Ta G... vieux C...

Oui, j'en ai parfois envie (bon, ya pas grand chose à démonter😀)

je comprends ce désir de simplicité, et j'en rêve souvent

Revenir au sextant ,la poste restante , le tel aux parents en pcv , l ignorance sur le monde , ce genre de voyage m attire plus .
Sur le dernier voiles et voiliers , des jeunes veulent faire une nav Cap Vert Bresil comme dans les années 70 , nav au sextant mais se recale au GPS bien avant l arrivée , et utilise un Irridium pour la météo …

Oui, la nostalgie : dans les années 70 on rentrait dans les ports à la voile ou on finissait à la godille... J'ai rentré une goëlette de 13m à la godille à Kirkwall parce que nous n'avions pas envie d'entendre le moteur après 6 jours de voile. Maintenant c'est la plupart du temps interdit ou simplement impossible (crowded). On peut encore mouiller à la voile mais pas n'importe où !

tu tires sur les fusibles concernés, et 💥 retour vers le passé..et pis c’est tout .. te v’la comme avant 🥳
si ca te fait plaisir, ca prend 2 secondes 🙄

Je fais bien comme tout le monde, mais par facilité, j'ai parfois l'impression de manquer des trucs. Je regarde la météo et quand c'est du près ou que ça dépasse 25 kn, j'attends. En fait, on navigue plus que par beau temps. Aux Antilles, on passait au vent des îles, même si la mer était un peu plus formée, maintenant, on passe au moteur sous le vent de St Vincent, comme les autres. On arrivait pile sur Hiva Hoa après avoir fait nos points aux étoiles planètes et lune et c'était satisfaisant. Maintenant, c'est le GPS qui nous dit à quelle heure minute on verra l'île, etc... Parfois, on était encalmines dans le golfe de Gascogne et on mettait 5 jours pour atteindre La Corogne, on mouillait en baie de Camaret au lieu de se mettre au ponton ou dans le Four par calme pour ne pas se faire refouler par le courant...
C'est vrai que c'est bien, plus facile et moins stressant, mais revenir aux basiques me donne parfois envie de balancer beaucoup de choses.

En cas de sérieux problème de santé, une bonne communication téléphonique est quand même un progrès non négligeable pour établir un diagnostic et organiser eventuellement une évacuation. J’ai connu un cas l’année dernière au milieu de l’Atlantique.
Et oui, ceux qui traversent ne sont pas toujours des jeunes.
Dans ce cas , ce n’était pas forcément mieux avant….

Bonjour, au retour Antilles encalminé une semaine, moteur 2h par jour pour les batteries, pas de frigo trop gourmand, météo par rfi en ondes courtes sur un très large secteur, parfois voiles affalées avec une belle mer d'huile 🤗. Donc recevoir la météo de notre époque c'est pas mal du tout, c'était en 1994. Bonne nav à tous.

Bonjour,

Aaaaah le jour où j'ai découvert le GPS à bord d'un bateau ! Quel pied !
Puis le passage aux cartes électroniques avec la position du bateau à 30 m ou 50 m près et maintenant 1,40 m me dit ma tablette !

Comment me passer de GPS + tablette + OpenCPN dans le cockpit ?

Très, très, très difficile : quelle tranquillité, quelle sérenité !

Je garde tout ça : aucune nostalgie de l'incertitude de la position...

monter une montagne à peau de phoque pour redescendre seul dans la poudreuse est beaucoup plus difficile que de prendre un telesiege, je regrette parfois le plaisir que je pouvais avoir en decouvrant l'ile là ou je la pensais

Il faut arrêter de faire croire que la navigation au sextant est si difficile, elitiste que cela par rapport au confort du GPS et des cartes associées.
Comparer la navigation au sextant par rapport au GPS et monter une montagne en peau de phoque par rapport au télésiège est totalement inepte, voire mensonger.
Le sextant est à la portée de n'importe qui avec une petite formation.
Le plaisir de voir une ile monter à l'horizon reste le même, quel que soit l'outil de navigation utilisé.

@"revenir aux basiques me donne parfois envie de balancer beaucoup de choses." a écrit ED.

Bah, qu'est-ce qui t'empêche de satisfaire cette envie? Faut pas se forcer à utiliser des aides à la navigations qu'on a pas envie d'utiliser, donc tu balances ton gps, ta tablette, ton AIS, et profites en aussi pour remplacer ton enrouleur par un jeu de voiles sur mousquetons, rien ni personnes ne t'en empêche.

Ya pas que avant qu’on navigait avec rien, j’ai un pilote electrique et une vhf parce que c’est obligatoire ,elle est de 84 meme pas de sondeur il est tombé en panne !
Bon c’est sur ces derniers temps je navigue pas bien loins,mais le plaisir est dans la crique .

Le progrès technique est inhérent à la nature humaine du premier outil à la domestication du feu on a guère changé. J’ai failli me noyer quand je débutai la voile par malchance et par insuffisance des moyens de communication et de la météo et de la sécurité il y a 60 ans 18 h dans l’eau glacée la nuit sauvé in extremis . Pour rien au monde je jetterai par dessus bord les outils actuels gps ais radar même si je sais très bien m’en passer. Cette nostalgie rétrograde est caractérisque du CMA de ceux qui ont passé la soixantaine ou plus et regrettent leurs jeunes années.

Les outils modernes qui font l'unanimité, à mon humble avis : GPS, Enrouleur de génois, Pilote auto (ou régulateur). Là ça sera compliqué de les contester, même pour un Ayatollah écolo adepte de la décroissance, à moins de passer pour un Amish.

La connexion internet via satellite, quand elle est utilisée à bon escient, est aussi un facteur de sécurité face aux aléas météo et règlementaires.

En revanche frigo, traceur, anémo, winch électrique, propulseur... On peut très bien s'en passer, et ça ne me contrariera pas plus que ça quand ils tomberont en panne ... Ce qui ne saurait tarder.

Enfin, les jeunes c.. sont beaucoup plus dangereux que les vieux, car ils ont tout l'avenir devant eux. Enfin, c'est ce que j'ai entendu dire, étant entre 2 ages...😉

Salut à tous, c'est un super message de Ed je trouve et également un sentiment tout à fait naturel et sain qui, appliqué au reste de la vie, est intimement lié à la nostalgie. Le tout est d'arriver à vivre avec cette nostalgie de manière positive, repenser à ces choses là en souriant et en ce disant "au moins, j'aurai connu ça". Ne pas laisser l'amertume prendre le dessus. Je crois pas que le message de Ed soit vraiment qu'il souhaite tout balancer et repartir comme en 60, c'est une manière de s'exprimer non ?
Perso je repense souvent avec tendresse aux +10 années que j'ai passé sur la route sans argent, coupé du monde sans téléphone, sans préoccupation autre que l'aventure. Mais est-ce pour autant que je veux retourner à cela ? Non, pas du tout :). J'ai évolué, je sais pourquoi j'en suis parti, et je suis tout à fait en paix avec cela. Puis j'aime tellement la mer et les bateaux. Je me retourne sur ces années avec le sourire et le plaisir de l'avoir fais dans la fleur de l'age et l'insouciance / inconscience inhérente à la jeunesse, l'idéalisme aussi.
Je n'ai pas connu cette plaisance que vous décrivez, je ne peux donc en ressentir la nostalgie. Mais j'adore lire vos histoires de l'époque, qu'elles se passent en Bretagne en Normandie ou dans des destinations lointaines, je ne me lasse pas de vous lire.
J'ai navigué avec un rapporteur sur lequel on avait collé un tube pour faire notre visé de l'étoile polaire, et un fil plombé qui marquait l'angle et qui devait être lu par un copain. Parce que j'avais pas de sous et je voulais l'aventure. Les premiers sous que j'ai eu, j'ai pas acheté un sextant mais acheté un GPS (de rando, d'occasion, beaucoup moins cher qu'un sextant!), ça c'est mon époque. Puis etc. Ensuite, il faut soi-même se fixer les limites et ça c'est tout à fait perso, on ne force pas ses convictions sur les autres
On vie quand même une époque privilégié ou l'on peut gagner notre vie depuis le bateau, en mouvement, sans avoir besoin de prendre un boulot de terrien, de s'arrêter x années dans une ile française, etc (Impossible pour moi je suis trop attaché au mouvement). On gagne sa vie d'à peu prêt partout si l'on veut. Ca, c'était moins possible dans les années 70 :)
Bref, continuez à partager vos histoires de vieux C..., moi j'adore :D

Je ne sais pas si c'est une différence culturelle ou juste ma personalité mais je remarque des différences répétées dans l'appréhension du plaisir entre mon monde et celui que j'observe au travers de la petite lucarne de HEO. Dans mon monde, celui que je partage avec mes proches, ma famille le temps libre est un plaisir par contraste avec le temps du travail. Le beau temps un plaisir grâce au contraste avec le mauvais temps et ainsi de suite. Le but de cette façon d'envisager la vie est de pouvoir accepter les bonnes et mauvaises situations comme faisant partie de la vie, formant un tout, l'un étant nécessaire pour apprécier l'autre. L'edonisme à tout prix comme je le constate en France ce n'est simplement pas nous, pas notre culture, pas notre ADN. Pour le bateau, temps que j'y vis pas c'est la même chose, je ne vais pas y chercher la même chose qu'à terre, à nouveau question de contrastes, du coup je peux comprendre ces gens du Wharram. Aussi à la recherche de plus de profondeur, il faut un peu maltraiter le corps pour se rapprocher de l'absolu, atteindre l'état de grâce, même un fort bref moment.

Moitessier , lors de ses stages en école voile a bord de Joshua, masquait volontairement son compas de route pour apprendre à ses stagiaires à tenir un cap en se calant sur une étoile remarquable...excellente idée et en plus c'est bien plus sympa que d'avoir les yeux rives sur le compas...j'avais adoré l'idée

Holà,

Il y en a beaucoup qui s'ennuient, à tartiner des lignes et des lignes...
Comme déjà dit il suffit de débrancher !

Quand à ceux qui disent que si leur frigo tombe en panne ça ne leur fait rien je voudrais bien les voir déguster une bière bien chaude ou garder la viande ou le poisson ...
Bon on peut saler aussi...

Mais pour moi qui adore les fruits et les légumes la conservation l'été est difficile, c'est bien d'avoir une bonne quantité d'avance qui ne se gâte pas au frais dans le frigo.

J'ai eu les deux sur l'ancien bateau au début sans et ensuite avec, ma consommation de bières avait nettement augmenté hi hi hi

Sinon garder une part de difficulté et d'efforts fait du bien et permet de rester jeune non ?

J'adore ce genre de fil qui révèle...
La grande histoire du monde nous est parvenu par les écrits.
Lisez les vieux livres de mer pour avoir une idée de savoir comment c'était...
Lisez Fascination de la mer de Beaudren pour savoir que des marins autres que Français traversaient le monde ds tous les sens depuis le 19e siècle...sur des embarcations étonnantes.
J'aimerais savoir si Bardiaux en 1998 à 88 ans avait un GPS lors de sa dernière traversée.
Moi j'imagine, un marin de plus de 100ans à sa table à carte commandant son navire avec un joystic et regardant le monde extérieur uniquement par les caméras...

Bjr
Comme tous les anciens j'ai commencé la navigation avec une planchette et une cordelette à noeuds comme loch.
J'ai suivi l'apparition des nouvelles technologies comme tout le monde et c'est pas mal
Mais mes sens et ma critique navale est toujours là.Mes oreilles ne donnent le vent , couché dans ma bannette je connais la vitesse du bateau et mes yeux me donnent le cap et l'examen des nuages ne fait réduire ou non la toile.Tout cela ce sont de bien précieux instruments qui ne tombent pas en panne
Mais c'est pas mal le GPS avec cartographie
A bord pas d'ordinateur ni de tablette ni de frigo
Ah je rajoute ,je ne me trompe pas souvent lorsqu'il faut mettre la ligne a l'eau pour manger du poisson frais mdr...

Bonjour,
Autant je ne suis pas d’accord quand je vois un bambin accroché à sa tablette, autant je ne voudrais pas revenir en arrière en navigation.
J’ai assez serré les fesses en passant les rails en Manche dans le brouillard.
Que ceux qui regrettent cette période débranchent leurs appareils et jettent la clé de contact du moteur. On est encore libre de nos choix à bord.
Aussi simple que cela.
Bonne journée,
Patrice

L'idée n'est pas tant de répertorier les avantages ou pas du matériel, mais plutôt, comme le fait Ph Delerm dans "La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules", c'est de se dire qu'à cause de l'utilisation permanente d'outils, on se prive de certains petits plaisirs, ou émotions.

Quand Libenter fait découvrir les phares la nuit à sa fille, ou SailorAlex qui prend une étoile pour suivre sa route, ce sont de petits plaisirs que l'utilisation d'aides nous prive.

Bien sur que j'utilise mon GPS, mais découvrir l'ile exactement à l'endroit ou ton point fait avec simplement une sextant, une montre et une table de log est satisfaisant. Prévoir le passage du front en ayant bien regardé le baro, les nuages et la mer l'est aussi, tout comme profiter des petites risées plutôt que démarrer le moteur...

Et quand je vois des petits jeunes sur leur wharram entrer à la voile dans une baie étroite en tirant des bords dans le silence en balançant leur sonde régulièrement, je me dis qu'ils ont un plaisir que celui qui avance à 6 kn de son moteur n'a pas.

bonjour a tous; drôle de fil! certains ont des etats d'ame c'est l'automne les feuilles tombent le ciel est gris! les interventions de ed850 sont parfois plaisantes à lire( quand il n’emploie pas un ton professorale) perso je ne juge jamais personne chacun sa veritè!
perso à 80 ans je n'ai pas d'etats d'ame et je n'enfile pas les mouches! ,chaque matin quand je me réveille je remerçi le ciel d'etre encore en vie en parfaite santè et d'avoir toujours la niak pour naviguer! a mon age mon ami Willy de Roos avait deja mis son sac à terre depuis plusieurs annèes et contemplait son bateau son bateau depuis un fauteuil de sa maison je trouve ça bien triste!quand la passion et l’enthousiasme s"èmoussent on ne va plus bien loin!
concernant l’équipement des voiliers chacun ses choix si on reste au port et que l'on s’éclate à equiper son bateau comme un boeing pour aller au bout de la jetée pourquoi pas? si on trouve son bonheur, perso j'ai eu la chançe de pouvoir commencer à naviguer à 7 ans au debut avec des quasi epaves puis des muscadets sans moteur ni la moindre aide à la navigation,ça ne m'a jamais empêchè d'aller tres loin, mais je ne suis pas passéiste j'appreçi le progres et les nouvelles techniques en medecine comme dans le reste! faire le point à la gonio ou au sextant ne m'amuse plus le moins du monde j'ai suffisamment donnè !perso l'important c'est d'arriver ou j'ai dècidè d'aller que ce soit au spi ou au moteur et si je vais au kerguellen ou à Jean Mayen ,je ne vais pas au pifometre mais avec le matériel adéquat! et comme je navigue en solo si je veux informer mon epouse le telephone satelite est plus pratique que le pigeon et le radar detecte mieux les growlers que le pif

Au bout du compte si on reste jeune et positif avec l'aide moderne,why not?
Enfin quand on navigue sans moteur, je l'ai fait plusieurs fois,autant au large ça a peu d'importance,autant en côtier on fait mille fois plus attention...J'ai fait des départs rock and roll à la voile c'est un peu stressant dans les endroits étroits et quand le vent tombe on n'a pas intérêt à être trop près du bord...
J'avais connu un original américain qui faisait du charter totalement au black aux Antilles sur un voiler des Îles du sud sans moteur...il me disait que des fois les gens ne comprenaient pas sa philosophie de la vie,surtout quand il les déposait dans une autre île que celle prévue...

Hello ED850,
Merci pour ta contribution qui résonne beaucoup en moi.
Le bonheur dépend-il de la technologie ?
Le marin d'aujourd'hui est-il plus heureux ?
J'ai connu les cartes papier, les radio phares, les voyages sans but, les évènements imprévus, les rencontres improbables... bref, la magie de l'aventure.
A l'heure où chaque Massaï a son smartphone, qui peut nier que le monde changé ?
Déjà, Moitessier déplorait un monde perdu.
Comment ne pas être un peu nostalgique ?

c'est des vieilles histoire ; a une époque j'étais tout jeune ,et tout jeune aussi arrivé au BE ..j'avais eu vent des calculettes ..et le chef étant en vacances j'avais demandé au service achat de m'en acheter une ...au retour du chef il m'avait copieusement engueulé car les calculettes "faisaient des erreurs de calculs" ...
le temps passant et vu les performances de ma petite machine ..le chef en a fait acheter pour tout le monde et une belle pour lui ,une calculette de chef ..
tous est un peu pareil aujourd'hui ,on se mefie dans un premier temps et on succombe ensuite ,enfin pas pour tout mais pour pas mal de nouveautés..

Salutas,
Les vrais + depuis 50 ans?
1/ l'enrouleur de foc
2/ la chaussette a spi
3/ le lazy bag
Tout le reste, c'est juste des trucs faits pour te piquer ton fric et tomber en panne au plus mauvais moment et faire intervenir la SNSM sur les infoutus de naviguer autrement qu'avec l'électronique.

Une petite anecdote à se sujet, à la fin des années 80 j'étais sur un cargo, les techniciens arrivent lors d'une escale pour installer le GPS et la carto electronique avec le doux nom de"total navigator"
lorsqu'ils l'on allumé, j'ai vu les yeux du commandant à moins d'un an de la retraite avoir les larmes aux yeux.Un monde s'écroulait. il s'est tourné vers nous et à dit: ça y est on est devenu des chauffeurs de bus.
j'ai mesuré à quel point le sens marin, au delà des diplômes était pour lui une grande partie de sa vie, l’expérience accumulée, le plaisir de l'estime quand elle était précise, connaitre les radio balises, etc . Les jeunes lieutenants (qui s'achetaient les premier GPS portatifs à Hongkong)
le regardaient comme un dinosaure.
il a exigé que un point sextant par semaine soit fait et consigné durant le voyage...au cas ou. Le telsat et internet à sonné le glas de ce genre de marin, les affréteurs ont pris le pouvoir des passerelles,ce qui se passe à bord, ne reste plus à bord.
un fil à la patte qui a enlevé beaucoup d'humanité et ce commandant là en avait beaucoup.

chacun choisit les nostalgies qu'il veut et personne n'est empechèe de se servir de son sextant pour se positionner(quand il maitrise vraiment le suget et quand il y a un soleil ou une lune) apres je ne suis sans doute pas romantique mais je ne suis pas adepte des mises au plein ou des naufrages! quand on navigue autrement que sur un clavier quand on fait route dans des coins diffiçiles sans aucune visibilitè on apprecie les aides modernes à la navigation enfin moi surement ! quand on se retrouve a poil sur une table d'operation en inox certains apprecient une bonne anesthesie moderne plutot qu'un coup de marteau sur la tete et un verre de rhum comme au" bon vieux temps"...mais. je rigole enfin à peine

J'ai appris à calculer une droite de hauteur au lycée maritime de Ciboure en 2003. Cela faisait partie du référentiel de l'examen. Par contre il n'y avait aucune formation sur la cartographie digital déjà largement utilisée à l'époque, par exemple le logiciel de navigation maxsea. Le calcul d'une droite de hauteur à la calculatrice scientifique fait appel à des calcul de trigonométrique sphérique, c'est la classe ! Mais très honnêtement depuis la fin de la formation en 2003 je n'ai jamais calculer une droite de hauteur. L'intérêt pour moi est complètement nul... c'est comme se servir des radiophares pour naviguer en hauturier. Mais le point côtier garde tout son intérêt à bord en 2025. J'ai à bord le compas de relèvement, la règle cras, le compas pointe sèche et les cartes papiers routière des zones ou je navigue et bien sûr les instructions nautique papiers, on ne sait jamais ?

A chacun sa sensibilité, mais perso je n’ai aucune nostalgie du temps ou je naviguais avec rien d’autre qu’un compas et un loch mécanique VDO, sans électricité, sans sondeur, sans vhf, juste mon innocence de débutant.
Le matériel moderne qui équipe maintenant la plupart de nos bateaux n’a pas fait disparaitre pour autant le romantisme, et le fait de disposer d’un GPS, d’un pilote ultra performant, d’un anémo et autres instruments n’empêche pas de s’émerveiller devant les escadrilles de poissons volants qui décollent devant votre étrave, devant les étoiles qui s’allument dans le ciel quand on entre dans la nuit, bref rien de très différent par rapport à avant, la mer est toujours aussi belle, on a toujours également la possibilité de manœuvrer à la voile pure pour embouquer une passe si tant est qu’on en ai envie. Je trouve en effet que la magie de la navigation est toujours présente, même si quelques esprits chagrins regrettent le temps du sextant , lequel n’est rien d’autre qu’un instrument de mesure qui permet à l’issue d’une bête opération mathématique d’obtenir un point, rien de magique là-dedans.

Sans frigo dans les temps anciens:

Les réflexions de Sylvain Tesson sur ce thème - Une vidéo récente sur la chaîne Youtube Le Crayon:

Tout sauf lassant, c'est très drôle ! Je recommande...