Tirant d'eau quillards

Bonjour, je sais ce sujet déjà moulte fois évoqué avec des débats passionnés,,,, mais!!!!
auriez vous vécu personnellement l'impossibilité d'avoir accès a une plage ou un mouillage pour la nuit dans une ile des caraïbes ou bien en Polynésie parce que vous étiez sur un quillard faisant avec 2/3 metres de tirant d'eau? ou bien est ce plus une légende ?
merci pour vos retours d'experiences vécu.

L'équipage
24 jan. 2021
24 jan. 2021

On a été en Polynésie et aux Caraïbes avec un quillard de 1,80 m de TE puis avec un dériveur de 1.25m de TE (dérive haute).
On est allés dans les mêmes types d'endroits. Pas vu de différence.
Plus près de la plage, t'as des Nonos, Yenyens ou autres.
La seule fois on on a utilise le fait d'être dériveur, c'est en rentrant, on a pris le canal du midi.
Par contre, les problèmes de dérive coincée, ça on a connu. A la fin, elle était bloquée relevée et on ne s'en occupait plus. La remontée de la Mer Rouge à tirer des bords a été longue.
On est donc revenu au quillard.


outremer:C'est tout de même drôle de vouloir tirer des bords avec un DI dérive relevée. Une dérive bloquée doit tout de même pouvoir se débloquer, ou il y a un sérieux problème de conception ou d'entretien du mécanisme et du puit de dérive (j'ai un DI bien conçu où le puit peut s'ouvrir à flôt (par mer d'huile) avec accès complet à la mécanique).·le 24 jan. 2021 16:52
ED850:Pas sur l'Evasion 37. Elle était bloquée peu après le départ des Antilles, On l'avait débloquée à Tahiti, Elle était rebloquée 1 mois après. Ensuite, on en a eu marre et on ne s'en est plus occupé. Mais t'as raison, on ne s'en servait jamais.·le 24 jan. 2021 16:57
gorlann29:Bonsoir,deux copains ont fait la Mini en 83 (de Penzance à Antiga) avec un mousquetaire dont la dérive était bloquée de chez bloquée.Ont avait tout essayé, en vain, pour la débloquée.Cette année-là, ils avaient eu de la grosse piaule au louvoyage dans le Gascogne (Bilou avait coulé alors qu' il était en tête avec le Muscadet "Caisse d' Epargne"!), mais le Mousquet était passé.Gorlann·le 24 jan. 2021 19:58
24 jan. 2021

merci pour votre retour d'experience


24 jan. 2021

J'ai navigué deux saison sur une Maracuja 42 dans l'ouest de l'océan indien. Mayotte et Madagascar.
Je n'ai jamais remonté la dérive...

J'aurais pu, bien sûr, mais ED a décrit les problèmes qui se posent trop près du bord, en plus de se retrouver au sec si le vent tourne.


outremer:Pourquoi diable ne pas faire évoluer la position de la dérive en fonction de l'allure que l'on pratique. Cela n'a que des avantages certains.·le 24 jan. 2021 16:56
VL35:Il y a deux dérives, sur la Maracuja ! On joue surtout sur celle de l'arrière. Et je n'ai jamais faitede traversées océaniques avec ce bateau.·le 24 jan. 2021 17:27
outremer:Quel rapport entre une traversée océanique et l'utilisation logique d'une dérive mobile sur un dériveur, quel qu'il soit du tout petit au très grand , d'autant qu'on a toujours intérêt à réduire la surface mouillée de la dérive quand c'est possible. La dérive arrière est effectivement efficace pour stabiliser la trajectoire. Je regrette son absence sur le mien mais la très bonne solution Banik de transformation de la jupe demande une certaine mise en oeuvre. A défaut la grande pale immergée du régulateur régulateur y participe un peu. En condition très dégradées la possibilité de laisser déraper la coque dérive relevée, peut aussi être un plus. En général la dérive se règle juste après la voilure et cela demande très peu de temps . ·le 24 jan. 2021 19:10
25 jan. 202125 jan. 2021

J'ai un peu étudié la question pour mes propres projets , en ayant eu aussi l'avis de plusieurs plaisanciers. Je pense que tant qu'on reste à un tirant d'eau raisonnable, pas trop profond , il vaut mieux eviter le dériveur lesté ou une autre version. Un dériveur aura souvent plus d'ennuis technique lié au mécanisme plus complexe , sans pour autant apporter beaucoup d'avantages, et même des performances aux allures de près moins bonnes assez vite . Idem pour les biquilles, sauf exceptions, qui sont en général assez lourds et lents, et donc ont plus souvent recours au moteur dès que le vent faiblit ou qu'il pointe dans la mauvaise direction. Tant qu'on reste en dessous de 1 m 80 ou 1m 90 de tirant d'eau ,il n'y a que rarement de limitation dans les navigations, à moins de vouloir seulement faire du cabotage dans des zones a fort marnage ,remonter des estuaires ou des rivières . Dans ce cas-là , un plus faible tirant d'eau devient assez important . Mais si on compte faire des traversées ou des voyages touz'azimuts ,il vaut mieux quand même éviter en trop faible tirant d'eau ou un lest compliqué ou pénalisant. Et dans des tailles de bateau disons jusqu'à 30 pieds ,je pense qu'on peut trouver des quillards a tirant d'eau raisonnable de 1m 80 jusqu'à 1m15 ou1m 20 de tirant, sans pénaliser trop les performances , y compris pour l echouage occasionnel ,jusqu a 1m40 de TE environ.
Au-delà de 30 pieds ou 40 pieds, un tirant d'eau trop court diminue beaucoup les performances du bateau , donc 2m de TE ou plus est logique , et un dériveur devient plus intéressant dans ces tailles certainement


Arzak:Je pense qu'il y a moins "d'ennuis techniques" dus à une dérive qu'au moteur ou électronique. Il suffit donc de la contrôler et de l'entretenir.Par contre un tirant d'eau interdira totalement l'accès à de très nombreux lieux à fort marnage, cabotage, rivières ou estuaires.Et ce sont quand même des navigations très intéressantes !·le 25 jan. 2021 12:06
Calypso2:on peut dire d'un deriveur ira là ou un quillard peut aller mais pas le contraire .Par contre au portant la derive montée que du bonheur surtout pas mer formée ,le deriveur dérape sur l'eau et ne part pas à l"abattée ,c'est tres confortable·le 25 jan. 2021 12:26
25 jan. 2021

Bonjour, Dans certaines zones, Manche, Baie de Fundy, le faible tirant d'eau a peut-être ses avantages... :-))


renardch7:oui mais la question est pour les iles caraïbes et la Polynésie ... Pas vraiment le même décors ·le 25 jan. 2021 09:30
25 jan. 2021

Pour l'entretien, dans les zones à marées exotiques, c'est bien pratique de pouvoir echouer pour l'entretien (Via 42, SO ocean indien). Aussi avec ses deux dérives sur le Via, une capacité à tenir un cap remarquable, permettant à un pilote ultra basique (Autohelm 3000) de barrer malgré des conditions difficiles.


25 jan. 2021

A la lecture du post , je me dis que 2 mètres de tirant d'eau ou 3 mètres ce n'est pas du tout pareil .


25 jan. 2021

Bravo Ricco pour cette question iconoclaste. Effectivement, un dériveur n'a aucun intérêt aux Antilles. c'est juste bon pour naviguer en bretagne Nord.


25 jan. 2021

Ce qu'il y a de plus agréable dans l'utilisation d'un très faible et robuste tirant d'eau c'est surtout qu'on peut aller pratiquement où l'on veut sans trop d'état d'âme pour au besoin pouvoir fuir vraiment les autres (ce qui est la raison première de la pratique de la voile en amateur) Et quand on est retraité ou rentier on n'a plus aucune contrainte de temps sinon de passez son temps à le tuer. Et on n'a plus l'âge de vouloir faire la course. Et la course de la vie on la perd toujours.


25 jan. 2021

Le gros intérêt de la question de Ricco est de mettre les pieds dans le plat : Y a t'il beaucoup d'endroits inaccessibles aux quillards aux antilles ou en Polynésie? Cette possibilité d'accès est tout de même l'argument principal des défenseurs du dériveur (comme outremer par exemple). Pourtant, en ce qui concerne les Antilles, cet argument tombe totalement à plat. Les défenseurs du dériveur sont incapables de citer un seul exemple et doivent se rabattre sur des avantages supposés autres (possibilité de carénage, stabilité de route au portant, dérapage dans le mauvais temps).


outremer:@holoturie: Ayant utilisé de bons quillards je n'ai pas la religion du DI, mais j'essaye d'en faire partager les avantages (je ne parle jamais de cata, bateau que je ne saurais pas gérer en sécurité par temps très dégradé). Simplement la haute mer où il n'y a rien à faire et à voir est tellement ennuyeuse que je résiste pas au grand plaisir quand c'est faisable de faire du rase cailloux ou de remonter en rivière, ce qui demande un faible tirant d'eau (et j'évite la foule, j'ai donné).·le 25 jan. 2021 14:23
30 jan. 2021

bonjour, merci pour réponses , sur une unité de 50 pieds ou plus les quilles demandent souvent 2.5 ou plus,,, et le choix n'est pas simple, j'ai eu l'occasion de naviguer aux bvi avec un cata et je dois dire que j'étais content de pouvoir être pres du rivage, mais c'était de la location et seulement aux bvi.
a saint martin j'avais loué un bateau a moteur et a l'ilet pinel pour passer la nuit au mouillage je sentais bien que c'était un peu juste (tirant bateau moteur pourtant)


holothurie:Pour avoir pas mal navigué aux BVI avec 2,40m de tirant d'eau, j'ai toujours pu aller partout. Il n'y a qu'a Anegada où l'on est obligé de mouiller un peu loin. Mais c'est tout.·le 30 jan. 2021 14:37
30 jan. 2021

Plan lerouge : 14.50 m , biquille te 1.50 m
Avec 1.85 m je n'ai pas eu trop de soucis aux Bvi , st Martin et Anguilla ni ailleurs comme disent les autres posts.
Par contre , sur un biquille,s'échouer sans marée pour sortir peut etre difficile.
Mais top au carénage.
Le canote idéal pour voyager n'existe pas . Les rivages ,les terres ne sont pas identiques.


2012-08-20 - Floro (Norvège)

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2012-08-20 - Floro (Norvège)

2022