Résistance des noeuds: Alouette ou chaise?

A mon sens je dirais la tête d'alouette abime moins le cordage car il n'a pas de ragage.le noeud est fixe sur le taquet contrairement à la boucle du noeud de chaise.

Par contre si le noeud de chaise est un noeud d'amarrage ( même s'il a le défaut de ne pas pouvoir être enlevé en tension ). Le noeud d'alouette pour moi n'est pas assez résistant comme noeud d'amarrage.
A moin de rajouter une demi clef.
Plutôt un cabestan ( fait pour) si tu veux utiliser un noeud similaire

il y a deux noeuds de base dont l'usage est presque universel:
le tour-mort avec deux demi-clés
le noeud de chaise

la ganse et la boucle sont constitutifs de tous les noeuds

le noeud tête d'alouette peut être avantageusement remplacé par un tour mort et deux demi-clés
le noeud de chaise peut aussi se faire après avoir fait un tour mort, autour du point fixe ou de l'anneau) avant de le terminer.

Le tour mort permet d'éviter l'usure ou l'affaiblissement d'un cordage par ragage.
cela peut se faire sur un taquet, un organeau ou une bitte d'amarage....

Merdouille, je ne sais pas mettre de photos!
En gros alouette rupture à 880 daN pour une resistance donnée de 1625 et rupture à 1200 pour le huit.

Tout cela n'est intéressant qu'en théorie.
En général, si on tire à 50 % de la charge de rupture d'un cordage, avant que le cordage (en bon état) ne casse, on se ramasse le taquet, le bloqueur ou une poulie dans la figure !
Ainsi, ma drisse de GV en Dyneema de 10 mm est donnée pour 3600 daN. Le bloqueur glisse a 550 kg et les poulies explosent à 1T2 ou 1T5, le réa de tête de mat tient 1500 kg !... Alors si je commets l'hérésie de faire un noeud de chaise ou d'alouette sur la drisse, j'ai encore une marge énorme même avec de l'usure sur le cordage

Le noeud de tête d’alouette (deux demi-clés inversées) n’est que très rarement utilisé en marine. La seule application éventuelle que je vois à l’heure actuelle est pour une écoute de foc d’un seul tenant.

Il convient de tirer des généralités sur des cordages neufs, et sur plusieurs essais.

Ensuite à l'usage, suivre la vie d'un cordage et noter tout ce qui pourrait avoir affecté la résistance initiale.

Par exemple, je n'attribue pas la même confiance à une amarre d'hivernage (que je n'ai pas suivi), qu'à une amarre neuve. Autant elle à subit une charge à 85% de sa charge de rupture et en garde des traces.

Rien ne prouve en l'état que la corde de Calypso n'ai pas subi au cours de sa vie une surcharge (par exemple, ou une attaque chimique), à l'endroit qui lors du desouchage se trouvait entre les noeuds.