Sauvetage ou assistance

"L’équipage envoie une fusée mais celle-ci, mal orientée, part vers l’intérieur sur un matelas du carré"

Ils devaient être sacrément affolés quand même !

Difficile d'en rire ou d'en sourire car derrière, pour ceux qui l'ont vécu, il y a forcément eu bcp de peur et de stress... Maintenant c'est certain qu'il y a eu aussi bcp d'affolement et de manque de sang froid... Un beau rattage quoi, qui finalement se finit pas trop mal pour l'équipage et le bateau... A mettre sans doute sur le compte de l'inexpérience, de l'affolement en espérant effectivement que ce ne soit que ça...

Ma réaction est un peu différente; je ne suis pas étonné que la fusée ait été mal tirée (Après tout,dans le noir, c'est ss doute une erreur assez courante); pour ma part, je m'étonne qu'une fusée ait été tirée. Si chaque talonnage se concrétisait par une fusée, je connais une région de navigation où ça serait souvent le 14 Juillet !

Pircarre

tiens, intéressant, merci. :-)

Boh, Captain, ils sont dans la survie, à 100 m de leur voilier, dans un calme plat.

On les laisse ? Il y a bien un moment où ils auraient retrouvés un peu de leur lucidité pour pagayer et remonter à bord pour rentrer tranquillement à la maison.

Jacques

Sur les circonstances, c'est quand même vraiment ahurissant.

On parle d'un calme plat et d'une trés faible houle.

Un kelt 6.20 talonne (et on suppose, s'échoue). Il a quoi, 1 mètre de tiran d'eau ?

L'équipage avait donc largement pied pour le déséchouer. Ca pèse quoi ? une grosse tonne ?

A quatre, ce n'est vraiment pas une affaire... rien qu'en montant dans la survie, le kelt devait déja flotter.

Et il y a de la marée, non, à Audierne ?

Soit il y a eu une réelle panique à bord (mais alors qu'est ce qu'ils foutaient là à 1 h du matin), soit il devait y avoir un gros manque de lucidité à bord. Ce qui expliquerait la fusée tirée dans la cabine.

Bon, on peut retenir qu'ils étaient prévoyants, avec fusées, feux à main et survie dans un 6,20. Manquait seulement manifestement les gilets, qui étaient peut être dans le coffre sous la couchette qui brulait...

Jacques

J'étais sur un voilier qui les précédaient et nous faisions route depuis Penmarch au moteur.
J'ai parlé avec eux le lendemain matin. Ils s'agissaient de jeunes qui se sont affolés. Ils ont juste effectué ce qu'on appelle 2 ou 3 touchettes..

Si l'on n'était pas venu les chercher, ils auraient sans doute dérivés jusqu'aux plages proches ou récupérés leur bateau. Par contre, s'il y avait eu un peu plus de houle, leur canot aurait été chaviré dans les déferlantes qui règnent fréquemment sur ce haut fond sinistrement connu.

Pour ma part, je connais un autre cas similaire et je les ai classé dans les 5 cas de sauvetages par un canot recensés depuis l'année 2000.