Suivi de la Global Solo Challenge GSC 2023-2024 (3)

La GSC c'est:

  • En solitaire 
et sans escale
 (sinon pénalité de 96 h)
  • Par les 3 caps... dans le bon sens.

  • Budget réduit : Peu ou pas de sponsor

  • Conscient de l’environnement 
  • Pas d’usage d’énergie fossile

Premier départ du bateau le plus lent le 26 Aout 2023 pour une durée prévue de 202 Jours

Dernier départ avec le bateau le plus rapide le 6 Janvier 2024 pour 90 jours

Le premier arrivé est ...le premier

15 bateaux sont sur le parcours. Le 16ème et dernier à partir est toujours à la recherche de financement pour payer la nourriture et acheter le désalinisateur

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suite de
 
et

L'équipage
07 déc. 2023
07 déc. 2023

Bonjour,
les arrivées sont prévisibles entre :
Le 1er Philippe Delamare le 19/02/2024
et
le 15ème Kevin Le Poidevin le 24/07/24 soit 155 jours après le 1er

L'arrivée groupée prévue ne se fera donc pas, les bateaux avec de faibles budgets et de l'âge ayant trop de soucis pour tenir leur rating.

08 déc. 202308 déc. 2023

Bonjour,
ce matin SOLARWIND est cap à l'Est. Il semble vouloir longer la côte, donc passer entre le courant des Aiguilles et la côte.
Il a un gentil vent de SSW, il navigue à petite vitesse "2 nds" . Ce me semble bien lent alors qu'il y a 7nds de vent.
Le Courant des Aiguilles étant entre 2 et 3nds, il risque de faire du sur place selon les petits contre courants et les tourbillons .

Il doit donc bien rester très à terre pour traverser ensuite cette veine de courant au niveau de port Elizabeth.

Sauf que le temps qu'il y arrive le vent sera retourné à l'ENE . un Cap au 110° est plus sage pour traverser la veine dans la nuit de Samedi à Dimanche au milieu des baleines et des tortues

08 déc. 202308 déc. 2023

Il interessant de comparer les routes de ces 3 bateaux
SOLARWIND qui sort de Cape Town
Le Souffle de la Mer qui afait une route presque directe du Brésil au Cap de Bonne Espérance
KAWAN3 qui a fait la route habituelle par l'Ouest

Le courant des aiguilles a surpris Le Souffle de la mer.
Ce matin je m'aperçois qu'Edouard sur SOLARWIND n'avait aucune connaissance de ce courant, qui a pourtant une énorme influence sur tous le bassin Atlantique.

Pour l'anecdote, Edouard (SOLARWIND) dispose des 2 tablettes SAILPROOF comme François Gouin (KAWAN3)

08 déc. 202309 déc. 2023

Bonsoir,
ils sont nombreux à avoir passé le Cap de Bonne Espérance ces jours ci.
Louis Robein sur Le Souffle de la mer
Riccardo Tosetto sur Obportus
William MacBrien sur Phoenix
Edouard De Keyser sur SOLARWIND
le prochain sera Francois Gouin sur Kawan3

Bendigedig est toujours au ponton visiteur d'Hobart en Tasmanie. Pas de nouvelles détaillées sur les soucis techniques et humains. Cela doit être plus complexe que de changer le capteur d'angle de barre. Sur la photo de son Facebook il est tout sourire
Apart from the autopilots, there are a few other things that need addressing, as I currently have a sticky plaster solution in place.
The electronics guy Oly is coming this morning. I've started a deep clean, stock take, and assessment of the condition of all essential kit on-board.

Petite carte météo, l'anticyclone 1024 Hpa s'étends sous le cap de Bonne Espérance, il oblige la dépression à descendre en la déformant. Ce qui complique les prévisions dans ce coin.

09 déc. 202309 déc. 2023

Bonjour,
c'est au tour de Francois Gouin sur KAWAN 3 de passer ce premier grand cap.

Cole Brauer est tombée dans un trou de vent, une vraie barrière qu'elle essayait d'éviter depuis 2 jours. Bref à 2nds seulement elle est rattrapée par Ronnie Simpson sur Shipyard Brewing qui lui fonce entre 9 et 10nds

Philippe Delamare avec son Mowgli, descends doucement sur la route optimale vers le grand sud de façon à raccourcir la distance au Cap Horn. Il faut bien se positionner avant l'attaque du Pacifique. Encore 350 milles et il sera le premier bateau de ce grouep de 15 bateaux étalés de la Tasmanie à l'Atlantique nord. Le dernier Kevin Le Poidevin n'a pas encore passé l'équateur.

Edouard de Keyser est englué dans les petits air au sud de l'Afrique, mais il a le bon cap pour aller passer de l'autre côté de la veine du courant des Aiguilles ce soir ou cette nuit.
Les fichiers GRIB sont très divergeant dans cette zone en ce moment, les modèles météo ne sont pas top. La différence entre le vent réel reçu par Solarwind et ces modèles est assez important. Depuis le départ de Cape Town il est au près serré.

09 déc. 2023

Phœnix fait une route nord à vitesse réduite, une explication ?

09 déc. 2023

Ce devait être juste pour se repositionner par rapport à la zone de molle ?
Il fait cap à l'Est à nouveau.

09 déc. 2023

Effectivement, j'espère pour lui que le jeu en vaut la chandelle, il a fait un balèze dde détour

09 déc. 202309 déc. 2023

Cet endroit au sud de l'AFrique est assez spécial, les belles dépressions bien ourlées de l'ATlantique sud, viennent s'effriter ,se disperser à la rencontre de l'Océan Indien plus chaud. L'anticyclone du sud atlantique s'allonge sous Cape Town puis se coupe en 2, un morceau continue vers l'Est un autre remonte vers le Nord. Tout ceci dans un désordre le plus total. Difficile d'échapper aux trous de vent, ou de se faire coiffer par une dépression qui est remontée entre les 2 morceaux anticycloniques.
Kristen était resté plusieurs jours à l'arrêt dans ce coin, elle a sauvé son "âme" (dirait Moitessier) en regardant les Baleines et les phoques jouer autour du bateau.

10 déc. 2023

A mi-parcours de ce TDM, Philippe Delamare / MOWGLI vient de passer en tête ! Bravo à lui.

Son blog reflète sa bonne humeur, il est comme un poisson dans l'eau !

globalsolochallenge.com[...]toires/

10 déc. 202310 déc. 2023

Bonjour
SOLARWIND a l'air de bien marcher au près serré. Allure qu'il a depuis le départ. 90° d'un bord sur l'autre.
Normalement le vent devrait tourner à l'Est puis au NW vu la dépression qui afrrive dans son SW.
Il est pile sur le tapis roulant du courant des Aiguilles.
Son objectif est d'atteindre les 38° sud .

Le bateau va bien les réparations ont l'air de tenir.
Le travail effectué par le chantier de Cape Town sur les bagues est super pro.
Usinage de 12 nouvelles bagues (les précédentes étaient en" Nylon"). Plus 12 de rechange.
Ajustages précis pour qu'elles soient immobilisées dans les fémelots.
Alignement des 6 bagues (et oui 6) de chaque safran avec une tige, puis serrage des écrous des ferrures fémelot sur le tableau arrière et enfin montage des safrans avec 3 boulons neufs en inox avec le petit jeux qui va bien entre boulons et bagues.
Donc les safrans sont bien alignés sur les bagues.
Le parallélisme des safrans est impossible à faire sérieusement, l'accouplement est "souple" entre les 2 barres franches.
Nota: je rajoute une photo où on a une bonne vue vers le système de barre et l'endroit où le verrin s'y accroche.

10 déc. 2023

L' américain Curt Morlock n'a pas trouvé de financement, il renonce à partir. Dommage il n'y aura pas de vieux IMOCA recyclé sur ce parcours mythique.

11 déc. 2023

Le finlandais Ari Kansakoski est parti de Cape Town à 11:35 UTC

11 déc. 2023

Le Belge Edouard de Keyser sur Solarwind est enfin sous du bon vent de Nord pour descendre cap au 102° à 6nds les 38° sud
Parti de Cape Town le 7 décembre vers 8:00 il a fait du prés jusque maintenant.

11 déc. 202311 déc. 2023

Louis Robein est descendu à 41° 42'sur la route optimale pour faire une route courte. C'est une bonne tactique car "normalement " il ne doit pas y avoir de grosse dépression pendant quelques jours.

Cole Brouer qui est passé à travers le Fromage (zone jaune dans laquelle on ne doit rester plus de 72h) est en dessous de cette optimale, comme son poursuivant Ronnie Simpson. Ces bateaux rapides (10nds de moyenne) peuvent se le permettre.

Philippe Delamare est en trute pour le sud de la NZ et en finir avec l'Indien. Il a l'air d'aimer les grosses houles et les vagues déferlantes qui le bousculent. Il est dans son élément, le bateau résiste.

Dafydd Hughes toujours à Hobart avec des soucis sur l'ensemble de la chaine de pilotage automatique.

Pavlin Nadvorni et Riccardo Tosetto restent sur une route plus nord dans les 40° 30'

Francois Gouin est pile sur la route optimale, mais plus lent que les autres 40 pieds

Edouard De Keyser est au 37° en descente vers les 40ème, il avance enfin à plus de 6nds dans un vent de NW qui tournera Ouest puis il se prendra le premier front avec un passage brutal du vent au Sud. Le bateau résiste , le moral du skipper est bon.
Le rating de ce bateau a été sur estimé, la vitesse moyenne prévue par l'IRC est de 6,23 nds. Alors que quand le bateau "navigue" il est proche des 4nds de moyenne sur de grandes distances. Certes il peut tenir 9nds pendant 1 ou 2 h, des pointes à 12nds sur 10 minutes, mais c'est le maxi.

Kevin Le Poidevin dernier en distance à parcourir a fini le tour des iles du Cap Vert par l'Est . Sa vitesse est faible par rapport au potentiel théorique du bateau.

12 déc. 2023

Bonjour,
Même les gros budget ont des problèmes de pilote automatique.
La pièce essentielle , souvent négligée en croisière, est le capteur d'angle de barre. C'est le moyen le plus efficace utilisé par le calculateur pour doser ses efforts, en connaissant précisément la position centrale de la barre et les différents angles qu'elle fera ensuite.
Si le bateau est jeté brutalement par une une vague d'un côté ou de l'autre de la route demandée, le calculateur ne forcera pas sur la barre s'il est arrivée en butée, ceci diminuera considérablement la consommation électrique et surtout donnera un sillage parfaitement rectiligne grace à de faibles actions sur la barre, dans la zone d'efficacité maximale de 20° de chaque côté de l'axe du bateau.

Cole Brauer a eu des soucis récemment
Dafydd Hughes est toujours à Hobart pour résoudre les soucis du pilote suite à la casse de ce capteur d'angle de barre
Edouard De Keyser n'en avait pas, maintenant qu'il est monté et bien paramétré, son sillage est plus stable, la sommation électrique est faible, la batterie de service n'a plus ) creindre les 18A envoyés au vérin si la barre est en butée sans que le calculateur le sache.

15 bateaux en course après 2 non-départ et un abandon

3 se sont arrêtés dans un port

12 déc. 2023

Bonjour, ce n'est pas encore officiel mais Dafydd Hughes a décidé d'abandonner.

12 déc. 2023

Voilà c'est mais c'est l'ensemble des soucis techniques qui le fait arrêter, pas un point prévis

12 déc. 2023

Une seule phrase pour résumer (et c'est tout à son honneur !) :

Le trajet de La Corogne à Hobart est et restera mon “Everest”. Il a répondu à toutes mes attentes, me poussant à mes limites physiques et mentales.

12 déc. 2023

Bonjour à toutes et tous.
Quel sacré bonhomme, ce type !!! Respect !!!
Bonne soirée. Denis et Democrite

12 déc. 2023

Re-bonsoir à toutes et tous.
Le message est parti trop vite ...
Grand respect EVIDEMMENT AUSSI pour tous les autres participants à cette grande et belle balade nautique qui me (nous) fait rêver et peur devant tant de mers, de vagues, de vents et d'oiseaux ... Bonne soirée. Denis et Democrite

13 déc. 2023

Bonjour, Ouf!! SOLARWIND est enfin dans les 40° sud. Il avance régulièrement à 8nds avec quelques pointes au delà de 9 nds dans le vent de SW à 19 nds.
Il vient de se joindre à la queue du groupe des 40 pieds.
Du côté technique le bateau résiste bien, tout fonctionne.
Repas du skipper hier midi: omelette au lard avec patates rissolées, oignons et tomates.

Le passage des 40° Sud vu par SAT-AIS de Marinetraffic et Fleetmon (Kpler)
2023-12-13 00:21 LT (UTC +2)
Latitude/Longitude: -40.00028° / 28.07425°
La vitesse est pas mal: Speed recorded (Max / Average): 9.4 knots / 7.4 knots
Speed/Course: 6.0 kn / 154 °
AIS Source: Satellite
Wind: 19 knots
Wind direction: SW (241°)
Air Temperature: 13°C

13 déc. 2023

"L’extraordinaire Philippe Delamare sur Mowgli navigue actuellement entre la Tasmanie et l’île du Sud, en Nouvelle-Zélande, tenant son avantage de 3900 miles sur Cole Brauer, deuxième sur l’eau. Cependant, une crête de haute pression va le ralentir et il doit espérer perdre le moins de miles possible, d’autant plus qu’une autre zone de vents légers maintenant au sud-ouest de la Tasmanie risque de l’atteindre et de le ralentir à nouveau dans trois jours." (Source GSC)

Expérience et préparation sont des atouts incontournables!

14 déc. 2023

Naviguer connectée... la jeune américaine Cole Brauer est bien de son temps !

Cole Brauer, la skipper américaine à bord de First Light, privilégie l’usage de Starlink, complété par l’Iridium GO! comme système de secours, et se montre particulièrement enthousiaste vis-à-vis des communications rapides avec la terre ferme. Avant son départ, son équipe a équipé son bateau de caméras, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, afin d’assurer une surveillance continue de sa sécurité, 24h/24. Ces caméras ont capturé des moments impressionnants, notamment son knock down et l’impact d’une vague la projetant contre le flanc de son bateau, des images qu’elle a par la suite partagées sur les réseaux sociaux. Cole exprime le réconfort incroyable qu’elle ressent à pouvoir communiquer quotidiennement avec sa mère, son équipe et sa météorologue, Chelsea Freas. Selon elle, cette connexion constante a grandement diminué les risques associés à son aventure. “Je craignais au départ que ce soit limitatif, mais en fait, c’est absolument fantastique ! Si j’avais à refaire un tour du monde, je choisirais sans hésiter de communiquer de cette manière.”

14 déc. 202314 déc. 2023

Elle a une super météorologue qui navigue beaucoup. Elle est diplômée de Météorologie à l' école de Rosenstiel à Miami en "techniques Marine et en science des phénomènes atmosphériques". Elle travaille dans une entreprise spécialisée sur les impact des phénomènes météo : "WeatherFlow-Tempest, Inc. : Controlling the cost of weather" weatherflow.com[...]/

14 déc. 2023

Des liens vers ces vidéos de Cole Brauer? Pas parvenu à les trouver.

14 déc. 202314 déc. 2023

Ce serait sur Tik Tok...
J'en avais trouvé une sur le FB des followers, mais je l'ai perdue!
www.facebook.com[...]allenge

14 déc. 2023

Tik Toc et instagram. Temps pis pour moi, je n'ai pas envie de me rajouter ces sites.

15 déc. 202315 déc. 2023

Belle remontée de François Gouin sur son Pogo Kawan, super content pour lui car c’est un très chic type.
Très engagé professionnellement, il communique depuis la mer avec ses patients ainsi qu’avec de jeunes élèves et leurs maîtresses.
Beaucoup ont pu apprécier ses informations et conseils médicaux lors des réunions préparatoires de courses au large.

15 déc. 202315 déc. 2023

Bonjour, Merci pour cesdprécisions, François est vraiment sympa. Par exemple il s'était acheté une nouvelle combinaison de survie SOLAS, il a donné l'autre en très bon état à Edouard de Keyser

15 déc. 202315 déc. 2023

Quelle compétition étrange.
Le premier est dans l'Océan Pacifique, 10 sont dans l'Indien, 3 dans l'Atlantique.
Le point positif c'est qu'on peut comparer les évolutions des différents systèmes météo selon l'Océan et la latitude.
Cole Brauer 48° 16.06 S, 075° 23.15 E est proche des 50ème hurlants, elle est partie pour descendre au sud Ouest des Kerguelen, sa copine météorologue lui donne de bons conseils tactiques. Pour l'instant il n'y a pas de grosses dépressions à venir donc elle peut descendre en latitude pour diminuer la longueur de la route , ensuite ce bateau est capable de remonter rapidement pour se positionner au NE des dépressions assez rapidement à plus de 10nd.s

Nota: SOLARWIND à la position 43° 6.56 S, 034° 51.89 E n'est plus dernier au classement mais 10 ème . Etre dans les quarantièmes rugissant va bien à ce bateau, qui était prévu à l'origine pour faire du prés serré et qui tout compte fait marche pas mal dans la brise au portant. Surtout au vent arrière voiles en ciseaux et ballasts vides. Mais il ne peut pas avoir des moyennes de 10 nds comme les 40 pieds. Il se fera décrocher petit à petit. Pour l'instant il est en train de passer David Linger sur son Class40 - USA 15

16 déc. 202316 déc. 2023

L'"atterrissage" psychologique de Dafydd Hugues / Bendigedig.
Il a décidé de vendre son bateau sur place et rentre en GB par avion retrouver sa famille dès le 2 janvier.

Ce n’était pas le conte de fées espéré, mais c’est tout de même une fin heureuse.

globalsolochallenge.com[...]hobart/

16 déc. 2023

"Quelle compétition étrange"
C'est inévitable quand on met en course des voiliers avec des potentiels de vitesse et des jauges aussi différents. Les faire partir en même temp aurait de toute façon conduit à un éparpillement du même ordre après trois mois de course.
Mais sur une "course" aussi longue et sans arrêt, le potentiel de vitesse peut être affecté par les problèmes matériels, l'endurance et les compétences humaines.
On peut le constater en suivant la "course" dans la "course" des Class40 partis le 29 octobre

16 déc. 2023

Le point de vue de l'organisateur de la GSC:
"Le format de départs échelonnés adopté pour la Global Solo Challenge avait un objectif secondaire bien précis. Si l’événement avait été organisé avec un départ groupé, suivant un système de handicap classique dans les régates à classes de cotes, les bateaux les plus rapides auraient pris inévitablement la tête, laissant les plus lents derrière. Par exemple, Andrea Mura, avec la vitesse moyenne la plus élevée à ce jour, se serait trouvé des centaines de miles devant, tandis que des bateaux tels que le X-37 de Louis Robein et le SolarWind 34′ d’Édouard de Keyser auraient été nettement en retrait. Dafydd Hughes sur le Bendigedig aurait été loin derrière, effectuant une circumnavigation extrêmement solitaire. Cependant, grâce aux départs échelonnés, les bateaux ont été regroupés dans les mers du sud, réduisant le sentiment d’isolement souvent ressenti par les participants les plus lents. Les départs étaient concentrés autour des 21 et 28 octobre, ce qui a malheureusement laissé Philippe Delamare quelque peu isolé suite au retrait de Dafydd Hughes. Néanmoins, le skipper chevronné de Mowgli ne semble pas affecté, naviguant habilement pour conserver sa première position tout en se mesurant à lui-même, une performance jusqu’ici impeccable. Il défend brillamment son avance, restant imperturbable malgré la perte inévitable de précieux miles à chaque mise à jour. Son avantage relatif a récemment diminué, et il doit tirer le meilleur parti des conditions de navigation rapides du sud pour se créer une marge suffisante afin de résister à l'”attaque” probable qu’il devra affronter après le Cap Horn." (source GSC)

17 déc. 202317 déc. 2023

Bonjour, Andrea Mura s'est fait coucher à 90° . Une grosse rafale a fait mettre le bateau en travers des vagues, le pilote n'ayant pas réussi à tenir la trajectoire, un empannage brutal s'en est suivi. L'une de ces vagues a déferlé sur le flanc du bateau le couchant à 90° le mât dans l'eau, bref le bateau est à ranger ...

Louis Robein de son côté à subi 2 fois la même chose. Il n'en parle pas trop, le bateau étant parfaitement rangé et préparé, tout est OK à l'intérieur, ce sont les équipements en tête de mât qui ont soufferts. Antenne VHF etc ...
Des rafales courtes et méchantes communes dans les 40ème, pas prévisibles avec des modèles météo à large maille.
Pourtant en regardant les isobares on constate plein d'irrégularités , la bordure de ces dépressions ne ressemble vraiment pas à nos dépressions d'Atlantique nord, plus franches...

Cole Brauer a des soucis de pilote , elle en a 2 en fonction, donc quand le premier a lâché, l'autre a fonctionné. Elle doit réparer son capteur d'(angle de barre ...histoire connue.

Mes petits enfant m'ont montré la vidéo sur Tik Toc. Elle est aussi sur Facebook. Cole à 909° enntmeps réel avec les caméra vidéo.
www.facebook.com[...]121157/

17 déc. 2023

Merci, mais cette façon de filmer à la verticale rend les situations complètement artificielles... on n'y croit pas une minute, c'est dommage ! Y a un moyen de remettre l'horizon à sa place ?

17 déc. 202317 déc. 2023

Il y a 5 ou 6 caméras fixées à demeure dedans et dehors. Ensuite il a une petite équipe à terre qui regroupe ces vidéo pour comminquer sur les médias modernes. Donc les rotations des vidéos ont effectuée par l'équipe.
Il faudrait une caméra sur cardan qui reste à l'horizontale tout le temps.

18 déc. 2023

Ben oui... ce doit pas être des gens qui naviguent !

18 déc. 2023

Philippe Delamare a bien accentué son avance... plus que 4.000 NM en gros pour le Cap Horn, en tenant compte de la zone d'exclusion.

19 déc. 2023

Équilibre entre vitesse et risques : une semaine de maturation à la Global Solo Challenge

Andrea Mura – Vento di Sardegna ©globalsolochallenge

Nous sommes actuellement dans la semaine précédant Noël à la Global Solo Challenge, et toute la flotte semble avoir trouvé son rythme et sa cadence dans les quarantièmes rugissants. La plupart des bateaux ont progressé sous des ciels gris et dans des conditions météorologiques froides à proximité des îles Crozet et Kerguelen. Philippe Delamare sur le bateau leader Mowgli, bien en avance, vient de traverser l’antiméridien, le même jour où le bateau le plus rapide de la flotte, Vento di Sardegna, du skipper italien Andrea Mura, a franchi le méridien de Greenwich.

L’entrée d’Andrea dans le Grand Sud ne l’a pas épargné d’un baptême du feu. En naviguant au sud-est de Tristan da Cunha, le bateau a d’abord empanné involontairement en réaction à une vague déferlante qui l’a couché sur le côté avec la grand-voile bordée. Heureusement, le skipper italien a rapidement repris le contrôle de la situation et n’a heureusement subi aucun dommage.

La semaine a débuté avec l’annonce du retrait de Dafydd Hughes de la course à Hobart. Il ne considérait pas que son voilier, Bendigedig, dans son état actuel, était suffisamment adapté pour le long trajet jusqu’au cap Horn dans le Pacifique. Dafydd avait entrepris un voyage inspirant et une navigation impeccable, s’arrêtant à Hobart uniquement en raison de problèmes avec son pilote automatique principal. Cependant, même s’il avait réussi à réparer le pilote automatique, il aurait eu des préoccupations pour le reste de l’événement, car son budget ne lui avait pas permis d’installer des systèmes de gouvernail de secours redondants et fiables. Il en est venu à la conclusion qu’il avait atteint son objectif et qu’il ne serait pas judicieux de mettre sous pression lui-même et sa famille pour encore trois mois de navigation, sachant qu’un problème technique, en particulier dans les zones reculées du Pacifique, aurait pu entraîner une situation très difficile. Les adeptes de son aventure du monde entier l’ont inondé de messages d’admiration et de soutien, ses blogs divertissants vont certainement leur manquer.

Dafydd Hughes – Bendigedig ©globalsolochallenge
Jeudi, Ronnie Simpson s’est réveillé pour découvrir que sa grand-voile avait subi des dommages importants, jetant une ombre sombre sur toute la campagne du skipper américain. Confronté à une série de problèmes, Ronnie a reconnu que la précipitation dans les préparatifs avant le départ de la course ne lui avait pas permis de préparer son bateau comme il l’aurait souhaité pour faire face aux inévitables problèmes techniques qui peuvent survenir lors d’une circumnavigation, notamment la nécessité de réparer les voiles. Le temps est resté relativement gérable pour le skipper frustré, lui offrant l’opportunité d’agir et de réparer deux déchirures verticales sur sa voile principale. Il a dû utiliser des matériaux récupérés d’une vieille trinquette et les coudre et les coller avec un patch et du Sikaflex, dans l’espoir que cela lui permette de continuer à naviguer. Il envisage de faire escale à Fremantle ou Hobart, non seulement pour des réparations plus permanentes de la voile, mais aussi pour résoudre d’autres problèmes, comme la perte totale de son pilote automatique principal, avant de s’aventurer dans la longue traversée du Pacifique. Ronnie n’a pas encore finalisé ses plans. La semaine dernière a été entièrement consacrée à l’évaluation des dommages, tant en termes de préservation et de réparation de sa voile que dans l’objectif de perdre le moins de milles possible par rapport aux bateaux devant et derrière lui.

Le classement reste inchangé par rapport à la semaine dernière, avec Philippe Delamare à bord de Mowgli maintenant solidement en tête. Le skipper français, dont le sprayhood a été arraché du pont par une vague, ne signale pas d’autres dommages importants à son bateau, qui navigue le long de la limite de la glace dans le Pacifique Sud. La sécurité de la terre ferme est derrière lui jusqu’au continent sud-américain. Sa force jusqu’à présent a été de prendre soin de son bateau sans rencontrer de problèmes techniques qui ralentiraient sa progression. Philippe a bien géré son bateau, trouvant un équilibre entre vitesse et sécurité. Il a déjà affronté deux dépressions majeures, l’une d’entre elles l’ayant vu naviguer dans des conditions infernales avec des vents de 50 nœuds et des mers de 8 mètres. Philippe a pris le temps d’applaudir la grande navigation de Dafydd Hughes jusqu’à son retrait, lorsque le Bendigedig était toujours en tête de la course, et il est d’accord avec la décision du skipper gallois de naviguer avec un bateau entièrement équipé pour affronter les eaux reculées qui l’attendaient.

Cole Brauer à bord de First Light a adopté une approche plus prudente cette semaine par rapport à la précédente, lors de laquelle son bateau s’était couché dans l’eau lorsqu’il a fait une embardée, entraînant une blessure aux côtes. Bien qu’il ait ouvertement admis avoir ralenti son rythme pendant quelques jours pour récupérer et retrouver l’énergie nécessaire pour continuer, il a tout de même réussi à réduire l’écart avec Philippe Delamare de plus de 300 milles. La distance entre les deux bateaux a diminué non seulement en termes de distance absolue, ce qui est normal car le bateau de Cole est plus rapide, mais aussi en termes relatifs, Cole réduisant l’écart en termes de temps estimé d’arrivée, calculé en jours et en heures.

Cole Brauer – First Light ©colebraueroceanracing
Le format inhabituel de la Global Solo Challenge, avec des départs échelonnés et une course en poursuite où le handicap est pris en compte dès le départ plutôt qu’à la fin de l’événement, nécessite une certaine intuition pour évaluer les performances relatives des bateaux. En termes simples, le premier bateau à franchir la ligne d’arrivée sera le gagnant, sans autre calcul nécessaire. Cependant, une analyse est requise pour déterminer si un bateau en poursuite navigue suffisamment rapidement pour combler l’écart de handicap attribué au départ.

Le classement du site web fournit quelques informations utiles à ce sujet et montre la vitesse moyenne de chaque bateau, la distance en milles et sa conversion en une différence prévue de temps d’arrivée. À partir des données, nous apprenons que Mowgli de Philippe Delamare a maintenu une moyenne de 7,4 nœuds, ce qui est remarquable pour un bateau non planant, tandis que Cole Brauer a maintenu une moyenne de 8,6 nœuds, ce qui est très significatif pour un Class40 de première génération. Andrea Mura sur Vento di Sardegna, parti 3 semaines après Cole, a maintenu une moyenne de 9,1 nœuds, une moyenne qui augmentera probablement dans la longue étape des quarantièmes rugissants. Cependant, les moyennes simples ne peuvent pas fournir une vue d’ensemble complète en tenant compte d’autres facteurs tels que les sections plus rapides et plus lentes de la circumnavigation.

Sans exception, tous les bateaux ont augmenté leur moyenne quotidienne dans les vents portants des quarantièmes rugissants. Nous pouvons donc affirmer avec confiance que les bateaux maintiendront leurs moyennes journalières plus élevées dans le Sud, mais qu’ils ne navigueront pas aussi rapidement de Cape Horn à la ligne d’arrivée. Nous suivons donc avec un grand intérêt l’écart absolu et relatif entre les trois bateaux de référence pour les différents départs : Philippe Delamare sur Mowgli, Cole Brauer sur First Light et Andrea Mura sur Vento di Sardegna. Philippe doit arriver à Cape Horn avec une marge significative s’il veut repousser les attaques du jeune et talentueux skipper américain et du vétéran de la régate italienne. Compte tenu du fait que Philippe a encore environ 4 000 milles à parcourir dans le rapide Sud, Cole environ 7 500 et Andrea environ 10 500, nous pouvons commencer à anticiper une bataille féroce pour la victoire finale, avec tous les résultats encore ouverts. Même si Philippe a navigué un événement impeccable jusqu’à présent, méritant chaque centimètre de son avantage, il ne pourra pas se détendre avant la fin.

Je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise chance dans une circumnavigation aussi longue, et je pense que sur 25 000 milles, chacun aura sa part de conditions plus lentes ou plus rapides que prévu. Cependant, le retour à la maison en remontant l’Atlantique sud est notoirement plein de pièges, les vents peuvent être favorables ou défavorables autour des îles Malouines, et les hautes pressions persistantes des latitudes tropicales, également appelées “des chevaux”, peuvent toujours causer des imprévus. Nous ne pouvons qu’attendre et voir, mais je m’attends à un crescendo de suspense. Contrairement aux événements traditionnels avec un seul départ, nous avons ici un bateau en tête qui n’est pourtant pas le plus rapide, et des bateaux poursuivants qui continuent à grignoter leur retard, de sorte que ce n’est pas du tout une course de vitesse où les plus rapides continuent à gagner avec les positions généralement remises en question uniquement par des accidents et des problèmes techniques.

David Linger – Koloa Maoli ©davidlinger
Quatorze bateaux sont actuellement en mer, tous se trouvent désormais dans l’hémisphère sud. Kevin Le Poidevin, Alessandro Tosetti et Andrea Mura naviguent dans l’Atlantique Sud, tandis que Philippe Delamare est le seul dans le Pacifique, laissant un groupe de dix bateaux actuellement en navigation dans l’océan Indien Sud.

Ce groupe, dirigé par Cole Brauer, a Ronnie Simpson à ses trousses, troisième au classement général sur l’eau et en termes d’heure d’arrivée prévue. Les problèmes de grand-voile de Ronnie lui ont coûté plus de 300 milles par rapport à son compatriote en une semaine, mais la perte n’a pas été aussi grave qu’elle aurait pu l’être dans des conditions météorologiques différentes. Ronnie a réussi à maintenir de bonnes vitesses même lorsque sa grand-voile était affalée pour les réparations.

L’Italien Riccardo Tosetto sur Obportus a enregistré des jours de navigation rapide, gagnant en confiance et relevant le défi dans les Quarantièmes Rugissants, gardant un peu plus de toile par rapport aux premières étapes d’acclimatation dans le Sud. Sa principale préoccupation avait été la perte de son capteur de vent principal, qui semble à nouveau fonctionner, le problème étant probablement limité à un câble de connexion légèrement oxydé.

Pavlin Nadvorni à bord de l’Espresso Martini continue de nous régaler avec son blog spirituel qui parvient toujours à nous faire sourire. Pavlin a vu son compagnon de match racing, Ari Kansakoski à bord du ZEROchallenge, faire une escale au Cap pour des réparations avant de repartir. Pavlin, bien qu’il prétende adopter une approche très conservatrice, a parcouru de nombreuses milles dans les quarantièmes rugissants.

Pavlin Nadvorni – Espresso Martini ©globalsolochallenge
Louis Robein à bord de Le Souffle de La Mer III, qui avait navigué plutôt prudemment jusqu’au Cap de Bonne-Espérance, semble apprécier les conditions rapides des latitudes plus élevées, racontant avec humour deux épisodes où le bateau s’est couché dans l’eau lorsqu’il a fait une embardée à deux reprises et a vu tous ses objets réorganisés du côté sous le vent du bateau.

François Gouin à bord de Kawan3 – Unicancer et David Linger à bord de Koloa Maoli ont été rapides cette semaine, enregistrant des journées constantes de 200 milles, similaires à celles parcourues par Riccardo Tosetto et Ronnie Simpson en tête, indiquant qu’ils ont enfin trouvé leur rythme et leur foulée dans le Sud.

Édouard de Keyser à bord de Solarwind a retrouvé confiance en son bateau après les réparations à Cape Town et la mise au point de l’équipement, et se sent enfin prêt pour cette circumnavigation après toutes les tribulations des premières étapes. C’est le plus petit bateau restant dans la flotte, mais il maintient le rythme avec un bateau qui, malgré sa petite taille, peut surfer et donc bien performer aux allures portantes.

Ari Kansakoski à bord de ZEROchallenge a connu un redémarrage plutôt lent depuis Cape Town, restant peut-être trop au nord au lieu de chercher immédiatement à atteindre les quarantièmes rugissants ; après quelques jours d’une lenteur douloureuse, il a maintenant retrouvé son rythme.

Ari Känsäkoski – ZEROchallenge ©globalsolochallenge
Andrea Mura a dépassé Alessandro Tosetti autour de Tristan da Cunha, les deux skippers italiens naviguent sur des bateaux très différents avec des approches et des objectifs différents. Alessandro a fait des choix ouvertement conservateurs, surtout parce qu’il avait à faire face à des problèmes d’équipement qui l’ont poussé vers une route plus au nord, loin des vents forts plus au sud. Andrea, en revanche, avec une longue expérience des régates au large, cherche encore l’équilibre entre vitesse et préservation du bateau. Après que son bateau s’est couché dans l’eau, il a décidé de retirer ses flotteurs latéraux qui touchaient souvent l’eau et risquaient de s’endommager. Il cherche maintenant le juste équilibre pour atteindre la vitesse maximale, car dans son cas, il peut être plus rapide de naviguer dans des vents moins soutenus, étant donné que son principal adversaire est la mer croisée et agitée qui l’empêche de naviguer à son plein potentiel.

Enfin, mais non le moindre, Kevin Le Poidevin a passé plusieurs jours à éviter et à négocier le passage à travers les zones de convergence intertropicale ; il a traversé l’équateur et a accroché les alizés du sud-est plus stables. Kevin cherche également un équilibre entre vitesse et préservation du bateau, sachant que le chemin est encore très long et que sa campagne autofinancée ne lui a pas permis d’avoir tout l’équipement et les voiles flambant neuves, ce qui nécessite une prudence accrue pour éviter les pannes inutiles.

Du premier au dernier, chaque skipper a dû faire face à toutes les épreuves et tribulations d’une navigation en solitaire aussi longue. Les quarantièmes rugissants mettent à l’épreuve la détermination des skippers avec de longues journées sous des ciels gris, des températures basses et le carrousel incessant de basses pressions qui balayent la flotte. Ce fut une semaine de maturation pour tous les participants, de l’excitation, des nouveautés et des incidents, nous voyons les skippers gagner en confiance et, sans exception, montrer qu’ils ont ce qu’il faut pour continuer dans ce défi personnel immense.

source GSC

20 déc. 202320 déc. 2023

Bonjour,
Les ennuis électroniques touchent Kevin Le Poidevin qui a passé l'équateur le 17/12/2023
"Le capteur de vent NKE, qui était intermittent, est désormais complètement hors service. Ce n’est pas un gros problème en soi, car j’ai un capteur Raymarine indépendant au sommet du mât...et un autre qu'il est possible de fixer à l'arrière "

Aspoar n'a plus d'hydrogénérateur , ceci explqiue sa route vers le NE pour avoir moins de vent et de vagues pour essayer de réparer.

En tête de la flotte Philippe Delamare a passé l'antiméridien. Il a donc changé de date, mais dans quel sens? Il est seul dans le Pacifique.

21 déc. 2023

Dernier point général en français, sur toute la flotte :

globalsolochallenge.com[...]ssions/

Morceau choisi concernant Philippe Delamare/Mowgli, toujours en tête, mais qui semble avoir bien ralenti au dernier pointage :

Philippe Delamare, sur Mowgli, après la première grande dépression qu’il a rencontrée dans l’océan Indien, avait raconté qu’il est essentiel de ne pas se laisser submerger par le stress et d’intégrer le carrousel des dépressions dans la routine de navigation de ces mers. Avec cette attitude professionnelle et sereine, Philippe réussit une circumnavigation remarquable, bien que celle-ci ne soit pas toujours aisée. Son entrée dans le Pacifique s’est avérée particulièrement éprouvante, avec la nécessité de faire face à deux dépressions majeures, en particulier la seconde, qu’il a décrite comme dantesque. La forte dépression arrivant du nord, apportant des rafales de 50 nœuds, s’est confrontée aux vagues classiques du Pacifique venant du sud-ouest. Cela a donné lieu à une mer croisée avec des vagues abruptes, rendant la navigation comparable à un tour sur des montagnes russes. Les défis n’étaient pas seulement maritimes. Son voilier, Mowgli, a subi quelques dommages, dont la rupture des lazy jacks, obligeant Philippe à grimper plusieurs fois dans le mât, une tâche loin d’être simple. Malgré ces difficultés, Philippe et Mowgli ont affronté et surmonté ces obstacles et se dirigent désormais vers leur troisième et le plus exigeant objectif de leur parcours, le Cap Horn.

21 déc. 2023

@Fora:"Morceau choisi concernant Philippe Delamare/Mowgli, toujours en tête, mais qui semble avoir bien ralenti au dernier pointage"
Curieux, j'avais noté par rapport à First Light:
mardi 19-08:00: +3670
mercredi 20-08:00: +3704
jeudi 21-08:00: +3728

21 déc. 2023

Oui mais sa vitesse était descendue à 6 nds il y a quelques heures,
5 nds au dernier pointage...
Cole (qui s'appelle Carole en fait) est à des milliers de milles derrière, pas du tout dans le même système météo.

22 déc. 202322 déc. 2023

Bonsoir ZeroChallenge est à l'arrêt.
Le finlandais a des problèmes avec son gréement

22 déc. 202322 déc. 2023

Bonsoir, Aspra est en route vers Cape Town pour une étape de réparations

Koloa Maoli est à l'arrêt sans vent. Les 40emes ne rugissent pas tout le temps.

23 déc. 202323 déc. 2023

Bonjour,
Oui et l'Américain Ronnie Simpson, qui talonne sa compatriote Cole, envisage de devoir s'arrêter à Hobart pour des réparations indispensables avant le Cap Horn, d'après ce qu'il dit sur le FB des "followers".

About 2,300 miles to Hobart, so I anticipate being there in 12 days or two weeks, sometime very shortly after the new year. Happy Wednesday from Shipyard Brewing at 4725 South by 9240 East.
Special shout out to my partner Marisa who bought me some heated socks, gloves and a vest before the race. (They are powered by rechargeable batteries). I don't know why I waited until It got really cold to use these things. As I write this, my feet are toasty warm!

(Il remercie sa compagne pour lui avoir offert des chaussettes, gants et une veste chauffantes... il a les pieds bien au chaud.)

Philippe Delamare a repris une vitesse "normale", entre deux dépressions.

23 déc. 202323 déc. 2023

Bonjour
Démâtage du Finlandais sur une rupture d'un hauban

Lien vers la vidéo

www.facebook.com[...]TPFKnW/

De son côté
Aspra bien arrivé à Cape Town

Louis Robein le sage Français a fini de réparer son pilote automatique. 5 h à l'arrêt pour bricoler
Cela va t il tenir jusqu'à l'arrivée ?

23 déc. 2023

Aïe! Ce ne sera pas facile de rentrer au port de là où il est.

23 déc. 202323 déc. 2023

Bonsoir
Les calculs d'estimation des arrivées donnent une énorme disparité
Du 15 Février 2024 pour Mowgli de Philippe Delamarre au 15 juin pour SOLARWIND de De Keyser.

Le maximum d'arrivée se fera autour du 15 Mars

24 déc. 2023

Le Finlandais Ari Kansakoski est sous gréement de fortune. Il monte vers le Nord (343°) à 3,8 nds

Il va je pense essayer de se rapprocher de l'Afrique du Sud pour rejoindre Port Elisabeth

24 déc. 2023

Il est aussi au moteur, d'après les infos du site.
Il n'a pas demandé d'assistance pour le moment.
Il est à environ 1.100 NM de Durban.
globalsolochallenge.com[...]-eddie/

25 déc. 2023

"Philippe Delamare continue de tisser son impressionnant parcours sur le bord nord de la limite des glaces du Pacifique. Sa navigation est vraiment remarquable, avec un rythme et une constance incroyables. Aujourd’hui, il fête un énorme jalon psychologique puisqu’il est maintenant à moins de 10 000 miles de l’arrivée. C’est encore une énorme distance, 40% du parcours total. Moins de 3 000 miles séparent Philippe du légendaire Cap Horn où il aura vraiment l’impression que le long retour à la maison a commencé. Félicitations bien méritées à Philippe pour sa navigation impeccable."
Source GSC

25 déc. 2023

Quelques images du gréement de fortune de Ari.
globalsolochallenge.com[...]-voile/

25 déc. 202325 déc. 2023

Louis Robein fait cap au 330° depuis pas mal de temps. Il cherche à être à l'abri en allant chercher une route très au nord pour contourner l'anticyclone, où il se dirige vers la Réunion?

De Keyser sur son SOLARWIND souffre à tirer des bords contre ce vent d'Est irrégulier et secoué par la houle du sud croisée avec les vagues venant de l'Est.

On est loin des grands surfs promis par les Mers du Sud

Un anticyclone 1030 hPa leur barre la route.

Le vent d'ouest est au niveau des Kerguelen très au sud,ils n'y sont pas ...et trop lents pour y aller.

26 déc. 202326 déc. 2023

De Keyser mérite qu'on le cite in extenso... pour une fois qu'on a un texte en bon français :

"Depuis 48h l’univers est de guingois. L’option Nord ayant été choisie, son corollaire est qu’on remonte le vent au près serré en tirant des bords. Vent ESE 20-25 noeuds avec des pointe à 35. Ciel gris et grains. Le bateau est légèrement sous toilé, (2 ris GV, trinquette, ballaste au vent full), pour éviter les vracs dans les surventes. Malgré cela le Solarwind se fracasse régulièrement dans les vagues. Autant dire que louvoyer contre la houle du sud c’est éprouvant et désagréable. Quand je pense que Riguidel comptait faire son tour du monde contre le vent ! Franchement, je ne souhaite pas ça à mon pire ennemi.

Hier soir j’ai tout de même tenu à me faire un petit réveillons spécial Kerguelen, au Capitaine et à son île. Au menu, demis pêches au thon pour l’entrée suivi de "Cuisse de poularde au vin jaune et morilles". Le tout accompagné d’une mignonnette de champagne. J’ai fais l’impasse sur le dessert par fatigue et mélancolie. Je viens d’apprendre que Ari, (ZEROChallenge), a démâté à 1000 miles dans mon NO. Comme Isabelle Autissier, le deux décembre 1994, (Boc Challenge; TDM en solo en 4 étapes), juste après son escale à Cape Town. Ari et moi avons fait la même même escale il a peu. Est-ce un présage ou simplement une réminiscence lugubre ? Le marin n’est, à la base, pas superstitieux, mais de traverser le monde à l’envers, il le devient.

Quoi qu’il arrive rester humble et à défaut, quand la peur vous prend aux tripes, devenir prudent, ne s’étonner de rien et surtout garder la tête froide bien assise sur les épaules. Et après tout, pourquoi pas de temps en temps croire au père Noël 🙂"

Pourquoi pas, en effet ?

26 déc. 2023

Quand il parle de Riguidel, c'est de Jacques qui a construit ce bateau pour faire un tour du monde à l'envers, donc un bateau de Près serré contre le vent
Mais le bateau tape dans toutes les vagues s'il va vite grâce au balast bien rempli au vent. Donc il faut ralentir pour survivre, le bateau résiste mais pas le bonhomme.

26 déc. 2023

@courtox: le tour du monde à l'envers par les 3 caps, ce n'est pas 100% de près, mais entre 20 et 60% suivant la route choisie. Donc solarw n'a pas été étudié (que) pour le près serré...

26 déc. 2023

SolarWind dispose d'une très bonne coque bien rigide. Il est léger donc il monte toutes les vagues décolle et retombe sur l'eau à plat au niveau du tiers avant du bateau. Ceci le rend assez inconfortable et bruyant comme beaucoup d'IMOCA

26 déc. 2023

CQFD: vous décrivez bien un bateau qui n'est pas conçu pour le près serré, contrairement à ce que vous affirmez plus haut.

D'ailleurs, voilà un petit extrait du cahier des charges de JR (piqué à l'époque sur son site):

..."Un voilier solide (il faut d’abord arriver) à tous points de vue (coque, appendices, gréement).
Polyvalent et capable de vitesses moyennes élevées à toutes les allures.
Une excellente stabilité de route pour pouvoir utiliser un régulateur d’allure, et une (des) barre(s) légère(s).
Doté d’une courbe de stabilité adaptée aux risques de mer énorme.
Economique (il faut d’abord partir) : pas de matériaux ni de mise en œuvre couteux.

Cela implique notamment de trouver les meilleurs compromis :
Entre finesse et puissance pour le près.
Entre légèreté et stabilité de route pour les allures portantes.
Entre solidité et poids pour naviguer vite et en sécurité."...

Et pour le confort, solarw est équipé de couchettes inclinables et de matelas tri-densité qui aident à bien supporter les coups !!!!

supporter les coups !!!

31 déc. 2023

@Zaza55, c'est Edouard qui dit que le bateau était prévu pour le prés par Jacques Riguidel, pas moi. "...Solarwind se fracasse régulièrement dans les vagues..." puis "...Quand je pense que Riguidel comptait faire son tour du monde contre le vent ! Franchement, je ne souhaite pas ça à mon pire ennemi...." Personnellement je trouve qu'il est bien dessiné pour planer sur les vagues à 125° du vent il arrive à dépasser les 10nds dans les descente de vague. Par contre le près serré c'est plutôt 5nds , très inconfortable

26 déc. 202326 déc. 2023

Ce matin à 7:00 UTC Louis Robein est cap au 33° à 3,7 nds dans un vent d'est (95°) de 20 nds . Donc il cherche à monter au nord pour éviter l'anicyclone.
Les autres plongent vers le Sud-Est pour passer dessous avec le risque de se prendre le passage d'un front brutal qui est derrière eux

26 déc. 2023

16:00 UTC Louis Robein a viré de bord cap au 137° à 5,5 nds
Un bord plat ...

27 déc. 2023

Apparemment la nav sous gréement de fortune ne se passe pas bien pour le finlandais. Il a demandé assistance ce jour.

27 déc. 2023

Bonjour
Ceci signifie qu'il n'a pas déclenché son EPIRB, mais que l'organisation de la GSC a contacté le MRCC Finlandais qui a passé la coordination au MRCC de la Réunion.
C'est l'équivalent d'un PAN PAN en VHF

27 déc. 2023

Je pense que l'assistance idéale pour lui serait de se faire remorquer vers l'Afrique du Sud.

27 déc. 2023

Bonjour,
Des détails sur le dématage d'Ari :

globalsolochallenge.com[...]indien/

27 déc. 2023

Les mouvements d'un Class40 démâté en plein dans les quarantièmes Sud, ça doit pas être jojo. Enfin, au moins il ne devrait pas manquer d'eau ou de nourriture.

28 déc. 202328 déc. 2023

Un navire de pêche japonais ravitaille le Finlandais qui a démâté en gasoil "marin" ?
Il a maintenant 380 l de carburant disponible, suffisant pour parcourir 600 NM seulement.
Il lui faudra donc être à nouveau ravitaillé sur sa route vers le Nord, l'Afrique du Sud.

globalsolochallenge.com[...]ration/

28 déc. 202329 déc. 2023

Bonsoir, Alessandro Tosetti sur Astra est parti de Cape Town. Cap au SW le 28 Décembre à 08:00 UTC. Il cherche à aller vers du vent favorable

Ari Kansakoski sur son Zero Challenge a reçu l'aide d'un chalutier Japonais pour ajouter 380l gas oil dans son bateau, plutôt du fuel 1/2 lourd qu'il devra mélanger pour que son moteur accepte de l'utiliser.

SI vous le pouvez, aidez le à améliorer ses finances en vu des travaux futurs. Cliquez sur le lien ici dessous, et sortez votre carte de crédit favorite.

De Keyser est descendu très au sud à 47° 30' S, peut être trop? il va se faire coiffer par une belle petit dépression bien creusée mais étroite. Il aura enfin du vrais vent d'Ouest (35 nds rafales à 40) de l'Océan indien pour faire avancer son petit navire le SOLARWIND. Demain matin vendredi vers 6:00 UTC cela va faire boum. Voir la copie de la route de Solarwind avec la dépression. Puis rebelote le dimanche 30 , voir 2ème copie de windy (ECMWF)

Louis Robein est resté sagement au nord à 42°30 et profitera du vent moins fort

Toujours en tête Philippe Delamare est pile au centre d'une dépression qu'il essaie de quitter en faisant du SE.

Dernière, la toute jeune Cole Brauer, descends au SE, pour se positionner devant une dépression, elle n'a pas froid aux yeux.

Pas trop loin derrière Cole Brauer, Ronnie Simpson a confirmé sa volonté de relâcher à Hobart pour faire marcher son pilote automatique (il utilise son pilote de rechange depuis le début) et de recoudre ses voiles entre autres choses à remettre en état.

Francois Gouin est par 45° S. Il traverse la zone tampon des limites des glaces avec un vent de Nord . Je ne me rappelle plus s'il a un chauffage à bord.

29 déc. 202329 déc. 2023

Bonnes nouvelles d'Ari : il arrive à faire du Nord au moteur et espère atteindre bientôt l'autre côté de l'anticyclone. A ce moment-là il s'occupera d'améliorer son gréement de fortune pour atteindre Durban, dans environ 3 semaines.

globalsolochallenge.com[...]rrible/

30 déc. 202331 déc. 2023

Bonsoir,

Cole Brauer cap au SE, surf sur les vagues à plus de 11 nds.

Louis Robein est dans les soucis de pilote automatique, les points fixes ne tiennent plus, il y a du jeu partout. Son hydrogénérateur est out. Il faut faire des réparations sérieuses, car le pilote donne une route chaotique. et l'énergie manque. Un stop en Australie est au planning.

Ronnie Simpson sur Shipyard Brewing (nom administratif du bateau: Sparrow) est en approche de la baie de Hobart pour de multiple réparations. Il espère repartir vite.

Philippe Delamare n'a pas pas de chauffage car il compare son bateau à un frigidaire, plus froid que l'air extérieur. Sous les tropiques aussi l'intérieur était plus chaud que l'extérieur. Il est vrai qu'il a enlevé toute la décoration intérieure du bateau, dont ... l'isolation. Cela le stimule pour aller vite sur la bonne route, malgré la peur de la solitude.
Il a passé le fameux Point Nemo l'endroit de notre planète où on est le plus loin d'une terre.
Il a juste dans son Ouest une dépression qui lui fonce dessus. Voir la 4ème copie d'écran, pour l'instant il est dans des rafales à 38nds.
Il est par 53° donc dans les cinquantièmes hurlants. dans 10 jours il sera au Horn.
Dans 2 jours 2 dépressions vont se fusionner juste sur lui . Voir 5ème copie d'écran

Andrea Mura a un chauffage mais, il est en panne.

Riccardo Tosetto a démarré son moteur pour éviter d'être travers de la houle, voiles affalées (=> 1 heure de pénalité)

François Gouin tout en ménageant son bateau et sa forme physique est passé devant Pavlin Nadvorni

Edouard de Keyser sur SOLARWIND n'ayant plus de soleil, n'a plus beaucoup d'énergie pour le pilote auto, car son hydrogénérateur ne tiend plus au tableau arrière, donc il est relevé . Je pense qu'il a coupé l'AIS pour faire des économies d'énergie. Les SAT-AIS n'ont plus capté de signal depuis le 29 Décembre à 00:18UTC

Il est partagé entre le stress des soucis qui l'attendent à Brussels et ceux de la mer et des vents ... Voici quelques phrases qui résument bien les soucis de l'homme, qui pense être dans l'enfer.

Pour ma part je peux diminuer la voilure, entretenir le matériel, anticiper la météo, … Mais en ce qui concerne les problème de Bruxelles, je ne peux rien faire, si ce n’est réfléchir. Pour l’heure, ce qui m’inquiète c’est la très nette dégradation météo annoncée pour cette nuit et mon hydroliènne Wattandsea qui ne tient plus sur son support. Vu le manque de soleil dans les parages, il est urgent de trouver une solution si je veux éviter le black-out.

Réparer, ranger, préparer, … Bref agir contre le stresse.

Moi j'ai peur de Dimanche et de la semaine prochaine dans les rugissement des quarantièmes, pour ces navigateurs amateurs et leur bateaux qui commencent à bien fatiguer.

31 déc. 2023

Bonjour à toutes et tous.
Encore merci « courtox » !!!
Quels marins exceptionnels nous suivons !!! Fantastique !!!
Bonne et belle année !!!(si possible !) Denis et Democrite

31 déc. 2023

Bonjour,
Philippe Delamarre cap au 33° pour essayer d'éviter le plus fort de la dépression. Il y a un énorme mur derrière lui.

Position received: 2023-12-30 22:37 LT (UTC -7)
2 hours, 58 minutes ago
Vessel's local time:
2023-12-30 22:37 LT (UTC -7)
Area: WAFR - West South America
Latitude/Longitude: -53.4833° / -111.8077°
Speed/Course: 6.3 kn / 33 °

AIS Source: Satellite

31 déc. 2023

Bonjour,
cap 33°, ce devait être momentané... sur le tracking à 8h TU ce jour 31/12 , il est à 52°.
Il faut pas oublier qu'il a les infos météo lui aussi !
D'après Windy ECMWF, il devrait échapper au plus fort ?

31 déc. 2023

P. Delamarre essaye surtout de rester du côté du vent favorable.

31 déc. 202331 déc. 2023

Bonjour,
il semble bien éviter le pire de cette dépression d'après EVMWF, pour l'instant il est cap au Nord. (3°), à 7,9 nds.
Je vais regarder avec les derniers Grib après le repas cela que cela donnera pour les prochaines heures.

En vue satellites cette dépression n'est pas très propre. Elle est toute torturée. Sur palce Philippe a la pression atmùosphérioque, la vision sur les Cumulo-nimbus tout noirs, donc il peut choisir d'éviter ou pas.

Ronnie Simpson est à Hobart

31 déc. 202331 déc. 2023

J'ai un peu consulté les règles du GSC. Le plus compliqué à mon sens, ce sont les règles concernant les cloisons étanches. Les cloisons étanches à l'avant et à l'arrière à 15% de la ligne de flottaison sont assez standards sur des bateaux style Classe 40.

Par contre, l'article 3.11.4 (DEUX cloisons transversales en plus des cloisons à 15% de l'avant/arrière) me paraît difficile à réaliser de manière efficace dans beaucoup de bateaux. Installer UNE cloison étanche est en général assez faisable, typiquement entre la cabine avant et le reste du bateau. Mais la deuxième???

Je serais curieux de savoir comment les participants ont fait pour se conformer à ces règles. Sur le X37 de Louis Robein par exemple. Il y a la possibilité d'adopter des solutions alternatives (articles 3.11.7 et suivants), mais ça ne me paraît quand même pas évident.


3.11 Cloisons étanches

3.11.1 Soit une cloison étanche de collision dans les 15% de LC depuis l’étrave et en arrière de l’extrémité avant de la LFC, soit une flottabilité installée de façon permanente constituée de mousse à cellules fermées, remplissant complètement les 30% avant de la LC

3.11.2 Il est fortement recommandé qu’un bateau soit équipé d’une cloison étanche dans le 15% de LC depuis l’arriéré du bateau. La sous-section doit inclure le palier(s) du gouvernail s’il(s) se trouve(nt) dans le 15% de LC depuis l’arriéré du Bateau.

3.11.3 Toute cloison étanche doit être de construction solide pour résister à la pression de l’eau sans permettre la moindre fuite dans le compartiment adjacent.

3.11.4 Au moins deux cloisons principales transversales étanches en plus de toutes cloisons placées à l’intérieur de 15% de LC à l’avant et à l’arrière

3.11.5 Un accès depuis l’extérieur par le pont pour inspection et pompage doit être aménagé dans chaque compartiment étanche terminé par une cloison transverse de coque, à l’exception des compartiments aux extrémités et de collision

3.11.6 Une trappe d’accès dans chaque compartiment étanche (sauf une cloison de collision). La trappe d’accès doit avoir des fermetures (capots, panneaux) fixées de façon permanente au dormant. Des outils ne doivent pas être nécessaires pour opérer

3.11.7 Si un Bateau n’est pas conforme aux points de 3.11.1 à 3.11.6 inclus, le Skipper devra soumettre à l’Organisateur avant le 30 avril 2023 pour la Global Solo Challenge 2023-2024 et le 30 Avril 2027 pour la Global Solo Challenge 2027-2028 une déclaration écrite sous une forme acceptable par l’Organisateur confirmant:

a) le Skipper a pris des dispositions alternatives pour les cloisons étanches pour diviser le bateau en sous-sections étanches qui sont d’un standard de construction d’une quantité et d’un volume suffisants pour donner une protection égal ou supérieur contre le risque de naufrage ou inondation du Bateau que la conformité aux points de 3.11.1 à 3.11.6 permettrait fournir

b) le Skipper a consulté un architecte maritime ou une autre personne dûment qualifiée qui a confirmé que ces dispositions alternatives sont d’un standard de construction d’une quantité et d’un volume suffisants et donnent un protection égal ou supérieur contre le risque de naufrage ou inondation du Bateau que la conformité aux points de 3.11.1 à 3.11.6 permettrait fournir

3.11.8 La déclaration doit être accompagnée des détails de la disposition alternative qui a été faite ou prévu

3.11.9 L’Organisateur se réserve le droit d’exiger du Skipper qu’il produise une confirmation écrite de l’architecte maritime ou d’autre personne dûment qualifiée consultée pour se conformer à 3.11.7 b)

3.11.10 L’Organisateur n’a aucune obligation d’accepter une telle déclaration au lieu de se conformer aux point de 3.11.1 à 3.11.6 inclus. L’acceptation ou le rejet d’une telle déclaration sera à la seule et finale discrétion de l’Organisateur.

3.11.11 Si une telle déclaration est acceptée par l’organisateur, cela ne doit en aucun cas être interprété comme une assurance ou une confirmation qu’un bateau est apte à participer à l’Événement – la responsabilité d’évaluer et de déterminer cela incombe entièrement au skipper et au propriétaire du bateau.

3.11.12 Il est de la seule responsabilité du Skipper de s’assurer qu’il soumet la déclaration dans un délai suffisant pour prendre des dispositions alternatives au cas où la déclaration n’est pas acceptée par l’Organisateur.

31 déc. 2023

Bonsoir, en lisant cela je pense que tu as compris pourquoi tant de compétiteurs ont renoncé à se présenter au départ. Ou comme certain qui demandé une dérogation vu l'impossibilité de réalisation de ces cloisons son t partis sans être conformes.
Le réglement est informatif, tu peux partir sur ta propre responsabilité, le jury n'est aucunement respo,nable si tu pars avec un bateau non copnforme. . Philippe Delamarre a totalement démonté le bateau pour ne faire à l'intérieur que l'indispensable au milieu des cloisons. Tout est conforme sur son bateau. Le bateau de De Keyser est totalement non conforme, c'est impossible à faire....des portes de cloisons étanche en contre plaqué de 5mm ... fermant avec de petits taquets en bois.

31 déc. 2023

@Courtox: ça fait plusieurs fois que vous racontez des conneries à propos du solarw. Ce bateau est équipé de 6 cloisons étanches. Les panneaux de fermetures sont en sandwich PVC carbone pour les deux premières, PVC verre pour la troisième, CP 15 mm pour le 4°, CP 12mm pour la 5°, et ouverture par panneau de pont pour le dernier compartiment. Tout est possible avec le CP époxy... à condition de préparer correctement le bateau, et de le tester.

31 déc. 202331 déc. 2023

Bonjour,
en théorie il a 6 cloison étanches. Mais elles sont utilisées , par exemple celle devant la cabine de pilotage est celle des WC, des batteries, donc la porte est ouverte en permanence. J'ai essayé de la fermer moi même, et j'ai bien constaté que la porte n'était pas bien plaquée. J'essaie d'être factuel, désolé si cela ne vous semble pas possible. Avez vous fait des tests de pression d'eau sur les grandes portes en PVC Carbone?

01 jan. 2024

"des portes de cloisons étanche en contre plaqué de 5mm": pourquoi vous mentez? dans quel but ? Une porte mal plaquée (il faut serrer les boulons pour que le joint se plaque) et donc rien n'est étanche ?!

01 jan. 2024

Mousse Airex structurelle (12 et 15mm) + BX carbone + résine époxy: oui c'est beaucoup solide et rigide que du contreplaqué.

01 jan. 2024

Je ne parle que de ce j"'ai vu et touché de mes doigts. Je peux me trompêr c'est certain, mais pas mentir. Je souhaite qu'Edouard et le Bateau reviennet en Europe, pour qu'Edouard me rende mes cartes marines papier.

31 déc. 202301 jan. 2024

Bonsoir,
merci @Zaza55 de m'apporter de la contradiction pour me permettre d'effacer quelques cauchemars qui me réveillent la nuit lorsque je pense à Edouard.

Sur la première photo pouvez vous m'indiquer la position des cloisons vraiment étanches. et testées.

3.11.3 Toute cloison étanche doit être de construction solide pour résister à la pression de l’eau sans permettre la moindre fuite dans le compartiment adjacent.

En deuxième image voici le plan obligatoire que j'ai réalisé pour Edouard , imprimé et plastifié par mes soins. Ce plan était obligatoire mais absent du bateau à son arrivée au Crouesty.

J'ai fait mon maximum pour aider Edouard au Crouesty, mais chaque jour qui passe je pense que j'ai fait une grosse erreur.

La dernière photo c'est moi, le jour où Edouard est arrivé au Crouesty dans son bateau "délabré."
J'ai le sweat shirt "SolarWind" et le Pin's publicitaire métal magnétique dans la main. Il est actuellement collé sur l'écran de mon iMAC à la maison.
Quand j'ai vu ce bateau je me suis dit que jamais je ne partirai la dessus, quand j'ai serré la main d'Edouard j'ai compris que je devais l'aider.

C'est lui qui dit que ce bateau est son cercueil en bois, qu'il navigue en enfer. Moi j'ai peur pour lui. Je suis certain que la coque est robuste, mais pour le reste c'est plus du bricolage que du sérieux .

Dans l'avenir j'essaierai de ne plus parler de SOLARWIND

Merci

01 jan. 2024

Merci pour ces infos. Au niveau des deux cloisons vertes, il devrait être possible de mettre de bonnes cloisons étanches, non?

01 jan. 2024
  • Toutes les cloisons sont étanches et structurelles. Epaisseurs: 12,12,15,15,12,10 mm. On voit les découpes et le contreforts pour les portes.
  • "le plan obligatoire que j'ai réalisé": vous mentez, ce dessin est de D. Réard. Vous avez simplement rajouté les emplacements du matériel.
  • Keyser est certainement compétent pour faire imprimer des T-shirts et des pin's, mais pas pour préparer un bateau pour un tdm. Bateau délabré: il l'a acheté à un autre belge 18 mois avant le départ: qu'a t-il fait pour mettre en conformité un bateau pas construit pour cette course?
01 jan. 2024

Entre les 2 cloisons vertes il y a les WC , le parc de batteries , les vivres, les bidons d'eau et les 2 ballasts. Pour l'instant il y a 1 porte avec charnières entre cette zone et la cabine de vie, et l'autre cloison verte vers l'avant est percée d'un trou rond qui sert de trappe de visite.

01 jan. 2024

Effectivement j'ai utilisé le plan original de l'architecte Réard, pour ajouter les informations obligatoires, et effectué la plastification. Edouard devait visser cette plaque dans la cabine selon les instructions. Edouard a passé beaucoup de temps à rêver, car il n'avait pas les finances ni pour acheter le bateau ni pour le mettre en conformité. Un détail: il n'avait pas lu le grand dossier de conformité car il est en Anglais, j'ai donc passé du temps à le traduire, à lui expliquer etc ...pour qu'il puisse faire des demandes de dérogations. Je suis certain qu'avec une bonne équipe technique compétente 6 mois avant le départ il aurait eu un bateau au top, complètement démonté et remonté avec du neuf plus robuste mieux positionné, mieux accessible, mieux documenté ...Pour le gréement le maximum a été fait au Crouesty par Gréement System qui est intervenu immédiatement. Il n'a pas démâte pour l'instant grâce à leur travail, merci à eux. Edouard est unj bon marin et un très bon philosophe , doué pour bricoler en mer. Le meilleur skipper est celui qui sait tout réparer. Mais pour aller loin et vite il faut du solide qui ne casse pas à nouveau quelques jours plus tard.

01 jan. 202401 jan. 2024

Toutes les cloisons sont étanches peut être, mais pas les portes de ces cloisons. Les capots ouvrant fuyaient ,l'eau de pluie remplissait les zone "étanches" . Cela a été résolu à Jacaré.

01 jan. 2024

Je comprends. Mais d'autre part, les cloisons étanches n'ont pas être fermées en permanence. Elles doivent être fermées uniquement en cas de voie d'eau.

01 jan. 2024

Tu as raison, c'est pourquoi j'ai essayé de fermer les portes pour faire un test de sécurisation, qui n'a pas été concluant.

01 jan. 2024

Bonsoir 2023, Bonjour 2024.
Bonne année à tous.
Ayons une pensée pour tous ces navigateurs dans les mers Australes sur leur petit bateau face aux éléments violents.

01 jan. 202401 jan. 2024

MOWGLI est dans la dépression. 8,7 nds cap entre 75° et 115°
FIRSTLIGHT essaie de sortir des 5èmes à 13 nds cap au 59° (Vers la NZ?) elle pousse des pointes à 17nds dans les rafales
KAWAN3 reste sagement dans les 40 èmes
LE SOUFLE DE LA MER III est sur le 40°Sud à petite vitesse avec un sillage sinueux

SOLARWIND a coupé son AIS pour économiser l'énergie, donc je n'ai pas de point récent avec MarineTraffic.
Avec GarminInreach il est à 5 nds
Edouard De Keyser
31 déc. 2023 15:24:15

Nom du tracé: Résumé du suivi
Vitesse : 9,07 km/h Cap : ENE
Altitude : -11,84 m Batterie : Normal
Latitude : -47.703151 Longitude : 89.812825

Le tracker est juste mis à jour:
SolarWind Belgium

Speed: 5.0 knots @ 79.72°
Skipper: Edouard De Keyser
Position at: 01 Jan 2024 00:00 UTC
Lat/Lon: 47° 33.65 S, 091° 9.58 E
DTF: 14816.3 NM

D'après Windy il est dans 22 nds de vent venant de l'WNW il est à 1000 milles de la longitude du cap Lewin. Il devrait y arriver Mardi 9 Janvier environ s'il continue à 5nds

01 jan. 2024

Bonne année à toutes et tous et surtout aux marins exceptionnels que nous pouvons suivre.
Courtox, s’il vous plaît, suivez encore Solarwind, j’ai (et peut-être qq autres aussi) une sympathie particulière pour ce bateau et son skipper …
Merci encore et à bientôt. Denis et Democrite

01 jan. 2024

Bonjour,
Tout pareil.
Je l'avais vue à Hendaye lorsqu'il était en vente, c'est un voilier qui m'aurait bien plu.

01 jan. 2024

Bonne Année à tous !

Au dernier pointage du tracking, à 8h TU, ils semblent tous être en route dans le bon sens... en particulier :
- MOWGLI à 7,7 nds cap direct sur le Cap Horn,
- FIRST LIGHT à près de 10 nds, cap sur le sud des "Auckland islands" que Philippe était aussi aller reconnaître de près,
- SOLAR WIND à 6,6 nds, cap 75 pour éviter la zone interdite,
- ZERO CHALLENGE, enfin cap sur l'Afrique du Sud à bonne vitesse !

Seul le malheureux ASPRA a encore bien du mal à sortir de la zone de vents contraires ou pétole, au sud de Cape Town...

01 jan. 2024

ZERO CHALLENGE est dans une zone de calme sans houle sans vent, il a 250 milles devant lui comme cela, puis il devrait toucher les vent de NE, qui pourront l'amener à destination. Il a prévu d'aller à Durban qui est à 950 milles (29° 53′ 00″ Sud, 31° 03′ 00″ Est)

01 jan. 2024

Oui, mais il a maintenant une bonne réserve de carburant, il est au moteur !
Un peu d'optimisme...

01 jan. 2024

Edouard n'avait pas l'air en si mauvaise forme que ça... ce texte est daté d'hier soir :

globalsolochallenge.com[...]-monde/

01 jan. 2024

Quelques précisions sur l'arrêt à Hobart de Ronnie Simpson, qui ne devrait pas tarder à repartir toujours en course, avec pénalités :

globalsolochallenge.com[...]gramme/

01 jan. 202401 jan. 2024

Bonjour,
Edouard passe rapidement du pessimisme quand tout va mal à l'optimisme quand il s'aperçois que le bateau flotte encore.

"...A force de m’éveiller de mes cauchemars dans une réalité encore pire, je commençais à me dire que l’océan allait avoir ma peau.
Mât dans l’eau, perche et bouée IOR arrachée, plus d’électricité, peur,… J’ai vraiment eu peur, mais j’ai eu de la chance aussi.

Je me rends compte que si j’avais été ici avec un bateau préparé tel qu’il l’était au départ de la Corogne, je serais sans doute au mieux en train de barboter dans mon radeau.

N’empêche que ce bateau à la base est fait pour ça et je remercie infiniment David Réard, Jacques Riguidel et toute l’immense équipe qui en ont fait ce qu’il est....

Je suis heureux d’être passé à travers cet enfer vivant. Je suis fatigué, il y a de nouveau beaucoup de problèmes à résoudre et la route est encore longue, mais une nouvelle année va commencer. Donc tout est de nouveau possible.

Edouard De Keyser"

01 jan. 2024

... d'où l'intérêt de mentionner sa toute dernière réflexion, non ?

01 jan. 202401 jan. 2024

Oui tu as raison. Mais Il n'en a pas fini avec l'Océan Indien, ensuite il y aura le Pacifique et la remontée dans l'atlantique. Si à chaque dépression il est épuisé et effrayé puis précise que sans la chance il ne serait plus là , alors je continue de m'inquiéter. Pour moi sur l'eau on ne doit pas compter sur la chance, mais sur son matériel et ses compétences.

01 jan. 2024

ça il le sait... chacun s'exprime à sa façon, lui c'est dans l'instant, apparemment !
Il a besoin d'exprimer son ressenti immédiat.
Toi et moi sommes de la vieille école, on réfléchit avant d'écrire... ;-)

01 jan. 2024

Comme l'ont déjà noté Flora et Courtox, Zero Challenge est à présent sorti des quarantièmes. Les vagues devraient être assez raisonnables et les vents plus favorables pour rejoindre l'Afrique du Sud. A noter qu'il est aussi arrivé dans une zone où il y a nettement plus de trafic commercial, ce qui pourrait être utile au cas où.

Si je ne me trompe pas, Zero Challenge est le bateau au centre de la carte.

01 jan. 202401 jan. 2024

Bonjour ZeroChallenge a Comme nom administratif officiel FUJI et comme nom émis par son transpondeur AIS Solo Sailor FUJI
Là où il est c'est le seul yacht avec un beau traffic à traverser

01 jan. 2024

Il faut prendre un petit abonnement sur MarineTraffic pour voir les données AIS (y compris le nom du bateau) fournies par satellite. Abonnement que je n'ai pas. Vu que c'est le seul yacht dans le coin, je me suis dit que ça devait être Zero Challenge.

01 jan. 2024

Oui tu peux voir 1 bateau pendant 24h avec l'application sur smartphone/tablette il faut avoir le MMSI du batdeau. J'ai, un abonement Premium, je pux donc construire des flottes avec des listes de bateaux, gérer des alertes du genre sortie/entrée de port, cap qui varie de 15° , vitesse qui varie de 25% etc ... De plsu je peux suivre 10 Bateaux par SAT-AIS.

01 jan. 2024

Bonjour à toutes et tous.
Sauf tout le grand respect que je vous dois, courtox et flora, je trouve que vous êtes un peu durs, tous les deux, avec ce sympathique mais gaillard Edouard ...
sachant bien que quand je vais en Corse, c'est pour moi, "une grande aventure", alors là où il est, c'est pour moi totalement fou et exceptionnel ...
Cordialement. Denis et Democrite

01 jan. 202401 jan. 2024

Oui t'en fait pas on aime bien Édouard. Pour la Corse Édouard est allé de Newport (Belgique) pour aller travailler en Corse avec ce bateau sans rien y changer après son achat. Puis il est revenu en Belgique en passant par les Açores, ce qui a servi à sa qualification.
Pendant tout ce temps il n'a pas eu le temps de préparer la bateau au voyage dans les mers Australes.
Avec l'âge nous sommes de plus plus prudents dans la préparation de notre bateau pour de grands voyages loin des ports . C'est pour cela qu'on est surpris qu'Edouard soit parti en confiant sa vie à un bateau pas prêt . Après 3 arrêts le bateau va mieux. Chaque jour un nouveau problème à résoudre arrive , ce qui est normal. Mais grâce aux travaux réalisés ils doivent être plus facile à solutionner. /// C'est le 24 mars 2022 qu'Edouard a entendu parler de ce bateau par un ami pendant une conférence de Bertrand Piccard. Une semaine après il a vu ce bateau ,construit en 2014, pour a première fois et qu'il a eu le coup de foudre. Il a rencontré le propriétaire et cherché des partenaires pour l'acheter. Pour lui il était prêt il n'y avait rien à faire de plus.

01 jan. 2024

OUF !!! Merci courtox. A son arrivée à Cape Town, c'est un ami à moi en balade vers l'ocean indien (arrêté à Cape Town pour un problème médical) qui lui a "vendu" son dessal pour lui permettre de continuer sa "balade" autour du monde ... mon ami a trouvé le bateau d'Edouard pas très "fringuant" pour se balader dans les mers du grand sud ... Merci bien pour les explications concernant ce "cher" Edouard !!! Bonne santé et bonne année !!! (pas trop originale comme formule, mais l'essentiel est dit !!!). Denis et Democrite

01 jan. 2024

OK, on va repasser en mode factuel

02 jan. 202402 jan. 2024

A l'avant :
Philippe cap au 110° direct sur le cap Horn par la route la plus courte, à 7,7 nds.

Cole sur la route de Campbell island toujours à fond : 224 NM / dernières 24 h !
C'est un peu tôt, mais je commence à envisager de parier sur elle !
Ses dernières réflexions :
globalsolochallenge.com[...]nnee-2/

Le secret de sa zénitude :

j’écoute de la musique douce au piano pratiquement toute la journée

02 jan. 2024

Je n'ai commencé à suivre cette course que depuis peu. J'en suis encore à me familiariser avec les participants lol! Ce n'est que hier que j'ai trouvé cet excellent article sur Delamare et son bateau 'Mowgli' par exemple.
globalsolochallenge.com[...]l46-fr/

Et je comprends mieux à présent pourquoi il survole cette course. Delamare est en fait un skipper professionnel de longue date. Et le bateau a été extrêmement bien préparé.

02 jan. 2024

C'est un peu tôt, mais je commence à envisager de parier sur elle !

Non, sauf grosse m...e pour Delamare, je ne pense pas que Cole puisse le rattraper.

Delamare
8.237 NM restants jusque l'arrivée.
VMG moyenne de 7.5 nds jusqu'à présent.
Nombre de jours jusqu'à l'arrivée en fonction de la VMG moyenne:
- 6.5 nds: 53 jours
- 7.0 nds: 49 jours
- 7.5 nds: 46 jours

Cole Brauer
11.624 NM restants jusqu'à l'arrivée.
VMG moyenne de 8.6 nds jusqu'à présent.
Nombre de jours jusqu'à l'arrivée en fonction de la VMG moyenne:
- 8.6 nds: 56 jours
- 9.1 nds: 53 jours
- 9.6 nds: 50 jours

Je vois mal comment Cole Brauer pourrait accélérer suffisamment que pour pouvoir inquiéter Delamare.

02 jan. 2024

Bonjoiur, la remontée de l'Atlantique amène toujours des surprise. L'étude de l'évolution des systèmes météo va lancer des tactiques diverses. Cole est meilleure que Philippe la dessus. De plus l'assistance à terre de Cole pour le routage est réalisé par une experte diplômée en étude météo. Mais ... Elle connais surtout le côté pacifique et moins l'Atlantique. S'il n'y a pas de casse la remontée atlantique sera passionnante, surtout la zone du Pot au Noir, le passer à quelle fourchette de longitude, cela peut faire perdre 3 à 5 jours voir plus, et en faire gagner 2 ou 3??

02 jan. 2024

Pour le batreau de Philippe, il est superbe bien équipé. Tout est bien pensé, tout a une place bien réfléchie aussi bien à l'extérieur pour les réglages que pour l'intérieur.
Perso, vu mon grand âge, il y aurait un chauffage à bord avec un placard chauffant pour les cirés et les bottes plus une douche. OK OK il faudrait un groupe électrogène et/ ou consommer du gas oil.. Et plus de poids .

02 jan. 2024

Moi aussi, j'aurais mis un chauffage lol!

02 jan. 2024

Tu ne tiens aucun compte de mon extrême prudence en 3 points :
- c'est un peu tôt,
- je commence,
- à envisager de parier
Oui, ça s'appelle aussi être faux cul ! ;-).
Et je ne souhaite rien de mauvais à Philippe, bien entendu.

02 jan. 2024

Aaahh ... tu ferais pas de la politique par hasard? 🤪

02 jan. 2024

NON, lol !

03 jan. 2024

en effet la préparation de Delamarre est essentielle et le bateau magnifique, je note trois voiles d'avant sur enrouleurs et pas de spis, des gennakers , et un bonhomme vraiment sympathique avec une vie bien remplie !!

02 jan. 202402 jan. 2024

Une photo de l'intérieur de MOWGLI avec Philippe Delamare à la cuisine. Juste pour montrer le côté "dénudé" du bateau. Tout ce qui est inutile a été enlevé. Tout est accessible (et documenté) pour être réparer rapidement,

02 jan. 2024

Bonjour, j'ai mis à jour mon petit tableur


02 jan. 2024

SOLARWIND marche vite (7,7 nds) cap à l'EST par 46° Sud dans un vent de nord de 24nds, rafales à 31 nds, houle de 3m d'Ouest et vagues de vent de 1,8 m du Nord Ouest. Cela doit secouer dur à bord.
Derrière lui arrivent 2 dépressions

02 jan. 2024

Voici l'évolution du temps pour Philippe Delamare en approche du Cap Horn.
Animation "pédagogique" avec Windy. Vitesse du bateau fixe
Modèle de prévisions: ECMWF 9km
Mis à jour Il y a 31 m (ref 06Z)
Prochaine mise à jour prévue à: 21:02, dans 6h 28m 41s
Intervalle de mise à jour: 6 - 7 hrs
Temps de référence: 2024-01-02T06:00:00Z

Position de Mowgli: le 02 Jan 2024 12:00 UTC
Lat/Lon: 54° 9.03 S, 100° 45.07 W

02 jan. 2024

Est-ce que vous savez ce que font les skippers de la GSC dans la vie 'normale'?

Delamare est skipper professionnel (mais pas coureur). Cole Brauer aussi je crois. Et les autres?

02 jan. 2024

Bonsoir, beaucoup sont retraités et "travaillent" dans des associations. Certains sont chômeurs sans ressources. Une liste à faire tu as raison

02 jan. 2024

François Gouin sur Kawan est chirurgien orthopédiste, un grand spécialiste du cancer des os, toujours en activité .

03 jan. 202403 jan. 2024

L'Américain Curt Morlock est un ancien "marine US" à la retraite. Il a tout vendu pour acheter son IMOCA et faire cette course. Passionné de compétition en solo depuis toujours... pas un bon exemple, il est DNS ! Pas parti... mais sait-on pourquoi ?

globalsolochallenge.com[...]ock-fr/

03 jan. 2024

L'autre ancien Marine américain, plus jeune, Ronnie Simpson, est en escale à Hobart, il devrait pas tarder à repartir. Il défend la cause des vétérans.

globalsolochallenge.com[...]son-fr/

03 jan. 2024

Le Bulgare Pavlin Nadvorni sur son plan Farr est un ancien de la MarMar, qui a ensuite créé une boîte de services pour les grands yachts, retraité maintenant. Difficile à suivre, il ne s'exprime que dans sa langue natale sur les réseaux...

globalsolochallenge.com[...]orni-2/

03 jan. 2024

Le Canadien William MacBrien est un ancien parachutiste pro, jeune retraité. Il a loué son Class 40 pour le GSC, passionné de voile depuis toujours. Il défend la cause de la santé mentale.

globalsolochallenge.com[...]ien-fr/

03 jan. 2024

Merci Flora!

03 jan. 2024

Curt Morlock n'est pas parti par manque de finances pour acheter le désalinisateur et la nourriture. Il a aussi quelques dettes à payer au chantier J'avais lancé sur nH&O un lien vers les dons. Il n'a pas reçu grand chose

03 jan. 2024

Je n'ai rien trouvé sur Louis Robein, le plus âgé sur le bateau le plus petit... mais sans doute le plus confortable ! Il navigue avec des mal-voyants. Il communique très peu et du coup on en parle peu !

03 jan. 2024

Louis Robein est Président de l'association : "Le Souffle de la Mer " HANDISPORT LYONNAIS.
Il a toujours appellé ses bateaux Le Souffle de la Mer " . Je l'ai connu sur le circuit des FIGARO. Il a toujours été proipriétaire de ses bateaux. Quand la décision a été de passer au Figaro3 avec des foils, très chers il a arrêté car les coûts de venaient trop haut pour lui, qui n'a jamais voulu de sponsor.

03 jan. 2024

Louis est passé "Secrétaire - responsable de la communication" de l'association

02 jan. 202402 jan. 2024

Bonsoir,
voici un exemple de routage. Je vous montre avec Avalon que j'utilise sur ma tablette Android. J'utilise aussi Qtvlm et Squid sur mon iMac.
Pour que l'étude aboutisse, j'ai donné dans les paramètres des vents maximum de 60nds et des vagues maximales de 9m.

Le voyage sera plus long mais plus sûr et plus rapide que la route optimale.
Il devrait arriver au niveau du cap Horn vers le 7 Janvier

Au début il faut plonger au Sud Est, c'est que fait en ce moment Philippe Delamare.

Il faudra refaire ce routage à chaque nouveaux fichiers GRIB.Intervalle de mise à jour pour ECMWF : 6 - 7 hrs . Pour cette zone en UTC-3 The ECMWF forecasts are updated at 04:00 10:00 16:00 22:00 environ.

03 jan. 2024

Comprends pas ce que la courbe qui part en bas et à gauche avec des pointes (très longues en bas à gauche, moins longues près de Cap Horn) est sensée indiquer.

03 jan. 2024

Les traits roses sont les isochrones. La route est sous le trait bleu. En Rouge c'est tribord amure,

03 jan. 2024

Une courbe isochrone est une courbe reliant les points accessibles à un mode de transport (terrestre ou aérien) en un temps donné.

03 jan. 2024

OK, compris. Merci. Un peu bizarres les pointes sur l'isochrone quand même.

03 jan. 2024

C'est le pas de calcul qui provoque cela . On peut éviter de les montrer

03 jan. 2024

Ronnie Simpson prêt à quitter Hobart dans quelques heures, il conservera sa 3e place !

globalsolochallenge.com[...]anvier/

04 jan. 2024

Il est bien en route au dernier pointage. Bravo et bonne chance !

04 jan. 2024

L'équipe de Louis Robein signale qu'il va devoir faire escale à Hobart pour réparer et demande un coup de pouce financier à ceux qui le peuvent.

globalsolochallenge.com[...]-appel/

04 jan. 2024

Delamare a retrouvé du vent et devrait avoir des vents forts mais pas trop jusqu'au Cap Horn.

Aspra a probablement un problème: 0.7 nds au dernier pointage, dans la mauvaise direction.

Zero Challenge se rapproche très lentement (2.7 nds) de l'Afrique du Sud. Je me demande s'il est à la voile ou au moteur.

04 jan. 2024

Des nouvelles de Zero Challenge.
globalsolochallenge.com[...]-terre/

06 jan. 2024

Bonjour, je vous propose ce petit bavardage sur le futur de Philippe Delamarre en route pour passer le Horn à la "bonne" période des mers australes.

Le Routage calculée avec Avalon utilisant le modèle ECMWF .
Il montre l'utilisation optimale des vents durant ce moment entre les 2 dépressions, puis le passage de la 2ème dépression au moment où il arrive dans le Sud dui Cap Horn dans des vagues de 5m avec une mer croisée par les vagues du vent sur la houle d'Ouest.

06 jan. 2024

Le point d'arrivée du routage me paraît très loin de la route directe. Idéalement, je ferais des routages avec des points d'arrivée soit à l'est, soit à l'ouest des Malouines, avec un point intermédiaire un peu au sud du Cap Horn.

06 jan. 2024

Un bon article sur le passage du Cap Horn pour Delamare.
globalsolochallenge.com[...]p-horn/

06 jan. 202406 jan. 2024

L'Open 50 Vento di Sardigna a dépassé le X37 Le Souffle de la Mer. Il rattrapera également assez rapidement SolarWind, qui a 340 NM d'avance. Par contre, le Class 40 Phœnix a encore 1000 NM d'avance. Ça prendra nettement plus de temps.

07 jan. 202407 jan. 2024

Au dernier pointage, Philippe à environ 300 milles de Diego Ramirez, qu'il semble vouloir laisser à babord ?

La couverture nuageuse semble importante... pas facile sans doute de faire un point précis pour rafraîchir son estime.

07 jan. 2024

Heuuu ... sur cette course, ils peuvent utiliser toute l'électronique qu'ils veulent me semble-t-il. Son ou plutôt ses GPS devraient pouvoir faire le job. 😜

07 jan. 2024

OUI, je déraille ! ;-)

07 jan. 2024

Vu la houle croisée par les vagues. Il a raison de pas passer trop proche du Horn. La remontée de fond devrait amplifier la machine à laver

08 jan. 2024

Bon ce matin, il a clairement le cap sur le caillou !

07 jan. 2024

Pour le chirurgien François Gouin, le dimanche, c'est ménage, douche et lessive !

globalsolochallenge.com[...]du-sud/

08 jan. 202408 jan. 2024

Bonjour,
Edouard a une petite déprime, il en parle dans son blog.

Choisir c'est mourir un peu

Edouard nous fait un cours de philo,
"Choisir c’est mourir un peu… C’est renoncer à l’ensemble des possibles pour n’en prioriser qu’un.

Choisir, c’est s’engager dans une voie et laisser derrière soi, des chemins visitant des ailleurs que nous ne verrons pas, ou plus tard, ou jamais plus.

Choisir c’est mourir un peu, car selon la conscience dont se parent nos actes ou nos non actes, ils témoignent de ce que nous sommes. Choisir nous implique, nous responsabilise et exige à chaque pas, de laisser derrière nous, l’insouciance propre à l’enfance de la conscience."

Vous avez 4 heures pour développer et rendre vos copies. Choisir c'est la fin des rêves?

Un extrait du blog: Je reste inquiet pour ma batterie de service qui se décharge de plus en plus vite. Quand il n’y a pas de soleil, situation extrêmement fréquente dans les parages, je dois faire tourner mon hydrolienne Watt & Sea presque non-stop. La réparation de cette dernière,(câble rabiboché et fixation par visses sur le tableau arrière), semble tenir mais je sais que c’est fragile. J’ai aussi découvert un court-circuit dans le système de charge solaire de mes batteries moteur. Ca met les batteries en mode sécurité, (fusible on), et donc plus de jus de ce côté-là non plus. Il va falloir que je investigue.
J’ai voulu tester Albator n°4, mon vérin de pilote automatique de secours, (acheté à Cape Town). N° un et deux sont cuits et c’est le trois qui barre pour le moment). Stupeur il ne fonctionne pas. Là encore il va falloir trouver une solution innovante.

.....

Je sens qu’il va falloir faire un choix encore une fois.
Cela me deprime un peu. Je vais dormir…

Ah ces satanés vérins de pilote de barre franche de marque Ray... ils n'aiment pas les coup de lof ou d'abattée trop rapides. Il faudrait je pense, modifier le réglage d'angle de barre pour que contrôleur arrête d'envoyer le courant pour pousser ou tirer , bien avant que la barre ne se bloque, à l'angle maximal..

Avec des sous en Euros ou Dollars il faudrait prendre le modèle de vérin supérieur (avec angle de barre intégré) et surtout le contrôleur plus rapide et plus, puissant l'EV200 ou 400 . et chercher à étudier une solution avec vérin hydraulique sur l'axe directement. A Hobart peut être.

08 jan. 2024

C’est sûr que les mauvais choix techniques coûtent chers… Il aurait été tranquille avec un bon vérin L&S 40ST16. 1 seul vérin de ce type est clairement moins cher que l’ensemble des vérins ray qu’il achète par paquet.
Le notre a 60 000 milles (50ST20) et n’a jamais défailli avec 1 entretien de base (changé une fois les charbons du moteur et une fois les joints du vérin).
Mais bon c’est sûr que sa préparation semble avoir commencé au départ de la Corogne…

08 jan. 2024

Il vient d'apprendre le décès de son frère... ça va pas aider ! :(

globalsolochallenge.com[...]indien/

08 jan. 2024

Il est resté 2 semaines au Crouesty, on pas eu le temps ni l'argent pour tout faire. On lui a juste permis d'arriver à l'heure pour le départ et de disposer de l'équipement obligatoire pour être autorisé à partir. On a fait aucun essai en mer.

08 jan. 202408 jan. 2024

Le souffle de mer semble vouloir aller à Perth, Cap au 30° à 5,5 nds

08 jan. 2024

La jeune Cole toujours imperturbable à 10 nds... Les heures à venir plus difficiles... La dépression la rattrape, avec des vents très très forts ?

08 jan. 2024

Cole ...j'avais écrit Vole !!!! se positionne devant la partie nord des dépressions pour en utiliser le maximum de puissance et plus longtemps...ce coup ci j'ai quand même un peu peur pour elle. Son bateau commence à souffrir, elle n'est pas à l'abri d'une petite casse du genre défaillance du pilote, elle a aussi des soucis d'énergie

08 jan. 202408 jan. 2024

Bonjour,
La nuit a porté ses conseils.
Edouard va s'arrêter à Hobart pour réparer, mais il n'a pas de finances.
Il n'a plus de batterie de service (il en a une seule) des soucis électriques, plus de vérin de barre entre autres choses.
Il a coupé ses tablettes de navigation pour ne pas vider les batteries et les utiliser à l'atterrissage. Mes cartes papiers vont être donc utilisées avec la localisation fournie par le smartphone et téléphones satellites. Mes cartes papiers sont juste les grands routiers, pas de cartes de détails

Ce serait une bonne idée pour un prochain voyage de prévoir les étapes probables pour acheter des cartes papier pour l'atterrissage.

Son capteur d'angle de barre ne fonctionne pas, il était parti avec du Crouesty, mais dans son carton d'emballage. Le réglage/paramêrage doit se faire "à quai" et chacun sait ici que ce n'est pas évident à faire correctement, alors en mer? Je ne sais pas si cela a été paramètré à nouveau à Jacaré (Brésil) et Cape Town?

Il est impossible d'installer un bon vérin Lecomble & Schmitt linéaire hydraulique car il n'a pas de mèche, mais 2 barres sur 2 safrans. Chaque safran est équipé de 3 boulons qui passent dans 6 bagues. Le bon point c'est que les bagues refaites à Cape Town ne s'usent pas.

On verra ensuite, s'il décide de continuer ou pas.

09 jan. 2024

Pour avoir vu le bateau à BXL (pendant un long bout de temps), il est possible de monter un bon vérin linéaire de type LS40 (sans doute le modèle "extérieur") sur une des têtes de safrans qui, via la barre de commande pourra actionner l'autre. Ce qui est un peu rageant, c'est que Edouard aurait pu bénéficier des conseils et de l'aide des gens qui oeuvrent sur le port: il y a un spécialiste en matériaux composites, un chantier naval avec tout ce qu'il faut pour souder à peu près n'importe quoi, tourner des pièces, rectifier etc, etc.. mais encore fallait il être présent. Sans doute du à la préparation à l'arrache du bateau et a une grande naïveté, je ne pense pas que cette période assez longue fut utilisée comme il se faut... Comment ne s'est il pas douté que le bateau avait besoin d'un peu plus qu'une préparation "light" lors du convoyage/qualification, comment n'a t-il pas froidement analysé en profondeur ce qui a fait que ce bateau n'a jamais fait qu'abandonner.. Naviguer c'est anticiper.. je vois bien qu'il y en a plein qui regardent d'un regard tendre ce type un peu rêveur partir comme cela, la fleur au fusil: c'est la collection Arthaud qui défile, mais d'un autre côté, c'est aussi prendre le risque d'avoir un mort sur la conscience...

09 jan. 2024

Bonsoir,
Merci pour ce premier vraiment sérieux commentaire sur l'amateurisme confondant de certains concurrents.

08 jan. 202408 jan. 2024

Philippe Delamare est à 180 milles de la longitude du Cap Horn. Cela commence à sentir l'Atlantique

à 08:00 UTC il est par 57° 20.06 S, 072° 21.53 W

Dans du vent de NW (290°) de 24 nds rafales à 33 nds rotation lente vers l'Ouest

Il va être tenté par le passage par le détroit de Le Maire, prévisible vers Mardi vers 15h UTC

Pour l'instant il est 3200 milles devant Cole Brauer et son Class 40 magique.

08 jan. 2024

Pour le passage par le Détroit de Lemaire, cela dépend de deux choses AMHA. Premièrement, quel va être sa route par la suite. S'il veut passer à l'ouest de Malouines, c'est assez logique de prendre le Détroit de Lemaire. Sinon pas.

Deuxième facteur. La météo et le timing des courants. A ma connaissance, le Détroit de Lemaire est un coin assez mal pavé en cas de courant contre le vent.

08 jan. 2024

Oui... je penche pour une route qui suivra les WP du tracking. On verra !

08 jan. 202408 jan. 2024

Philippe Delamare cap au 66° à 8nds
Position at: 08 Jan 2024 12:00 UTC
Lat/Lon: 57° 6.84 S, 071° 27.43 W

S'il continue sur ce cap il va traverser les îles Diego Ramirez . Un homme heureux en mer je pense.

Les Coordonnées du phare du cap Horn:
55° 58′ 48″ sud, 67° 17′ 21″ ouest

Reste 148 milles pour sortir le Champagne ou la bouteille de Perrier citron.

Le concurrent suivant est Cole Brauer à 3144 milles. Cole marche en gros 1,5 nds plus vite que Phillipe en moyenne.

08 jan. 202408 jan. 2024

18:00 le cap de MOWGLI de Philippe Delamare est entre le 77 et 81° vitesse 10,3 nds en moyenne . Il va laisser les îles Diego Ramirez à bâbord. Il est à moins de 100 milles de la longitude du Cap Horn
Les stations terrestres de MArineTraffic et Fleetmon sont à Ushuaia, donc le passage de Philippe sera visible que par les SAT-AIS
Par contre le phare du Cap Horn a un émetteur AIS

Il devrait croisier pas loin de TANANA qui arrive du Sud

Tánana, un voilier de 24 mètres conçu par Gilles Vaton, coque en aluminium renforcée .

08 jan. 202408 jan. 2024

Au vu de la dernière actualisation, Cole Brauer semble avoir décidé de s'éloigner des vents les plus forts de la dépression qui la rattrape.

08 jan. 2024

C'est assez sage.

09 jan. 2024

Oui, sa routeuse doit être très compétente... Cole a déjà remis le cap à l'Est... à 11,7 nds ! Extraordinaire quand même !

09 jan. 2024

A la prochaine actualisation, Mowgli aura passé le Cap Horn! Vents de +/- 30 nds pile dans le dos. Assez maniable je pense que pour faire un visu! Suis sûr que ça doit faire plaisir à Delamare.

09 jan. 202409 jan. 2024

C'est fait... mais il est passé à 13 milles au Sud ! pas dû voir grand chose, ce n'était pas sa première fois. Bravo à lui ! Il n'a pas le cap vers le détroit de Le Maire ?

09 jan. 2024

Spectaculaire progression de François Gouin sur Kawan qui est passé au sud d’un anticyclone , Ricardo Tosseto / Obportus à la peine avec des des vents contraires hier au nord du même phénomène.

09 jan. 202409 jan. 2024

Ari / ZERO Challenge (le mal nommé ?) à moins de 500 NM de la côte d'Afrique du Sud, il tient le bon bout !

Ari Känsäkoski, engagé dans une difficile mission de sauvetage de son bateau et de navigation en gréement de fortune vers la sécurité, se trouve actuellement à environ 540 milles nautiques de Durban. Il a dû utiliser toute sa détermination et son ingéniosité pour concevoir un système complexe permettant de filtrer et de diluer avec des carburants plus légers le Gasoil Marin reçu lors du ravitaillement par un navire de pêche japonais. Heureusement, il profite de vents favorables qui lui ont permis de naviguer principalement à la voile, économisant ainsi le précieux carburant pour l’approche finale vers l’Afrique. Il lui faudra vraisemblablement encore 5 à 7 jours pour atteindre Durban, selon l’évolution des conditions météorologiques et de sa consommation de carburant.

09 jan. 2024

Dur dur !!!

09 jan. 2024

On sent quand même une grosse différence de niveau entre les participants. En particulier quand ça commence à bastonner au portant: les bons accélèrent, les autres ralentissent.

Cole Brauer à 12.8 nds dans des vents de 40 nds.
globalsolochallenge.com[...]severe/

09 jan. 2024

Dès qu'il fera jour pour elle à nouveau, il y aura surement un TikTok... !
Je plains ses proches.

09 jan. 202409 jan. 2024

C'est bien ce qu'on pensait, sauf pour la route à venir... pourquoi irait-il s'em... à passer à l'Ouest des Malouines ?

🇫🇷 09/01/2024 : Philippe Delamare franchit le Cap Horn ! 👇
Vers 05h00 UTC le 9 janvier 2024, Philippe Delamare a franchi le Cap Horn avec son Mowgli ! Nous n'avons pas encore eu l'occasion de parler avec Philippe qui est certainement occupé à gérer des conditions musclées et des rafales dans une masse d'air instable associées au front froid qui l'a atteint pendant la nuit, avec des vents de l'ordre de 30 nœuds mais qui peuvent probablement atteindre occasionnellement 50 dans les grains. Il n'y aura pas de photos spectaculaires cette fois pour Philippe, qui avait déjà franchi le légendaire cap. Le skipper français naviguait dans l'obscurité d'une nuit sans lune, sous une épaisse couverture nuageuse, et il est passé bien au large du Cap à 15 milles nautiques, un choix judicieux compte tenu des conditions. Philippe a encore 150 milles à parcourir avant de pouvoir se diriger vers le nord, en passant la Tierra del Fuego et l'Isla de Los Estados pour trouver un abri contre la houle. Cependant, les vents sont prévus forts même après le changement de route vers le nord, avec une tempête sévère dans environ 48 heures qui pourrait pousser Philippe à passer à l'ouest des Malouines et ne lui donnera certainement pas encore l'occasion de pousser un soupir de soulagement. Nous suivrons les développements de près. Il y a quelques jours, Philippe nous a demandé de choisir ce moment clé pour annoncer que son fidèle Mowgli serait en vente après l'événement, car il reprendra son travail de capitaine. La crédibilité du bateau ne fait certainement pas défaut !

10 jan. 202410 jan. 2024

Bonsoir,
Notre Cap Hornier continue à faire de l'Est . Ce qui est sage pour aller dans le même sens que la houle d'Ouest et ce vent WSW. Mercredi Soir le vent va commencer sa rotation vers le SW tout en restant fort . Il pourra donc ajouter du Nord dans son cap et aller passer à l'Est des Malouines. Il changera de système météo après le passage des 52° de latitude Sud, il faudra prendre la bonne option pour la suite

Ceux qui ont une idée de route idéale pour la suite peuvent s'exprimer.

10 jan. 2024

Faut faire un routage pour dire quelque chose d'un peu malin sur la route à suivre. Je pourrais essayer mais je n'ai pas les polaires de Mowgli (ou d'un bateau proche).

10 jan. 2024

Il y a 4 jours, Vento di Sardigna rattrapait le Souffle de la Mer. Il a à présent dépassé SolarWind. Sur ces 4 jours, il a aussi repris 300 NM au Class 40 Phœnix, qui pointe à présent 700 NM devant lui.

10 jan. 2024

Et Kawan a dépassé Obportus, qui a mal négocié une météo défavorable et compliquée. Je me pose juste la question de savoir si Kawan parviendra à sortir de la zone des glaces dans les 72h imparties.

10 jan. 2024

Il est coutumier du fait... il a déjà navigué plusieurs jours dans la "buffer zone" au large du cap Leeuwin et au sud de Madagascar. Tu es sûr de la limite des 72 h ? Auquel cas il serait déjà disqualifié ?
Il faut activer le "toggle track long tail" pour mieux voir.

10 jan. 2024

Pas de disqualification mais éventuellement une pénalité.

14.3.5 Sailing into the Antarctic Region; PENALTY: 2 hours for any hour spent inside the Antarctic Region calculated as per Paragraph 15

14.3.6 A Boat Sailing into the Antarctic Region for more than 48 hours may be disqualified from the Event

14.3.7 Sailing in the Antarctic Buffer Zone for more than 72 hours: 1 hour for any hour spent inside the Antarctic Buffer Zone after the initial 72 hours calculated as per Paragraph 15

10 jan. 202410 jan. 2024

Ils ne sont pas disqualifiés mais reçoivent une pénalité en heures. Ce n'est pas une régate, c'est un challenge
////////
11.2 Boats sailing into the Antarctic Region shall be subject to time penalties and or disqualification from the Event as detailed at paragraph 13
//////
13.4 Skippers sailing inside the Antarctic Buffer Zone for more than 72 hours shall be subject to time penalties as detailed at paragraph 14

10 jan. 2024

14.3.5 [NDP] Sailing into the Antarctic Region; PENALTY: 2 hours for any hour spent inside the Antarctic Region calculated as per Paragraph 15

14.3.6 [DP] A Boat Sailing into the Antarctic Region for more than 48 hours may be disqualified from the Event

14.3.7 [NDP] Sailing in the Antarctic Buffer Zone *for more than 72 hours: 1 hour for any hour spent inside *the Antarctic Buffer Zone after the initial 72 hours calculated as per Paragraph 15

Pas très clair ces pénalités

10 jan. 2024

Merci d'avoir reposter. Je n'aime pas trop ce format de fil, qui rend les réponses peu lisibles.

10 jan. 202410 jan. 2024

Qu'est ce qui est bizarre ou pas clair dans ces 3 articles ?

10 jan. 2024

Oui pour le format du fil en "questions-réponses", je l'ai signalé maintes fois, mais ce n'est qu'un modo qui peut corriger et le mettre en "discussion"...

10 jan. 2024

Corrigé

10 jan. 2024

Merci

10 jan. 2024

Bien!

10 jan. 2024

Bonjour Flora,
désolé j'ai fait l'erreur au tout début.

10 jan. 2024

Pas de souci, tu n'es pas le premier...
ce mode "questions/réponses" est vraiment peu pratique !

10 jan. 202410 jan. 2024

Philippe Delamare est sur le bon cap ENE au 45° à 8 nds.
Le vent a continué à tourner, il au au SW, donc la dépression devrait monter avec lui vers le nord, lui offrant des vents portants et forts pendant 3 à 4 jours (30 à 40nds)

Cole Brauer essaie d'échapper à la dépression en montant vers le Nord ,cap au 11° à 7nds . Elle allonge la route..car elle a abandonné l'idée de rester devant cette dépression pour bénéficier des vents. La dépression est très déformée, pleine de rafales avec des vents instables en force et direction...son conseil météo a réussi à la raisonner. Le vent est de Sud pour elle, à 22 nds .
Jeudi soir elle devrait recevoir des rafales à 35nds, mais comme est devrait être presque au nord de la dépression elle devrait retrouver un flux de vent d'Ouest, mais avec une houle très chaotique

Je vous propose cette vidéo sur l'évolution du temps sur sa route

11 jan. 202411 jan. 2024

Ari va pouvoir refaire le plein:
globalsolochallenge.com[...]nlines/

Aujourd’hui, vers 11h00 heure du Cap et d’Helsinki, j’ai un rendez-vous avec le tout nouveau ferry Finncanopus de Finnlines pour le trafic de la mer Baltique en route de la Chine vers la Finlande. Ils ont dévié leur route autour du cap de Bonne-Espérance en raison de la situation à la mer Rouge. Hier matin, j’ai vu les nouvelles à ce sujet et nous avons été en contact avec eux. Finnlines est l’un des partenaires du projet ZEROchallenge et ils ont transporté Fuji de la Finlande à Bilbao avec l’un de leurs nouveaux navires ro-ro hybrides verts Finneco II.

Incroyablement, les routes de Finncanopus et de Fuji vers Durban se croisent presque et il y aura un rendez-vous. L’objectif principal de voir Finncanopus au milieu de l’océan Indien est de remplir mes réserves de diesel pour que je puisse naviguer en toute sécurité jusqu’à Durban, qui est encore à environ 300 miles nautiques. La dernière fois que j’ai eu du carburant, c’était du navire de pêche japonais Tomi Maru le 28.12.2023, qui a été le sauveur du voyage jusqu’à présent. Nous planifions avec Finncanopus de transférer environ 200l de diesel et un peu d’huile moteur à Fuji. La méthode de livraison sera décidée sur place car l’état de la mer et la météo pour le remplissage sont agréables cette fois.

11 jan. 2024

Oui ! un vrai conte de fée à la nordique.

13 jan. 2024

Moins de 200 milles ce matin... il avance au moteur à près de 5 nds !

11 jan. 2024

"Les tempêtes, clés dans le duel entre Cole et Philippe au GSC

Il y a deux jours, l’extraordinaire Philippe Delamare a franchi le cap Horn. Il a accompli cet exploit de nuit, en pleine météo typiquement rigoureuse du passage de Drake, avec des vents soufflant entre 35 et 40 nœuds, et l’arrivée d’un front froid orageux pouvant générer des rafales bien supérieures à 50 nœuds. Philippe a judicieusement choisi une trajectoire qui lui a permis de gagner des milles vers le sud, créant ainsi plus d’espace entre lui et le rivage chilien sous le vent. Il s’est réservé la possibilité de deux choix : rester totalement éloigné du plateau continental ou, lors de son approche finale, décider s’il était prêt à s’aventurer dans les eaux moins profondes au sud de l’archipel de Cabo de Hornos, connues pour leurs mers chaotiques et périlleuses qui ont fait la tristement célèbre réputation du cap Horn au fil de l’histoire.

Philippe a finalement opté pour longer le bord du plateau continental saillant, tout en maintenant une distance considérable de l’île Cabo de Hornos, passant à environ 15 milles nautiques au large. Depuis qu’il a contourné le cap, les conditions se sont à peine améliorées et, de fait, une nouvelle tempête sévère se formait juste derrière lui, l’empêchant de baisser sa garde. Il y a deux jours, j’ai suggéré que Philippe pourrait choisir une route plus au nord, à l’intérieur des Falklands, après la Isla de Los Estados, où il aurait sans doute rencontré des vents plus cléments et une houle moins forte. Toutefois, d’un point de vue strictement de routage, affronter directement la tempête imminente aurait propulsé le skipper français vers le nord-est, le maintenant dans de forts vents portants pour quatre jours supplémentaires. Cette stratégie aurait pu lui permettre de parcourir de précieux milles vers la ligne d’arrivée et de repousser toute tentative d’attaque sur sa position de leader par ses concurrents encore dans le Pacifique.

En réalité, au moment même où Philippe contournait le Cap, Cole Brauer à bord de First Light semblait avoir mis les gaz, enregistrant des vitesses remarquables. Cette accélération de Cole a probablement accru la pression sur Philippe, le poussant à ne pas gaspiller l’opportunité de consolider son avance en supportant les conditions de tempête encore un peu plus longtemps.

La jeune skippeuse américaine a maintenu sa route vers l’est, et face à une dépression sévère se formant derrière elle, nous avons tous retenu notre souffle, nous demandant si elle allait affronter cette tempête ou tenter d’éviter le pire de ce redoutable tourbillon rouge. Sa trajectoire est restée stable et il est rapidement devenu clair qu’elle cherchait à se positionner juste au nord du centre de la dépression, faisant preuve d’un courage remarquable. En seulement deux jours, elle a réussi à rattraper plus de 200 milles sur Philippe, dont le silence semblait indiquer une concentration intense sur sa navigation.

L’hypothèse selon laquelle Cole trouverait une voie rapide vers le cap Horn, tandis que Philippe emprunterait un parcours plus prudent à l’ouest des Falkland, prenait l’allure d’une réalité tout à fait envisageable. Au 10 janvier, le lendemain de son contournement, l’avance estimée de Philippe s’était réduite à un peu plus de 9 jours, ce qui peut paraître considérable, mais Cole avait encore 3000 milles à parcourir dans l’océan Pacifique ouvert, tandis que le skipper français pouvait clairement percevoir que ses jours de navigation rapide touchaient à leur fin. Choisir l’option plus aisée à l’ouest l’aurait certainement exposé aux assauts de la skippeuse américaine. Plus loin, sur la route vers La Corogne, et notamment dans la transition vers les conditions des alizés, la navigation peut s’avérer difficile. Près du Brésil, les alizés tournent au point de devenir défavorables pour la navigation vers le nord, et autour de la latitude de Rio de Janeiro, les conditions peuvent être changeantes et délicates. Éviter les vents contraires signifie souvent naviguer à travers des zones de haute pression avec des vents portants légers, ce qui n’est certainement pas l’allure de prédilection pour un voilier à déplacement comme Mowgli.

Nous nous trouvions donc face à deux situations parallèles en évolution : d’un côté, Philippe devait décider s’il allait affronter une autre tempête ou opter pour la sécurité en passant à l’intérieur des Falkland, un choix qui, dans les jours à venir, lui coûterait sans doute beaucoup de temps précieux. De l’autre côté de la chaîne des Andes, Cole maintenait une vitesse soutenue, réalisant d’importants gains. Cependant, elle devait aussi anticiper les modèles météorologiques en développement. Existait-il une route directe vers le cap Horn pour elle ? Pas vraiment, et les scénarios météorologiques demeuraient complexes à interpréter. Sans boule de cristal, Cole et son équipe à terre surveillaient assurément la première tempête, qu’ils ont choisi d’affronter frontalement sans dévier de leur trajectoire, tout en restant attentifs à ce qui se préparait dans le chaudron des Cinquantièmes Rugissants.

Il est fort probable que cette situation incertaine ait poussé Philippe à faire preuve de bravoure et à affronter une autre tempête, sans prendre de risques vis-à-vis de Cole. Après tout, il est conscient d’avoir quitté l’autoroute rapide du Pacifique sud et qu’il devra bientôt naviguer sur les routes sinueuses et moins prévisibles de l’Atlantique Sud. De plus, il ne peut anticiper les éventuels avantages que le Pacifique pourrait offrir à sa concurrente la plus proche.

L’après-midi du 10 janvier, la situation a pris un tour inattendu : Cole naviguait presque plein nord sur une trajectoire qui paraissait inexplicable. De nombreux commentaires ont surgi sur les réseaux sociaux, se demandant si elle avait rencontré des problèmes dans la tempête qu’elle venait de traverser, d’autant plus qu’à un moment, sa vitesse avait même diminué, suscitant chez certains la crainte du pire. En réalité, l’évolution incertaine de la météo devenait défavorable, menaçant de plonger Cole dans une nouvelle tempête, mais cette fois avec des vents de face plutôt que portants ! Je peux vous assurer que si naviguer avec des vents de 50-55 nœuds (comme elle l’a fait dans la dernière tempête) peut sembler infernal pour beaucoup, vous ne pouvez pas imaginer quel est le degré de difficulté supplémentaire lorsqu’on navigue dans les mêmes conditions, au prés. En résumé, le risque d’endommager gravement le bateau est si élevé qu’il n’est pas envisageable de prendre cette option. Franchir la limite entre le courage et la folie pure serait inévitable, et en cas de problème, il n’y aurait aucune possibilité d’invoquer l’ignorance, car les lois de la nature et de la physique, tout comme celles d’un tribunal, ne permettent pas de se dédouaner de ses erreurs en disant simplement “Je ne savais pas”.

Nous arrivons donc à aujourd’hui, où le chaudron du Pacifique commence à tourbillonner, préparant sa prochaine tempête. Le changement de cap de Cole vers le nord-est, perçu par les non-initiés comme un signe de problèmes, révèle en réalité sa nécessité d’anticiper et d’éviter les vents contraires sévères et potentiellement “destructeurs de bateau” qu’elle aurait rencontrés sans cette action. Cole navigue maintenant juste au nord du centre de cette nouvelle dépression, loin de fuir la tempête, elle tente simplement de se placer du côté “sûr”, juste au nord du centre, où elle fera encore face à une tempête sévère, mais sans être au prés…

Après ces moments difficiles et la perte inévitable de milles extrêmement précieux, Cole devrait bientôt retrouver des conditions de navigation plus rapides. Il est difficile de prévoir si la voie sera libre jusqu’au cap Horn, mais nous ne pouvons qu’attendre et voir. La question cruciale est de savoir si le choix de Philippe de faire face courageusement à la forte tempête suivante à l’est des Falkland, combiné avec la nécessité pour Cole de préserver l’intégrité de son bateau en prenant un détour au nord de sa tempête, rendent un rattrapage impossible ? Cole a passé le cap psychologique des moins de 10 000 milles à parcourir. Comme on dit : pour finir premier, il faut d’abord finir, et il est impossible de prévoir à quel point la route vers le nord dans l’Atlantique Sud peut s’avérer complexe pour Philippe. Ce que nous savons, c’est que, bien que Cole ait perdu du temps ces deux derniers jours, les actions et la trajectoire du skipper français nous indiquent qu’il ne considère pas sa victoire comme acquise, puisqu’il a été disposé à prendre plus de risques pour consolider son avance.

Si vous êtes aussi passionné que moi par le routage météorologique, vous comprendrez sans doute mon enthousiasme total à suivre tous ces développements. Vous devez également me pardonner de me concentrer autant sur ce duel, mais c’est un moment crucial de l’événement, un qui peut déterminer le résultat final.

Cependant, il y a bien plus à raconter, car ce n’est pas une compétition à deux. Derrière Cole, Ronnie Simpson a dû naviguer dans des conditions météorologiques compliquées au sud de la Nouvelle-Zélande, ce qui l’a incité à la prudence. Depuis, il a repris sa progression à un rythme soutenu et régulier, profitant d’une fenêtre météorologique favorable pour le week-end et le début de la semaine prochaine. Il a réduit l’écart avec Cole à un peu plus de 1300 milles. Bien que cela puisse paraître énorme pour deux bateaux de vitesse similaire, beaucoup de choses peuvent se produire sur 10 000 milles. Tout comme Cole a perdu quelques centaines de milles d’avance sur Ronnie en quelques jours, cela montre que la patience, la concentration et la détermination doivent toujours rester à l’esprit de chaque skipper, car la situation peut changer à tout moment. N’oublions pas que Ronnie n’est en retard que parce qu’il a dû s’arrêter à Hobart, une escale qui lui a coûté 1400 milles sur l’écart qu’il avait au moment de son détour vers Hobart. Aujourd’hui, il est en retard d’une distance qui a tellement diminué que, net de son arrêt, il aurait en réalité dépassé Cole. Il y a peut-être trop de “si” à considérer, mais dans le monde de l’opéra, on dit que ce n’est pas fini tant que la “grosse dame” n’a pas chanté.

Ronnie Simpson – Shipyard Brewing @Ronnie Simpson
La météo a réservé quelques surprises aux concurrents plus en arrière, notamment à Riccardo Tosetto qui s’est retrouvé face à des vents contraires inhabituels et à des mers résiduelles difficiles, rendant impossible pour le skipper italien de maintenir un cap efficace vers le sud-est. Il a été contraint pendant un moment de dévier sa route pour atténuer les impacts, perdant ainsi effectivement des milles vers le sud-ouest. Lorsque nous observons le tracker depuis chez nous, nous sommes souvent trompés en pensant qu’un skipper commet une erreur ou qu’il rencontre des problèmes, mais nous oublions fréquemment de prendre en compte le tableau global, y compris les vagues et leur interaction avec les vents, qui peuvent créer des conditions “destructrices pour le bateau”, nécessitant une réduction de la vitesse ou un changement de cap pour éviter les dommages.

Dans ce cas, la perte de Riccardo a été le gain de François Gouin sur Kawan3 Unicancer. Le skipper français avait opté pour une route radicalement différente, plongeant profondément vers le sud, ce qui lui a permis de combler l’écart de 300 milles qu’il avait avec le skipper italien de Obportus, et même de le dépasser brièvement depuis hier matin. Depuis, Riccardo a enfin trouvé le changement de vent qu’il attendait depuis plus d’un jour et a repris de la vitesse vers l’est, repoussant pour l’instant l’attaque de François sur sa 5ème place au classement.

Francois Gouin – Kawan3 Unicancer
Dans d’autres actualités, certains skippers ont rencontré des difficultés. Cette semaine, Louis Robein a confirmé qu’il devrait faire escale à Hobart pour remplacer un hydrogénérateur perdu en mer et effectuer d’autres réparations essentielles. Édouard De Keyser à bord de Solarwind pourrait aussi être contraint à un arrêt, car malgré une navigation très efficace et des progrès considérables, il a de nouveau fait face à des problèmes techniques. Les deux skippers doivent être vigilants quant à leur calendrier, car ils doivent être en mesure de repartir au plus tard dans la deuxième semaine de février, pour des raisons de sécurité, ou, malheureusement, ils ne seront pas autorisés à poursuivre la course. Cette règle de limite de temps est mise en place pour assurer que les skippers qui s’arrêtent puissent reprendre la mer dans un délai raisonnable, afin de pouvoir contourner le cap Horn avant la fin mars, quand la fin de l’été austral et le début de l’automne apportent des conditions de navigation nettement plus difficiles et représentent un danger pour la sécurité des participants.

Edouard De Keyser – Solarwind @Edouard De Keyser
Pavlin Nadvorni sur Espresso Martini a navigué dans le Pacifique et dépassé le point médian, mais il n’a pas été en mesure de se réjouir pleinement en raison de nouveaux problèmes techniques. Ces soucis ont contraint le skipper bulgare à envisager un arrêt en Nouvelle-Zélande pour réparer le détachement de plusieurs sections du rail de sa grande voile, ainsi que d’autres problèmes. Pavlin a été confronté à plusieurs difficultés récemment, et nous espérons qu’il trouvera les solutions, l’énergie et la motivation nécessaires pour reprendre la mer après les réparations planifiées.

David Linger sur Koloa Maoli est le dernier des skippers à avoir franchi la latitude de l’extrémité sud de la Tasmanie, marquant à la fois le point médian du voyage et le début du Pacifique. David et William MacBrien naviguent avec prudence et compétence maritime, progressant bien sans rencontrer de problèmes majeurs, ce qui, comme nous l’avons vu, n’est jamais garanti.

David Linger – Koloa Maoli @David Linger
Andrea Mura à bord de Vento di Sardegna a navigué avec intelligence, remontant vers le nord quand de profondes dépressions menaçaient d’apporter des conditions sévères, puis plongeant vers le sud pour éviter les crêtes de haute pression situées entre ces dépressions. Il a su trouver un équilibre entre vitesse et gestion des risques, d’autant plus que son Open 50 est léger et n’est pas à son meilleur dans les conditions de vents forts et de grosses vagues. Andrea, ayant commencé sa course le 18 novembre comme dernier bateau à quitter La Corogne, a maintenant rejoint l’arrière de la flotte et navigue en 9e position, se trouvant à 700 milles derrière sa prochaine cible, William MacBrien sur Phoenix.

Alessandro Tosetti a atteint la zone limite des glaces au nord des îles Crozet, se rapprochant de l’endroit où Ari Känsäkoski a démâté dans la nuit du 21 décembre. Alessandro a dû intensifier ses efforts sur son ULDB 65 Aspra, car une descente lente de l’Atlantique et une escale au Cap indiquent qu’il pourrait terminer la course après la date limite d’arrivée de l’événement, fixée au 22 mai.

Ari Känsäkoski, de son côté, a réussi à parcourir 800 milles depuis son démâtage et se trouve désormais à moins de 400 milles de Durban. Son périple a été une démonstration remarquable de sens marin, alliant calme et compétence pour naviguer vers l’Afrique avec un gréement de fortune et une quantité limitée de carburant. Nous espérons que les conditions météorologiques resteront favorables pour son dernier grand effort, qui pourrait le voir arriver en toute sécurité à Durban au début de la semaine prochaine.

Hier, Kevin Le Poidevin a franchi le cap qui marque la transition de l’océan Atlantique à l’océan Indien. Le skipper australien est de bonne humeur et reste concentré sur son parcours. Il ne semble pas avoir été affecté par les circonstances malheureuses qui l’ont amené à quitter La Corogne avec un retard de quatre semaines, le plaçant ainsi en dernière position sur l’eau.

Il n’y a vraiment pas de jour monotone dans le Global Solo Challenge. Suivre de près les développements, les hauts et les bas que chaque skipper doit affronter, ne cesse de m’impressionner et de m’émerveiller quant à l’effort incroyable déployé par tous les participants."
Source GSC

13 jan. 2024

Le quotidien de Cole... on peut aisément se passer du son !

www.facebook.com[...]1181790

13 jan. 2024

Faudrait pas créer un nouveau fil?

13 jan. 2024

On va attendre encore un peu, on passe au fil suivant vers 300 posts.

13 jan. 2024

Bonjour,
voici la liste des sujets sur "Global Solo Challenge"

Le 1: 315
Le 2: 288
Le 3: 213

13 jan. 2024

"Une autre tempête pour Philippe Delamare et une petite frayeur
Marco Nannini
13/01/2024

Malgré une remontée de 10 degrés depuis le Cap Horn jusqu’à 46 degrés sud, Philippe Delamare semble avoir peu de chance de trouver un répit face à des conditions difficiles. Hier, il avait navigué sur un cap plus à l’ouest pour sortir du flux de vents forts dans lequel il naviguait. Cependant, une autre tempête se forme à son nord et le frappera dans le cours de la nuit. Les vents ne seront pas favorables cette fois-ci et c’est toujours stressant de devoir faire face à un autre coup dur lorsque vous avez passé tant de temps à faire face à des vents forts et au temps misérable de l’Atlantique, de l’Indien et du Pacifique Sud. Hier soir, il y a eu aussi une petite frayeur, le traceur satellite de Philippe a envoyé une alerte de détresse. Or, le traceur n’est pas l’un des systèmes de détresse officiels à bord (SMDSM), il semblait donc un peu étrange qu’il ait été activé. Cependant, comme le traceur alerte immédiatement les organisateurs de l’événement, tous les autres systèmes (Epirbs) envoient leur signal directement aux stations de recherche et de sauvetage terrestres qui peuvent prendre un peu de temps avant de prendre contact avec les organisateurs. Ainsi, nous n’avons pas pu immédiatement confirmer si c’était la seule balise de détresse qui avait été activée et quelle était la situation. Ne laissant rien au hasard, nous avons immédiatement essayé de contacter Philippe, sans succès, puis ses contacts à terre, qui malheureusement n’avaient pas récemment parlé à Philippe. Nous avons poursuivi en contactant MRCC Argentine demandant à enquêter si un signal de détresse avait été envoyé depuis la position que nous avions reçu avec le message d’alerte du traceur. Nous étions également en contact avec Cross Griz Nez en France, qui serait informé si l’un des Epirbs de Mowgli avait été activé, son bateau étant sous pavillon français. Aucun signal de détresse n’avait été reçu par une quelconque autorité mais nous ne pouvions toujours pas confirmer que tout allait bien à bord de Mowgli. Heureusement, Philippe a finalement vu les appels et les messages entrants et a rappelé pour signaler que tout allait bien. Fausse alerte, en fait nous enquêtons encore sur la manière dont l’alerte a été activée sur le traceur, que ce soit par accident ou à la suite d’une défaillance de l’appareil. J’ai discuté avec Philippe qui se méfiait de la tempête prévue pour aujourd’hui et a commenté que malgré son avance sur les poursuivants, il est constamment conscient qu’il ne peut pas baisser sa garde. Il a également salué la performance de Cole et a commenté qu’elle semble avoir été particulièrement malchanceuse avec les conditions météorologiques du Pacifique qui l’ont forcée à faire un détour très coûteux et il a aussi dit qu’il est parfaitement conscient que tout peut encore arriver car il lui reste encore plus de 6000 milles à parcourir!"
Source GSC

13 jan. 202413 jan. 2024

Pour l'instant il n'y a pas grand chose à dire

Devant:
Philippe Delamare dans un vent moyen 21 nds rafales à 27, file à 7,5 nds au près bâbord amure dans la houle de Sw croisée par celle du vent venant du NW. Pour demain Dimanche vers 04:00 du vent plus fort de SW. Il devrait retrouver sa vitesse habituelle. La tendance météo est instable devant lui. Plus d'émetteur AIS depuis le Horn.

Cole Brauer cap à l'Est fonce à 12nds à 2400 milles du Horn et 3150 de Philippe Delamare. Un émetteur AIS qui était au top, n'a pas fourni de point depuis le 2024-01-02 21:20 UTC

Ensuite les poursuivants, beaucoup moins rapide

A la fin les éclopés qui vont essayer d'arriver à Hobart
-Louis Robein avec comme pb principal l'accrochage de son pilote
-Edouard De Kyser, qui a cassé 2 vérins de pilote. Moteur électrique coincé par un court circuit qui va l'embêter à l'arrivée à Hobart. Plus de batterie de service, il utilise les batteries 48volts du moteur électrique, plus d'émetteur AIS ..Une TODOLIST très longue.
Il est cap au Sud à 880 milles du sud de la Tasmanie à, 4,5 nds
-Henri Kansakovski en approche à 167 milles de Durban, avec un plein de carburant il marche à 3,3 nds

Le dernier Kevin Le Poidevin au sud du Cap Lewin fait sa route tranquille

13 jan. 2024

Une polémique naissante sur les résosocios à propos du handicap de certains par rapport à d'autres...
Il est vrai que Philippe Delamare, par exemple, sur son Actual 46, est parti un mois avant certains Class 40, dont Cole Brauer...

Le 30 septembre pour lui, le 29 octobre, pour elle.

13 jan. 2024

Je me posais aussi la question. Faudrait étudier plus en détail la procédure d'attribution des ratings. Je ne sais pas non plus pourquoi certains Class 40 sont partis avant les autres.

13 jan. 2024

Les vieux avant les flambant neufs ???
Mais je ne sais pas non plus exactement.

13 jan. 2024

Tous ces Class 40 sont assez vieux (pre 2010) il me semble.

13 jan. 202413 jan. 2024

Oui, 2008 celui de Cole. c'est pas le bon critère.

13 jan. 2024

Vite fait bien fait ! On s'en est même pas aperçu... Je m'étais dit que François Gouin s'était rapproché pour apercevoir l'île d'Auckland, mais il en a profité pour repasser une drisse, en se mettant à la cape ! Bravo !

globalsolochallenge.com[...]/terre/

13 jan. 202413 jan. 2024

Bonsoir, pour le handicap déterminant la date de départ, chaque concurrent devait fournir un certificat IRC . Ensuite Marco donnait cette date et heure de départ. Chaque concurrent pouvait discuter de partir plus tard ou plus tôt.

Un certificat IRC ou un certificat IRC Endorsed si requis par l’Organisateur ou si le skipper s’en serve pour faciliter l’attribution du son Bateau à un des groupes du départ

Un Certificat IRC ou un Certificat IRC Endorsed est requis, le Skipper doit fournir une liste de toutes les voiles ainsi que leurs mesures qu’il a l’intention d’amener à bord pendant l’Événement. Toutes modifications de cette liste doit être communiquée par le Skipper et approuvée par l’Organisateur avant leur départ attribué. Aucune voile ne peut dépasser les mesures utilisées pour obtenir le certificat IRC ou le certificat IRC Endorsed, sauf dans les cas prévus au paragraphe 16.2. Une déclaration de jauge d’un nouvelle / différente voile par le voilier ou un jaugeur agréé par l’autorité délivrant le certificat peut être exigée par l’Organisateur pour les voiles qui pouvant avoir un effet sur le Rating IRC

7.1 Groupes de Départ
7.1.1 Les Bateaux seront assigné un groupe de départ par l’organisateur en fonction du numéro de base RYA d’un bateau et / ou d’une Certificat IRC ou d’une note IRC Endorse et / ou d’une Certificat ORC et / ou d’une Rating (TCC) appliquée par l’organisateur

7.1.2 L’Organisateur se réserve le droit s’il le juge opportun de prendre en compte d’éventuelles Modifications au Bateau lors de l’attribution d’un groupe de départ

A lire ici:

MOWGLI de Philippe Dedamare a été considérablement allégé en enlevant tout ce qui était inutile. Il n'empêche qu'il est réellement plus lent que les class40. d'environ 1,5 nds Par contre il a une grande stabilité de vitesse donc une bonne vitesse moyenne. De plus Philippe a basé sa stratégie sur la route la plus courte.

13 jan. 2024

Oui, mais on ne peut pas s'empêcher de constater que Philippe est actuellement en avance d'un mois, grosso modo sur ses premiers poursuivants... et qu'il est parti un mois avant eux !

13 jan. 2024

Bizarre la trace de Delamare en ce moment: 7 nds dans la mauvaise direction!

13 jan. 2024

🇮🇹 Philippe choisit d'éviter la tempête dans les vents opposés 👇
Dans une mise à jour antérieure aujourd'hui, nous avons mentionné que Philippe Delamare était censé affronter des vents importants ce soir avec Mowgli et que cette fois-ci les vents n'étaient Philippe naviguait vers les vents plus forts ce soir et a choisi d'adopter une approche prudente, il avait clairement indiqué lors de notre appel hier qu'il pensait que cette tempête pouvait représenter une menace. Il a pris le temps d'écrire un court message pour informer l'organisateur qu'il aurait navigué sur une corniche en direction de l'ouest pour rester à l'écart du front en mouvement et qu'il reprendra son cours quand il se sentira à l'aise Nous avons dit que tout pouvait encore arriver, peu de gens l'ont vu venir. Je comprends parfaitement le choix, avec un avantage important à gérer il n'y a pas besoin de prendre des risques inutiles, tout comme Cole n'a pris aucun risque avec ses tempêtes, tout le monde démontre les compétences navales nécessaires pour ramener ce grand défi à la maison.

globalsolochallenge

globalsolochallenge.com[...]ntrari/
Source GSC

13 jan. 2024

Pas exactement, Mowgli est au pointage d'aujourd'hui, 12jours 9 heures et 13 minutes en avance: ce n'est pas un mois.
First Light a donc repris près de 18 jours depuis son départ; ce n'est pas négligeable.
L'écart de VMG entre Mowgli et First Light, depuis leur départ, est aujourd'hui de 1nd. C'est bien inférieur au potentiel théorique des class 40 même ancienne génération.
Cela met en évidence, AMHA, la difficulté de mener ces bateaux à leur potentiel maximum dans une course sans escale.
A cela il faut ajouter la préparation et l'expérience de Philippe Delamare et sa capacité à mener un plan ancien bien préparé près du maximum de son potentiel.
Et la course n'est pas finie; et l'Atlantique risque d'être plus favorable aux bateaux de course!

14 jan. 2024

Oui tu as raison en théorie.
Mais 3.300 NM en gros les séparent ainsi que le passage du cap Horn !
Je n'avais pas réalisé que First Light lui avait déjà repris 18 jours...

Les bateaux de course ?
Tu englobes qui dans ton classement ?

13 jan. 202414 jan. 2024

Oui Delamare est en train de s'écarter d'un gros machin avec des rafales à 40nds venant de l'Uruguay . Cela devrait défiler assez vite dans son nord. Le vent de SW devrait venir à lui vers 4h du matin Dimanche.

Toute l'Argentine est secouée par des williwaw . En général cela fait monter les dépressions qui passent dans le Sud du Horn vers le Nord en longeant l'Argentine. Donc Dimanche soir vers 21h Philippe Delamare risque de se faire rattraper par ce genre de phénomène. Cela va lui donner une mer croisée avec grande houle de NW et vagues forte de SW. Il ne pourra pas aller vite dans ce grand chaos.

EDIT: Il a informé de sa décision de faire de l'Ouest en attendant que le front passe. Il est prudent, la dépression s'est encore creusé plus fortement

Il a pris le temps d’écrire un message bref pour informer l’organisateur qu’il allait naviguer sur un bord à l’ouest pour rester en dehors du front qui passait et qu’il reprendra son parcours lorsqu’il se sentira en sécurité pour le faire.

13 jan. 202414 jan. 2024

L'Océan Indien est aussi en train de se secouer. Un Ouragan serré très fort (57 nds) devrait passer sur l'île de la Réunion puis continuer sa route vers le SE, en faiblissant

Son petit nom s'est Belal Il y avait déja Alvaro dans le SE.
La saison cyclonique est entre novembre et fin avril. Donc que du temps "normal"

Pour plus de détail, il faut lire un petit peu.

14 jan. 202414 jan. 2024

Philippe Delamare sur Mowgli est revenu cap vers le Nord, à petite vitesse de 5 nds . Le vent est de SW, #5 à 25nds la mer est forte 4 à 5m

Petite historique avec sa trace:

Passage du cap 43° au 247 °à 13/01/2024 18:45 UTC en Lat/Lon: 45° 42.11 S, 054° 31.26 W
cap au 357° à 14/01/2024 00:30 UTC en 45° 45.39 S, 055° 9.35 W

soit 5:45 h de perdues

Il cherche à se rapprocher de la côte pour que les vagues soient moins grosses d'environ 2m au lieu de 4 à 5.

14 jan. 2024

Le Bulgare Pavlin va faire escale à Bluff, au sud de la NZ, pour réparation sans aide.
Il a l'autorisation des autorités.

globalsolochallenge.com[...]rieure/

(Je suis en train de relire le bouquin d'Yves Parlier qui s'était arrêté dans l'île Stewart).

16 jan. 2024

En définitive, il n'est pas allé jusqu'à BLUFF (j'ignore qui lui avait donné ce conseil bizarre). Il est au mouillage au NE de l'île Stewart.
Complètement épuisé par le manque de sommeil. Il a fait une première tentative pour démêler le bout coincé dans l'hélice, mais sans succès.
Il dit sur son blog qu'il va dormir avant d'essayer à nouveau.

14 jan. 2024

Ari sur son Zero Challenge démâté est à moins de 100 milles de la côte.
On dirait qu'il a bien anticipé le tapis roulant du courant des Aiguilles qu'il va traverser en direction de Durban ?

14 jan. 202414 jan. 2024

Pour Ari, je ne sais pas trop s'il a bien anticipé, en tout cas il très à l'Est de Durban, donc une fois proche de la terre il pourra mettre le cap au SW pour rejoindre Durban
La langue de courant qui longe la côte commence à 56 milles de la côte. Le maximum à 2,2 nds est de 44 milles à 20 milles de la côte.

Position actuelle à 12:00 UTC
Lat/Lon: 29° 36.37 S, 032° 48.34 E
65 milles de la côte
90 Milles de Durban
Vitesse 1,8 nds.
Cap au 305°

14 jan. 2024

Sans commentaires:
🇪🇸 Les conditions à venir sont vraiment compliquées pour le leader Philippe Delamare 👇
Lorsque le Global Solo Challenge est organisé avec un système de handicap inversé, l'un des points qui soulignent les critiques de l'idée est que les bateaux ne naviguent pas dans les mêmes conditions dès le début et ne le feront peut-être jamais. Eh bien, avec différents types de bateaux, que le handicap soit appliqué au début ou à la fin, le navire finira par naviguer dans des conditions météorologiques différentes de toute façon. D'autres font remarquer que ce ou ce groupe de bateaux a un avantage saisonnier lorsqu'il navigue tôt ou tard. Cependant, les opinions sont tellement variées qu'il semble surtout que ceux qui soutiennent un modèle particulier cherchent des raisons pour lesquelles leur idole préférée n'est pas en tête. De mon point de vue personnel, j'ai toujours pensé que 25 000 miles était un très long chemin et que la chance ou l'absence de celle-ci n'est pas un facteur si grand puisque les choses sont destinées à changer dans le temps. Quand Philippe a tourné le Cap Horn dans des vents favorables, j'ai lu beaucoup de commentaires sur sa "chance". Cependant, quelques jours plus tard, il a eu plus d'un mal de tête à gérer, d'abord en évitant le pire d'une tempête qui l'a conduit à naviguer vers l'ouest et maintenant qu'il doit naviguer vers le nord avec la perspective d'une vaste zone de vents légers qui peuvent arrêter leur progression. Clairement, si les vents favorables étaient une « chance », ce qui est maintenant est clairement terrible « malchance ». La vérité c'est que le vent et le temps sont étrangers à notre présence terrestre « insignifiante » et nous devrions juste apprendre à vivre avec ce qui vient, quoi qu'il en soit. Les motifs du GSC en mer n'ont pas le luxe de se plaindre dans les commentaires des médias sociaux sans pieds ni tête, pour eux ce serait simplement une perte de temps, ils ne peuvent que profiter pleinement de ce qu'ils ont et, comme nous l'avons clairement appris, tous les jours ne sont pas favorables, pour Personne.

globalsolochallenge

globalsolochallenge.com[...]icadas/
Source GSC

14 jan. 2024

Quel charabia !
Rien compris en ce qui me concerne.

14 jan. 2024

Bonjour
La zone de vent faible est très courte. Il aura rapidement du vent frais venant de l'ouest puis du vent très fort.
Le petit temps l'attends au large du Brésil, là où les Class40 seront les plus rapides.

14 jan. 202414 jan. 2024

@ Courtox
Il est évident que le courant va déporter naturellement Zéro Challenge vers le SW...

14 jan. 202414 jan. 2024

Oui vers le SW, mais il faut qu'il avance vers l'Ouest le plus possible pour éviter de passer devant Durban poussé par le courant de 2Nds vers le SW.
Pour moi de là où il est il doit mettre toute son énergie à traverser la veine principale, en gardant un cap à 90° du courant pour se rapprocher le plus de la côte.
24 mille de veine de courant sz 2nd à traverser à moins de 2 nds, c'est 12 heures
- S'il arrive à la côte avant Durban, il longera tranquille cette côte.
- S'il arrive pile entre les jetée, félicitations!!!
- S'il arrive dans le SW des jetées, il faudra aller le chercher, ou les laisser aller à Port ELizabeth

14 jan. 2024

C'est bien ce qu'il est en train de faire...

14 jan. 2024

Oui il est connecté sur le site H&O en permanence et accepte nos conseils.

14 jan. 2024

Zéro Challenge au milieu de la veine de courant, il progresse à 5,5 nds.
Il sera probablement à Durban demain.

15 jan. 2024

Bonsoir,
je pense qu'il avait gardé assez de carburant pour y aller à fond au moteur de façon à ne pas trop, trainer dans le courant.

15 jan. 2024

Ça doit être épuisant. Il ne semble pas avoir la possibilité de changer son hydrogénérateur de côté. Je me demande pourquoi.

Louis Robein: trois jours sans énergie
globalsolochallenge.com[...]nergie/

Bonjour mon fan club, Un petit résumé de mes trois derniers jours. Mes batteries de services étant bien basses, je reste à la barre pendant 10h dans la journée. Je suis tribord amure donc les batteries ne chargent pas et je n’ai plus assez d’energie pour allumer l’ordinateur. La nuit, je remets le pilote car j’ai alors encore un peu d’énergie. Au petit matin, l’alarme de la centrale de navigation m’indique que mes batteries sont trop faibles. Contrôleur de batteries éteint, batteries trop faible.

Décidément je suis entouré de problèmes d’énergie la pile de ma montre est HS. Même le répétiteur sur le mât ne m’affiche plus les données et le pilote ne démarre plus. Je me mets donc a la barre pour 12h toujours tribord. J’attend une bascule qui n’arrive pas. Pour la nuit, j’invente le pilote à bout (corde ou ficelle pour les terriens).

Au petit matin barre pendant 2h en attendant des informations de Jean-Pierre. Au vu d’un grand front, deux solutions possibles. Soit plein nord direction Perth et se protéger pour laisser passer le front ! Soit sud-est avec des vents forts pendant quelques heures. Le vent ayant tourné me permettant de faire du Sud puis sud-est, je choisis cette option.

Chemin plus court et bâbord amure qui chargent les batteries comme elles peuvent au vue de leurs états. Je vois à nouveau mes cadrans. Je me remets à la barre pour 5h, vire de bord et prend un ris sous pilote à bout car le vent monte. Maintenant je peux mettre occasionnellement le pilote pour me reposer et l’ordinateur pour vous écrire cette petite bafouille.

15 jan. 202415 jan. 2024

Bonsoir,
il y a aussi Edouard de Keyser qui est sans énergie électrique. Il n'avance pas très vite. Il va mettre un temps fou pour aller à Hobard. En plus le moteur électrique est en panne, donc si dans la grande baie d'Hobart il n'y avait pas de vent, cela serait un calvaire pour lui.

Sa batterie de service à force de tomber en dessous de 10 volts est foutue. Il n'en a qu'une et pas de rechange.
Il utilise ses batteries prévues pour le moteur en 48 volts avec un convertisseur. Ce convertisseur ne doit pas être terrible car il n'arrive pas à charger les tablettes rapidement. Comme il n'a rien d'autre pour naviguer, pas d'afficheur de carte (sauf le sextant et les cartes papier), il utilise son smartphone de temps en temps.

Ses panneaux solaires ne fournissent pas d'énergie, car il fait gris tout le temps dans les mer du sud. L'hydrogénérateur c'est juste un complément d'énergie, et c'est très faible aussi.

Il n'a pas réussi à faire marcher son capteur de barre. Donc le vérin va en butée sans que le contrôleur le sache d'où des poussées fortes et inutiles qui nécessitent 15A donc entrainent la batterie de service dans les fonds, et cassent le vérin. Il lui reste 1 vérin en fonction qu'il a bricolé à partir des 2 précédents qui avaient cassé en Atlantique.

Il serait sage qu'il s'arrête à Hobart, car dans le Pacifique il n'y a aucun arrêt possible avant la côte du Chili.
Il aurait ainsi le temps de démonter tout les circuits électriques et en faire de meilleurs avec des gros câbles dans des gaines bien saisies, plus une identification précise.

Dans les bonnes choses, il y a les nouvelles bagues de safran (6 par safran) qui ne s'usent pas.
Merci à l'équipe du chantier de Cape Town

Il en faut du courage et de la ténacité pour naviguer dans les mers du sud sur ce bateau.

Le Facebook tenu par les amis d'Edouard est ici:

Je vous montre la photo qu'il voulait faire, prendre son café dans la tasse où il est écrit 50ème (de latitude sud) son point le plus sud était 48° 20.54 Sud

Le dernier point envoyé par son Garmin Inreach, et la trace du Trackin. Je ne sais pas où il va par là?

Dernier message du 12 Janvier 2024.

15 jan. 202415 jan. 2024

Bonjour,
06:36 heure de Paris. SolarWind est cap à l'Ouest Nord Ouest. d'après son Garmin Inreach
Il est passé à ce cap à 05:14h heure de Paris.
Il a modifié l'émission de sa localisation à toutes les 20 minutes, le 14/01/2024 à 21:05H (Paris) . Bizarre

Confirmé par le tracker de la course, cap au 273° à petite vitesse.

Speed: 4.6 knots @ 273.30°
Skipper: Edouard De Keyser
Position at: 15 Jan 2024 05:30 UTC
Lat/Lon: 42° 12.58 S, 129° 30.98 E

Il est dans un vent de Nord de 15 à 20 nds.
Il est au vent de travers et se déplace vers un front à 5 nds qu'il devrait toucher vers 15:00h avec des vents de Sud de 25 à 35 nds

15 jan. 2024

Il fait franchement peur le garçon. J’espère aussi qu’il va s’arrêter définitivement à Hobart car j’ai peur pour lui que ça finisse pas bien.

15 jan. 202415 jan. 2024

SolardWind de nouveau cap au Est-Sud-Est depuis 8:00h

Vitesse : 4,01 km/h Cap : ESE

Latitude : -42.217218 Longitude : 129.495420

En 12h il est revenu de 30 milles vers l'Ouest.

S'arrêter définitivement à Hobart, veut dire abandonner le bateau et rentrer en avion. Pas facile car il ne peut pas se payer de billet d'avion, ni la place de port pour le bateau

15 jan. 2024

Enfin une bonne nouvelle : Zéro Challenge à l'entrée du port de Durban... Bravo à lui !

15 jan. 2024

Belle navigation avec un bateau très lent.

15 jan. 2024

Euh... c'est une blague, le bateau "très lent" ???
Il a démâté le 21 décembre par 42°sud... depuis il est sous gréement de fortune et/ou au moteur, ravitaillé deux fois en gasoil (par un pécheur japonais puis un paquebot finlandais).
Plusieurs centaines de milles et il arrive tout seul au port.
Si c'est pas un exploit !

15 jan. 2024

Bien oui, c'est un exploit de faire une telle navigation précise avec un bateau lent car démâté

15 jan. 2024

Des précisions sur le FB : en fait, à 8 milles de l'arrivée, il a dû faire appel aux secours pour le remorquer, parce que la courroie principale ("utility bent" ?) venait de casser... Il mesure la chance qu'il a eue. Maintenant à l'abri dans le port.

15 jan. 202415 jan. 2024

Vento di Sardegna est remonté à 200 NM de Phoenix. Il était 1000 NM derrière il y a 9 jours, et 700 NM derrière il y a 5 jours. Encore 2-3 jours pour le rattraper je crois.

Par ailleurs, il est quelques 500 NM derrière Espresso Martini (qui va bientôt faire une halte) et Koloa Maoli, 1100 NM derrière Kawan, et 1200 NM derrière Obportus.

15 jan. 2024

Pas trouvé de version en français, sorry.

Edouard De Keyser faces critical technical problem on Solarwind
globalsolochallenge.com[...]arwind/

At around 1800 UTC yesterday Edouard de Keyser informed the event organisers that he had damaged the starboard rudder and that he could no longer sail on a port tack nor use his autopilot, he had also lost use of his engine just a few days ago.

He was in approximately 20 knots of decreasing wind from the NE at the time, meaning he could no longer sail towards his intended destination, Hobart, on starboard tack. Today at around 12:00 UTC the wind is expected to change rapidly to the SW with the arrival of a cold front and increase to 30-35 knots. After analysis of the weather and his routing options, in consultation with his weather router, Edouard opted not to sail to the NW on the other tack as the weather evolution in the coming days would not allow him to reach South West Australia whilst on port tack only. Therefore Edouard has opted to wait for the wind shift whilst heaving-to, a manoeuvre that stops the boat under sail, and rest in preparation of challenge ahead.

Without autopilot and with strong winds to come Edouard is rightly apprehensive but did not feel he was in any immediate danger. Edouard asked to the organisers to inform JRCC Australia of the situation as a precaution so they can monitor the situation. Edouard is about 400 miles from shipping and at present he feels his best option is to make progress under sail towards land with the new wind. The tracker frequency has been increased and his progress can be monitored on the event tracker. We will publish updates as the situation evolves.

15 jan. 202415 jan. 2024

Bonjour,
Au vu du sillage de ces précédentes heures, on pouvait effectivement penser que quelque chose de grave était arrivé.
Le grand point faible de ce bateau se situe dans les 2 safrans, accouplés par une barre . Le pilote automatique est sur une seule. Dans le règlement il était spécifié que le bateau devait disposer d'une barre de secours directement sur l'axe. Edouard a fait une demande de dérogation qui a été acceptées.

Voir les points 4.14 BARRE DE SECOURS D'URGENCE
4.14.1 Une barre franche de secours pouvant être montée sur la mèche du gouvernail sauf
a) la principale méthode de direction est au moyen d'une _barre en métal incassable _bien que même si c'est le cas, il est toujours fortement recommandé qu'une barre d'urgence soit emportée
b) il existe deux méthodes (par exemple, des barres franches, des roues) pour contrôler un gouvernail, dont aucune ne partage des composants avec l'autre, à l'exception de la mèche du gouvernail

4.14.2 Lorsque cela est possible, un tube installé en permanence avec une hauteur minimale au-dessus de la ligne de flottaison (y compris lorsque le bateau est gîté) avec une guêtre flexible étanche entre le haut du tube et la mèche de gouvernail pour empêcher l'infiltration d'eau en cas de défaillance de la mèche de gouvernail/du palier inférieur

4.14.3 Une méthode éprouvée de pilotage d'urgence avec le gouvernail désactivé

Bref, Edouard devait faire au Crouesty un point d'accrochage du pilote sur l'autre côté, cela n'a pas été fait au Crouesty ni aux escales.
Il n'a pas à bord de barre franche de remplacement, donc la barre cassée ne permet plus d'avoir les 2 barres couplées.
Le pilote est accroché au "système" de barre, c'est une un tube reliant les 2 barres avec amortisseurs en caoutchouc, par une potence en acier , si elle est cassé, plus de pilote.

Déjà que 2 vérins ont été cassés. Il va lui rester les joies de la barre.
Il doit aussi immobiliser le safran qui n'a plus de barre. L'enlever demande une mer plate et 12 h de souffrances, déjà réalisé au Cap Vert et à Cape Town pour changer les bagues. Coiupolé la barre qui reste avce le vérin me semble impossible.

Pour l'instant il est cap à ESE à 1 noeuds.

Je montre une photo du bord pour que vous puissiez le vérin installé sur bâbord, l'accrochage sur la barre horizontale reliée par des diabolos aux 2 barres franches.
C'est du grand bricolage , qui est "peut être correct" pour traverser l'Atlantique par les Alizés mais pas pour l'Océan Indien.
Il y a trop de jeux, de mouvements parasites des safrans qui sont rarement parallèles, des efforts inutiles provoquant des torsions. Pas du tout "mécaniquement correct" .

15 jan. 2024

Le communiqué parle d'une casse de safran tribord. Tu dis que c'est plutôt la barre franche tribord qui a cassé. C'est pas la même chose!

En cas de casse de la barre franche tribord (et non pas du safran lui-même), je comprends bien au vu des photos que le pilototo à bâbord ne peut plus fonctionner quand c'est le safran tribord qui travaille. Mais je me dis qu'il devrait être possible de fabriquer une barre franche de fortune avec les moyens du bord. Par exemple en découpant une porte. Peut-être qu'il ne serait pas possible de relier les deux barres franches entre elles, mais au moins le safran tribord serait fonctionnel à la main.

15 jan. 202415 jan. 2024

Bonjour,
Je pense que c'est la barre, elles sont fargiles, alors que les safrans sont énormes, lourds et robustes car fixes. Les 2 safrans sont toujours dans l'eau, il n'y a pas moyen de relever celui qui est au vent.
il est impossible de construire une barre franche de secours à bord à mon avis. Les portes sont de simples plaques de contreplaqué. De plus il faudrait fixer ensuite les 2 barres puis faire un accrochage du vérin du pilote

On a discuté de tout cela avec Edouard au Crouesty, lui était certain que tout irait bien avec barres et safrans , que l'on ne devait pas s'en occuper, mais l'aider à réaliser sa TODO Liste, qu'il avait dans la tête.
On s'est donc concentrés sur le gréement qui a l'air de bien résister, pas de dématage pour l'instant, changement complet du gréement courant les enrouleurs coincés, l'étai trop long de 10cm, winch détruits à réparer, plus carénage, mise à l'eau, plongeurs pour régler l'hélice, mise en fonction du pilote avec 1 vérin. Récupération du grand Spi et du grand Tangon transporté depuis Hendaye.
.... Puis les cartes papiers, électronique les 2 tablettes avec toutes les cartes mondiales , les systèmes de réflection radar actif , perche IOR ...entre autres choses
Prêt d'un moteur HB neuf pour traverser le Golfe de Gascogne sans vent, plus le plein d'essence, qu'il a fallut aller chercher à La Corogne.

Mais ... pas de mise en place d'un capteur d'angle de barre car Edouard manquait de finances...Au final, au départ il est parti avec dans les cartons la VHF neuve conforme, et un capteur de barre.
Il a ma casquette noire fétiche

Il y avait au minimum 3 mois de travail à faire, plus des changements profonds à faire: électricité , système de barre, étanchéité . On étaient bénévoles venus l'aider par hasard sur ces 15 jours coupés par une promenade à Pornic aller/retour car il devait aller au festival du film polars, des pro sont venus au tarif le plus bas pour faire les travaux "sérieux" . Rien n'a été testé sur l'eau avant son départ de la Corogne.

Je pensais simplement que Marco aurait interdit son départ de la GSC, mais il est parti tout en bricolant tous les jours.

Je regrette de l'avoir aidé. Je n'aime pas ce bateau.

15 jan. 2024

Je regrette de l'avoir aidé. Je n'aime pas ce bateau.

Je serais rassuré pour lui s'il s'arrêtait en Australie.

15 jan. 2024

S'il y arrive, de toute façon il faudra qu'à nouveau il fasse appel aux dons de sa communauté.
S'il reçois de l'argent alors il continuera, c'est son seul objectif: naviguer.

Je te laisse je vais aller entretenir mon bateau, avec lequel je n'irais jamais dans l'océan Indien.

15 jan. 2024

Le dernier point de sa situation en français. Il était à la cape.
Il est surveillé par les autorités australiennes.
La màj de son tracking est toutes les heures.
A 17h, on voit qu'il a remis en route vers le nord à 6,5 nds.

globalsolochallenge.com[...]arwind/

15 jan. 2024

@courtox56 tu n'as pas de regrets à avoir, en parlant avec des gens qui le connaissent depuis des lustres, il est du genre à partir quand même, simplement encore moins bien équipé/préparé, donc ton intervention n'as pu qu'être positive.

Ce qui aurait pu changer les choses, c'est que l'organisateur ne donne pas de dérogations sur un point aussi essentiel que celui là. c'est pour moi une faute grave, surtout pour un parcours aussi risqué que celui là...

Espérons que la voix de la raison guide l'Edouard à laisser ce bateau à quai, car si ce n'est pas le bateau qui lâche, ce sera le skipper et personne ne vut cela...

15 jan. 202415 jan. 2024

Suite de la belle histoire d'Ari / Zéro Challenge :

globalsolochallenge.com[...]ban-fr/

15 jan. 2024

Cela fait plaisir à voir

15 jan. 2024

Content pour lui! Ça n'a pas dû être tres drôle que de ramener son bateau démâté, dont les mouvements sont nettement plus désagréables que sous voiles.

15 jan. 202415 jan. 2024

Flora: Le dernier point de sa situation en français. Il était à la cape. Il est surveillé par les autorités australiennes. La màj de son tracking est toutes les heures. A 17h, on voit qu'il a remis en route vers le nord à 6,5 nds.

A sa place, je viserais Adélaïde, because vents dans le dos ou tribord amure. Si quelqu'un pouvait calculer la distance ...

15 jan. 2024

La distance pour Adélaïde = 580 NM.
En utilisant l'outil sur le tracking (toggle ruler, tout à droite de la barre horizontale).

PS pour paraphraser Courtox, il a dû lire ton conseil : il fait cap sur l'entrée de la baie qui mène à Adélaïde...
;-)

15 jan. 202416 jan. 2024

Bonsoir,
Pour Adélaïde cela lui fait 600 milles, jusqu'au port au fond de la baie pour Edouard avec beaucoup de vent portant tribord amure. Pour la fin le vent risque d'être plus faible et moins favorable. Il va falloir lui trouver quelqu'un pour l'aider la bas.
J'avais contacté quelqu'un à Hobart qui parle Français. Pour l'Australie là je suis sans contact.
Son équipe à terre va lui trouver cela.
Il y a le Adelaide Sailing Club (Adelaide, Australie-Méridionale) et Brighton & Seacliff Yacht Club qui connait?
Je pense qu'il me contactera pour ses tablettes dont le GPS ne fonctionne plus?

Le soucis c'est l'absence de réservoir d'eaux noires dans son bateau, on est en Australie ...ce sont les Rois de la protection de l'environnement. Ils préfèrent les chiottes sèches

15 jan. 2024

Où on apprend que Philippe a souffert d'un lumbago... contre-coup de l'annonce qu'il est tout nouveau grand-père d'une petite Anouk ?

globalsolochallenge.com[...]arwind/

16 jan. 2024

Pour SOLARWIND, ce matin à 7hTU, toujours du bon vent portant vers Adelaïde... plus que 500 NM.

16 jan. 2024

Cole à moins de 2.000 milles du cap Horn, au dernier point... une dizaine de jours ?
La météo ne paraît pas trop méchante pour les jours à venir.

16 jan. 2024

J'ai jeté un coup d'œil sur les environs d'Adelaïde. Il y a près de 100 NM entre l'entrée de la passe de Kangoroo Island et la ville. Mais je n'ai pas trouvé beaucoup de marinas plus proches dans cette zone. Juste Port Lincoln (tout à l'ouest) peut-être.

16 jan. 2024

Sur goog, on voit un grand port de plaisance au nord, North Haven Marina, siège du Cruising Yacht Club of South Australia... qui semble facile d'accès à la voile.

cycsa.com.au[...]act-us/

De l'autre côté, pour Port Lincoln, beaucoup d'îles à contourner ?

16 jan. 2024

Oui, mais là tu es déjà à Adélaïde, où il y a plusieurs marinas. Je cherchais plutôt une marina un peu plus proche pour SolarWind.

16 jan. 2024

ok, rien vu de plus proche.

16 jan. 202416 jan. 2024

Une brève mise à jour sur la situation sur Solarwind. Nous avons de bonnes nouvelles : Edouard a réussi à retirer le gouvernail tribord cassé tout en conservant l’usage du pilote automatique. Maintenant, même s’il ne peut naviguer que tribord amure, la situation est grandement améliorée car le gouvernail cassé risquait d’endommager le bateau. Edouard signale un vent soutenu de 25 nœuds et des vagues de 3-4m, mais maintenant la navigation est bien gérée avec le pilote automatique et un plan de voilier réduit avec une vitesse moyenne d’environ 5-6 nœuds. La situation semble être gérable et il ne semble pas probable qu’elle s’aggrave. J’ai parlé à Edouard via Satphone et il semble suffisamment reposé et de bonne humeur (compte tenu des circonstances). L’itinéraire actuel est en direction de Kangaroo Island (360nM) et Adelaide avec la destination finale à déterminer en fonction de l’évolution de la météo.

globalsolochallenge.com[...]arwind/

16 jan. 2024

OK, donc c'est le gouvernail qui est c assé, pas seulement la barre.
Je vais me renseigner si possible.

16 jan. 2024

Kevin Le Poidevin / Roaring Forty:
La tempête a continué à faire rage pendant la nuit. Je suis monté sur le pont vers 0200h ce matin car le temps s’était modéré à 25 nœuds. Mon jerrican était toujours attaché, donc j’étais plutôt content de moi… mais mon sac à spi était parti. Tout ce qui restait sur la ligne de vie, c’étaient les quatre clips métalliques avec leurs languettes de sangle encore attachées… mais pas de sac à spi en vue.

globalsolochallenge.com[...]vanche/

Bizarre. Perso, ça ne me viendrait pas à l'idée de laisser un sac de spi sur le pont par plus de 20 nds de vent. Un jerrycan non plus d'ailleurs.

16 jan. 2024

Bonsoir,
ce n'est pas très clair cette avarie de SOLARWIND. Comme d'habitude sur nos bateaux c'est un peu de tout. Dans les soucis, tout se cumule.
Par exemple si les safrans ne sont bien parallèles si un morceau de l'un des 2 se détache mais pas complètement , de la partie avant , il va taper sur le safran et la coque en fonction de la vitesse, mettre du désordre avec des vibrations dans les 2 barres et ne pas répondre aux demandes du pilote qui sera troublé.

On aura plus de détail quand le bateau sera le long d'un ponton à l'arrêt, une expertise sera faite, des actions décidés , des devis préparés etc ...

L'objectif pour l'instant est de se rapprocher de la côte et des bateaux commerciaux.

16 jan. 2024

Bonsoir,
la taille de ce fil de discussion commence à devenir conséquente entraînant un délai de chargement important.

Je vous invite à nous rejoindre sur le 4ème fil sur cette GSC.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (189)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022