Quille en T bulbée
Voyant un joli coursier de croisiere rapide avec une quille en T, bulbe ogive plomb et corde mini, je me suis posé la question des performances.
Existé t il des essais qui valideraient les profils de quilles. Peut etre en vitesse petit temps ou stabilité au portant ???
Je me doute que c'est assez technique mais en exemple , une coque + gréement de série sur laquelle on greffe une de ces quille bulbée . Et des tests comparatifs.
Etes vous inspiré par la modernité de ce concept ??
Effectivement , aux Antilles il y a une floppée de 12 mJ au sec.
Leurs quilles peuvent étre monstrueuses par rapport à la coque.
Je me souviens également d'avoir lu Tabarly qui avait subi un cyclone en Nouvelle caledonie. PD 2 a un bulbe. A la cape sèche , il trouvait que son voilier se comportait bien gràce à cette quille. " il y avait tellement d'eau dans l'air qu'on avait du mal à respirer" je me souviens de cette phrase.
Ça date un peu ...
Les quilles en T datent peut être après la jauges IOR . Rares sont les voiliers de cette époque avec cette technologie, à voir sur les terre plein , au sec.
Et maintenant , y aurait il eu d'autres tests ??
La jauge IOR pénalisait la stabilité, c'est pour cette raison que les bateaux dessinés pour cette jauge ont la plupart une quille en trapèze avec la grande base en haut et un centre de gravité assez haut. Il y a même eu des dériveurs intégraux avec le lest en fond de coque.
Sans contrainte de jauge, la quille à bulbe offre tous les avantages : possibilité de faire un voile bien profilé efficace en antidérive, lest placé au plus bas donc efficacité maximale et masse du lest minimale à moment de redressement équivalent. C'est pour ça qu'on retrouve ce type de quille sur toutes les classe open (Mini, Class 40, IMOCA, VOR70, etc.).
La quille à bulb en T est aussi très efficace pour récupérer des algues impossibles à retirer sauf à effectuer une marche arrière.
A déconseiller en Manche de mai à septembre.
bonjour
quelques reperes simples:
le bulbe sur(dessous) le voile de quille,c'est l'abaissement du centre de gravite,sans grand interet jusqu'a 15 a 20 degré de gite(stabilité de forme) ,essentiel pour la stabilité aux grands angles(a partir de 60 ° environ et jusqu a l'avs
la largeur du voile de quille est interessant au pres(allongement)
la surface du voile(et eventuellement augmentée de celle du safran) peut etre reduite sur un voilier rapide et augmentée sur un voilier lent(carre de la vitesse)
le bulbe lui meme correspond a une autre logique ,outre la stabilité,il sert a equilibré le centre de gravite de la carene(et donc deplace le centre de carene)
ce qui veut dire que une carene tres pleine sur l'avant ou un centre de voilure tres recule amenera le bulbe sur l'avant(en T) tandis que une carene pleine sur l'arriere ou un centre de voilure avancé
conduira a un lest en L
accessoirement,on associe un voile de quille profond a une voilure elancée,meme si ce n'est pas automatique
L'inconveniente d'avoir une quille avec un gros bulbe bas, en cas de touchette avec un banc de sable ce bulbe a tendance a faire ventouse, alors qu'une quille fine agie comme un couteau dans le sable.
Un des problèmes d'un voile étroit (avec torpille en dessous) est qu'il devient de plus en plus efficace sur le plan anti dérive au fur et à mesure que la vitesse croit.
Est-ce intéressant sur un croiseur?
Salut !
C'est une bonne remarque que d'espérer pour faire évoluer (refitter) des vieilles coques on peut y ajouter des éléments "modernes".
Mais un gain de performance intéressant je ne pense pas (10% max?), les bateaux de série sont des coques à déplacement, c'est ton mur du son. Tu peux gagner en vent mini, point plus...
Un bateau performant actuellement c'est de la puissance (gréement), peu de poids (coque plate) pour glisser. Un IMOCA c'est 2x plus de surface de voile et 4-6 x plus léger qu'un croiseur..
Un voilier est un tout, tu peux améliorer à la limite le pratique avec une quille basculante.. Et le complexifier...
Sinon tu enlèves ton fardeau et tu passes au multicoque, un Louisiane refitté offrira des gains plus "rapides" ;)
On peut avoir un croiseur léger,peu large avec une quille en T et un fort TE... Au moment de faire le cahier des charges on place les curseurs là ou on le désire :-)
enfant perdu (Patrick BALTA):
12m
bau maxi 3,16
masse 4,5T
Le couple de redressement est assuré par un lest d'une tonne qui plonge à 3 m.
Sympa d'avoir des retours techniques. Refitter un ex racer est coûteux , surtout la quille.
J'avais vu des images de quilles aux USA oû on ajoutait un bulbe afin de diminuer le tirant d'eau.
Bien, mais la trainée doit être à peu près la méme. Avec un voile étroit , la vitesse par petit temps doit être meilleure et retarder le moment de la risée diesel. Surtout au prix de ce carburant.intéressant !!
Est ce qu'un profil etroit peut jouer sur la stabilité de route ??
A noter que les voiles de quilles dessinés par Reard sont assez simple à réaliser : un caisson en acier carené par bois , mousse.