Rester ou pas à bord par très mauvais temps
Bonjour,
pour ne pas polluer le fil sur la tempête Ciaran; du très gros temps arrive, bateau sur catway, préparé et tout: vous restez/passez la nuit à bord ou vous descendez à terre?
En regardant ce qui s'est passé avec Xynthia aux Sables ou La Rochelle avec des bateaux impalés, on n'aurait pas du tout eu envie d'y être dedans. Aux US pendant les cyclones ils conseillent fermement (voir exigent) de quitter le bord.
Je suis resté dans le bateau avec beaucoup de vent, pas dans des situations extrèmes: où mettre la limite?
Perso, en Corse, je suis déjà resté à bord à quai, avec des vents supérieurs à 120 noeuds. Ca secoue, on a intérêt d'avoir le pieds marin. En fait, une fois que le bateau à pris sa gite "optimale" avec le vent ca ne bouge plus trop. Par expérience, mieux vaut avoir des voisins pour se caller mutuellement que d'etre isolé.
Le plus "chiant" (passez moi l'expression) ce sont les rafales. Un coup on gite fort, un coup on revient plus ou moins à l'horizontale.
En bordée, si le port me paré douteux, je prends le large. Mieux vaut etre secoué au large que balloté près des cotes...
A l'annonce d'un coup de vent exceptionnel, j'irais vérifier, doubler mes amarres, rajouter des protections, vérifier l'amarrage des bateaux environnants et ceux dont je sais que les propriétaires ne sont pas sur place, et après, je me mettrais en sécurité. Une fois que ça a commencé, de toute façon, qu'est ce qu'on peut faire ?
J'aurais beaucoup de regrets à retrouver mon bateau fracassé sur le quai, mais ne préfère ne pas être dedans quand ça arrivera.
Autre cas de figure : si je suis au mouillage et qu'il y a annonce d'un fort coup de vent, la bonne pratique est effectivement de partir en mer, puisque le danger c'est la terre.
Toutefois, ça se réfléchit : si le bateau est récent (donc cher) révisé régulièrement, en bon état, capable d'affronter une grosse mer et moi physiquement capable et suffisamment expérimenté, vaut mieux être au large.
Mon bateau est vieux, pas cher, et même révisé (en cours) il ne sera pas forcément capable de traverser indemne une très grosse mer. Dans ce cas, je fais de mon mieux pour le sécuriser et je le laisse à son sort sur son mouillage. Un chien vivant vaut mieux qu'un lion mort.
"A l'annonce d'un coup de vent exceptionnel, j'irais vérifier, doubler mes amarres"
Pourquoi, en temps normal tu t'amarres à la vas comme je te pousse ???
Moi quand je m'amarre, c'est en prévision du pire de la région, pas en fonction du beau temps relatif de l'instant.
On ne sait jamais de quoi demain sera fait, surtout en mer.
On peut amararrer très correctement son bateau, ça ne veut pas dire qu'en prévision de condition exceptionnel on ne puisse pas améliorer un peu en triplant les amarres, en les fourant encore plus, en réduisant le fardage.
Bref, un message agressif parfaitement inutile.
J'avais pas jugé utile de répondre, mais merci iclo420 de remettre les choses (et accessoirement les gens) à leurs places !
Un peu d'accord avec iclo420, imaginer le pire?? Tu fais comment bouillabaisse, le port comme ton pseudo ?
D'accord avec Bouillabaisse.... Quand je m'absente plusieurs jours mes amarres sont doublées, les coups de vent étant fréquents en Bretagne. Ciaran pas Ciaran en mon absence c'est doublé, ce n'est pas très compliqué! Les voiles bien assurées etc.. Si on a un contacte sur place c'est mieux pour s'assurer que tout va bien, le reste n'est que spectacle et littérature pour média.
On sait mettre des milliers d'euros dans nos caravanes mais on devient pingre pour acheter des amarres et pare battage qui tiennent le coup, très curieux!
Ne jamais oublier que la durée de vie d'une amarre sollicitée ne dépasse pas les 5 ans!
Chacun fait comme il veut mais à voir le nombre de bateau à la cote et le nombre de voiles explosées dans les ports j'ai l'impression que nombre de plaisanciers n'ont aucune notion de la valeur de leur bien.
C'est l'argument d'un utilisateur vivant à bord et observant....je n'utilise jamais de vielles drisses ou vielles écoutes comme je vois souvent! Le prix d'amarres par rapport au prix d'un voilier est dérisoire! Avec la tempête je garantis que les amarres ont dégusté ( allongement ragage etc...) 3 ou 4 phénomènes météo identiques et elles n'auront plus la même résistance ! Pour mes drisses je n'attend pas non plus la dernière limite ! Dans la rade de Lorient plusieurs bateaux ont rompu leurs mouillages faute souvent à la négligence des propriétaires! Mais bon courage à eux quand même !
Nous, nous sommes jamais posé la question, nous vivons à bord, on reste à bord. Ça bouge, pour le confort, j'avais bricolé des amortisseurs d'amarres avec des grosses chambres à air,les à coups sont moins violent
j'ai pris cher l'année dernière aux canebiers le 18 aout ,
si je n'avais pas été à bord ,le voilier finissait à la côte
c'est ce qu'on fait mes deux voisins et pourtant ils étaient là ,moteur en route et toute la chaine dehors dans 3M d'eau j'y allais tout doucement ,c'est la grosse vedette de la snsm qui m'a tracté sur une de leur bouée ! quand nous sommes arrivés le coup de vent était passé .
J'ai vécu ça deux fois, on est restés à bord ! mais on s'est posé la question...
La première fois au mouillage dans un trou à cyclone petit et très protégé, le nez dans la mangrove.
La 2e fois aussi dans un trou à cyclone, mais plus grand et surtout arrivés parmi les derniers, donc mouillé au beau milieu avec 3 lignes de mouillage. Le vent n'a pas dépassé 60 nds en rafales.
Au vu des photos de ce qui s'est passé à St Martin avec le cyclone Luis en 95, s'il s'avère que le vent atteindra 80 nds ou plus, je ne resterais pas à bord...
De toutes façons, à bord quand ça souffle à plus de 70 noeuds, quoi qu'il arrive, tu ne peux rien faire. Au port, tout s'envole, cela devient très dangereux de sortir, au risque de se prendre une tôle dans la figure : ça vole très bien, une tôle; les tables et les chaises aussi Les panneaux solaires également. Si on est dans le bateau, on n'en sort pas. Si on a la possibilité d'aller dans un abri en dur, moi j'irai : inutile de couler avec le bateau.
Donc je prépare le bateau bien au delà de doubler l'amarrage : eau électricité, TOUT est rentré, barre bloquée, panneaux démontés, annexe repliée et rentrée, voiles démontées et rentrées si possible ou a minima doublement ferlées (ça n'a pourtant pas suffit lors du dernier médicane); Les amarres sont triplées, quadruplées : j'utilise les 4 taquets sur chaque bord; mais jamais d'amarres en double. Systématiquement, au port quand ça souffle, j'installe une double épaisseur de pare battages qui m'éloigne ainsi du quai.
La fois suivante, je suis allé mouiller au milieu d'une baie. J'y étais tout seul :-) Une seule ancre, qui n'a pas bougé d'un centimètre. Mais la deuxième (une FX37) était prête. Au final, je crois que j'y était plus en sécurité qu'au port où le danger, finalement c'est les autres.
Parce que ça rague avec les mouvements du bateau et ça s'use plus vite.
Il faut fixer chaque amarre indépendamment à terre et sur le bateau.
On ne passe l'amarre en double qu'au moment de quitter le quai ou le ponton, pour faciliter la manoeuvre.
Hippo0 : l'amarre "en double" n'est pas une double amarre.
L'amarre en double est une amarre simple nouée au taquet à bord, elle va au point d'amarrage à quai/ponton/catway dont elle fait le tour sans noeud et revient sur le taquet à bord.
Certains croient alors qu'ils ont une double amarre. En réalité c'en est une simple affaiblie par le demi-tour autour du point d'amarrage où elle va s'user par ragage
si on la laisse ainsi longtemps, ou si une tempête fait bouger beaucoup le bateau.
L'amarre "en double" n'est utilisée que peu avant un départ car elle est largable facilement et rapidement, ou juste après une arrivée.
Tu peux rajouter sur une bouée ou un coffre. C'est marrant et intriguant ! Je dis la même chose et j'ai des moins -1. Pourtant je pensais que la cour d'école était loin...
Il y a quelques années, on était à Milfordhaven, début Avril et la météo a annoncé un avis de forte tempête. Plutôt que d'aller dans la marina, j'ai préféré aller mouiller à Dalle, baie bien protégée du SW au NW, avec des fonds de sable de bonne tenue , 2.50 m d'eau à marée basse, j'ai mis mes 90 m de chaîne. Les rafales ont atteint 75 kn et on était pas mal.
Le bateau a subit plusieurs cyclones aux Antilles, mais toujours à terre et jamais des très gros, à Carenantilles, au Marin. Jamais bougé.
Je pense qu'une dep extratropicale, même forte, ça passe. Un cyclone avec des rafales à 150 kn, si t'es dedans, tu vas te planquer dans un bunker.
Un "truc" à part: Mais après avoir galéré à essayer de démonter les panneaux solaires, avec les outils qui volaient, j'ai remplacé les écrous par des papillons avec des rondelles en plastique, juste quelques minutes et l'affaire est dans le sac.
Quand je suis rentré de Croatie avec mon bateau récemment acheté, je venais de rentrer chez moi à terre et un coup de vent costaud s’est annoncé.
J’ai préféré vérifier sur place vu que c’était la première fois que je le laissais au port.
je n’avais pas complètement dégréé et je voulais m’assurer que mon amarrage était efficace.
Donc je suis retourné à Porquerolles et j’ai couché à bord avec des rafales à 72nds. Les bateaux étaient couchés à 30° dans le port, mais il n’y a pas eu de casse, les mâts ne se sont pas touchés.
Un génois s’est déroulé sur un bateau et quelques Biminis ont dû repasser chez le voilier.
Les fois d’après je suis resté chez moi et depuis je dégrée dès le retour en hivernage.
il n’y a rien à faire une fois le max de précautions prises et si les cat way ou pendilles lâchent il vaut mieux être en sécurité à terre.
Si les voiles sont encore en place, il faut tout sangler fortement, génois et lazy bag, et enlever la toile du Bimini. J’ai pu vérifier que ça tient sans pb au mouillage en Corse pendant la tempête où je n’ai eu aucun dégâts alors que d’autres voiliers ont vu leurs voiles réduites en charpie.
Avec cette force de vent les fermetures éclair des lazy bag explosent.
bjr
les normes de conception et construction des marinas ne prennent pas en compte les forts coup de vent , m^me pas de vent du tout d'ailleurs .
Ainsi on vois a chaque tempete le désastre dans les ports de plaisance .
vaut mieux allé ce mettre sur ancre ou corps mort dans un abri si possible et etre bien assuré
Moi je reste dans le bateau. Si tu es dans un port, tu t'assures que les barres de flèches de ton bateau ne sont pas dans l'alignement de celles des bateaux voisins. Et comme l’écrit Sypasi plus haut: jamais d'amarres en double mais des ressorts pour amortir les chocs.
Je reste si possible. L année dernière, à LOCMIQUELIC, pontons agités en général, par gros coup de vent, j ai été réveillé en pleine nuit par bruit de raclement. Miracle que je fus à bord. Je sors et je vois TOUS mes pare battage posés sur le ponton. La coque raclant sur le bois du ponton. Je réalise avec forces flagellations et moultes baffes que j ai passé mes amarres en dessous des bouts des pare bat. Donc, le bateau gigotant (45 pieds) les pare bat ont pu sauter sur le pont. Pas plaqués.
Le matin j ai remis d équerre quelques voisins qui avaient eu le même problème. Par ailleurs, mes pare bat sont sous dimensionnés pour mon bateau je pense.
Et pour la tempête à venir, j ai un contact au Crouesty cette fois ci, qui va aller vérifier tout cela et me démonter la capote. Mais sans ce contact, je sautais dans un TGV aujourd'hui.
Frédéric
Les pare battages passent souvent sous les catways quand le bateau gîte et leur cordage peut être scié par le frottement; il faut donc en poser à des hauteurs différentes. J'ai souvent ajouté un pare battage perso pour dépanner un voisin absent, parfois avec de l'aide quand c'était trop dur d'écarter le bateau poussé par le vent.
La technique de brider les pare battages par sous le bateau marche bien...pour éviter l'effet cerf-volant..
Parce que, quand le bateau bouge par gros vent, la boucle de l'ammare sur le taquet du ponton s'use au ragage, d'autant plus que l'ammare qui revient au bateau est fixe.
je comprend mieux : en effet se contenter de passer l'amarre sous le taquet et la ramener au bateau c'est s'exposer à ce qu'elle se coupe rapidement, et encore plus vite sur un organe au de bouée au zingage agressif.
on peut mettre deux amarres (on dit souvent doubler les amarres) à condition qu'elles soient fixées.
La résistance d'une amarre en double est la même que si elle était en simple, seul les effets du ragage sont doublés.
La résistance d'une amarre en double est la même que si elle était en simple …
Il faut nous expliquer … à se demander pourquoi a été inventé le mouflage !
Le mouflage fonctionne en dynamique avec une poulie au moins.
L'amarrage est statique entre deux points fixes, pas de poulie.
Si une amarre est passée en double ou doublée, l'amarrage a 2 fois la résistance du cordage qui la constitue … passée en triple ou triplée … 3 fois la résistance du cordage … etc … poulie ou pas !
L'image du mouflage n'avait pour objet qu'essayer de donner une image plus palpable … manifestement en vain !
Bien sûr, doubler l'amarre ne modifie en rien la résistance du taquet du pont … pas plus que celui du quai ou catway .
Amarre doublée : oui surement si un peu de rigueur au niveau des longueurs
Amarre en double : oui en terme de resistance si pas de rupture , si on va chercher la rupture la mecanique simple des poulies ne s'applique plus .( sinon pourquoi s'emmerder à imaginer des gros torons ...)
"Si une amarre est passée en double ou doublée, l'amarrage a 2 fois la résistance du cordage qui la constitue " c'est en effet une idée répendue sur les pontons.
A se demander pourquoi on fait des bilans des forces au lycée ?
Cela dit, chacun fait comme il le souhaite : je ne fais que dire ma pratique, je connais les raisons de mes choix. L'amarre en double, c'est uniquement au moment du départ, sinon c'est un piège à c.ns
lorsque l'on tire sur une extrémité d'un bout et que celui se tend sur toute sa longueur on a a faire à une seule et unique amarre ..lorsque l'autre extremité reste mou on a deux amarres .
pour qu'il reste mou il faut le bloqué au niveau du taquet sur le ponton ou sur la bouée de mouillage soit par un ou deux tours mort ou un noeud d'alouette ou autre ...
Un tour mort n'est pas suffisant : qu'un seul des 2 bouts cède (par ragage, par exemple) et l'autre suit illico. Il est tellement facile d'assurer correctement sans exiger plus de travail, simplement un peu de réflexion !
j'essai simplement d'expliqué ..apres à chacun de voir ..
perso lorsque je double les amarres j'ai met deux distinct l'une de l'autre et une seule est tendu ,l'autre legerement mole ...
Tu expliques en donnant des fausses "bonnes idées". Le tour mort, c'est idiot : certes ça élimine le ragage au taquet, mais c'est comme si tu n'avais qu'une seule amarre alors qu'il serait si facile de l'installer pour en faire 2 indépendantes.
Oui, il faut considérer avoir 2 amarres simples, avec donc chacune un noeud à chaque bout pour chacune des 2 amarres. Et moi aussi, comme toi, j'en mets une légèrement plus molle que l'autre, et la troisième s'il y a encore plus molle; mais aucune n'est réellement tendue au repos : je laisse le bateau danser gentiment.
ben : lis. J'ai clairement écrit ce que je faisais, et ce que je ne faisais surtout pas.
Je dis aussi mon désaccord quand quelqu'un écrit une ânerie comme celle de faire un tour mort, par exemple, et j'en donne la raison (ce que tu nommes "critiquer") ...
Ni l'un ni l'autre si c'est comme sur la photo. Et ça ne parait pas une super idée, ça peut glisser.
pour moi celà équivaut a deux amarres separé pour etre precis c'est mieux d'une amarre en double et moins bien que deux amarres distingue l'une de l'autre .
j'ai ce type de montage pour l'écoute de genois , lorsque je borde un coté l'autre est mou et je viens d'enlever l'ecoute il m'a fallu un outil tellement c'était serré
@Maitai : Cela force au moins à réfléchir à ce qui semble être bien souvent plus un rituel qu'une technique.
L'idée est de rendre les deux brins indépendants, comme si l'amarre était séparée en 2. C'est le cas ici avec ce noeud : chaque brin ne supporte que la moitié de la masse.
Le problème est que si un brin vient à casser (ragage?), le noeud risque de ne pas tenir et l'autre brin se détacher. Ce n'est don c pas totalement comme s'il y avait 2 amarres. C'est dommage.
freydou , pour faire un moufflage il faut au minimum deux poulies , alors que l'on en a d'une celui du ponton ..
freydou , pour faire un moufflage il faut au minimum deux poulies , alors que l'on en a d'une celui du ponton ..
Pas toujours … l'équipier exerce une traction de 10 … une force de 20 (moins les frottements, +/- importants sur une bitte de fort diamètre, faibles sur un anneau de catway) rapproche le navire du quai . Et pour ceux qui imaginent l'histoire uniquement sous un angle dynamique - ce qui ne change rien - quand l'équipier embraque un mètre, le navire avance de 50 cm . C'est l'équivalent d'un mouflage !
Puis il frappe l'extrémité libre de l'amarre sur le taquet de pont . Le cordage en question à une charge de rupture de 50 … il faut que le navire exerce une contrainte de 100 pour entrainer la rupture .
Je n'ai jamais écrit que c'est ce qu'il fallait faire, qu'une amarre en double était la solution, qu'il ne fallait pas intégrer un (gros) coefficient de sécurité …
Simplement c'est ce que la mécanique des forces la plus élémentaire révèle et non une histoire de ponton !
Nous sommes d'accord … 20 dans les bras de l'équipier ce qui signifie également 20 dans ses pieds (l'équipier ne s'abstrait pas du référentiel) et 20 sur le taquet … donc 40 (aux forces de frottement près) pour faire avancer le navire, tout comme 40 (aux forces de frottement près) s'exerce sur la bitte ! 🥱
… même si j'avais pris 10 & 20 dans l'exemple … tu suis ? 😅
L'équipier embraque 1m … le navire avance de 0,5m … d'accord ?
Si l'équipier embraque 1m avec une force de 20 … le navire avance de 0,5m sous une force de 40 … même principe que ton palan de GV aux démultiplications près … lumineux ? 😉
fait l'essai tire un metre et tu verra si ton bateau avance d e50 cm
La proue de ton navire est à 10m du quai … ton amarre passée en double mesure combien ?
20 m ! … on est d'accord ?
Tu veux ramener la proue au contact du quai, soit faire avancer ton navire de 10 m … combien dois-tu embraquer ?
La totalité de la longueur de l'amarre … 20 m !
On est d'accord ? 😉
J'en profite pour compléter le schéma :
freychou, ta description sur l'amarre passée en double (on embarque 10m et le bateau bouge de 5, et de la force divisée par deux) est juste.
Simplement, le truc, c'est que je n'ai personnellement jamais vu une amarre se rompre sur un (relativement) petit bateau de plaisance.
J'ai par contre vu des amarre raguer et se rompre à force, à l'usure.
Et justement, passer en double, ça veut dire que ça va raguer sur la bitte, le taquet, l'anneau...
Pas bon, ça. Pas bon DU TOUT.
Tout à fait d'accord … je l'ai précisé plus haut, je n'ai, à aucun moment, suggéré que l'amarre passée en double devait être adoptée … et à plus forte raison en prévision d'une dégradation des conditions météorologiques .
J'ai simplement essayé de rappeler un peu de physique, très basique - domaine finalement qui conditionne tout à bord - à la suite d'une affirmation péremptoire un peu plus haut . La théorie simplifiée s'affranchit de quelques contingences (frottements, ragage, usure …) mais demeure la base du raisonnement … il n'est pas possible d'aller contre, jamais inutile d'y réfléchir ! 😉
tout de m^me roc
lorsque tu passe une corde au tour d'un poteau ,lorsque tu recule l'extremité du bout de 1m l'autre extremité avance de 1m non et pas de 0.5m ? fait l'essai chez toi si tu n'es pas convaincu .
Calypso : c'est tout à fait exact si celui qui tire reste en place. Ce n'est plus vrai si celui qui tire avance. (ce qui est le cas quand l'équipier est sur le bateau qui -donc- avance)
L'exemple de freychou avec le bateau qui est à 10 mètres du bord. L'amarre en double fait donc 20 mètres. Pour amener le bateau il faut bien tirer toute la longueur de l'amarre, soit 20 mètres.
Si tu ne tires que 10 mètres il reste 10 mètres d'amarre en double, soit 5 mètres aller et 5 mètres retour : c'est justement la distance du bateau jusqu'au bord 🙄
biensur , parce que celui qui tire se deplace avec le bateau de 10m egalement donc ça fait 10m chacun ...mais par exemple lorsque tu hisse ta gv en haut du mat tu tire bien seulement une hauteur de mat pas deux ..
- La théorie de l’effet poulie Si on considère une charge suspendue à une corde, la corde qui passe par une poulie au plafond et la main de l’utilisateur qui retient la corde de l’autre côté de la poulie ; toute force appliquée à un bout de la corde se répercute à l’identique à l’autre bout de la corde, ou, pour le cas qui nous intéresse, au bout de corde qui se trouve de l’autre côté de la poulie. Si la charge pèse 100 kg, on voit bien que l’utilisateur doit tenir 100 kg de son côté pour retenir la charge. Les deux brins de corde exercent une traction de 100 kg chacun, la poulie porte donc 200 kg.
La théorie de l’effet poulie.
maintenant j'arrete là
Ben oui, c'est précisément ce qui est dit : tu tiens 100 N (ça va mieux en parlant de forces, non ?) à chaque bout de ta ficelle, et le point d'attache unique en tient 200. Et comme il y a DEuX point auxquels on tient la ficelle (celui que tu tiens dans ta main et celui au taquet), ça fait aussi 200 N.
DONC : il s'exerce une force de 200 N sur le qaui (ou sur le bateau) et 100 sur l'ammare.
Ah ? C'est pas ce qui est dit depuis le début ?
Et tu tires 1 mètre et le bateau s'approche de 50 cm...
J'y comprends plus rien à la fin moi. Je vais prendre un Efferalgan et je reviens.
oui ça vaut mieux ...et lorsque 2 personnes tirent à la corde , l'un tire 50DN l'autre idem à l'autre bout et bien la corde ne supporte que 50dN incroyable !!! comment comprendre une telle magie !!
Ton incompréhension vient simplement du fait que tu considères que celui qui exerce la force (l'équipier sur la plage avant) et la poulie (la bitte ou l'anneau sur le quai) sont à une distance constante … ce qui n'est pas le cas … ce que j'essayais de t'exprimer par l'exemple des 10m à parcourir pour se rapprocher du quai avec la nécessité d'embraquer 20m d'amarre .
Prenons un autre exemple avec un maçon qui soulève un seau et un petit schéma .
Cas A : le seau s'élève d'un mètre lorsque le bonhomme tire un mètre de corde avec un force correspondant au poids du seau . La poulie - à distance constante du bonhomme - n'a pas l'effet "mouflage", c'est un simple renvoi .
Cas B : le seau s'élève d'un mètre lorsque le bonhomme tire 2 mètres de corde avec un force correspondant à la moitié du poids du seau . C'est un mouflage à une poulie qui se rapproche du bonhomme .
C'est clair ?
le cas A et B son semblable ..A c'est le crochet au plafond qui supporte les deux forces , celle du seau plus celui qui tire .
le B c'est pareil mais a l'envers la force au plafond et celle du bonhomme sont identique donc le seau supporte le double
par contre en tirant la corde de 1m le seau se levera de 1m aussi .
on a un mouflage si l'on a deux poulies ou plus
Calypso en A la poulie ne démultiplie pas la force de traction sur la corde, et pour monter le seau d'1m il faudra tirer 1m de corde.
Cas B différend car la poulie démultiplie la traction sur la corde par 2, et il faudra en
tirer 2m pour lever le seau d'1m.
Ces erreurs sont typiques de ceux qui ont passé leur jeunesse à faire des études sans jamais mettre les pieds sur un chantier, ni les mains à la pâte.
De toute manière c'est une digression du sujet qui est l'amarrage d'un mobile chahutable par l'ouragan à un point fixe rarement fait pour protéger l'amarre du ragage.
Pour qui sait lire et interprêter, il est établi que deux amarres indépendantes dureront 2 fois + longtemps qu'une seule passée en double.
Hé non, je ne suis pas d'accord ! Les deux schémas sont justes, mais ils se basent tous les deux sur un système ayant DEUX points fixes...
Or ce n'est pas le cas quand on hâle un bateau : il y a UN SEUL point fixe.
Voici une petite image :
Imaginons à la proue un capitaine bien membré :-) ayant des bras de 1 mètre. Amarre de 20 mètres en double. Le cap' tend les bras à fond et tire sur l'extrémité de l'amarre jusqu'à avoir les mains contre la poitrine. Il a tiré un mètre. Et vous pouvez faire l'expérience, le bateau a avancé de UN METRE... mais le capitaine aussi !
Que doit-il faire pour continuer ? Il doit re-tendre les bras pour pouvoir continuer à tirer, non ? Et, ce faisant, il ne "tire" pas, mais il récupère un mètre de mou !
C'est comme si l'ouvrier qui monte le seau montait en même temps que le seau.
Donc, si on considère que "embraquer" veut simplement dire qu'on amène une certaine longueur d'amarre à bord, OK, on embraque 20
mètres d'amarre pour avancer de 10. Mais on ne "tire" que 10 mètres... Le "travail" est de tirer 10 mètres.
Si on tire avec un bras à la fois, l'autre bras ira se positionner plus loin sur l'amarre, et n'aura pas "tiré".
Et si on fait ça au winch, je suis bien d'accord que les 20 mètres d'amarre seront passées par le winch. Mais "travail" effectué par le winch sera équivalent à celui du capitaine ayant tiré 10 mètres.
CQFD, selon moi :-)
Bon courage avec Ciaran !
Non, freychou, et calypso,pour que le dessin soit vrai il faut inverser le quai et le bateau.
Dans ce dessin il n'y a aucune démutiplication par mouflage, je tirais que à la louche si l'homme tire avec 20Kg de force le frottement réduira à 10Kg la traction sur le taquet.
"quand l'équipier embraque un mètre, le navire avance de 50 cm ."
à ce niveau là, je renonce...
Faire un essai en pratique, peut-être ? au moins une fois dans la vie, histoire de voir si la "théorie" est validée par l'expérience...
10 m du quai - amarre en double passée dans un anneau du quai - donc 20 m d'amarre - pour toucher le quai, l'équipier sur la plage avant doit embraquer la totalité de l'amarre - soit 20 m … pour une avancée du navire de 10 m !
Je ne peux pas faire plus lumineux .
Quant à l'expérience validant la théorie, j'ai humblement remarqué que les amarres à passer en double devaient être plus longues … 2 fois plus longues avec des conséquences tant statiques (doublement de la résistance) que dynamiques (nécessité d'en embraquer le double) .
C'est une observation très personnelle … possiblement loin des idées répandues sur les pontons !
OK. Je raisonais en force, pas en mètres qui n'ont strictement rien à voir dans l'histoire.
Je ne parle que de la résistance nécessaire pour l'amarre.
Toi tu parles de travail (Force x Déplacement).
Bonjour !
Excusez-moi tous, j'ai dit des bêtises dans mon mail précédent... La nuit portant conseil, je me rends compte que mon raisonnement était faux. Et quand j'ai dit que quand on tire 1 M, le bateau avance d'un mètres, je crois que me suis trompé. C'est bien 50 CM... (je n'ai pas essayé).
Comme quoi il vaut mieux se taire et passer pour un c.. que de l'ouvrir et de ne laisser aucun doute à ce sujet...
Simplement, il y a peut-être confusion entre distance en mètres et "travail" a effectuer. Je vais creuser ça.
Bonne journée !
Le produit force x déplacement (= travail ou énergie) est constant. Ça vaut pour tout : les palans, les leviers, les treuils, les vérins hydrauliques, etc...
Oui, j'ai fait la même erreur, comme d'autres. Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vouloir introduire ici la notion de longueur à tirer alors que l'on ne parle que de la résistance que doity avoir une amarre passée en double. La confusion est étonnante.
Bjr dans nos cas d'amarrage nous n'avons pas à faire au système palan, il n'y a pas de mouflage pour qu'il y en ait il faut au minimum 2 poulies ou deux renvoi. Nous sommes dans un simple système sans demultivation et comme le souligne Frédéric sans donc de réduction de déplacement
Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vouloir introduire ici la notion de longueur à tirer alors que l'on ne parle que de la résistance
… pour répondre à cela
Le mouflage fonctionne en dynamique avec une poulie au moins.
L'amarrage est statique entre deux points fixes, pas de poulie.
Lorsque l'on dénie le fait que 2 longueurs d'amarre (frappée ou coulissante) ont une résistance double de celle d'une longueur simple, il faut trouver d'autres angles d'approche … le travail m'a semblé compréhensible (une longueur est plus simple à mesurer qu'une force) … un calcul d'intégrales eut été possible (un Δ dynamique n'est autre qu'un statique qui "bouge" d'un Δ et vice-versa) … pas certain que ceci aurait éclairer le débat ici .
Prétendre que les maçons A et B peinent de la même manière est "déroutant" !
Mais nous nous éloignons des mesures à prendre à l'approche de Ciaran …
2 amarres ont bien une résistance double à une seule.
Mais ici, nous n'avons qu'une seule amarre, qui est installée en double, avec donc un point commun qui supporte les deux forces...
Mais bon. Je laisse tomber : tu confonds tout.
Et, dans le 3 ème croquis,représente donc le shéma des forces d'une amarre passée en double. On relève que F correspond à la tension supportée par chacun des taquets du bateau, et 2F est celle supportée au niveau de la poulie jusque y compris le point commun entre les 2 parties... cqfd
Sypasi , 2F est la force supportée par le taquet d'amarrage sur le ponton ...et F est simplement la traction supportée par le cordage sur toute sa longueur m^me au niveau du taquet du ponton au sur la poulie dans cet exemple
bonjour freychou , oui c'est exactement ton cas B , le maçon leve deux fois sa force , c'est ton cas A dans l'autre sens , le seau remplace le crochet du plafond qui lui supporte 2F
Pour faciliter la réflexion, il existe un autre cas où l'on multiplie les tours de cordage. Cela s'appelle le "transfilage". c'est suffisamment costaud pour attacher des poulies. l'effort de traction est divisé par le nombre de brins. le tuto : shop.inorope.com[...]toriel/
Si tu tires un mètre depuis le pont du bateau après avoir passé l'amarre (en double) autour du taquet ou de la bitte, tu raccourcis d'un mètre l'autre extrémité de l'amarre; sinon l'amarre devrait changer de longueur 🤔.
Et si les frottements dans le taquet ou autour de la bitte sont importants tu devras tirer beaucoup plus fort que si tu avais simplement passer une boucle autour du taquet ou de la bitte et tirer depuis le pont.
Ton analyse vaut bien -1. 🤭
Mais bien sûr amarres en double si tu veux. Moi, personnellement, j'ai récupéré une amarre de ferry, prise sur le mât.
Question dormir à bord, tu peux te réfugier dans les sanitaires de la capitainerie ou t'attacher à un cocotier. Et question amortisseur d'amarre, rien ne vaut le pneu.
Non, une amarre en double c'est pour partir ou larguer du bateau. Une amarre que tu te sers pour faire 2 amarres, tu appelles ça comment ?
Je viens d'amarrer mon nouveau bateau comme ça, ce matin !
Souvent vu des bateaux anglais amarrés pour l'hiver avec sur chaque taquet plusieurs amarres de différentes grosseurs et différentes longueurs: si la + courte lâchait, la 2ème plus courte qui n'avait pas travaillé jusque là prenait le relais et ainsi de suite.
D'autre part les accastillages d'amarrage de nos bateaux sont souvent sous-dimensionnés
et en nombre insuffisants. Il est souvent possible d'en rajouter.
Il faut au moins 2 points à l'av, 2 aux angles de tabl. arr et 2 au maître bau.
J'en ai un 7ème au centre du pont à l'étrave capable de tenir le mouillage.
Comme pare-batt le pneu est vraiment bien en cas de gros coup de vent : le bas du pneu (déjà + lourd qu'un par-batt)se remplit d'eau qui le leste et l'empêche de remonter, et ça ne craint rien, mème pas les fers à béton rouillés des quais délabrés.
Pour protéger la coque contre ces pneus , des chutes de moquette épaisse, ça tient le temps de la tempête.
J'avais à bord deux jeux d'amarres, le principal classique et pour l'hiver ou en cas de coup de tabac prévu un second beaucoup plus costaud, et surtout pour la proue un amarrage par une aussière de forte section crochée sur la "chaine" de la pendille
Merci à tous.
Au fait je me pose la question pour mercredi, j'y vais j'y vais pas, je suis à 500km du bateau (Locmiquelic aussi) si j'y vais je dois y rester dormir.
Tel qu'il est maintenant (comme amarres, defenses etc), le bateau a passé tout seul sans problèmes >15 hivers bretons avec tout ce qu'il y a pu avoir comme mauvais temps, en gros je le laisse en octobre et le revois à nouveau en mars.
Cette Ciaran risque d'être un cran au dessus des autres, mais effectivement pas sûr qu'avec 60+ noeuds de vent on puisse faire quoi que ce soit sur place.
Amarres en double vs doubler une amarre.
Dans le premier cas ("passe la en double !") l'amarre est amarrée à un taquet du bateau, elle passe dans le taquet du ponton et revient sur le taquet du bateau : oh la belle usure rapide
Dans le deuxième cas, une première amarre est amarrée au taquet de ponton et est amarrée au taquet du bateau.
On en installe une deuxième comme ça : les amarres sont doublées.
Sinon il reste le cas d'une photo radar où l'on distingue clairement une porsche en train de doubler une amarre, légende urbaine ?
Tu peux aussi, ce que je fais, prendre ton amarre, avec chaque extrémité faire un nœud de chaise (assuré) et avec la boucle, tourner sur le taquet avec t'es 2 cordages(en même temps où l'un sur l'autre).
En Bretagne, s'il y a des dégâts, ce seront des dégâts collectifs, comme lors de la grosse tempête de 1987. Mais depuis, les ports se sont modernisé et les pontons sont plus solides. Quand les pontons tiennent, les bateaux tiennent. Il peut y avoir un peu de gel coat écaillé, mais normalement, ça le fait bien images.app.goo.gl[...]Sdj4Pr8
Non, ce n'est pas le terme.
Un duc d'Albe est conçu pour s'y amarrer. Il sont en général constitués de plusieurs pieux reliés entre eux pour la rigidité (structure tridimensionnelle).
Pour tenir les pontons, ce sont des pieux!
Le duc d'Albe était espagnol, gouverneur honni des Pays-Bas. Et en Espagne on appelle ces pieux "Duque de Alba" 😉
Puisque tu parles de Concarneau, j'ai mon bateau au ponton de la Porte au Vin, abrité de la mer derrière les murailles et peu du vent d'ouest. Mais avec les niveaux d'eau atteints ces derniers jours, la porte anti-inondation a été arrachée. Aujourd'hui, cette porte a été renforcée par un gros tas de trucs lourds et il est risqué de la franchir si on n'est pas trapéziste. En gros, on ne peut pratiquement plus aller vérifier son bateau et si des secours devaient intervenir, ils se heurteront au même problème. Pas sûr que ce soit très malin ...
Rectification: l'accès est maintenant possible grâce à l'ajout d'une cloison et d'arrangement des lests en forme d'escalier. Mais le Syndicat mixte qui gère le port dit que les accès sont interdits depuis midi. Donc, personne à bord ni dans le port. Ca tombe bien, c'est un jour férié.
Moi j’y serai. A ste Catherine locmiquelic. A côté de mes voisins de mouillage tous rentrés à la marina.
Je suis à côté du rorqual Aida.
Je ne mets jamais d'amarres en double. Mais si je laisse mon bateau longtemps quelque part, je double les amarres. Après avoir laissé mon bateau seul pendant plus d'un an because pandémie, je l'ai retrouvé avec juste une amarre cassée dans la marina d'Arrecife. Mais comme elle était doublée, ça n'a pas posé le moindre problème.
E-mail du port de Pornichet avec des consignes:
Madame, Monsieur,
Chers plaisanciers et usagers du port,
La tempête Ciaran soufflera sur le pays à partir de l'après-midi du mercredi 1er novembre. Des vents de 45 nds établis avec rafales à 70 nds sont attendus sur le littoral des Pays de la Loire, associés à des précipitations importantes.
Afin d'assurer la préservation de votre bateau et votre sécurité et si ce n'est pas déjà fait, voici quelques consignes essentielles à suivre :
1. Assurez-vous que votre bateau est correctement amarré. Vérifiez la solidité de vos aussières et doublez-les si nécessaire.
2. Stockez tous les objets et équipements à l'intérieur de votre bateau pour éviter qu'ils soient emportés par le vent et endommagés. Réduisez au maximum la prise au vent en retirant les toiles, les capotes, les protections de cockpit, les panneaux solaires, les voiles et tout autre équipement susceptible d'offrir une prise au vent et de s'envoler.
3. Souquez fermement les portes et les panneaux de pont.
4. Vérifiez le bon fonctionnement de votre pompe de cale pour éviter l'accumulation d'eau à bord.
Pendant la tempête (prévue pour le moment entre la fin de journée de mercredi et jeudi) :
5. Ne restez pas à bord de votre bateau.
6. N'accédez pas aux digues et aux pontons.
Votre sécurité est notre priorité. Merci d'appliquer rigoureusement ces consignes.
Bien cordialement,
On peut se dire qu’en etant a bord on peu tempter quelque chose si ca part en sucette.
J’ai passé,au mouillage,une petite tempête max 60 kt,donc pas si mechant que ca..sauf que je me suis plusieurs reflections:
- si je decroche je peux intervenir,j’ai les moteurs en marche..en faite a cette question la reponse est: avec des bateaux autours de toi ,la pluie a l’horizontale tu ne vois pas a 15 m,et si tu n’as pas un masque de plongee ou de ski( j’en ai un a bord ) tu ne vois rien ..
- soulager les amarres avec le moteur,oui,mais gaffe a ne pas reculer rapidement a cause du vent donnant un coup de butoir dans le mouillage..
- et si ca part mal,j’ai décroché ( ou pire quelqu’un a décroché et vient s’encastre entre mes 2 coques me faisant lacher mon mouillage)et je viens de m’empaler sur un autre bateau ou sur les rochers ,ca prend l’eau faut se barrer..est ce que je ne risque pas pour ma vie inutilement..?
Si un gros truc passe et que je ne suis pas parti me mettre a l’abris dans le sud de l’arc,je prepare a mort mon bateau,dégrée tout ce qui peut faire prise au vent.triple les amarres ,laisse l’ancre et chaine en tas sous le bateau ,securise tout et rentre a terre..
J'ai une méfiance terrible à l'égard de ceux qui imaginent pouvoir "faire quelque chose" face à la nature en furie...
La mer commande l'humilité au marin !
Hello,
Autant j'etais resté à bord durant Irma(5 noeuds maxi...), puis Maria(rafales 70 noeuds), bien amarré dans la mangrove, en Guada, et tout seul, autant j'hesiterais à rester à bord au ponton avec un avis de tempête.
Quoi faire, de toute façon ?
On avait pris un bon coup de vent au Havre, en 2013, je n'avais pas réussi à rejoindre le bateau, et étais resté aux toilettes le temps que ça passe.
Impossible de marcher sur les pontons, vent et pluie à + de 70 noeuds...
Ma femme et un copain étaient à bord, en train d'essayer d'empêcher le mono amarré à côté de notre cata de lui passer dessous...son proprio avait été sagement se réfugier dans les toilettes également.
@pat. T'as vu ce que prévoit GFS pour entre Panama et le Mexique côté Atlantique pour dans quelques jours? C'est pas beau
Rien de spécial sur Windy, pour le moment?
On est dans le fond du Rio, de toute façon, c'est plutôt protégé ici.
Remise à l'eau demain!🙂
Oui, ça commence à bouillir dans la Caraïbe pour dans quelques jours en effet...
Hello
Sur quel ponton es tu à locmiquelic ? Je suis sur le N. Tu peux aussi demander à la Capitainerie.
Frédéric
Attention à ne pas généraliser dans certains commentaires.
Pour ma part,je suis sur catway au Crouesty.A lire les commentaires de certains,mon bateau serait plus en sécurité sur coffre ou au mouillage en cas de fort coup de vent.On marche sur la tete....
Par contre toutes les marinas ne sont pas identiques et je veux bien croire qu'en méditerranée avec des pendilles ce n'est pas aussi simple car ça bouge plus.
Enlevez tout ce qui pourrait voler, doubler ou changez les amarres qui ont un début de ragage, mettez une aussière de secours bien en évidence quelque part, doublez les pare battages coté voisin et barrez vous. Si quelque chose va mal, vous ne ferez rien tout seul, à part vous blesser.
Ca tombe sous le sens,celui qui n’a jamais ete en exterieur avec ne serait ce «que» 50 kt pensera toujours pouvoir intervenir sur son bateau ( je lui souhaite) mais risquer sa vie ou des blessures pour ca..je ne pense pas.
Ce qui me surprend dans les ports c'est de voir le nombre de bateaux très mal amarrés ou très mal protégés! Pare battage trop petits ou plats (qui volent au premier coup de vent), amarres hors d'usage ou pas doublées, génois prêts à se dérouler et j'en passe à croire que les gens se foutent de leurs biens et de leurs valeurs! Quand je m'absente c'est amarres de même section et de même caractéristique doublées( et pas passées en double...), capote baissée ou rentrée enfin bref le B.A.BA du plaisancier! Au vu de la météo annoncée je souhaite surtout que les pontons restent en place !!!
Heuu... Non, jamais, sauf si je sais que je retourne au bateau dans les deux jours.
Donc c'est toujours en prévoyant les 40 Kn de tram qu'on a régulièrement (c'est ce qui nous est promis pour vendredi matin).
Et le jour (autour du 15 aout) où j'ai retrouvé l'amarre de pendille pétée (bien cisaillée par un truc qui a ragué dessus - mais quoi, je serais curieux), elle a été changée dans la journée (enfin, le temps d'aller au ship acheter le bout, la cosse, faire l'épissure et aller à la capitainerie avec, donc vu la veille dans l'après-midi et changée le lendemain matin).
Et comme le temps part au plutôt pas beau, la capote et le bimini sont rentrée dans leur housse et dans le carré, comme le génois.
Et je précise que j'habite à un jet de pierre du bateau...
En 1999 mon prédécesseur/vendeur m'avait laissé le bateau ammarré et très bien protégé en fond de port en ville, selon ses critères d'un vrai navigateur transatlantique. Manque de chance pour moi il y a eu la tempête du siècle et le bateau a arraché les taquets de pontons et a fini sa course contre un mur de l'écluse d'en face. Heureusement c'était une coque acier très solide qui avait déjà connu des rochers en Grèce et qui n'a pas souffert du tout.
C'est une belle tempête qui se prépare. Secteur ouest, à Quiberon (port haliguen) ce sera bien protégé.
Si on a l'occasion d'être à terre, c'est plus confortable.
Je comprend aussi qu'on préfère être à bord en cas de pépin.
La question que je me pose: si le besoin se fait sentir, que peut-on faire avec sa force d'homme face à un tel événement ? Remettre une amarre, un pare battage... Le risque de se blesser est grand mais pour autant on ne peut que difficilement rester spectateur si on pense pouvoir améliorer la situation.
Bon courage à ceux qui vont se le prendre dans le nez. Ceux qui resteront auront raison, ceux qui quitteront le navire l' auront tout autant.
beaucoup parmi nous ne sommes plus des perdreaux de l'année.
Se battre toute une nuit contre une tempête force 12 dans une marina qui se disloqué peut assez vite mal se terminer : fractures, accident cardiaque ...le 7 octobre 1987 du temps où les pontons étaient sur chaînes il me semble qu'à Cherbourg il y avait eu un décès pour crise cardiaque.
que peut-on faire avec sa force d'homme face à un tel événement ?
Ca se résume en un mot : rien.
Ou presque.
Je suis à une place très exposée au vent, et étrave au vent, cul à quai. Un jour où la tram se levait, j'ai trouvé que mon tableau arrière gagnerait à être 30 cm plus loin du quai (amarres arrières tendues, quoi...). Je suis allé à l'avant, j'ai tiré, j'ai rien gagné (au contraire, vu qu'il m'a falu défaire une des deux amarres pour tirer très fort dessus, j'ai perdu 5 cm en la refrappant au taquet). Et pourtant je ne suis pas exactement un gringalet aux biceps en chamallow.
Quand au pare-bat, si tu peux le placer sans avoir à pousser le voisin, oui, sinon c'est un coup à partir à l'hosto direct.
Donc : tant pis pour le gel-coat, je garde ma peau et mes os !
Oui, mais c'était principalement cosmétique, en fait. Et en poussant au moteur, comme le vent est 3/4 de face, de toutes façons par expérience avec le fardage, ça ne part pas droit, sauf à mettre à fond.
Donc, pour du cosmétique...
Et puis c'était surtout pour dire que d'essayer de faire quelque chose avec ses petits bras musclés par 50 Kn de vent, ça sert à rien, sauf à risquer de se faire mal.
A bebop,
"difficilement rester spectateur si on pense pouvoir améliorer la situation"
C’est pour cela qu’il faut le faire bien ,avant que la meteo arrive.
Si chaque chose est pensee ,les diametres d’amarres bien dimensionnées ,tout correctement rangée,attachée…il y’ a plus qu’a rentrer a terre et attendre.
En fait, si on a fait tout ce qu'on pouvait avant : doubler, tripler les amarres, réduire le fardage en descendant à l'intérieur ou en débarquant tout ce qui peut l'être... on ne va pas pouvoir faire grand chose de plus pendant. Le ratio risque / possibilité de sauver le bateau si un truc tourne mal est trop faible.
Tu me fais rigoler doucement iclo420, quand tu habites à bord, tu n'as pas la même approche ou réflexion.
Moi, tu me fais rire avec tes attaques sans l'ombre d'un argumentaire. Mais bon, c'est un peu ta signature
Je suis au Crouesty en dans une darse bien protégée, mais je vais quand même aller au bateau demain pour sécuriser et vérifier les aussières.
Force 10 annoncé et les fichiers Arome annonce le début vers 21h et des vents de 50Nd en baie de Quiberon vers 22h et cela va durer au moins jusqu'à 7h (45Nd annoncés). Les rafales seront probablement supérieures. La marée de 7h sera la plus critique.
Ne pas oublié la pluie qui va aussi être très forte au passage du front vers 23h.
J'espère que le mille sabords sera complètement démonté. Il reste quelques tentes sur le quai sud visibles à la webcam.
On verra les dégâts jeudi matin.
que peut-on faire avec sa force d'homme face à un tel événement ?
Quand on est dedans, pas grand chose à part le gros dos mais si on est prévenu que ça arrive il y a des choses à faire et d'autres à ne pas faire... je ne mettrais pas la vie de sauveteurs en danger autant que faire ce peut.
Il arrive aussi qu'on ne puisse rester car la police ou les pompiers virent tous ceux qui sont restés là où les pontons risquent de se rompre, s'abimer ou présenter un danger.
Une fois avec un pote on était à Valley Gran Rey aux Canaries au mauvais moment.
On est rentré au port avant l'arrivée du mauvais temps (plus des pluies diluviennes, plusieurs morts dans les autres îles de randonneurs)
On était sur ancre devant et pris au quai à l'arrière.
Dans les rafales on était bien couchés synchro avec les autres bateaux (peu nombreux)...
C'est monté à plus de 50 noeuds dans ce petit port,avec un ressac impressionnant et la houle qui tapait la digue en rebondissant par dessus .
Seul moyen d'aller à terre l'annexe,trop dangereux la proximité du quai.
J'avais fait un va et vient pour la placer décalée du quai .
À bord c'était l'enfer mais pas tant d'à coups avec la longueur des amarres au cul et le mouillage devant.
Juste impossible de manger ça bougeait trop.
Le deuxième jour c'était monté un cran au dessus,de tout volait en l'air,et des locaux nous ont invité chez eux à passer la nuit.
On n'a pas refusé mais j'ai mal dormi évidemment.
Le lendemain à peine réveillé je suis allé au port à deux pas, déjà ça baissait et incroyable aucun bateau abîmé,tous les mouillages des 6/7 voiliers avaient tenus...
La mer dehors était toujours énorme mais on s'en était tirés,on a invités nos hôtes au resto local du coup pour fêter ça !
Sinon autre endroit un pote a tenu un cyclone à côté de la pointe du Bout,en Martinique,en restant courageusement à bord, moteur allumé toute la nuit pour tenir son mouillage,en surveillant d'un oeil les bateaux qui dérapaient à côté de lui.
Épuisé maïs content d'avoir sauvé bateau et boutique (il avait un studio photo développement dans une cabine, photographe pro).
Une autre fois j'avais tanké vers le Francois le bateau au passage d'un cyclone au "Trou cochon "
,et c'était tellement protégé que je voulais rester, mais ma mère d'un regard m'en a dissuadé en me disant un "ce soir tu dors chez moi à la maison" sans appel .
Ce que mère veut...
La mort dans l'âme j'ai posé le bateau mais il n'y a finalement absolument rien eu,le cyclone avait changé de trajectoire..
Le plus gros que j'ai pris en marina c'est 60kt en raffales.
Dans le gros de la piaule on était 3-4 sur le ponton en complet ciré, ça a permi de saisir un enrouleur pété qui n'était plus sur sa cadène et menaçait de partir, de remplacer une amare qui a pété sur le bateau d'en face, d'aider le mec qui a son génois qui s'est déroulé, de me faire une rangée haute de pares-bat' a la bonne hauteur pour quand le liston touche le catway, de rajouter une amarre par ci-par là pour soulager le bateau (en la mettant sous tension en marchant sur celles déja en place entre les raffales). Bref il y a plein de trucs qu'on peut faire pour son bateau comme pour les autres.
Par contre on est quand même impuissant si il y a un gros pépin genre le bateau ou les pontons qui se barrent.
Mais a 60kt il y avait encore pas mal de marge avant que ça devienne dangereux et qu'on sente le besoin d'évacuer
53 kn a poavo de varzym semaine derniere au bassin nord ………il y avait de la marge ( pas sur de la meme marge avec la grande maree qui vient de passer)
Généralement à Povoa un bateau occupe deux places de catway avec amarrage des deux côtés, j’ai subit du vent fort dans ce port cul au vent et c’était limite tenable à l’intérieur.
Visiblement ca fait longtemps que tu n'y a pas ete ....1 seul 50 pieds en bout de ponton est amarré ainsi ( et sans doute le plus mal amarré) et mini une cinquantaine de voiliers dont une quinzaine habites ( en attente de repartir , allemands pour la plupart )
le port des minimes à La Rochelle nous a écrit pour nous déconseiller de rester à bord. Le record pour moi, 86nds, au minimes, au printemps 2019 mais je n'étais pas à bord non plus
c'est marrant je viens du port ce matin il y a foule sur les bateaux ..mais je crains pour certain genois
Rester à bord est une erreur, penser rajouter une amarre un parbat est une utopie. A partir de 60 N très difficile à 80 N on ne fait plus rien, croire que l'on va sauver le bateau est faut, donc en plus de perdre le bateau on risque de se blesser ou de perdre la vie.
Il faut très bien préparer le bateau avant et aller se mettre à l'abri. Pendant la tempête c'est trop tard.
Expérience d'un ouragan force 4 en marina sur catway flottant, 0 problème après 48 h de préparation du bateau.
Bon courage pour les concernés.
Pendant Xynthia on était à la Rochelle à bord de notre armagnac, et heureusement qu'on était là quand le ponton s'est décroché du quai, on a sacrifié une banette et 2 parebats pour éviter que le tableau arrière ne s'arrache contre l'évasion 37 qui était à côté...
Par contre c'est vrai que ça faisait tout drôle de voir les voitures sur le parking à côté déplacées par l'eau...
Ce n'est pas le vent mais la surcote qui a causé des dégâts pour Xynthia. Je n'aurais pas aimé me trouver sur mon ponton dont les 3/4 sont passés au-dessus des pieux (un bateau a coulé). Si j'avais été à bord fin 1999 mon bateau aurait été isolé sur un des morceaux du ponton disloqué (j'ai dû m'y faire emmener par le bateau de la capitainerie le week-end suivant).
Suggestion aux bateaux restants amarrés contre un voisinage "rugueux" pendant la tempête, comme un quai, des palplanches ou un vieux chalutier rouillé.
Contre la coque, beaucoup de pare-batt. classiques, les + fins au maître-bau y compris les plats, puis de + en + gros vers l'av. et l'arr. finissant par une grosse boule aux bouts.
Par dessus cette 1ère rangée la grosse planche(bastaing d'échafaudage) fermement amarrée aux extrémités par une sangle passant sous l'étrave et la voûte arr.
Contre cette planche, des pneus attachés en haut et en bas par un lien à la planche.
Le vent ne devrait pas soulever ces défenses ni les retourner par dessus les filières.
C'est ce que je disais plus haut : je le fais styématiquement quand je suis en long side et que le vent monte, ou qu'il y a de la houle produite par les ferrys qui passent. Une rangée de PB, mes planches, une deuxième rangée de PB.
Salut à tou(te)s, je suis actuellement au mouillage (protégé de la mer mais pas du vent) à Carboneras, pas très loin d'Almeria en Espagne où le vent souffle aussi assez fort et honnêtement je préfère rester à bord afin de réagir en cas de problème. Mais je suis d'accord avec la plupart d'entre vous que dans une marina si le bateau est bien amarré et bien préparé pour un coup de vent, il n'est pas vraiment utile de rester à bord sauf bien sûr si on y vit.
Curieux, pour essayer de gagner qq décimètres ici est là pendant que ça souffle, personne ne parle d'utilisation des winchs. Ce qui amène la question suivante, quelle est la résistance de ce point de traction par rapport à un guindeau ?
Ça m'est arrivé une fois, devant une tramontane furieuse, j'ai foncé sur le ponton dans le lit du vent à environ 45° de l'axe du ponton et ai ramené le bateau // au catway en me halant à partir du winch du bateau voisin, hors de question d'y arriver à la force des bras.
J'utilise toujours le winch quand le vent souffle trop fort pour tendre une amarre, je l'ai encore fait dernièrement à la marina de Cartagena car c'était impossible à la force des bras.
Un bateau de course échoué qui se dehalé au winch, avait explosé un winch. Mais sinon, bien sûr, sans soucis, même si, personnellement j'en ai cassé un avec des amarres de 30 mm? winch taille 46.
Le winch fait partie des moyens à mettre en oeuvre pour régler des amarres, c'est un cabestan comme le guindeau, fréquemment c'est 6 vis de 6 qui le maintiennent, de quoi voir venir.
Souvent diam 6mm en dessous de 40 et 8 au dessus,
Sur mon 11m 5 vis de 6 pour les winchs ce qui représente déjà quelques tonnes de résistance et 4 vis de 8 pour le guindeau,
Un winch est installé pour tirer dans une certaine direction, c'est bien expliqué dans les notices de montage. Si on lui impose des efforts élevés dans la direction opposée on prend des risques.
Je suis resté sur mon canot à la marina cette nuit. Et bien m’en a pris.
Le vent a tourné d’à peu près 90 degrés en 4 h .
J’étais sur un Catway bâbord avec les pare battages qui vont bien.
Le problème c’est que j’étais bâbord amure pendant la moitié du temps.
Le bateau s’est trouvé de temps en temps bien écarté du catway.
Les pare battages se sont envolés et se sont retrouvés soit sur le catway soit carrément sur le pont du bateau.
Si je n’avais pas été là pour les remettre au moment où le vent a basculé tribord, j’aurai ragué sur le catway pendant des heures.
Sans compter que j’ai remplacé une aussière qui avait lâché ( même si elle était déjà doublée d’une autre).
J’admets que je n’étais pas rassuré sur le catway avec 50 nds en permanence.
Bjr
Ici 3 bateaux a la côte 2 étaient amarré en double aller retour, ils n'ont sans doute pas lu HEO
Ou au contraire ils l'ont trop lu... des tas de gens mlettent leurs amarres en double depuis des dizaines d'années sans se poser de question, persuadés d'avoir ainsi une meilleure tenue (ben oui : une amarre double c'est pareil que 2 amarres, non ? ).