Routage ChatGPT

Bonjour,
Une petite discussion autour d'une demande de routage à ChatGP :

"En tenant compte de la visibilité, de la distance, des courants de marée, quelle est le meilleur routage pour traverser la Manche de Cherbourg à Plymouth sur un voilier de 12 mètres pouvant tenir une moyenne de 6 noeuds, par vent de nord ouest de 12 noeuds évoluant à l'ouest 6-8 noeuds dans les prochaines 72 heures ?"

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Pour traverser la Manche de Cherbourg à Plymouth dans les conditions décrites, voici un plan de routage détaillé prenant en compte la visibilité, les courants de marée, et les conditions de vent évolutives :


1. Conditions initiales et considérations générales :

  • Vent : NW 12 nœuds, diminuant à 6-8 nœuds en tournant à l’ouest dans 72 heures.
  • Voilier : 12 mètres avec une vitesse moyenne de 6 nœuds.
  • Marée : La Manche est fortement influencée par des courants de marée alternants toutes les 6 heures. Il est essentiel d’exploiter les courants portants.
  • Visibilité : Assurez-vous qu’elle est adéquate pour une navigation sécurisée et respectez les règles de séparation du trafic maritime.

2. Stratégie de navigation :

Départ de Cherbourg :
  • Heure idéale de départ : Planifiez le départ environ 1 heure avant le début du courant portant vers l'ouest (marée descendante). Cela vous permettra de maximiser votre vitesse au début de la traversée.
  • Itinéraire initial : Dirigez-vous vers le Raz Blanchard en profitant des courants descendants. Assurez-vous d'éviter les zones de turbulences proches de la côte.
Traversée centrale :
  • Traversez la zone du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) en angle droit, comme l'exige le Règlement international pour prévenir les abordages en mer (COLREG).
  • Maintenez une trajectoire légèrement au sud-ouest pour compenser le basculement des courants au milieu de la Manche (qui tourneront vers l’est après 6 heures).
Approche de Plymouth :
  • Une fois la bordure du DST passée, adaptez votre cap pour vous diriger vers Plymouth.
  • Si les vents tournent à l'ouest (prévisionnelle), anticipez avec un bord de près bâbord amure. Vous pourriez devoir effectuer quelques bords supplémentaires pour optimiser votre progression en fonction de la force des vents.

3. Ajustements tactiques :

  • Courants de marée : La Manche étant étroite, les courants peuvent atteindre jusqu'à 4 nœuds dans certaines zones. Restez vigilant sur leur évolution.
    • Marée descendante : Favorise le cap vers Plymouth à partir de Cherbourg.
    • Marée montante : Elle pourra ralentir votre progression si vous êtes trop à l’ouest. Ajustez vos timings pour réduire l’effet contraire.
  • Vents faibles (6-8 nœuds) : Si la vitesse du vent diminue, réduisez votre angle de remontée au vent pour conserver une vitesse suffisante. Envisagez un spi ou un gennaker si possible.

4. Estimation du temps de traversée :

  • Distance directe Cherbourg - Plymouth : Environ 85-90 milles nautiques.
  • À une vitesse moyenne de 6 nœuds, la traversée prendrait environ 15 heures, mais les ajustements pour les courants et le vent pourraient porter ce temps à 18-20 heures.

5. Points clés à surveiller :

  • Sécurité : Évitez les zones à fort trafic et assurez-vous que le radar et l’AIS sont actifs. Gardez une veille constante.
  • Évolution météo : Le vent tournant à l’ouest pourrait nécessiter des ajustements fréquents de cap.
  • Marées et courants : Consulter les cartes de courants spécifiques pour ajuster votre départ et vos caps en fonction des cycles de marée.

Résumé :

  • Départ conseillé : Une heure avant le début du courant portant vers l’ouest.
  • Route initiale : Cap vers le Raz Blanchard, puis angle droit à travers le DST.
  • Arrivée : Ajustez vos bords près de Plymouth en fonction du vent d’ouest.

Ce routage vous permettra d’exploiter au mieux les courants et vents disponibles tout en minimisant l’impact des conditions adverses. Bonne traversée ! ⛵
```

Etonnant, non ?

L'équipage
1j

En plus, si tu connectes ton pilote et que tu mets des winchs tout electriques gerables par internet avec starlink, t'es meme plus obligé d'être à bord pour naviguer. Formidable, non?

Il va effectivement falloir apprendre à faire avec. Cependant, pour faire des formations sur logiciels de nav, je dis (et re-dis) qu’il faut toujours ajouter son sens marin à ce que propose un logiciel.
Ici, avec une IA ‘grand public’ c’est d’autant plus le cas. L’IA répète ce qu’elle a lu. Donc ça risque de faire un peu café du commerce (ou café des sports selon ses habitudes). Si les sources sont bonnes, le résultat sera bon. Sinon …
Il y a des avancées dans ce domaine, notamment en génération de fichiers Grib. Mais pour des routages, il n’existe pas encore d’IA dédiée. Mais ça ne saurait tarder.

1j1j

Évidemment il faut prendre ça avec des pincettes mais je trouve que c'est assez impressionnant pour une IA généraliste.
Après, la préparation fait partie de l'intérêt de la navigation et puis il faut se méfier des sources bien sûr. D'ailleurs je vais les lui demander :

Mes réponses reposent sur une combinaison de connaissances préalables, de principes de navigation maritime, et d'une compréhension des phénomènes météorologiques et océanographiques généraux. Dans ce cas précis :

  1. Données générales sur la Manche :

    • Courants de marée : Les cycles de marée dans la Manche sont bien documentés et connus pour leur intensité. Les cartes de courants, comme celles disponibles dans les guides nautiques (par exemple, le "Bloc Marine" ou "Reeds Nautical Almanac"), sont des références essentielles.
    • Dispositif de séparation du trafic (DST) : Les règles COLREG pour traverser les voies maritimes sont standardisées et largement appliquées par les plaisanciers.
  2. Météo et routage :

    • Les principes de routage pour tirer parti des courants et adapter sa trajectoire aux vents sont issus des pratiques courantes en navigation à voile. Mon analyse des vents et de leur impact est basée sur les règles fondamentales de navigation sous voiles (orientation au vent, vitesse moyenne, impacts des vents faibles).
  3. Outils et pratiques nautiques :

    • La planification des traversées comme celle de Cherbourg à Plymouth repose sur des ressources standards comme les cartes nautiques (SHOM pour la France, Admiralty Charts pour le Royaume-Uni) et des guides de croisière pour la zone concernée.
  4. Synthèse contextuelle :

    • Je n'ai pas accès à des prévisions météo ou des données de courants en temps réel pour cette réponse. Cependant, vous pouvez consulter des outils tels que :
      • Météo France Marine ou Windy pour les prévisions météo.
      • Navionics ou C-Map pour des cartes interactives avec des détails sur les courants et les marées.

Si vous avez des questions spécifiques ou souhaitez des informations actualisées (prévisions météo, marées), je peux effectuer une recherche pour vous fournir des données précises ! 😊

Même question avec Claude en pdf, si on demande une trajectoire en gpx, on sent que que n'est pas son sujet ;-)

A la question : Les conditions de mer sont elles favorables le 23 décembre ?
Claude répond :

"Conditions peu favorables pour un départ le 23 décembre :

Mer agitée (4-5 sur échelle Douglas)
Houle 2.5m de Nord-Ouest
Visibilité réduite (<2nm) dans secteur ouest
Prévision de rafales à 15-18 nœuds

Recommandation : reporter la traversée de 48h pour bénéficier de :

Mer belle à peu agitée (2-3 Douglas)
Houle diminuant à 1m
Visibilité >5nm
Vent stable O/NO 8-10 nœuds "

Les IA doivent d'abord être entraînées, sur des données. Visiblement le routage ne fait pas partie actuellement des préoccupations fournisseurs d'IA.


Intéressant, ca veut dire que ca commence à se spécialiser.
Il va y avoir bientôt des fournisseurs d’IA à formater soit même pour certaines applications. Il va donc forcément y avoir des développements dans ce sens pour la nav. Ça va commencer (si ce n’est déjà le cas) par les Ultims, puis ça va arriver en courses.

Hello,
J'avais fait un essai similaire en demandant un routage de Marseille au Canal de Corinthe.
J'avais introduit des contraintes du type "pas de nav de plus de X milles", "Y nav de nuit maxi", "route la plus courte", "Passer obligatoirement par Z"...etc.

Je dois reconnaître que le résultat était assez bluffant malgré mes prompts rudimentaires. Ça manquait un peu de finesse mais le jour où l'IA conversationnelle utilisée me connaîtra mieux ainsi que mon bateau et que je poserai les questions de manière adaptée cela deviendra vraiment sympa.
Amicalement.
FX

1j1j

Il n'y a rien de nouveau à utiliser un logiciel pour le routage, ce qui est nouveau avec l'IA c'est la facilité d'accès. Dans l'exemple de Pexcha, ce qui est remarquable, c'est l'intitulé de la requête, en Français tel qu'on l'aurait formulé dans une discussion entre humain (ou presque)

Je comprends les réticences et les remarques qui traduisent une inquiétude, comme celle de Synapse Navigation qui donne des formations sur les logiciels de navs, évidement qu'un routage, qu'il soit fait par un logiciel spécialisé complexe à utiliser ou par une IA facile d'accès ne remplace pas le (bon) sens marin et n'est qu'une aide à la navigation mais l'IA pourrait bien, à terme, remplacer cette activité de formateur et bien d'autres dans plein de domaines, au moins en partie car l'interface homme/machine devient intuitive.

Oui, l'IA apporte beaucoup de choses sympa, c'est un outils qui peut être fascinant, mais, je ne sais pas si il faut s'en réjouir ou pas. Il fut un temps ou j'aurais eu un avis plus tranché, mais on voit déjà les dérives que peut amener l'IA dans son usage, pas pour un routage en mer, mais dans d'autres domaines bien plus critiques tant l'homme à la capacité de détourner des outils qui peuvent être merveilleux en arme perverse, propagation de fake news plus vraie que nature, influence politique, etc, etc, le spectre des dérives possible est immense...

Oui, mais je ne suis pas trop inquiet quand même, il y a encore de l’eau à courir.

j'avais demandé à chatte gpt comment traverser de Cherbourg à Wight à 5 noeuds avec du vent d'ouest et un courant portant à 3 noeuds vers l'est pendant dix heures puis trois noeuds vers l'ouest à trois noeuds :
il se plante complètement en voulant faire une route fond bien rectiligne sud nord donc en compensant le courant continuellement ce qui est une grosse erreur.

chat gpt conseille de mettre le spi si le vent faiblit en passant à l'ouest c'est vraiment une bonne idée pour faire route à l'ouest vers Plymouth !
sans doute un spi de près !

et il conseille de ne pas s'approcher de la côte en quittant Cherbourg en tout début de jusant, c'est également une erreur le courant au large portant à l'est pendant encore deux heures.

à mettre à la poubelle.

Ouais, mais tout ça nous fait perdre le sens marin... et le plaisir d'une belle navigation bien préparée et bien réalisée. AMHA.

@Pexcha au bout de combien d’itération/ tentatives as tu obtenu cette réponse ?
J’imagine qu’il t’a fallu tâtonner et trouver les bonnes questions et fournir les bonnes hypothèses et que ça ne s’est pas fait en une seule fois ?

@Pépère excellente question : c’était mon premier prompt. Je l’ai recopié avant la réponse. Le voici à nouveau :

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"En tenant compte de la visibilité, de la distance, des courants de marée, quelle est le meilleur routage pour traverser la Manche de Cherbourg à Plymouth sur un voilier de 12 mètres pouvant tenir une moyenne de 6 noeuds, par vent de nord ouest de 12 noeuds évoluant à l'ouest 6-8 noeuds dans les prochaines 72 heures ?"

```

Donc on peut en conclure en l’occurrence que ChatGPT n’a pas utilisé ici de moteur d’inférence d’IA. Tout au plus sa puissance de calcul et sa palette d’information.
L’IA se met en œuvre lorsqu’il y a un mécanisme d’adaptation à mettre en œuvre.
C’est ce que disaient fxvt et now.

vous trouvez que la réponse est bonne ?

c'est un tissu d'âneries !

C’est forcément pas très bon puisqu’il s’agit d’une IA généraliste, mais la réponse contient un certain nombre d’éléments assez impressionnants, quand même :
- l’idée de faire route vers le Raz Blanchard (je ne dis pas que le conseil est bon, mais que cela démontre une « conscience » de la géographie du passage
- la notion de marée et de courant
- la notion d’amure, de tirer des bords, d’allure
- le DST que je n’ai pas mentionné dans ma question, et l’obligation de le traverser en perpendiculaire
- le conseil d’infléchir sa route en fonction de l’inversion de marée
- la distance, l’estimation du temps de traversée avec un calcul stricte puis une nuance selon les conditions
- le conseil de veille radar et AIS

Ça fait beaucoup de choses qui relèvent spécifiquement du nautisme et qui sont manipulées correctement, sans discussion préalable.

Après c’est vrai que le coup du spi, c’est pas génial, mais c’est parfaitement compréhensible compte tenu de la technicité du sujet.

Je ne fais déjà pas confiance à chatgtp pour des traductions, même avec des consignes très précises, je ne me risquerais pas à lui demander un routage.

Avec des consignes vagues, la réponse ne peut qu'être imprécise.

Sur les traductions, ChatGPT est excellent, tout au moins dans sa version payante.

Et pour ceux qui doutent (cad mettent -1 😄) Dans l’abstract on peut lire ceci :

A preliminary study comparing human translations against GPT-4 translations shows that even experts cannot reach a high consensus on which translation is better, despite that they tend to give higher scores to human translations.

Ton étude se réfère à 3 paires de langues seulement (Chinois⟷Anglais, Russe⟷Englais et Chinois⟷Hindi) sur 2500 possibles en ne considérant que les 50 langues les plus parlées sur cette planète.

Chatgpt est entre médiocre et très moyen sur les traductions d'allemand en français, même avec des consignes extrêmement précises (j'ai passé jusqu'à 12 lignes de consignes!)

Je m'amuse à le faire parfois, parce qu'entre Deepl pro (qui livre 15% d'exploitable) et Chatgpt (20% à la louche), la machine m'offre un tiers de ma traduction gratos. Et pour les deux tiers restants, je sais, j'ai l'information, qu'il existe de meilleures tournures de phrases, ou que la machine qui assemble les mots selon des règles de probabilités commet régulièrement des glissements de sens, typiques de Chatgtp.
Le "style" de Deepl se reconnait facilement: ses traductions d'allemand en français conservent la structure passive des phrases allemandes, le texte manque de fluidité et de naturel pour un francophone.

Ton "étude" ne dis pas autre chose: "Our findings reveal that GPT-4 achieves performance comparable to junior-level translators in terms of total errors", Chatgtp commet autant d'erreurs qu'un traducteur débutant.

Le dernier souci avec ces machines à traduire, c'est que le résultat est passable lors d'une première lecture rapide. C'est quand on se plonge dans le texte source que ça se gâte. Plus que pour ma profession, qui va devoir passer de la traduction à la post-edition pour faire plaisir aux clients, sans autre gain réel et surtout pas en temps de travail, je crains surtout que ces traductions par des machines habituent les humains à encore plus de médiocrité.
Mais ce n'est que mon avis. ;-)

Sans polémiquer, mon avis n’est pas fondé sur un besoin professionnel de la traduction mais personnel et ChatGPT 4, avec abonnement, est de ce plan là excellent. Il ne se compare pas à un traducteur professionnel senior, certes, mais c’est deja exceptionnel.
Et l’étude se conclut par la phrase suivante : « The results above demonstrate that in all directions, LLMs have the potential to replace human translators, especially junior and medium ones feasibly. To our knowledge, we are the first to report evaluation of machine translation systems by ranking them among professional human translators according to industry-level metrics. »
En dehors de ceux spécialisés dans la littérature ou des secteurs très techniques, je pense que les traducteurs sont la profession la plus susceptible d’être remplacée à court terme par l’IA.

2h2h

Ne vous battez pas, l'IA à déjà remplacé/bouleversé certains métiers et la progression est si rapide que le tour des traducteurs ne tardera pas. Il ne remplace pas tout et tous, mais seuls certains pros qui l'utilise subsistent.
Comme je le disais, entre d'autres temps on aurait pu s'en réjouir, car l'IA remplace surtout le coté besogneux des métiers et il devrait rester théoriquement le coté noble à l'humain, mais les choses ne sont pas si simples hélas ...

Trés bonne idée, ce test.
La premiere chose que ça m’inspire, c’est que je ne sollicite pas assez ces outils.
Et, si une Ai genreraliste sait dèja sortir ça….

Elon musk prédit que l’IA sera la perte de l’homme…

Ah oui ? Je me demande pourquoi il investit massivement dans l’IA , et met à dispo ses premiers outils dans ce cas.

Bonjour,
Et qui vous dit que c’est Hubert qui a répondu et non l’IA.
Et c’est même l’IA qui se moque de lui même en disant que c’est une Ânerie ce routage.
Christophe

C'est marrant à quel point les gens sont fascinés par tout ce qui est permis par l'IA,par la vitesse,par être connecté en permanence .
Un routage je le fais moi même,avec toutes les prévisions disponibles c'est quand même pas si difficile à faire...
Bon c'est comme ça le progrès il paraît...gare à la chute pour ceux qui sont accros...

Ce qui m’impressionne dans ce cas c’est déjà la qualité du français employé. Certains devraient l’utiliser plus souvent voir systématiquement !
Je n’ai pas analysé la pertinence du routage, mais visiblement elle a accès à des données marines, donc c’est évident qu’on peut l’entraîner pour faire mieux.
Pour l’instant W4D fait mieux mais c’est déjà de l’intelligence artificielle avec le talent rédactionnel en moins.

Des tests ont montré que l’IA donnait de meilleures prévisions météo au terme d’une durée de calcul plus réduite que les modèles météo actuels.

Le problème étant qu’on est incapable de comprendre les étapes et les méthodes utilisées d’une part, mais aussi que dans la prévision peut se glisser des absurdités comme le conseil plus haut d’utiliser le spi si le vent faiblit alors qu’il devrait comprendre que l’allure du bateau ne le permettra pas.

En météo les modèles FourCastNet,GraphCast,ECMWF-AIFS ou autres, ont put bénéficier de 40 ans de données étiquetées pour l'apprentissage. Dans le cas du routage ce n'est pas le cas.

Concernant W4D et les routeurs en général, je ne pense pas qu’il y ait la moindre IA.
Il y a des algorithmes mathématiques de recherche opérationnelle du style analyse d’arbres sous contrainte, mais pas d’IA.
Mais peut être Olivier Bouyssou pourrait me contredire…

"Ce qui m’impressionne dans ce cas c’est déjà la qualité du français employé. Certains devraient l’utiliser plus souvent voir systématiquement !"
C'est vrai que la qualité du français qui t'impressionne autant devrait t'inciter à employer l'adverbe " voire " en lieu et place du verbe " voir", ta phrase en serait plus correcte...
VdB

Les enseignants détectent ainsi rapidement si un étudiant a utilisé une IA pour un travail : il n'y a pas de faute d'orthographe ;-)

Ca me rappelle que ds les années 90, quand le GPS était encore interdit en classe mini, les pros, qui s’achetaient un GPS et le balançaient juste avant l’arrivée, se faisaient repérer par le comité de course à cause de leur trajectoire parfaite dans le brouillard.
Pour revenir à l’AI: en course au large, je suppose que ça va être considèré comme une ressource publique, comme l’accès au fichiers météo. Ou bien est-ce de l’assitance extérieure -si par ex je fournis ma position initiale, ou mes polaires ?

Bonjour

De quels plaisanciers va t'on hériter avec de de telles aides à la navigation ?

On posait la question quand les premiers GPS sont apparus, puis les pilotes automatiques, puis la carto électronique, etc, etc. Les anciennes méthodes sont toujours enseignées pour ceux qui le souhaitent. D’une manière générale, l’humain est de plus en plus assisté, et donc de moins en moins autonome. C’est vrai.

5h

Avec ou sans IA, ça ne changera pas grand chose, le recours au routage est anecdotique chez les plaisanciers et souvent utilisé par curiosité technique plus que par nécessité.

Le routage, j'ai trouvé çà bien pratique en Manche pour m'aider à faire le choix de passer au nord ou au sud de la zone d'éolienne au large de Fécamp. Par contre, est-ce que çà a été un gain, ça on ne le saura jamais.

Faire son routage soit même est un des plus grands plaisirs de la voile.

1h1h

Le routage et son evolution naturelle l'IA, sont une derive evidente du présent. Les influenceurs, les reseaux sociaux, les fake news sont là pour orienter les decisions et faire que peu à peu, la réflexion, le libre arbitre, l'analyse diminuent pour etre subrepticement remplacés par des comportements qui sont dictés. Les populations peu éduquées y sont particulierement sensibles et on peut observer en parallele la mise en cause des institutions qui pourraient se battre contre cette mainmise, l'education, la justice, les journalistes et les scientifiques.
Je suis contre le routage par principe. Je veux garder mon libre arbitre et le doute est mon credo.

je note encore une contradiction :

Traversez la zone du Dispositif de Séparation du Trafic (DST) en angle droit, comme l'exige le Règlement international pour prévenir les abordages en mer (COLREG).
Maintenez une trajectoire légèrement au sud-ouest

comment peut-on traverser à angle droit donc une route au NNW en faisant un cap au sud-ouest ?

chatgpt n'est pas fait pour ce genre de questionnement : belles paroles mais creuses ... c'est dans l'air du temps !

2012-08-20 - Floro (Norvège)

Phare du monde

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2012-08-20 - Floro (Norvège)

2022