendre la voile, en opposition directe de la drisse. Un intervenant plus haut parlait d'utilisation du cunningham ce qui est similaire dans le concepts.

16 déc. 202416 déc. 2024

Bonjour

Mon voilier est plutôt atypique puisqu'équipé de mâts autoportés. Je vais lui fabriquer deux bômes qui dans l'absolu pourront faire un 360 degrés.
Dans la réalité, ces bômes pourront, au mieux, se mettre bout au vent, au portant, ce qui facilitera incroyablement la réduction de voilure à cette allure et permettra aussi de parer les brusques sauts d'humeur du vent.

Mais je me sens un peu seul sur ce terrain là…

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

2022