Quille sabre sur " 485, 4.70"...?

Bonjour à tous,
Je vous lis depuis un certain temps et trouve toujours mes réponses.
Toutefois aujourd'hui c'est à mon tour de poser une question, je navigue sur un dériveur Windy Junior, équivalent du Simoun 485. Après l'avoir retourné pour la première j'ai pour projet de lui ajouter un quille sabre avec un bulbe en plomb (90kg) pour plus de stabilité.
Avez vous déjà entendu parler d'un tel projet?
L'idée c'est de garder la glisse et simplicité du dériveur (Pas de place de port via chariot de mise à l'eau) mais avec un peu plus de sécu.
Et je n'ai pas les moyen d'acheter un Open 500...
Merci.
Pierre.B

L'équipage
12 fév. 2020
13 fév. 2020

Un dériveur pur transformé en quillard (même à lest mobile) n'est plus en définition un vrai dériveur.
Pour la course à voile, l'augmentation voulue du couple de redressement par lestage ou surlestage avait surtout pour but de pouvoir porter plus de toile avant la préoccupation de retarder le chavirement.
A noter que la transformation envisagée va impacter nettement toute la structure de la coque qui va alors devoir supporter des contraintes locales importantes et du voile porteur antidérive. Il faut aussi tenir compte de toute la mécanique associée devant aller dans le sens de la sécurité de manipulation, relevage, blocage ou frein de chute en cas de retournement quille sortie, et des dégâts potentiels à analyser en cas de heurt à vitesse maximum de cette nouvelle structure. Le bateau va naturellement déplacer plus d'eau et donc être pénalisé de ce côté. En théorie s'il s'agit d'un plan homologué il faudrait demander l'accord du concepteur du plan, qui en garde la propriété intellectuelle. Cette transformation importante annulerait sans doute cette homologation administrative avec des conséquences à étudier aussi.

13 fév. 2020

j'ai déjà vu ça sur une caravelle mais on était loin des 90 kg de bulbe.

13 fév. 2020

Plutôt que de tenter une telle transformation aussi problématique, je regarderais l'achat d'un bateau prévu pour comme le "vent d'ouest" Ou le Flying Fifteen "

13 fév. 2020

Les argonautes de l'UCPA à Socoa étaient équipés de lest en bout de dérive (dans les années 60).

En cas de réalisation de l'idée, 30 kg pourraient être suffisants.
Il suffit de voir avec quelle facilité un dériveur est redressé en sautant sur la dérive, même si l'acrobate ne pèse que 50 kg.

Par contre pour les manoeuvres de mise à l'eau et sortie cela me parait très galère.

La structure de la coque pourrait ne pas apprécier ce complément d'effort sur le puit de dérive.

Il ne serait pas plus pertinent d'apprendre à naviguer et à ressaler le dériveur? Au lieu de redouter l'aventure du dessalage.

13 fév. 2020

Apprendre à naviguer paraît être la solution évidente effectivement. Je lis, pratique seul ou avec mon pote sur notre dériveur et on sort tant que possible avec des voileux, voileuses expérimentés sur un quillard.

L'idée ici est de créer, bricoler, fibrer... Mais essayer de faire quelque chose qui glisse en sécurité et durable.
Pour la mise à l'eau j'imagine une remorque avec un "vide" au milieu pour laisser passer le bulbe

13 fév. 2020

Merci pour les précisions, le but n'étant pas de faire de la régate mais de la balade seul ou avec mon pote aussi copropriétaire qui lui n'a plus une grande mobilité des jambes.
Concernant la perte de puissance du au déplacement d'eau plus important je pensais mettre un gréement de 5o5 (en ayant aussi la possibilité d'utiliser ma voile actuelle de 470).

Oui c'est effectivement se que j'ai fais, je me suis tourné vers le vent d'ouest et le yngling mais il faut une place de port pour ça...

Réflexion en cours....

13 fév. 2020

comme déjà signalé, regarde du coté du vent d'ouest, c'est un 470 de 5.80 avec une quille
www.ventdouest.com[...]dex.php

comme la mise sur remorque va vite etre problématique, tu as aussi le recent albatros

13 fév. 2020

Et pourquoi pas deux Mini JI (ou équivalent)?
De quoi se faire très plaisir, sans problème de mobilité?
asprominiji.jimdofree.com[...]iation/

13 fév. 2020

J'ai fait un stage mini Ji et c'est vraiment différent, pas du tout la même sensation de glisse.... j'ai eu l'impression d'être dans l'eau plutôt que sur l'eau avec le dériveur.

13 fév. 2020

Et les CVP, Yrling ?
J'ai eu un CVP, c'est sympa, un gros Laser de 5.20 avec un mât et une GV de cinquo, la quille se remontait à la manivelle.

13 fév. 2020

Ça me semble très bien ça, mais je ne trouve aucune info sur le cvp...

13 fév. 2020

Je pense vraiment que c'est une idée à oublier : tant la structure que la forme de la carène n'est pas conçue pour être modifier de la sorte.

Un dériveur peut-être dangereux au portant avec toute sa dérive descendue, je ne serai pas tranquille avec "tout descendu / bloqué" en bas par gros temps dans des départs au surf: le risque de sancir étant considérable.
J'ai peu navigué sur 485 mais je pense que ça doit être la même chose. Attention que son impression de bateau robuste, le double fond piégeur d'eau renferme parfois une structure bois bien fatiguée. (Souvenir d'un bateau qui vu de l'extérieur paraissait restaurable mais s'est avéré ne plus être qu'une boite vide sans structure)

13 fév. 2020

6400€ pour un Albatros c'est clairement hors budget.

Oui effectivement le pied de mât en bois était tout pourri, je l'ai refais en tek.

Je ne connais pas les risques d'être au portant avec la dérive basse, je vais regarder ça.

13 fév. 2020

Il faut que tu contrôles la rigidité de ta coque : Tu disposes des barres métalliques en long et large. Tu mesures à des points repérés la distance barre/fond. Ensuite tu blindes ton gréement et tu remesures. Si c'est de l'ordre de quelques mm ça va. A partir de 10 mm tu peux t'inquiéter. Et mettre des voiles plus puissantes, tu prends le risque de finir avec 2 coques. Mettre du plomb va alourdir ton bateau et vas enfourner au lieu de planer. Il ne sera plus dans ses lignes.
Concernant le poids en règle générale ça tourne autour de 160 kg d'équipage. Si tu calcule le moment de renversement en étant au trapèze et rappel par rapport au centre de carène, tu pourrais en déduire à la louche le poids du bulbe et sa profondeur lorsque vous êtes assis sur les caissons pour compenser la masse de l'équipage en poids morts. Mais l'ensemble va peser trèslourd.

Le plus simple, mettre un tube alu pour faire un bras et un flotteur de chaque côté avec dérives inclinées. Tu auras un foiler stable et encore léger.

Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

Phare du monde

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Quelque part entre Sognefjord et Måløy, Norvège.

2022