Solent arisable pour Gladiateur

PS : D'ailleurs si quelqu'un a gardé sa fiche de cotes, je suis preneur. Ayant démâté, je ne peux pas les prendre moi-même pour le moment.

Un vrai sujet pour beaucoup de vrais voiliers, le solent à ris
- La médiocrité du génois sur enrouleur, une fois partiellement enroulé, est incontestable.
- le génois, on l'affale lorsque le temps est encore maniable. En principe, ce n'est pas un exploit physique.
- Le solent à ris, c'est un N°1 et le passage au N°2 sans trop d'efforts.
Si l'on en croit ce que l'on voit dans la classe Mini (au moins voici quelques années; je n'ai pas suivi les pratiques actuelles), le solent à ris avec fermeture à glissière est une solution pertinente, une alternative performante à l'enrouleur. Nous avions cette configuration sur le Kelt 8 m paternel à la fin des années 70 (mais sans fermeture à glissière, hélas), et le passage à l'enrouleur avait malheureusement castré le bateau.
Voici pourquoi la solution solent à ris m'est sympathique.

Mon bateau (60 m² de génois, 50% de plus que sur un Gladiateur) est actuellement en configuration "régate".
L'enrouleur est dans le garage.
Je n'ai quasiment pas navigué depuis l'achat du bateau, d'où ma question innocente : remonter l'enrouleur, où faire faire un solent à ris?
1) Si c'est pour mettre du dacron, le solent à ris perd beaucoup de son intérêt. Peut-on raisonnablement le faire en laminé ?
2) L'équipage type, ce n'est pas une grosse douzaine de nounours baraqués de l'équipage de course, mais un effectif plus réduit... mais cumulant presque le même nombre d'années. Gros avantage, on réduit la toile plus tôt, lorsque le temps est encore maniable, mais tout de même... Rentrer un génois de 60 m² seul où à deux (on compte alors 1,5 et pas 2, principe féminin de la moitié), ça vous parait raisonnable pour un programme "grande croisière"?

Je suis assez preneur de l'avis de ceux qui naviguent en "gros" bateau (45 pieds) typé régate...