Réduire la toile pour aller + vite

Bonjour à tous,

Je lisais dans un autre fil la phrase suivante :

"Le gibsea 30 est plutot à l'aise aux allures de près. Son lest important (avec un saumon dans le bas de la quille) en fait un bateau peu gitard mais qu'il ne faut pas trop surtoiler si l'on veut conserver de bonnes perfomances"

Je ne suis qu'un débutant, et je comprends pas encore ce genre de finesse, quelqu'un pourrait m'expliquer rapidement le pourquoi du comment ?

Parce que pour moi, si le bateau gite peu, alors pourquoi réduire la toile ?

Merci d'avance d'éclairer ma pauvre lanterne.

L'équipage
30 août 2007
30 août 2007

Tout simplement
parceque la forme de ce type de carène fait que si elle gite trop, le bateau devient terriblement ardent (il veut remonter au vent), efforts que tu dois contrer à la barre, ce qui est contre-productif...pour avancer vite, un bateau doit être bien équilibré, et donc necessiter peu d'action du gouvernail (en gros...).
Le surtoiler ne fait que le fatiguer et se vautrer...
D'ailleurs, quand la flemme te fait tarder un peu sur la prise de ris...ton équipage ET ton gps te font remarquer à juste titre que tu aurais du le faire plus tôt ...

A comparer avec une auto : tu constateras qu'un pilotage "coulé" est souvent beaucoup plus efficace qu'un pilotage "en force", sans parler du fait que qui veut aller loin, ménage....
Plus clair ? ;-)

30 août 2007

ok
Merci beaucoup,

Je comprends mieux le phénomène. Pas facile quand on débute de bien comprendre l'équilibrage dans toute sa finesse. Pas facile, mais passionant

Merci encore

30 août 2007

cela dépends totalement de ton gréement...
mais oui, souvent, il est bon de garder dela puissance avec ton génois et réduire la GV en premier mais il faut toujours garder à l'esprit de maintenir un équilibre : 3 ris, genois 100%....c'est pas terrible !!!
Après, faites vos tests : vous verrez vite ce qui parait être la configuration la plus comfortable...et donc souvent le plus rapide !

31 août 2007

Ok ok
Je suis d'accord avec vous à 100 % !!!
Tant mieux ;-)

30 août 2007

Donc
dans ce cas, il faut réduire la GV avant la voile d'avant ??? Dslé mais je suis aussi débutant :-D

31 août 2007

Comme le dit arny
Un bon indicateur est la difficulté à tenir la barre, si tu dois forcer tu ne la tiendras pas longtemps (crampes)

31 août 2007

Forme de carène
Bien, visiblement la forme de la carène joue un rôle un important dans le fait de l'ardence ou non du bateau. Est ce que le fait que la poupe d'un bateau soit + étroite (comme sur un First 30 pour exemple) a un rôle dans cette situation qui fait que le bateau cherche à loffer. En comparaison avec des bateaux à la poupe large.

31 août 2007

Disons que les formes rondes et larges
genre ballon de rugby sont assez instables, et trouve rapidement leurs limites à la gite. Il faut alors réduire pour que la carène retrouve une stabilité nominale. Les carènes longues, profondes et étroites ont une stabilité de forme bcp plus grande, et peuvent garder un cap toutes seules pendant assez longtemps avec une voilure bien équilibrée.

31 août 2007

Nolan c'est le contraire sur un First 30
les poupes larges et les formes en coin vont lofer a la gite et doivent etre tenues assez a plat, le First 30 lui est un des plus tolerants de sa taille. On peut avancer jusqu'a 30 degres de gite si on se fait surprendre. c'est un gros avantage en solo et ca permet au First 30 de se defendre en course a equipage limite.

il est moins rapide au portant c'est sur que les carenes modernes mais il traine pas non plus.

en matiere de dessin de carene "There is no Free lunch" et pas de bateau ideal sinon ca se saurait !

31 août 2007

Un exemple
Hier en Zélande, vent de force 4. Sur un First 285, bateau assez gîtard. GV haute et génois partiellement roulé, au près. Après quelques bords, le vent monte à 5. La gîte augmente. Angle de barre et remous de plus en plus importants. La barre est dure. Vitesse variant de 5 noeuds à 5,5 noeuds.
Je prends un ris. Barre beaucoup plus douce, gîte un peu moins forte et vitesse qui passe au-dessus de 6 noeuds.... cqfd
Sur un bateau plus gros et moins gîtard, on aurait pu rétablir l'équilibre de voile en déroulant le génois mais ce n'est pas certain et de toutes façons ça aurait accentué la gîte

31 août 2007

plus de 6 noeuds au pres sur un 285 ...
hum a quel angle par rapporta u vent reel surtout avce un genoa un peu roule
;-)

02 sept. 2007

pas du tout de la polemique
ce qui nous avait frappe avec le 285 c
etait la maniere dont il derivait au point de tirer des bords carres, ce qui est important aussi de de regarder au compas et de diviser par 2, mais surtout pas de polemique, le 285 est unbateau tres agreable, clair et bien fini et economique

02 sept. 2007

Ah ces chiffres !!!
Je me doutais bien que le fait de mettre des chiffres ouvrirait une "polémique", mais ça ne me pose aucun problème. Le loch indiquait 6,1 noeuds, à peu près confirmés par le GPS : SOG 6 noeuds. Quant à l'angle, au moment où je prends un ris, c'est le dernier de mes soucis, d'autant que ma girouette anémo a rendu l'âme.
Si j'ai noté la vitesse, c'est parce que je naviguais avec un voisin débutant et que je venais de lui dire qu'en prenant un ris, on n'irais pas nécessairement moins vite.
Mais si ça peut t'apaiser de retirer un demi-noeud ou un noeud, ça ne me dérange pas

01 sept. 2007

forme de la carene

lorsque le voilier gite trop (15 ,20°) plusieurs facteurs font ralentir le bateau.

-La surface mouillée augmente dans des propostions non négligable donc davantage de frottement dans l'eau.
-en gitant beaucoup les bateaux aux formes elancées à l'avant perde du volume à l'avant et en gagne à l'arriere donc le bateau n'est plus en assiette droite mais pique du nez .La forme de la carene dans l'eau n'est plus ad hoc pour l'ecoulement de l'eau .
-Comme le coté gitant est plus grand que le coté à la contre gite celui-ci freine davantage est fait donc pivoter le bateau donc on compense en tirant sur la barre.
-Et un safran en travers les filets d'eau est un frein tres efficace , c'est comme si l'on montait une cote à bicycette en freinant.
-par ailleurs il y a aussi l'effet des vagues produite et un phenomene de pression et contre pression qui n'arrange pas les choses.
-et aussi en gitant la surface de la voilure au vent diminue suivant le cosinus de l'angle (10°:0.98-20°:0.94-30°:0.86)à 30° on perd 14% de la surface.

Par ailleurs en reduisant la GV on la rend plus plate (surtout si elle est defoncée comme la m^me)et une voile plate permet de gagner du pres ou de la vitesse si on fait pas du pres serré.

josé

01 sept. 2007

pour etre complet

lorsque le voilier gite même peu il y a desymetrie des surfaces mouillées , le coté de la gite freine donc davantage que le coté à la contre-gite.

Il est donc normal que le bateau lofe m^me peu , la barre n'est donc pas pile poil dans l'axe du bateau mais de quelques degré au vent ,on peut admettre 3 à 5°.

josé

01 sept. 2007

bon à Goudspide

si tu n'as pas compris c'est que je me suis mal exprimé alors je copie ce que dit Pierre Gutelle dans son tome 1 Theorie du voilier.

-Deformation de la carene à la gite.

"Lorsque l'on déplace dans l'eau un flotteur assymetrique lateralement on constate que sa trajectoire n'est pas rectiligne mais suit une courbe de m^me orientation que sa courbure moyenne.

Or qu'advient-il de la carene d'un voilier lorsqu'il gite? La courbure longitudinale des fonds étant generalement moins accentuée que celle des cotes (et cela d'autant plus que la coque est large et le deplacement plus reduit) l'ensemble des lignes d'eau gitées prend une courbure plus ou moins prononcée.

Il en resulte un moment qui tend à faire loffer le voilier.Si l'on ne veut pas etre obligé de compenser cet effet par l'action du safran, il ne reste comme seule solution que de créer un moment de sens opposé en decalant vers l'avant le centre de voilure ,mais alors le voilier deviendra mou lorsque par petit temps il ne gitera plus.

Cependant il est bien évident que la premiere precaution à prendre pour eviter ce phenomene est de dessiner la carene de telle façon que la deformation des lignes d'eau reste aussi reduite que possible ce qui ,à la limite ne peut etre obtenu qu'en donnant aux sections des formes circulaires centrées qui malheureusement presentent la caracteristique essentielle de ne posseder aucune stabilité de forme!"

ouf

josé

02 sept. 2007

Cool
:tesur: lorsque tu achéteras un habitable , prends un quille longue , et bon ,laissez l école des glénan tranquille , elle ne refléte que la façon d étre des bipédes du 21 iéme siécle , la faute à l école ou de l éducation parentale défaillante, souvent? :langue2:

02 sept. 2007

Comment
Même avec un thé ça passe pas :-) ;-) :-D

01 sept. 2007

désolé
j'ai pas compris josé, si tu peux détailler ou me ré expliquer

car si j'ai compris ce que tu as dit,

prenons un bateau gitant (pas un tzigane... ) à bâbord
la surface mouillée bâbord est plus importante que la surface tribord à la contre gite

la surface la plus mouillée freine plus que l'autre , donc si cette surface là freine plus le bateau aurait tendance à virer coté de la surface mouillé importante, à bâbord dans mon exemple,

mais comme tu le dis (et ce que je constate aussi) il faut (et on accepte 4 ou 5°) de la barre au vent

mais si tu met de la barre au vent, tribord dans mon exemple, c'est bien pour contrer une tendance du bateau à remonter le vent donc à aller à tribord donc vers la surface la moins mouillée, je parle dangle de barre franche, pas du safran on est d'accord ??

:refechi:

01 sept. 2007

voilà
c'est une histoire d'écoulement de fluide et pas de freinage par surface mouillée plus importante,

ce freinage tendant à faire abbatre le voilier doit exister mais négligeable par rapport à la déformation de la forme de carène qui elle fait lofer le bateau qu'on corrige donc à la barre

02 sept. 2007

C'est pas mal ça
Je cite Calypso :

"La courbure longitudinale des fonds étant generalement moins accentuée que celle des cotes (et cela d'autant plus que la coque est large et le deplacement plus reduit) l'ensemble des lignes d'eau gitées prend une courbure plus ou moins prononcée. "

En fait, si je comprends bien, et si on enlève le vent de l'équation. Si je pousse certains types de carène en les faisant giter, la forme en arc de cercle, les fait simplement tourner.

C'est tout bête expliquer comme ça. Merci Calypso, j'ai encore mieux compris.

Franchement, quoi de plus beau que tout cette théorie ! Je note aussi la référence bliblio de Pierre Gutelle. Moi même étant un peu comme Goudspide, un allergique aux Glénants.

01 sept. 2007

merci pour les explications
Je commence à mieux saisir. C'est vrai que quand on débute, on comprend assez vite la base de l'écoulement de l'air dans les voiles (j'ai bien dit la base), on comprend à peu près l'écoulement de l'eau autour de la quille, et la force antidérive. Cependant tout ce qui touche au forme de la carène et à la surface mouillé, ça reste encore un peu mystérieux, et pourtant si important.

Parfois, il faudrait avoir une maquette et une piscine pour bien analyser l'écoulement de l'eau en fonction de la gite.

Merci de votre aide.

01 sept. 200716 juin 2020

Je suis d'accord avec Goudspide
Le comportement ardent du bateau vient plutôt a mon avis du que l'axe de la coque se déporte sous le vent (voir illustration).

02 sept. 200716 juin 2020

et surtout...
le fait qu'à la gite, le centre de poussée se déplace sous le vent et crée un moment rotatif... raison pour laquelle le CV d'un voilier bien conçu est au moins 10% en avant du centre de dérive

01 sept. 2007

même sur un bateau sans gite,
(multicoque), on n'a pas intérêt à avoir trop de toile quand le vent est fort, car la pression de l'air entre le foc et la GV est trop importante, l'écoulement de l'air entre les deux voiles est perturbé, la GV est déventée, le rendement est mauvais: sur les gros avions, vous remarquerez qu'ils ont plus de plumes quand ils réduisent la vitesse pour atterrir que quand ils volent à leur vitesse de croisière.
Mais il est vrai que la gite n'arange rien, car la forme de la carène immergée change.

01 sept. 2007

Ah?
Les surfaces rajoutées a une aile d'avion ne servent qu'à en changer la courbure. C'est bien le seul moyen pour le faire.
Non, les avions ne prennent pas de ris après le décollage :-D

01 sept. 2007

ayant toujours envie d'apprendre
et de comprendre,

la voile en changeant sa courbure on change sa surface , je pige pas

la surface d'une voile est inchangée

sur une aile d'avion (évolué, pas d'aéroclub) les volets et les bec d'ailes augmente la surface de l'aile car les volets reculent et les becs d'ailes avancent

les ailerons et bec d'aile en s'abaissant augmentent le rayon de courbure, mais surtout modifient l'angle d'incidence de l'aile ce que l'aile d'avion d'aéroclub font seulement, plus un effet de trainer non négligeable

alors la similitude entre les deux m'échappe, car le profil d'aile avion a une épaisseur relative

alors qu'une voile c'est l'épaisseur du tissus, alors je pige pas

merci pour essayer de détailler ce qui pour vous est une évidence, je suis nul mais je me soigne ;-)

01 sept. 2007

Et pourtant,
sur l'avion, les surfaces sont bien ajoutées et le profil modifié pour augmenter la portance aux basses vitesses.

Le principe est le même avec le voilier où on cherche à diminuer la portance en aplatissant le profil et diminuant la surface quand la vitesse (du vent) augmente.

01 sept. 2007

c'est bien ça,
on change la courbure et on augmente la surface, comme on creuse les voiles quand le vent est moins fort.

02 sept. 2007

Certes
Une voile est un profil sans épaisseur, contrairement à une aile d'avion qui est un profil épais.

Le changement de courbure et de surface de la voile se font séparément.
La surface change en fonction des ris ou de l'enroulement.
La courbure change en fonction des étarquages du guindant (avancer ou reculer le creux), de la bordure et du cintre de mat (crux plus ou moins important) et du hale-bas (vrillage).
L'incidence change en fonction du réglage de l'écoute.

Mais sur les principes généraux, la voile et l'aile fonctionnent de la même façon dans l'air.

01 sept. 2007

certains ne réduisent jamais :

02 sept. 2007

et là on voit bien
que si l'on dépasse une certaine gite le bateau s'arrête :-D :-D :-D

01 sept. 2007

comme sur une aile,
ce qui compte c'est la différence de distance que l'air a à parcourir entre l'intrados et l'extrados, car les molécules qui se séparent au bord d'attaque arriveront en même temps au bord de fuite. Donc plus la voile est creuse, plus la différence entre l'extrados et l'intrados s'accentue, et plus la portance augmente, et donc la puissance de la voile.
Il me semble en tout cas.

www.quantumsails.com[...]ide.pdf

Jean

01 sept. 2007

sur une aile
l'intrados est fermé pas sur une voile
donc je comprends que le chemin est plus long sur le coté extrados par rapport à l'intrados

l'air court circuit le creux de l'aile ?? alors pourquoi les penons sont collés dans le creux ???

01 sept. 2007

si j'ose me rappeller
le vent crée un pression sur l'intrados donc les penons sons collé, mais sur extrados, il se cré une dépression qui fait aspiration. c'est l'équilibre entre ces deux forces qui est nécessaire au réglage de la voile
c'est beaucoup plus sensible en dériveur léger
il suffit de se mettre au prés serré et de s'amuser en choquant ou bordant la voile de voir les effets
si la voile est trop bordé ou que l'on est trop prés du lit du vent on va giter à mort, et si dans ce même cap si on choque un tant soit peut trop sans abattre, la voile va se retrouver à contre sur l'extrados donc sans aspiration d'ou perte de vitesse (est souvent dessalage)
la force vélique qui propulse le bateau n'est pas sur l'intrados proprement dit mais de la résultante de ces forces
voir le celebre fil vmg avec le courant en rivière
j'arrive pas à retrouver mes données

01 sept. 2007

je vais relire
le cours des Glénans pour réactualiser une mémoire défaillante....

Jean

01 sept. 2007

c'est une réponse ??
ou de la provoque ???

autant le dire de suite ...

01 sept. 2007

merci JF
merci triheol pour tes explications en MP :pouce:

02 sept. 2007

Faut pas confondre
ceux qui ont écrit le bouquin avec ceux que tu crise sur l'eau... ;-)

01 sept. 2007

désolé
mais dès que je vois glénan je fais une réaction épidermique

quand on voit leur comportement dans les ports de la région....

02 sept. 2007

Je ne sais pas
ce qu'on t'a répondu en MP, mais effectivement, il se crée un coussin d'air à peu près inerte sur l'intrados d'une voile, près du bord d'attaque (guindant).

On voit très bien ça en planche où on a le nez pile sur le creux, du côté de l'intrados. Avec les voiles à profil épais (double épaisseur de "tissus" qui englobe le mât, et s'étend sur une vingtaine de cm), l'intrados est quasiment mou (pas de pression).
On voit (sent) aussi très bien, avec de bonnes voiles, le travail du vent si on est surtoilé, ou si on est mal réglé (trop bordé, ou pas assez).
Ainsi, si on est vraiment surtoilé, il est impossible d'obtemir un réglage honête : ou bien pas assez bordé et le guindant ne fait pas son travail (et claque, on se prend tout dans la gueule, et dans les bras, c'est à dire dans les haubans pour un voilier), ou bien ou borde trop (c'est relativement plus confortable) et on a trop de puissance dans la chute, avec des remous (et on dérive sans avancer). Le réglage tip top existe, évidemment, mais est si fin qu'il est intenable (enfin, si : les pros le tiennent, eux qui sont capables de tenir entre 15 et 20% de toile de plus que le commun des mortels).

02 sept. 2007

Lapsus ?
Que tu "croise" sur l'eau, bien sûr ! :-D :-D :-D

02 sept. 2007

non, c'était une réponse
car je ne suis plus sur de ce que j'avançais.

Jean

04 sept. 2007

L'aile de Goudspide..
le tarabuste...L'histoire du profil..

Il dit:&lt&ltalors la similitude entre les deux m'échappe, car le profil d'aile avion a une épaisseur relative
alors qu'une voile c'est l'épaisseur du tissus, alors je pige pas &gt&gt

Goupside, penses au Delta plane;comme ta voile,il n'a qu'une épaisseur de tissus... et pourtant un "profil"..Et il porte son cocher...
Je me rappelle d'un coup que mome,on avait des ptis navions à élastique ou planeur dont l'aile n'était entoilée qu'au dessus.

Par contre, le fait que nos bateaux puissent remonter le vent, voire aillent plus vite que lui,me sidère toujours...
Fouchtra.
@+

04 sept. 2007

bin oui sauf
que tu avais un bord d'attaque épais sur ton aile entoilée que sur le dessus,

d'accord pour le delta plane, sauf qu'ils ont aussi un bord d'attaque, leur profil sert de bord d'attaque

d'ailleurs pour que les parachutes puissent être dirigeable et pouvoir "remonter" le vent, il a fallut inventer le parachute à caissons, qui leurs donnent une épaisseur relative importante,

alors que notre pauvre génois, d'autant que l'efficacité du génois est moindre avec un enrouleur et sa bande anti UV que endraillé voir sur était creux....

alors sa m'échappe toujours, et comme je n'aime pas les théorie toute faite à avaler, je cherche toujours l'explication de cette similitude....

04 sept. 2007

mouai
le coup de la chute d'eau , admettons,

mais pas vraiment parce que ta voile aura tendance à partir du coté où il n'y a pas d'eau,

alors qu'avec l'air elle va du coté qu'il y a le coté bombé ( du coté de l'eau dans ton exemple)

je ne veux pas trouver contre argument à tout argument mais celui là ne me convainc pas

:reflechi:

j'en ai pourtant lu des bouquins sur le sujet et rien n'explique, c'est ce que j'appelle un postulat...

ça marche d'accord, mais pourquoi et comment.... je deviendrai peut être moins mauvais sur l'eau quand j'aurai pigé

04 sept. 2007

euh
ça s'appelle la tension de surface

pareil pour l'araignée qui tiens sur l'eau....

ou l'aiguille qui flotte, et pourtant j'ai pas encore vu d'aiguille voler ou remonter le vent
;-)

04 sept. 2007

Bon........
.....si tu prends une voile qui (hypothése) aurait été amidonée (aprés tout pourquoi pas) et qui donc garderait sa forme au repos (sans vent).
:heu:
Tu la prends et tu la mets sous une chute d'eau (donc un fluide comme l'air) en présentant le bord d'attaque au sens de la chute (d'eau bien sur)........
:tesur:
ben sur l'extrados le ruisélement suivra le profil et sur l'intrados l'eau ira au plus court donc du bord d'attaque au bord de fuite.....
:langue2:

04 sept. 2007

Je crois que j'ai compris ce qui pose probléme..........
........une partie disons "du flux" est utilisé pour créer et maintenir le profil.
D'ou la nécéssité dans mon exemple "d'amidonner" la voile.
Si en parapente en bateau en Kite etc on pouvait utiliser des profils fixes et que non pas souple on remonterai mieux au vent ou les VZ seraient optimisées.......
Suis je clair?

04 sept. 2007

Petite expérience...
Fais pendre une cuiller par le manche (entre deux doigts, mais sans serrer). Approche son extrados d'un robinet qui coule. Que se passe-t-il ?
La cuiller est invariablement attirée sous le flux d'eau !
CQFD :-)

04 sept. 2007

Théorème de Bernouilli
Non, Goudspide, c'est dû à l'avancement des mollécules et à la différence de pression entre l'extrado et l'intrado. C'est d'ailleurs la dép sur l'extrado qui tire plus que la surpression sur l'intrado ne pousse.

Autre expérience :
Prends deux feuilles de papier, mets-les de chaque côté de ta bouche, et souffle : les feuilles vont se rapprocher, contrairement à ce que l'on pourait croire !

05 sept. 2007

j'ai comme l'impression
que Goud vous fait tous marcher : il a parfaitement compris comment fonctionne une voile, mais ça l'amuse de voir les efforts que vous faites pour lui expliquer...
Il faut dire que de la voile amidonnée à la petite cuiller, chacun s'est donné à fond!
:mdr:

05 sept. 2007

Heuuuu
soit j'ai pas compris la question ...

soit la question portait sur la similitude entre un profil épais type aile d'avion ... et un profil mince type voile ...

05 sept. 2007

Ben si........
Tu dis;
"car la voile de bateau ne possède pas d'épaisseur,

alors que l'aile d'avion tire sa sustentation de l'épaisseur relative du profil, et l'aile pour fonctionné est fermée ou du moins fermée sur une première partie (allant de de seulement le bord d'attaque à plus loin)"

Y a des aréronefs qui n'ont pas d'épaisseur matérialisé, mais simplement une aile concave et donc creuse......

Tu dis aussi;
"et pour une aile d'avion plus l'épaisseur relative est faible moins l'aile est portante, les avions on exceptionnellement (sauf fusée missile etc etc) des épaisseur relative inférieure à 5% ( et faut que l'avion vole vite pour générer sa sustentation) et cela va jusque 15 ou 17 %"

......tu modifies juste le paramétre "nombre de molécules" a l'écoulement en modifiant (+/-) la vitesse de l'aéronef.....par ailleurs pour les avions tu peux jouer sur d'autres paramétres comme la surface totale (L/l) a tel point que tu es obligé de "casser" le profil pour atterrir sur certain aéronefs (je ne parle pas des volets qui font l'inverse).....tout ça est la recherche de compromis; poussée/trainée/portance.....

...mais la finesse d'un aéronef est vite confrontée a la réalité de son utilisation, exemple il n'y a que les militaires pour accepter de casser un fort pourcentage de planneur et de passagers a l'atterro....pourtant méme motorisé c'est ce qui vole le mieux et au moins cher.......
Bonne journée.
:langue2:

05 sept. 2007

Si on considére.......
......un aéronef sur lequel on aurait fait la chasse au kilos, puis a la trainée, puis que l'on aurait motorisé a minima (forcément finesse élevée) voire pas motorisé du tout.....
..... on obtient un magnifique planneur pas (trop) cher, vite construit...etc...
........mais aussi quelque chose de fragile de difficile a poser (ben wouais on a dit trés fin)sans défense dans des aérologies compliquées (ben wouais on a enlever le moteur et charge alaire faible)du type planneur militaire dont on trouve encore les carcasses de 39/45 dans le vercors (et ailleurs) ou on entassé une section entiere (voire plus) et qui malheureusement cassait baucoup de bois a l'attérro.....
Si on retrouve Steeve Fosset faudra lui demander ou s'arréte le compromis performance/sécurité.
news.google.fr[...]/news

05 sept. 2007

mais non
enfin si MDR,
la question est la similitude entre aile d'avion et voile de bateau,

car la voile de bateau ne possède pas d'épaisseur,

alors que l'aile d'avion tire sa sustentation de l'épaisseur relative du profil, et l'aile pour fonctionné est fermée ou du moins fermée sur une première partie (allant de de seulement le bord d'attaque à plus loin)

et comme il a été fait référence à l'aile d'avion qui modifie sa forme à basse vitesse pour augmenter sa sustentation à basse vitesse

donc la petite cuillère sous le filet d'eau ne marche qui si on fait couler l'eau qui d'1 coté le bombé, si on fait couler l'eau des deux cotés à la fois rien de se passe.....

et pour une aile d'avion plus l'épaisseur relative est faible moins l'aile est portante, les avions on exceptionnellement (sauf fusée missile etc etc) des épaisseur relative inférieure à 5% ( et faut que l'avion vole vite pour générer sa sustentation) et cela va jusque 15 ou 17 %

d'où mon septissisme sur l'analogie entre les deux....

05 sept. 2007

Quid?
...mais la finesse d'un aéronef est vite confrontée a la réalité de son utilisation, exemple il n'y a que les militaires pour accepter de casser un fort pourcentage de planneur et de passagers a l'atterro....pourtant méme motorisé c'est ce qui vole le mieux et au moins cher....... ???

Pas compris!

05 sept. 2007

!
:aspirine:

05 sept. 2007

épaisseur
bonne exemple que l'aile concave

les premier avions avaient des ailes concaves confère la photo de la "demoiselle" de SANTOS DUMONT

mais si on prend cette aile justement et c'est dimensions en les simplifiant

l'aile mesure 4 cm d'épaisseur ( en vrai plus tot 7 mais c'est pour simplifier)

et mesure 200 cm de large ( appelé corde de l'aile , et c'est une mesure approximative, mais je peux vous rechercher les vrais valeurs)

on arrive à un rapport de 2% d'épaisseur relative

prenons un voile de bateau, notre génois,

la toile mesure 1mm d'épaisseur ( environ)

et mesure 3000mm de large ( pour exemple certain étant plus grand, mais plus on grandit cette mesure plus le ratio diminue et va dans le sens de l'explication)

on obtient une épaisseur relative 0.03 % !!!!

sachant (les aérodynamiciens le disent ) que la portance croit avec l'épaisseur relative, alors quid de notre voile, ou un génois lus grand sera encore plus performant.....

sans oublier que la forme d'un aile d'avions n'est pas constante , et que l'aile étant plus épaisse dans la première partie, fait intervenir son CG et sa stabilité, ne parlons pas des ailes volantes qui ont deux courbes pour être auto stable

quand à la modification du profil des avion de ligne avec le déploiement d'énorme volets, il y a un effet de sustentation supérieur mais surtout de bourrage d'air important sous l'aile.... cf les avions stol..

quand à la notion de finesse , c'est un rapport entre la largeure d'une aile et sa longueur , et n'est pas en relation avec la portance....

on entre dans les détails de l'aérodynamique des ailes d'avions, et plus on y rentre moins la similitude entre l'aile d'avion et la voile de bateau me saute aux yeux....

05 sept. 2007

Je reviens du garage......
......je suis allé mesurer l'épaisseur de mon plus vieux delta (c'est pas du Rogalo mais pas loin) c'est compliqué a faire et trés crado (on se demande pourquoi on stocke toutes ces merdes),...... ben sauf erreur 0.8 mm, j'ai pas mesuré le tube du bord d'attaque (oublié) mais j'y retourne pas.......
:non:

05 sept. 2007

finesse et volet
finesse= rapport Portance/Trainée ou, plus simplement, Distance horizontale parcourue divisée par la Distance verticale (hauteur) perdue
aérofrein = différent d'un volet, il a pour objectif d'augmenter la Trainée....et donc logiquement (voir plus haut)de diminuer la finesse ! Très utile pour "poser court", en avion...

05 sept. 2007

Ca
ce sont des aerofreins ou spoilers, pas des volets

05 sept. 200716 juin 2020

oublié
la photo de la demoiselle :cheri:

05 sept. 2007

Pour définir une finesse.........
Tu dis;
"quand à la notion de finesse , c'est un rapport entre la largeure d'une aile et sa longueur , et n'est pas en relation avec la portance...."

......je te propose plutot;
- le ratio entre une distance parcouru et une altitude consommée par l'objet volant.(sans générer de poussée bien sur, sur cet objet)

NB; les volets que j'évoquais dans le post précédent ne sont pas ceux qui servent au décollage et attérissage mais ceux utilisés pour "casser" le profil d'aile et attérrir (pas sur le bord de fuite mais sur le dessus de l'aile)

05 sept. 2007

inversement
Je suis persuadé qu'une aile d'avion parfaitement plane, d'une épaisseur infime, avec une grande corde, mais avec un leger angle d'incidence, suffirait a faire voler cet avion (avec plein de turbulences il est vrai)
Ca montrerait quand même que l'air suit le chemin le plus court (en gros une ligne horizontale à l'extrados, donc plus courte qu'à l'intrados, donc dépression à l'extrados)
Les ailes d'avions ont un profil pour faire la part des choses entre résistance structurelle, résistance à l'avancement, limitations des turbulences et sustentation.
Je suppose aussi que la multiplicité des profils existants correspond un peu aux formes de voiles en fonction des situations.
Je crois que le flux d'air dans le creux de la voile parcourt globalement moins de distance que celui dans le dos (facile à dire, hein, puisque ça marche...)

05 sept. 2007

L'a réussi à nous bloquer...
un des 2 neurones avé ses questions,le Goud là...
Doit se marrer dans son carré....
Je suis allé chercher un peu;
&gt&gt Écoulement sur une voile [modifier]
Lorsque le navire remonte par rapport au vent, l'écoulement du vent le long de la voile crée une différence de pression entre le côté au vent (intrados) et le côté sous le vent (extrados). En fait, une dépression se forme sur l'extrados, ce qui « tire » le navire, et lui permet de remonter au vent. C'est ce même phénomène, appliqué à une aile d'avion, qui lui permet de voler.

De même qu'en aéronautique, lorsque les écoulements autour de l'aile décrochent, la voilure perd de son efficacité; les marins soucieux de performances savent qu'à cette allure une voile développe sa plus grande force lorsqu'elle est proche du décrochement. C'est pourquoi les régatiers modifient sans cesse leurs réglages pour garder leur voile le plus proche possible du décollement, sans pour autant la faire décrocher. Ceci demande une attention constante, car le réglage doit être adapté aux variations de vitesse, de cap, et aux changements du vent.&lt&lt
&gt&gtAux allures du près, la voile exerce une force propulsive tant que son angle par rapport au vent apparent reste suffisamment grand (de l'ordre de 20 degrés). Ceci à pour conséquence qu'il est possible, avec un véhicule offrant une faible résistance à l'avancement, d'aller plus vite que le vent réel. C'est le cas par exemple des planches à voiles, des multicoques, de certains monocoques conçus pour déjauger, et des chars à voiles. Les engins à voile les plus rapides étant les chars à glace capables d'atteindre 4 à 5 fois la vitesse du vent.
&lt&lt
Et enfin....
&gt&gtLa force exercée par le vent sur la voile est à peu près perpendiculaire à la corde du plan de voilure. La composante de cette force qui est parallèle à l'axe du navire est la force propulsive. L'autre composante, perpendiculaire à l'axe du navire, à tendance à le faire dériver, mais peut aussi provoquer une gîte (bande) (le navire penche sur le côté), et peut compromettre dangereusement son équilibre, voire le faire chavirer.&lt&lt

Pour la finesse d'un avion...C'est le rapport entre distance parcourue Et hauteur.Par ex, un planeur a une finesse de 32;Parti de 1000 m et sans pomper,il parcourera 32*1000 m,32 kms.
Un monomoteur de 15 parcourera 15 kms.

Boaf...Pendant qu'on dit çà, on ne dit pas du mal du voisin..
Le goud va bien nous trouver une chtite question...

;-)

05 sept. 2007

Rachid a....
....Tout bien dit.
Je voulais juste préciser qu'on les appelle aussi "Aérofrein", ainsi ce sera clair pour tous...Ce sont les bazards qui sortent des ailes quand le zinc a touché terre, ou quand on arrive un peu vite à un point donné.
@+

05 sept. 2007

hé les gars !!!!
je cherche pas à poser des questions je cherche à comprendre pourquoi cet analogie entre une aile d'avion et une voile de bateau

ps1: j'ai confondu finesse et alongement, quoique petit allongement petite finesse... forcément, mais je vois que vous suivez

ps2: ton aile delta est de première génération ( désolé de dire que c'est vieux) et s'apparente plus à un cerf volant qu'a une aile, tout comme un parachute coupole....

pour lebrisac tu serais gentil de en pas parler foot sur hisséo, c'est qui manfred curry ??? un remplacement de foot ou un enfant irradié ???? sérieusement quand tu viens me voir tu me prète le bouquin ???

05 sept. 2007

yes
bin voilà

nos voiles sont comme les parachutes de gros sac plus ou moins cher qui emprisonne l'air

et non pas pas ailes d'avions avec la complexité de leur profil......

c'est bien ça ???

05 sept. 2007

reprenons
le message de plfoummm

"ce qui compte c'est la différence de distance que l'air a à parcourir entre l'intrados et l'extrados, car les molécules qui se séparent au bord d'attaque arriveront en même temps au bord de fuite. Donc plus la voile est creuse, plus la différence entre l'extrados et l'intrados s'accentue, et plus la portance augmente, et donc la puissance de la voile.
Il me semble en tout cas. "

c'est ça qui me fais réagir pour souvent l'avoir entendu..... mais qu'on ne m'a jamais expliqué,

sauf que de me dire

"c'est comme ça, épicétou......"

05 sept. 2007

oui
merci on a compris ma question , dieu soit loué.....

alors il y a deux molécules cote à cote, elle se séparent chacune avec leur chrono et arrivées au bord de chute elle disent

"mais j'arrive en retard"

" et l"autre, bin oui faut aller plus vite la prochaine fois"

si ce n'est que vu l'épaisseur du profil la différence est insignifiante, contrairement à l'aile d'avion qui en trainant crée la dépression d'ou sustentation

05 sept. 2007

c'est pas moi
qui est fait référence à l'aile d'avion....

mais peut être que ça flatte des pratiquants de voile de dire que c'est comme les avions,

comme les gens disent ont pilote un vélo ou un scooteur ou je suis marin en bretagne

sérieusement je lirais ce bouquin que je ne connais pas, enfin si il m'est accessible intellectuellement....

05 sept. 2007

Génération ?
"ps2: ton aile delta est de première génération ( désolé de dire que c'est vieux) et s'apparente plus à un cerf volant qu'a une aile, tout comme un parachute coupole...."

Ben oui, nos voiles de bateaux en sont restées presque à cette génération ; tout comme le spi classique est de la même génération que le parachute coupole.
;-)

05 sept. 2007

ah non
En fait, le côté parachute est valable au portant, mais au près, c'est le côté aile d'avion.

05 sept. 2007

ce qui te fait réagir ?
C'est le fait que les molécules d'air partent en même temps du bord d'attaque, et arrive en même temps au bord de fuite alors que le flux de l'intrados parcoure moins de distance que celui de l'extrados ?

C'est là le point à résoudre ?

05 sept. 2007

Bien bien
Je crois que l'erreur c'est de penser qu'elles arrivent en même temps au bord de fuite. A mon avis, le flux d'air de l'extrado est en avance sur le flux de l'intrado.

Enfin, faudrait que je plonge dans le hors série Vet V pour relire un peu. Je me souviens pas de tout.

05 sept. 2007

Mais enfin!
Vu en coupe ta voile a une surface projetée comparable a celle d'un avion, oui ou non?
Y a pas de différence de profil de voile/aile.

05 sept. 2007

Mon cher Président....................
.....loin de moi l'idée de pinailler ou de polémiquer, mais une hélice c'est une aile, qui s'enroule autour d'un axe soit, mais c'est le méme profil.....
Je vous prie d'agréer Monsieur le Président l'expréssion de mùon parfait respect.
:mdr:

05 sept. 2007

C'est pas; comme ça épicétou.
....c'est; regarde tu vois bien que c'est comme ça.....
:mdr:
Par contre et pour parler simplifié, c'est clair que si ta voile est pas lattée une partie de l'energie disponible sera consacrée a "former" la voile.

05 sept. 2007

Le premier qui me traite de vieux.................
...........je m'inscris dans un club de musculation et je reviens dans deux ans pour y péter la gueule!!
:mdr:

Oui c'est un vieux delta (c'était mon premier et d'occase encore) n'empéche il volait, avec une finesse de merde mais il volait et son aile est souple (dans une structure rigide) et 0.8 c'est l'épaisseur de la voile.....par contre un para corolle (papillon) ne vole pas il chute et si tu peux mesurer une distance parcouru durant la chute c'est qu'il y a eu déplacement de la masse d'air dans laquelle il se trouvait et ça peut en 3D VZ + ou -.

Sympa ce site aéronautique non?
:heu:

05 sept. 2007

Pour faire simple
Coté intrados, les molécules sont ralenties par l'obstacle, et se resserrent (pression).
Coté extrados, les molécules "ont plus de place", s'écartent les unes des autres (dépression), et accélèrent.
Résultat des courses, elles arrivent en même temps au bord de fuite.

[size=2]PS : Ce qui me fait rire, c'est le plaisir que Philippe prend à se faire passer pour l'imbécile qu'il n'est pas ![/size]
:-D :-D :-D

05 sept. 2007

Oui
Je ne sais pas si les proportions sont les mêmes, mais le principe oui.

C'est pour cette raison que l'on va toujours privilégier l'extrados d'une voile (l'investissement y est plus rentable que sur l'intrados). Ainsi, même si ce n'est pas un mât aile, un mât tournant permet une grande amélioration du rendement. De même, sur un génois partiellement enroulé, le rendement sera meilleur d'un bord sur l'autre.

Des turbulences, il y en a toujours sur un profil mince. Par exemple derrière le mât, et souvent sur l'extrados près de la chute, quand les molécules de l'extrados n'arrivent pas à revenir assez vite vers le bord fuite, et que ce sont celle de l'intrados qui, étant arrivées avant, passent derrière.:reflechi:

05 sept. 2007

Comme les autres...
Mais celle là, tu la comprends :-)

05 sept. 2007

oui
c'est tout bon

05 sept. 2007

euh
on créer du vide ?? pourquoi pas

mais ils peut y avoir des molécules qui ne bouge pas ou reviennent à leurs places... turbulences

sur une aile d'avion il est admis que 75% sont en dépression (extrados) et 25% en surpression (intrados)

sur la voile du bateau en gros sac , c'est la même répartition ???

05 sept. 2007

ah
une argumentation qui tiens la mer

:pouce:

05 sept. 2007

C'est précisement
parce que les "molécules d'air" passant par l'intrados et l'extrados arrivent en même temps que la portance de la voile se crée. En effet, les 2 chemins ne sont pas équivalents en distance. A l'échelle de ces petits machins, l'épaisseur de la voile est importante. Lorsque la voile forme un creux, le chemin a parcourir sur l'extrados est plus long que sur l'intrados (il y a plus de chemin à faire à l'extérieur du virage).

Pour pouvoir arriver en même temps sur la chute (bord de fuite), les molécules d'air empruntant l'extrados vont donc accélérer, diminuant d'autant la pression entre elles (un peu comme le périf à Paris quand il se débloque :-D).

Celles empruntant l'intrados vont moins vite, et sont donc plus en pression.

Il en résulte cette force de poussée (dite vélique).

Sur une aile d'avion c'est pareil, sauf que l'épaisseur de l'aile est énorme. Mais bon, faut les soulever les tonnes de ferrailles!!!

05 sept. 2007

ouf
ce fut long :litjournal:

j'ai le cerf volant :mdr:

05 sept. 2007

Je m'excuse de demander pardon, mais.........
.....Rachid il est pas d'accord.

On se fout complétement de l'épaisseur du tissus de la voile!

L'épaisseur de l'aile constituée par la voile est a considérer en tant que profil...c'est a dire la voile avec son creux......et la on voit bien extra et intra dos..........

05 sept. 2007

retour case départ
bin moi je ne suis pas d'accord,

comment elle fait la molécule pour tirer tout droit entre le devant et l'arrière de la voile ????

ce qu'on appel la corde du profil...

sinon le penon comment y fait pour être collé dans le creux si c'est comme il faut régler ??

moi qui pensait commencer à comprendre.....

05 sept. 2007

je suis de l'avis de goudspide
les molécules, ne prennent pas la corde, elles suivent le profil.

05 sept. 2007

Posons les choses........
En préambule je dois confesser que je suis un gros blair en réglage de voiles, je suis d'ailleurs en recherche d'informations sur ce site chaque fois que je prends une claque en régate............

Bon n'empéche que j'ai suffisemment piloté d'avion (tourisme VFR) de delta de para avec ou sans moteur que j'ai une vague idée du fonctionement d'une aile.

Je pense depuis le début qu'il y a un quiproquos sur ce sujet.
L'air comme l'eau comme l'electricité sont des fluides soumis a des lois.
Ces fluides "tracent" direct et au plus court.

Lorsque la voile est en forme;
- la molécule qui va parcourir la distance bord d'attaque/intrados/bord de fuite mettra un temps T
- la molécule qui va parcourir la distance bord d'attaque/extrados/bord de fuite mettra un temps T+X
Donc il en passera plus a l'intra qu'a l'extra donc DDP (analogie avec l'electricité on remplace potentiel par pression)donc il y en aura moins a l'extra, on peut envisager une notion de dépression (tu disais plus haut de vide, c'était surement pour taquiner...)
Bon voila pour un point.

Les penons, ils sont le témoin d'un écoulement a un point précis, cela ne veut pas dire qu'ils quantifient la totalité de l'écoulement.
Il y a (mais là je spécule) remplissage du creux et écoulement de la majorité (Q) du flux dans l'axe de la corde (là je spécule plus).

En fait ce qu'il faudrait (pour étre au top) c'est des voiles lattées totalement (Génois et GV) dont ont pourrait fermer l'interieur de la partie concave, le prés et les performances en seraient améliorés conséquement.

Cordialement.
Y a pas JP par là? il taquine bien sur le sujet.

05 sept. 2007

Et il y aurait quoi
entre cette corde et le tissu de la voile? du vide?
Pas possible. Un tel volume de vide impliquerait une différence de pression phénoménale avec l'extrados, largement suffisante pour pulvériser la voile elle même. Et la surpression se trouverait côté extrados en plus, donc la voile ne pourrait pas se gonfler.

05 sept. 2007

tu voudrais dire ?
qu'il suffit d'avoir une sorte de voile dans l'eau, et de tirer des bords comme au près dans le vent ?

05 sept. 200716 juin 2020

en clair
voir schéma très sommaire, sachant qu'un schéma est un dessin très sommaire....

le vent , (avec ses filets d'airs et son cortège de molécules) arrive sur l'avant de la voile, jusque là c'est bon ???

les filets d'air qui suivent l'extérieur de la voile ont beaucoup plus de chemin à faire que se qu'il faisaient avant d'arriver, donc ils accélèrent pour pas être à la traine,

ceux qui arrive coté creux de la voile suivent le creux de la voile, et ont aussi beaucoup plus de chemin a faire alors accélèrent aussi

on est d'accord ???

mais comme le chemin dans le creux est plus court qu'a l'extérieur du à l'épaisseur faramineuse de la voile d'environ 0.8mm il y a un delta

et c'est ça qui fait avancer le bateau ???

et si la pression était beaucoup plus forte dans le creux de la voile que à l'extrados et que ce soit cette préssion qui pousse la voile....

d'ailleurs quand on nous explique ici ou sur l'eau qu'il faut ouvrir le haut de la voile pour qu'elle puisse se vider quand il y a beaucoup de vent , c'est bien que la pression dans la voile est beaucoup plus efficace que la dépression de l'extrados, à l'inverse d'une aile d'avion.....

:reflechi:

vous comprenez que je ne comprends pas ???

05 sept. 2007

bin non
c'est pas trop,

pardon drôle

pas mal pourront te dire que c'est un sujet récurant pour moi, et que je ne me contente pas des postulats

alors partir du principe que la voile ouverte se comporte comme une aile fermée me dérange dans mon cerveau.....

faudra que je lise le bouquin de le brisac

05 sept. 2007

Goudspide tu fais le troll ou bien?????????????
:reflechi:
ARETTES AVEC L'EPAISSEUR DU CHIFFON!!!!!!
Il faut considerer l'épaisseur du profil (imagine en coupe) que ta voile soit en dacron en soie ou en tole de 12 mm c'est pareil, c'est le profil général de la voile qui te donne l'épaisseur de l'aile!!!
Personne a un prozac?

05 sept. 2007

Remonter peut étre pas,................
........mais traverser sans consommer d'énergie oui.
Faire un bac; si ta caréne le permet en jouant avec l'angle d'incidence et face au courant la force résultante te fais traverser sans (trop) descendre......

05 sept. 2007

Me...de ça ça aurait dut etre plus haut, pour le Président.....
:oups:

05 sept. 2007

nolan et la descente de rivière
ça fait référence à un fil de cet hiver qui a fait plus 400 posts,

ou le postulat est qu'un bateau se laissant descendre par le courant peut se créer un vent apparent suffisant et exploiter ce même vent apparent pour remonter la rivière et son courant lui ayant créer son vent apparent....

mais ce n'est pas ma question.....

d'ailleurs ce fil n'avait pas apporté vraiment de réponses concrètes

je regrette qu'il n'y est pas eu plus de vent avec le tri de lebrisac pour aller voir plus loin cette histoire de vent apparent....

05 sept. 2007

C'est pourtant simple
L'eau qui circule de part et d'autre du plan de dérive crée un flux laminaire qui, selon la face d'appui dudit plan gigorne la carène sur un bord.

La carène, rigidifié par le hauban qui relie la coque au mât ne peut se vriller pour suivre la gigorne.

Cette impossibilité induit une contrainte sur le mât qui est retransmise au plan de voilure qui appuie sa surface sur l'air ambiant.

L'air ambiant repoussé par la voile se déplace perpendiculairement au plan de la voile.

Lorsque cette masse d'air rencontre la voile d'un autre bateau, elle pousse dessus et fait donc avancer le second bateau.

CQFD

Preuves à l'appui.
1°)Lorsque le bateau dont le plan de dérive subi les effets de l'eau est fortement incliné (c'est la gîte), l'air repoussé par le plan de la voile est dirigé vers l'eau.
Chacun a pu constater que, lorsque le bateau est gité, l'eau se creuse de vagues sous l'effet du vent, vagues d'autant plus profondes que le bateau est penché.

2°) en mer et en particulier en régate, tous les bateaux ont leur voiles qui sont parallèles.

Est-ce clair cette fois ?

05 sept. 2007

moi je vous propose
:litjournal: de faire une pause café de faire un petit résumé par apres :whaou: :blabla:

05 sept. 2007

Moi je suis preneur.............
:lavache:

05 sept. 2007

crème, ou petit serré ?
au fait et la capote question flux....c'est pas mauvais ça ?
et le hublot avant si il est ouvert hein ! :mdr:

05 sept. 2007

....?
et naviguer avec un bimini, ça freine pas ça ?

05 sept. 200716 juin 2020
06 sept. 2007

Je viens de relire quelques lignes du HS17 V&V
Sans citer le livre, imaginons un autoroute géant à 100 voies, avec des molécules d'air collées les unes aux autres qui roulent dessus.

En plein milieu, on place une voile ou une aile, quelquechose de bombé qui va bloquer les voies du milieu.

Enfin pas bloquer entièrement, juste forcer les molécules sur les voies du milieu gauche qui arrivent à plein vitesse sur le coté bombé (extrado), à aller plus près des autres voies qui elles ne sont pas génés.

Et les molécules sur les voies du milieu droit qui arrivent à pleine vitesse sur le côté creux, donc qui ont + de place.

Que se passe t'il ? là où les molécules sont toutes serrés par manque de place, elles accélerent. De l'autre côté elles ralentissent.

Au final, cela crée la différence de pression et la portance.

Maintenant, revenons à la question de Goudspide, pourquoi nos voiles d'épaisseur ridicule en comparaison avec les avions fonctionnent elles ? B

Bien je dirais que ce n'est pas l'épaisseur qui compte mais la forme du profil.

Voilà, mais étant un débutant, il se peut que je me sois trompé.

La Corogne, le plus vieux phare d'Europe construit à l'origine par les Romains

Phare du monde

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2022