sympa les pros !

En réalité, ce vendeur n'avait pas de problème familial. Lorsque mon ami l'a contacté, il a finit par dire notre lien au fil de la conversation. Le vendeur lui a alors répondu que c'était de ma faute si il avait coupé court car je posais trop de questions. Mes questions étaient contenues dans un mail de quelques lignes, faisant valoir qu'à 950 kms du bateau je n'allais pas pouvoir me déplacer plusieurs fois : le type du pilote, l'historique du gréement dormant ; l'historique du moteur...etc. des questions très banales pour le potentiel acheteur d'un bateau à vendre pour un montant de 37000 €. Comme je le disais plus haut j'avais eu une fin de non recevoir. C'est sans doute là que j'aurais dû en conclure que ce vendeur n'était pas sérieux.

En tout cas c'est vexant et rageant de se faire maltraiter de la sorte. J'envisage de citer la société pour afin que tout le monde se méfie de ce personnage.

Cordialement, JLC

L'histoire confirme mon impression initiale :
le courtier a un vieux tupperware pourri à vendre.
Un client est intéressé par la super fiche technique qu'il a réussi à en sortir, mais il a l'air un peu trop pointu.
Pas envie de perdre son temps à faire visiter son machin pourri à un client qui a l'évidence va rapidement tourner casaque (voir l'engueuler de l'avoir fait déplacer pour rien)
Du coup, il essaie de la jouer fine en prétendant n'importe quoi pour annuler.

En clair : tu n'as probablement rien raté, et tu avais affaire à un pro auquel tu n'aurais de toute manière pas envie d'avoir affaire.

Dit toi que cela aurait pu être pire !

Morale : poser les questions avant de prendre les billets d'avion, les prendre remboursables, et s'écraser pendant le temps où on a de toute manière plus rien à gagner à demander (par contre, possibilité de prendre des renseignements par ailleurs en parallèle : amis sur place, avis sur le forum, échange avec le chantier constructeur, etc.)

C’est plutôt cette version que je retiens. Dans mon cas le bateau était en bon état, et c’est un modèle recherché.
D’autre part il l’avait en dépôt vente donc ça ne lui coûte rien d’essayer de le vendre au plus offrant.
Il n’y a pas forcément de calcul de sa part mais surtout une absence totale d’organisation. L’état de son bureau était révélateur.

Je retiens en tous points le point de vue de Peuwi. Ce first 35.7 (et non 35S5 comme je l'avais dit par erreur) était à vendre depuis plusieurs mois. Au vu des tensions sur le marché de l'occasion, c'était plutôt le signe d'un état moyen (mais je n'ai pas eu le loisir de le vérifier par moi-même !). Habituellement ce genre de bateau, dans cette fourchette de prix, part vite.
A l'avenir je suivrai les conseils de Peuwi. Mais c'est tout de même regrettable de ne pas pouvoir faire confiance aux professionnels. Ce genre de personnage, heureusement cas isolé, nuit à toute la profession. Et quand je pense qu'il s'était plaint au téléphone du manque de sérieux des clients, quel toupet !!