rail d'écoute de grand voile

Je me suis toujours demandé à quoi pouvait servir un rail d'écoute de grand voile ... Ce serait tellement plus simple de s'en passer .. comme sur les Wally ...

L'équipage
14 fév. 2010
14 fév. 2010

essaye
sur un dériveur léger, tu vois tout de suite la différence dés qu'il y a un peu de vent. C'est beaucoup plus parlant qu'un discours à mon avis ... ;-)

14 fév. 2010

Il n'y en a pas
non plus sur le Dragonfly 28.
:reflechi:

14 fév. 2010

au pres serré
un bon regleur au chariot de gv , c est 0,2nds et 5° de cap sur mon boat !

et ça avec un temps stable

le rail te permet de gerer la forme de ta voile , ouvrir ou fermer la chute etc

maintenant si tu as des voiles en dacron completements deformées , le rail d ecoute de gv ne te servira pas a grand chose!!

;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-) ;-)

14 fév. 2010

verin hydraulique
sauf erreur les Wally ne sont pas équipés d'un bon vieux hale bas monté avec un palan 6 brins mais d'un vérin hydraulique en guise de hale bas de GV ce qui en effet dispense d'un rail d'écoute de GV celui ci ayant pour vocation de pouvoir déborder la GV tout en gardant l'écoute bordée

Le hale bas hydraulique étant très puissant pour maintenir la bôme horizontale tout en choquant de l'écoute de GV et contrôler ainsi le vrillage de la GV

14 fév. 2010

Hale bas.
Sur certains bateaux (comme le Wally) la puissance du hale bas permet de se passer de rail d'écoute.
D'autres ont un rail très long et circulaire et se passent de hale-bas.

Ça revient strictement au même en fin de compte en ce qui concerne l'ouverture de la GV et le contrôle de la chute.

14 fév. 2010

un rail d'écoute
ça sert pour lagrand voile, en particulier au prè dans la brise, en garder une voile plate (bordée)
à orienter la poussée vélique un peu plus vers l'avant.

bordé plat, curseur dans l'axe tu gites plus que bordé plat curseur débordé sous le vent

Salut Alain sur le hood
il y a le même chariot Goïot que sur le gib sea mais il y a deux chariots bout à bout et là cela coulisse à peu prés même sous tension.
On trouve encore des roulettes de rechange chez les ships installés de longue date, cela vaut la peine de les changer car elles ont tendance à se mettre au carré.
L'idéal est bien sur un système à circulation de billes ... mais vu le prix je ne suis pas près d'en avoir un !

Hubert, de Cherbourg

15 fév. 2010

la réponse de pir2lune
est l'exacte utilité du rail d'écoute.
Sur notre Gib Sea 105+, au près dans la brise, il faut choquer le rail pour éviter de trop gîter.
L'idéal est d'avoir un rail sur roulement, car en cas de survente, on le choque et on le reborde une fois la risée terminée, sans choquer l'écoute de Gv, ainsi la voile ne se creuse pas..
Avec un rail non monté sur roulement, ce n'est pas possible de procéder ainsi, la tension de l'écoute étant trop forte pour permette au chariot de coulisser à la demande.

14 fév. 2010

sur les Wally
Oui tout est hydraulique ...

15 fév. 2010

j'ai viré l'écoute de grand voile
Pour ma part j'ai tout simplement viré l'écoute de grand voile qui me gênait dans le cockpit . L'ai remplacé par un frein de baume Walder repris sur des cadènes de roof . ca fonctionne super bien en toute sécurité et j'ai pu installer un bimini .

15 fév. 2010

ben
j'ai un frein walder et un rail de grand voile et je ne pense pas qu'ils aient le même rôle.
Comment fais tu pour le louvoyage ?
Comment fais tu pour la précision du réglage du dévert ?
Comment fais tu pour le réglage de l'angle de la beaume ?

15 fév. 2010

Le hale bas...
ne sert pas qu'au portant.
Même au près, il aide à aplatir ou creuser plus ou moins la GV, notamment par un léger cintrage de la bôme.

Tout cela me rappelle an ancien voisin de ponton à Deauville qui possédait un Bi Loup 77 et m'expliquait doctement que lorsque le vent montait, il fallait mettre le chariot de GV au centre du rail qu'il avait installé sur le rouf! Il y a toujours des originaux!

15 fév. 2010

AICA
En fait c'est comme sur les WALLY avec un frein de baume Walder . ca fonctionne de la même manière .Il faut un bon hale-bas je suis d'accord . Comme tu le sais un frein de baume Walder possède un brin de réglage sur palan qui fait ofice d'écoute . Attention faut du costaud hein !

15 fév. 2010

rappel
un halebas sert au portant à aplatir la voile en gardant la bome aussi basse que possible
si la bome est souple, tu peux la ceintrer avec le halebas et applatir la voile.
il sert, quand il est rigide, à maintenir la bome, (role complémentaire ou remplaçant celui de la balancine) souvent avec les mats ayant un enrouleur de GV

la retenue de bome (ou frein)est une sécurité au portant avant d'être un moyen de réglage.Elle a pour objet d'empêcher un empanage intempestif, suite àembardées ou roulis....

L'écoute (et son rail) sert au réglage de la voile pour que la force propulsive soit au max en fonction de l'allure

15 fév. 201016 juin 2020

mais avant
Avant d'installer mon frein de baume en supprimant l'écoute j'avais expérimenter une autre solution. Un seul point tire pour mon palan d'écoute de GV situé sur le roof mais en liaison avec le hale bas . d'un seul coup je raidissait le hale bas et choquait ou bordais la GV . malin !

15 fév. 2010

Euh Ioda...
Il me semble que ta perception de l'utilité d'un hale-bas de bôme est très particulière...:reflechi:

En effet, un hale-bas de bôme ne sert pratiquement pas au près, ou très peu (je parle pour un gréement en tête classique, car il y a quelques exeptions).

Par contre dès que tu choque ton écoute de gv, le hale-bas retrouve toute son utilité pour contrôler la chute de la gv (en association éventuelle avec le rail d'écoute).

C'est pour ça que ton invention çi-dessus est géniale parce qu'elle te permet de faire...exactement le contraire!...:non:

Mais peut-être ai-je mal interprêté ton croquis dont la subtilité a pu m'échapper.:tesur:

Donc n'hésite pas à me reprendre si je raconte des conneries, je ne m'en offusquerais point.:topla:

16 fév. 2010

Si je comprends bien...
au près serré et par petit temps, ton hale bas se trouve étarqué, exactement l'inverse de ce qui est nécessaire. par petit temps, il faut choquer un peu de hale bas pour creuser le GV.
Le hale bas et l'écoute de GV ont deux fonctions bien distinctes qui se complètement et on ne peut remplacer l'un par l'autre.

16 fév. 2010

Pas de la théorie...
C'est une pratique constante de ceux qui ont appris à manœuvrer un voilier. Evidememnt, comme beaucoup, j'ai débuté en dériveur sur lequel la moindre modification de réglage paie ou se paie de suite.
Le problème est que de nombreux pratiquants actuels n'ont pas appris les fondamentaux et les constructeurs font des bateaux en conséquence.
Résultat : les gammes dites "croisière" sont relativement peu toilées (environ 10M2 par tonne de déplacement), pour des équipages qui sortent par temps clément. Au dessous de 10m, on supprime la barre d'écoute puisque, de toute manière, une bonne partie des utilisateurs ignore à quoi elle sert.
Dans le même esprit, comme l'électronique apporte une facilité apparente de navigation, en fait dangereuse, on supprime la table à cartes.

Je ne suis pas un inconditionnel du CMA, mais j'estime capital de connaître les bases en matière de navigation, même si on a recours aux aides électroniques qui ne sont jamais que des aides. Dans ce type de navigation, il faut savoir se tirer d'affaire en cas de panne, que ce soit l'électronique elle même ou plus prosaïquement une panne d'énergie, moins rare que l'on pense.

Il est tout de même plus agréable de faire avancer le bateau un peu mieux en jouant sur les réglages, et encore, je ne suis pas un régatier fana du réglage ultra fin.

Ce que je constate, c'est qu'en débordant le chariot de GV lorsque le vent monte (sur mon bateau, prise de ris vers le milieu du 4B au près), le bateau gîte moins et avance plus vite avant de réduire.
Par petit temps, en jouant sur le creux de la GV, je vais gratter le demi nœud qui retardera d'autant le recours aux machines.

16 fév. 2010

boatlover
Non tu ne racontes pas de bêtises tu as simplement oublié que dans mon système ( que j'ai abandonné depuis ) c'est un palan qui actionne le hâle bas . donc quand tu reprends de l'écoute de grand voile tu reprends par 2 , 3 fois le hâle bas selon le nombre de brins . Donc au près tu as bien compris que le hâle bas est serré au maxi et tu as raison . Au portant il est moins important mais néanmoins conséquent et suffisant pour bien tenir la bôme ! malin je te dis !

16 fév. 2010

ouaip'
Ca c'est de la théorie il y en a combien qui choquent le hâle bas par petit temps ? hein ? combien ? toi peut être .. moi je met le moteur !

16 fév. 2010

c'est surtout
beaucoup plus confortable : moins de gite, bateau moins ardent, moins d'effort sur la barre etc ...

Je suis pour ma part un inconditionnel de l'initiation à la voile à partir de la pratique du dériveur ... Tout ce sent tellement plus vite, on gagne un temps fou ;-)

15 fév. 2010

Beaume ou Baume....
tout simplement bôme.

Quant à un mulet, il a un vit, même s'il ne peut guère l'utiliser.

15 fév. 2010

Tu as raison écumeur,
Le baume est le produit qu'on utilise pour soigner une bosse occasionnée par...la bôme! :-D

17 fév. 2010

et en message HS
vous avez le : Beaumes de Venise , excellent vin pour finir la remise en forme apres les different( e )s ; bome et baume...........!

16 fév. 2010

que penser des deux palans de GV pris sur deux cadènes
de part et d'autre du cockpit ?

J'ai cela sur le Chassiron Junior, et pas de trace d'installation d'un hale-bas. La bome d'origine était à rouleau, donc ca me semble pas trop compatible avec un hale-bas ...

Je pense que je vais installer une bome normale, mais pour un usage croisière-famille, les deux écoutes de GV ne seraient-elles pas suffisantes pour bien contrôler la GV ?

je n'ai pas d'expérience d'un tel montage, mais je trouve que sur le papier, il a le mérite d'être simple (2 palans). En nav ... c'est peut être une autre histoire.

hervé

16 fév. 2010

ça ne pose pas de problème
excepté que le palan au vent doit être relâché et va donc baguenauder selon les mouvements du bateau (ouille la tête), il faut donc le reprendre d'une manière ou l'autre, ça fait donc 2 manipulations à faire :-) :-) :-)

16 fév. 2010

rail d'écoute au fond du cockpit
C'est bien là qu'est le problème : bateau de course ou de course croisière rail devant la barre donc très genant et impossible d'installer un bimini . bateau de croisière rail sur le roof et possibilité d'intaller un bimini . sauf bôme très longue et rail en arrière loin du barreur . style Wally nano ... Faut choisir !

16 fév. 2010

Je n'ai pas l'epérience de ce système,
mais à mon avis il devrait plus te permettre de faire l'économie du rail d'écoute de gv que du hale-bas. Parce qu'au portant il te faudra bien choquer ton écoute sous le vent, et alors un hale-bas pourra se révéler utile. ;-)

16 fév. 2010

rail d'écoute
Sur mon bateau je l'avais supprimé parce que je le trouvais très génant au fond du cockpit et que cela m'empêchait d'installer un bimini .Ensuite j'ai installé un frein de bôme Walder repris sur deux cadènes qui me sert d'écoute de GV. Bien sur j'ai un hâle bas classique et indépendant maintenant .

17 fév. 2010

Pas de rail et barres poussantes
C'est pitié de voir sa GV se vautrer au portant sur les barres de flèche en raison de l'absence de rail associé à des barres poussantes.
Reporter les efforts normalement dédiés à l'écoute de GV sur le hale-bas me semble générer des contraintes excessives.
J'envisage donc un palan volant pour les longs bords.

17 fév. 2010

Et en plus...
Le système d'étarquage de drisse de GV de l'EdM est super ou emm...t, c'est selon.
En effet, lors de l'envoi, on hisse la GV à bloc puis on étarque plus ou moins avec un palan en pied e mât qui abaisse le vit de mulet.
C'est très précis, mais il faut aller en pied de mât pour modifier l'étarquage et le guindant a une fâcheuse tendance à se relâcher quelque peu dans la brise au près.
J'ai donc gréé en plus un Cunningham (du nom du célèbre coureur automobile des années 50/60, Briggs Cunningham), renvoyé au coquepite, qui me permet de reprendre plus ou moins la tension du guindant.

Comme indiqué par un de nos amis, l'utilisation d'un frein de bôme ou du hale bas pour "remplacer" l'écoute de GV entraîne sur ces parties des efforts mécaniques énormes (le bras de levier de la bôme sur le hale bas, notamment), pour lesquels ils ne sont pas faits.
Les efforts sur la GV sont en effet répartis entre l'écoute et le hale bas, l'écoute en encaissant la plus grande partie. Quant au frein de bôme, il est calculé, ainsi que sa fixation, pour ralentir le déplacement de la bôme lors d'un empannage, pas pour encaisser la totalité des efforts sur la GV.
Le risque évident et inévitable à terme dans un coup de vent ou une simple rafale est la rupture d'un de ces accessoires ou l'arrachement de leur système de fixation.

17 fév. 2010

Rail or not rail?
Pour ma part je ne pourrais pas m'en passer, et il me paraît donc absolument nécessaire, mais à condition toutefois qu'il soit d'une longueur suffisante.
Parce que quand on voit certains rails, ridiculement petit, on peut douter de leur efficacité. Dans ce cas on peut se poser la question de sa suppression.

Donc si pour des raisons de confort et d'encombrement on décide de s'en passer, il faut dans ce cas disposer d'un hale-bas digne de ce nom, c'est à dire puissant et bien dimensionné.

17 fév. 2010

J'ai du mal ......
à comprendre les critiques dont font l'objet les rails courts montés par exemple au niveau de la descente. Il me semble qu'un rail de 1 m à mi- bôme permet de souquer exactement dans les mêmes conditions qu'un rail de 2 m en extrémité de bôme; la seule différence étant de dimensionner le matèriel pour des efforts plus importants.
Il me semble même qu'en cintrant la bôme au milieu, il aura plus tendeance à diminuer le creux de la voile.
Gérard

18 fév. 2010

bla bla
dans mon cas c'est ecumer qui a raison,et puis pourquoi faire de la voile si on se passe de tous les reglages qui font gagner LE Demi noeud,d'abord ca occupe,quelque soit le bateau je suis fier qu'il soit bien reglé.Un rail d'un metre a son utilité au prés pour vriller la voile dans le petit temps en remontant le chariot au vent et en choqant l'ecoute et pour ouvrir la voile quand il y a du vent en descendant le chariot et en redissant l'ecoute.

18 fév. 2010

euhh
il y a un truc qui me turlupine !

Soit j'ai mal compris vos propos, soit je comprends rien a vos reglages.

Plusieurs fois vous indiquiez qu'en reprennant du halebas vous aplatissiez la voile.

Pour moi c'est exactement le contraire.
Si vous reprenez le halebas, vous tendez la chute de la GV et donc vous augmentez le creux en particulier en haut de la voile.

De même certains parlent de descendre le chariot sous le vent quand le vent monte au près ... pour moi ce n'est pas si systematique il y a meme des cas ou je fais exactement le contraire.

Effectivement au pres si le vent monte un peu, le bateau devient gitard. Pour moi on a plusieurs solutions :
1 - vriller la voile pour avoir moins de puissance tout en gardant un cap similaire (donc monter le chariot au vent, ou du moins le ramener au milieu).
2 - ouvrir le plan de voilure pour diminuer la puissance de la voile en descendant le chariot sous le vent, tout en gardant un cap similaire, quitte a choquer l'écoute pour accentuer la diminution de la puissance.
3 - ouvrir le plan de voilure en descendant le chariot sous le vent et abattre un chouilla pour garder le même angle d'incidence vent-voile afin de garder la puissance dans la voile, par contre on perd un peu en cap.

J'utilise le reglage 1 quand le vent monte sans que l'état de la mer empire ou quand il y a de forte variation de vents regulierement et que je suis en mode croisiere.
J'utilise le reglage 2 de facon temporaire lors des divers surventes, souvent associé avec le pataras (gréement fractionné).
J'utilise le reglage 3 quand le vent monte ET que l'état de la mer augmente (le vent est plus fort mais il faut garder de la puissance).

Merci de m'éclairer

18 fév. 2010

C’est bien bô tout ça,

Mais jusqu’à présent, dans vos réglages, y à personne qui utilise le nerf de chute d’une voile ?

Enfin j’y connais rien, perso, je fais du vélo... :alavotre:

pfffzzzz

18 fév. 2010

pour le nerf de chute
le tendre quand ça fasseille (brise)
le détendre quand ça fait des plis (petit temps)

19 fév. 2010

faut faire
un noeud (une ganse) qui serre à la traction et est toujours facile a défaire quand il le faut.

20 fév. 2010

Velcro
le nerf de chute prolongé sur un velcro, ça tient très bien, en tout cas bien mieux que le bloqueur en sifflet .

18 fév. 2010

régate
bonjour
si sur certains dériveurs légers tu as tout un tas de réglages, c'est bien que ça sert à quelque chose!!
voir les 505 les fireball les europe
et j'en passe,
et sur les habitables, je ne parle pas des mini
tu parles de gréement fractionné on est là sur le cas d'espèce

le hale bas principalement au portant si efficace
le chariot pour contrôler les surventes et ne pas mettre la gv en drapeau, quoique!!!

chaque bateau est différent, il y a des principes de base , mais ensuite en fonction du déplacement, de la voilure des conditions de mer de vent
on s'adapte

yves

18 fév. 2010

diomeda
c'est toi qui éclaire :-)

To suivi est plutot sophistiqué !

Pour ma part le chariot est bien un outil fondamental de confort et performances

il le sert, au vent, à mettre la bome dans l'axe

sous le vent à éviter une gite moyenne excessive

gite idéale 22.5 d'apres son archi

mais si j'ai des passagers je soulage avant

18 fév. 2010

bonne suggestion le nerf de chute
perso je n'ai pas encore trouvé le systeme de coinceur fiable ... en général ça saute quand il ne faut pas et sur le grand genoa, c'est odieux, vibrations et bruit insupportables

alors il est coincé, je me demande si un bloqueur à cames ne serait pas la solution ...

18 fév. 2010

ok je sais
mais quand ça monte à 25 noeuds bien que j'ai 2 GV et 3 genoa ça ne tient jamais le bout sort du taquet siffleur ou whatever

19 fév. 2010

ouiais j'ai fait des noeuds
je vais revoir cela mais vu qu'on tiens le meme genoa jusqu'à 20 parfois 22 nds apparent au virement ça finit toujours par sortir

18 fév. 2010

le halebas,( fixé au pied de mat et environ au tiers de la bome)
sert à aplatir la voile en cintrant la bome et récupérant le creux (on peut aussi le faire étarquant sur la bome (pt d'écoute ou cunningam)

le réglage du curseur sur la barre d'écoute permet d'ouvrir l'angle, en réduisant la gite et propulsant davantage. le palan d'écoute raidit effectivement la chute de la gv

les réglages de Diodema sont corrects et fonction du bateau qu'il connait bien.

vriller la voile consiste a faire pousser vers l'avant la partie haute (en réduisant la force de gite)

le réglage 3 est plus fonction de la mer que du vent

la poussée du vent sur la voile se décompose en 2 forces
1- poussée latérale = gite
2- poussée longitudinale= propulsion
la puissance est la somme des 2

on ne diminue pas la puissance en équilibrant mieux leur répartition entre gite et propulsion

Quand je trouve que le bateau avance mal,une de mes manies pour régler mes voiles (avec un oeil sur le speedo), est en premier lieu de choquer

18 fév. 2010

Hale bas.
En voile légère on peut effectivement aplatir la GV en souquant le hale bas. La compression de la bome sur la mat cintre ce dernier, reprend le creux du guindant et aplatit la GV
Sur un croiseur le mat est tenu différemment et la compression de la bôme ne le déforme pas; dans ce cas c'est la chute de la GV qui se referme; en relachant le hale bas on diminue la puissance de la GV au portant; au près c'est un compromis entre la position du chariot, la tension de l'écoute et la tension du hale bas.

18 fév. 2010

nerf de chute
effectivement reprendre le halebas en voile legere aplatit bien la voile car cela cintre le mat.

Dans mes propos précedent je parlais de bateau plus gros :-)

Pour moi le nerf de chute n'est pas un réglage mais juste un moyen de diminuer la vibration sur la chute de la grand voile afin de sauvegarder les tissus de la voile

18 fév. 2010

dériveur
la meilleure école pour apprendre à régler ses voiles, le dériveur
pour ceux qui ont fait du 420 pas de chariot de gv une pantoire
autre chose de déja dit, c'est d'anticiper,
une survente c'est la direction du vent qui change donc on change de cap, on pointe plus, et le bateau reste dans ses lignes

bernot avait fait un bon bouquin la dessus, cheret aussi d'ailleurs

18 fév. 2010

ça permet de jouer sur la chute ...
le nerf de chute ...
;-)

c'est aussi un réglage

19 fév. 2010

trois points
une voile tient par trois points : drisse, amure , ecoute
le rail d'ecoute, l'ecoute de grandvoile et le hale bas gerent le point d'ecoute : il s'abaisse la chute se tend , l'incidence de la partie haute de la voile diminue : c'est comme border en haut le vrillage de la voile diminue cela s'obtient avec la tension de l'ecoute, la tension du hale bas
le rail d'ecoute permet de conserver ses reglages en cas de survente temporaire ( une risee) en effacant la grand voile dans le lit du vent sans modifier les autres reglages
le choquer de l'ecoute de grande a deux effets : il efface la voile dans le lit du vent et laisse la bome monter ce qui laisse vriller le haut de la voile en la debordant d'avantage , ce qui diminue la composante de gite tout en ameliorant le rendement de la partie haute de la voile
le hale bas bouge peu, il evite simplement de vider le haut de la voile au choquage de l'ecoute ou au contraire de vriller en urgence ( genre depart au tas sous spi ) sauf en cas de coup dur il est regle au plus juste pour tenir la bome dans le clapot
sur les mats souples , le pataras joue comme une chasse d'eau s'il est repris le vrillage de la voile augmente et vide le haut de la voile mais le cap s'en ressent durement
apres tout est question d'habitude, de bateau, de conditions de navigation ( dans le clapot on a besoin de plus de puissance par exemple)

19 fév. 2010

Apologie du deriveur
::la meilleure école pour apprendre à régler ses voiles, le dériveur

:-) :-) :-) :-)

Sauf que le gréement d'un dériveur ne se regle pas de la meme facon que le gréement d'un bateau plus conséquent, ni forcement comme un multi et qu'en plus le dériveur n'ayant pas d'inertie ne se regle pas/ et ne se barre pas de la meme facon qu'un quillard, et qu'un bateau lent ne se regle pas et ne se barre pas de la même facon qu'un bateau plus rapide (mono/multi), etc ... même s'il y a des points commun au differents supports il y a aussi de grosses différences !

Faire du dériveur apprend a faire .... du dériveur.
Il faut arrêter de dire qu'il faut absolument passer par là pour apprendre a naviguer sur tous les autres supports.

19 fév. 2010

Le dériveur
Permet de vite comprendre le principal (pour mener une barque à la voile)...
Après... chacun fait en fonction de ces besoin

pfffzzzz

19 fév. 2010

tres tres juste
tres tres juste, on peut tres bien avoir fait du dériveur et ne pas etre bon régleur et l'inverse

d'apres des copains pilotes c'est pareil en avaiation , faire de l'ulm ça apprend à faire de l'ULM mais au bout de quelques heures ils se retrouvent tous à égalité

19 fév. 2010

pas du tout d'accord
si tout ce que tu dis est vrai (gréement différent, façon de barrer etc ...), le ressenti de quelques centimètres d'écoute un + ou en -, de quelques centimètres de barre d'écoute en + ou en -, de quelques centimètres d'étarquage en + ou en - (déplacement VISIBLE du creux de la voile) etc ... Tout cela se montre et se ressent en quelques heures de dériveur.
Mais ce n'est bien évidemment pas la seule manière d'apprendre, je ne sais pas si Slocum, V. Dumas et autres avaient fait du 505 ??? mais ce bateau merveilleux m'a appris beaucoup de chose qui m'ont été extrêmement utiles sur mon coffre fort de 15 tonnes ;-)

19 fév. 2010

cintrer la bôme ?
Non mais vous rigolez ou quoi j'ai bien lu ? vous cintrez la bôme en souquant le hâle bas ? Elle est en quoi vôtre bôme ? en caoutchouc ou quoi ? Vous naviguez sur de dériveurs légers ? je rigole ... je reviens au point de départ les wally n'en non pas de rails alors c'est des mauvais bateaux ?

19 fév. 2010

wally
Ci dessous une photo de wally et une de swan 70, le swan a un rail

les wallys sont fait pour des "blaireaux" fortunés qui sortent à la journée, le programme est cohérent avec l'absence de rail, qui pourrait etre dangereux pour les starlettes
enfin c'est comem cela que je vois

www.wally.com[...]pch.asp

www.theyachtmarket.com[...]es.aspx

19 fév. 2010

plus précisément
le rail est incompatible avec le confort de l'équipage et le design du cockpit

19 fév. 2010

Le dériveur
Permet de bien comprendre comment marche le bateau en fonction des réglages et d'acquérir une sensibilité des réactions du bateau à la barre,notamment par rapport aux vagues et variations du vent car ce type de bateau léger est très réactif, comparativement à un bateau de croisière.
Au travers de mes 27 années d'expérience comme chef de bord dans une association, j'ai pu constater combien les équipiers, notamment débutants, qui avaient pratiqués le dériveur maîtrisaient beaucoup mieux et plus vite que les autres les réactions du bateau.
Par contre, ceux qui n'avaient qu'une expérience du moteur barraient droit devant eux, l'oeil rivé sur le compas.

Quant au cintrage (relatif il est vrai), qui surprend Ioda, c'est une réalité et c'est justement une des fonctions du hâle bas.

19 fév. 2010

l'écumeur
qui nous donne des leçons et d'autres qui comparent les WALLYS à des bateaux de stars n'ont rien compris à mes propos ...
je me souviens de la bôme de pen duick VI et III qui n'avaient rien d'un possible cintrage par le hâle bas ..

19 fév. 2010

ooh que si que ça cintre
il suffit de bien regarder les bômes de croiseurs de grande série où l'écoute est frappée au milieu. Avec un peu de brise, ça cintre et c'est bien pire si tu les sutoiles en ne réduisant pas assez tôt.

Pire, certaines de ces bômes de grandes séries cassent au niveau du point de tire du hale-bas en cas d'empannage violent et incontrôlé. J'ai vu de mes yeux une bôme de 54 pieds détruite comme cela.

19 fév. 2010

tu peux m'expliquer
en quoi je n'ai rien compris de l'esprit "wally", bien sur je tiens à m'excuser pour avoir présenté les proprios de wally comme je l'ai fait , c'est surement exagéré

mais dans le milieu que je connais un peu via mon fils qui a pas mal convoyé un swan 70 c'est come cela qu'ils sont vus ;-) ;-)

19 fév. 2010

Je ne prétends pas...
donner des leçons.
ici, nous échangeons nos expériences, les théories relatives à la marche des bateaux.
Comme le souligne Brufan, le cintrage de la bôme est le résultat de la manière dont l'écoute de GV est gréée sur de nombreux voiliers, mais aussi de la nature des profilés.
En se référant aux mâts, ce qui est beaucoup plus visible , on constate que sur des gréements 7/8, surtout ceux qui sont typés régate, cet espar est particulièrement mince et peut donc être travaillé de manière importante.
Sur un gréement en tête, surtout des bateaux un peu anciens, les profilés utilisés sont nettement plus importants et il est difficile de contrer le mât, encore qu'en jouant sur les réglages relatifs des galhaubans et bas haubans, on puisse obtenir un cintrage relativement important, je l'ai fait sur mon EdM.
Si on compare les bômes de nos croiseurs avec celles de Penduick 6, il est évident que la bôme d'un tel bateau est réellement très rigide. Mais sur les bateaux typés régate, les espars sont tels que l'on peut les travailler à peu près dans tous les sens!
Il est certain que lorsque l'on conteste l'utilité du hale bas comme de la barre d'écoute de GV, on n'en est pas là!

19 fév. 2010

sur le F 30
ou autres mats "pieux" avec BDF dans l'axe, le cintre se travaille au bas étai avec palan de retrour dans le cockpit

19 fév. 2010

Les choses ne sont pas aussi simples.
En effet chaque bateau est différent, les voiles sont différentes (tissus utilisés, coupe), les gréements sont différents (en tête, fractionné, cat-boat etc...), les sections de mât (ça va du pieux indéformable à la nouille qu'on peut « travailler » à volonté).

Et pour compliquer tout ça, ces bateaux différents évoluent dans un environnement changeant, et ils sont menés par des barreurs (ou des pilotes) ayant des sensibilités différentes.

Tous ces paramètres font qu'il n'est pas toujours facile de dire de manière abrupte que dans telle situation il faut faire ceci ou cela.

Pour adapter la gv au conditions de vent et de mer, on dispose d'un certain nombre d'outils (écoute, rail d'écoute, hale-bas,tension de drisse, tension de bordure, pataras et bastaques) qui interagissent entre eux.

De toute façon dans tout ça le seul juge c'est le speedo, et aussi à un degré moindre les sensations du barreur.

Pour en revenir au hale-bas qui cintre la bôme, essaye donc écumeur de cintrer la mienne avec le hale-bas...

Comme quoi il n'y a pas de vérité absolue mais seulement des grands principes, comme il a été dit plus haut, qu'il convient d'adapter à chaque bateau, en fonction des outils dont on dispose.

Ps : Perso je ne considère pas le nerf de chute comme un réglage, mais comme un moyen de compenser une détérioration progressive de la voile, enfin c'est mon point de vue que je n'oblige personne à partager.

19 fév. 2010

Bien j’ai un peu attendu,
espérant qu’il n’y avait pas que des nuls parmi nous, mais les émérites doivent être en mer...
Où occupé à cajoler madame (ce qui est bien sûr honorable)

Je vous laisse à vos réglages de bucherons pour revenir aux nerfs de chutes qui ne servent à rien, et à une autre chose qui va générer le même genre de réflexion, la flexibilité des lattes… (principalement dans la partie supérieure de la voile) encore un réglage autant ignoré qu’inutile (Aux yeux de certains...)

Notez que cela pourrait expliquer certains résultats… disons pitoyable dans une discipline ou tactique et réglage sont de rigueur

Bon sur ces bonnes paroles un peu provocatrice, je retourne à mon vélo, et vous laisse affuter vos stylos de pacotilles... :alavotre:

pfffzzzz
PS : dernière minute… si détérioration de la voile il y a...
Un mauvais rendement s’en suivra, mais il viendra bien avant ça par perturbation des flux en sortie de la chute.

19 fév. 2010

merci Cobra
je suis toujours content d'apprendre et je n'ai pas la prétention d'ete un fin rgéleur mais je connais bien mon bateau

j'aimerai bien utiliser le nerf de chute du genoa plus finement ou qd le vent monte, or le bout de réglage finit toujours par se dégager, je suis preneur d'astuces (j'ai tout essayé, noeuds pré réglés etc) or quand le bout a sauté c'est impossible de le remettre en place au dessus de 10 noeuds de vent, il faudrait enrouler

vu que c'est arrivé plusieurs fois j'ai laissé tomber et je bucheronne !
;-)

19 fév. 2010

T’inquiète,
j’en fais encore moins que toi avec mon dérailleur ;-)

Mais j’imaginais... à tort assurément en lisant certains trucs, qu’une majorité devait au moins connaitre le B-A-ba de la voile.
et si je pointe un peu , c’est juste pour voir…
Pour les coinceurs, je n’ai pas de soucis particuliers.
Vois du coté de l’axe de traction :alavotre:

pfffzzzz

19 fév. 2010

merci
le nul,

si parler pour ne rien dire est un art, alimenter un forum d'absurdité ne doit pas en être un autre.

Ici , chacun fait part de son expérience et de ses observations, si les réponses ne te satisfont pas , peut-etre pourrais tu nous donner un point de vue constructif et alimenter le débat,

si les bons sont en mer ou musarde à quelque niaiserie, et hésite à faire partager, c'est un peu les reflexion et "humour" du genre de tes interventions qui en sont la cause.

en bon marin,salue les grains!

19 fév. 2010

zut
j'ai été censuré pour ma réponse à Cobra

je modère, si les émérites sont en mer ou musardent à quelques niaseries, la raison est sans doute le manque d'intérêt de certaines réponses.

Si on n'est au forum que pour recevoir comme semble l'être Cobra, le forum ne présente plus d'intérêt s'il n'y a pas échange d'expérience et d'idées.

Ceux qui donnent aiment aussi recevoir autre chose que des mauvaises vannes de coque.

en bon marin, salue les grains, et taille ta route dans les embruns

19 fév. 2010

Mais non, vous n'avez pas été censuré,
mais les grains, y suffit pas de les saluer, y faut encore savoir faire avec... :mdr:

pfffzzzz

Phare du monde

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