Transportable ?

Avec les "moyens" adequats
Déjà il est dans les dimensions notamment en terme de largeur

Quant au poids egalement, mais ça fait + ou - un ensemble de 2500 Kg

Donc avec les compétences et le matériel adequat il n'y a pas de d'obstacle.

Avoir un mat sur jumelles faciliterait les operations de mâtage, demâtage

Il me semble par contre qu'il est illusoire de penser mettre a l'eau sans passer par un grutage

Eric Alesia, pourtant avec un Bahia 6,50 bien plus léger, procède de la sorte

c'est bien celui là ?
www.fr.best-boats24.net[...]/3.html

Donc
On en arrive a ce qui est (amha) le point le plus important du transportable: le poid !

Pense a bien determiner combien fois tu vas le mettre a l'eau (a chaque nav ou pas) de savoir combien de personnes necessaires pour le mettre et sortir de l'eau...

Mettre tout en rapport avec ton programme de nav (Ou ? Regate, croisiere cotiere ?...)
Tu va voir que le choix n'est pas simple !

Y'a un site dedie qq part.... Avec plein d'infos interessantes sur le sujet...
(Google sera ton ami...)
A+, Laurent.

avis ...
il faut aussi penser que ranger le bateau, le demater, le grutter sur la remorque, le fixer, le préparer pour aller sur la cote prend une grosse demi journée, puis une journée pour descendre et idem pour la mise à l'eau
cela dit, c'est ce que je compte faire prochainement ...
pour ce qui est du biloup, le lac léman est très peu venté ... c'est là ou je navigue ;-)

Difficultés annexes
Je ne reviens pas sur tout ce qui a été dit (et justement dit) concernant poids, code de la route, grutage.
Pour avoir possédé 2 transportables, je dirais que le seul qui m'ait permis de profiter pleinement de cette caractéristique était mon 1er bateau, un très modeste dériveur intégral de 5.50 mètres.
Par contre je me suis heurté à des difficultés non envisagées initialement: la mise en sécurité de la voiture et surtout de la remorque qui, comme chacun sait, fait l'objet de vols très fréquents.
Donc, ne pas oublier dans le cas de petites croisières de quelques jours, de se préoccuper de trouver un lieu sûr pour y laisser stationner ce type de charrette très convoitée !
Les feux, roue jockey, roue de secours disparaissent en un clin d'oeil quand ce n'est pas la remorque toute entière.

Constructeurs
Les gros constructeurs français ont laissé tomber le transportable relativement habitable il y a environ 15 ans. Voir les derniers www.finot.com[...]235.htm et www.jeanneau.fr[...]/2007/

Apparement, ça a été jugé comme un mauvais compromis, ni relativement transportable comme les actuels First 210/211/21.7 ou Sun 2000. Ni suffisement habitable comme les First 260/25.7 ou Sun 2500.

Sinon, reste l'OFNI flottant macgregor 26 www.macgregor26.com[...]/ , produit à quand même au moins 7500 exemplaires (soit plus de le triple de la série First 210/211/21.7 ) et à un prix industriel canon aux US (21500$ = 19000€ au cours de l'€ aujourd'hui 1.35 et avec la TVA). La traversée de l'atlantique par l'importateur est très très chère.

Voir
transportable.free.fr[...]pip.php

Expérience
J'ai eu un Fugue 8,50 (QR avec moteur IB) qui doit faire le poids d'un Biloup 77. Bateau confortable et bon marcheur. Premier conseil absolu : le peser, car le poids annoncé peut être dépassé de 40%.
L'Octave l'a aujourd'hui remplacé.
J'avais une remorque de MAO que je devais quand même immergée, mais les roulements étaient étanches (rééllement, c'etait des Pallas) et ca fonctionnait bien avec un démontage chaque année.
J'avais bricolé un systéme pour mater tout seul.
Exemple d'utilisation : départ en après midi de Bordeaux, arrivée à Leucate le lendemain matin après avoir dormi dans le bateau à mi chemin, matage et MAO le matin, bateau prêt le soir. Départ le lendemain matin après avoir stocké voiture et remorque dans un parking adéquat et alimenté la cambuse.
Problème numéro 1 : j'étais mal équipé pour tracter avec une Jeep Chérokee 2,1 l, voiture insuffisante (l'attelage devait atteindre les 2t900). Je roulais donc à 70 km h maxi, pas très à l'aise. Il aurait fallu un amortisseur de lacet et une bonne tractrice.
Perso, je reste partisan du transportable !!

Bonjour, et bienvenue!

Si tu tiens à rendre la mise à l'eau aussi simple que possible, oriente ton choix vers un dériveur intégral!

J'ai un flirt quillard (seulement 6m. pour environ 750kg.) et crois-moi, sans grue, il est très difficile de le mettre à l'eau (et plus encore de l'en sortir).
C'est réellement un très gros handicap car on ne trouve pas de grue dans chaque port et puis... cela ajoute à la note de frais!

IL me donne le sentiment d'accumuler les inconvénients des petits voiliers (manque de place et de confort) et ceux des plus gros (mise à l'eau difficile).
Le mat (en aluminium de 7m. de hauteur) est par contre assez facile à mettre en place à condition de le faire à deux.

La facilité du matage dépendra surtout de la longueur (et du poids) de ton mat.

Il est difficile de te conseiller sans connaitre ton programme, mais en gros je pense qu'il va te falloir faire un choix relatif entre autonomie et confort.

Avec le recul, je regrette de ne pas avoir acheté un plus grand voilier (au moins 8m.), quitte à faire une croix sur le transport par route.

Bye,

Pour compléter mon fil de tout à l'heure...
Voici une photo de mon tri replié sur sa remorque, au pied de la cale de mise à l'eau,juste avant de reprendre la route...

Que du bonheur , je vous dis !

Tout s'apprend ...!
Entre autre, avoir toujours l'écoute de GV à portée de main, au cas où...( je l'ai toujours sur le genou...)
Vu que la GV lattée à fort rond de chute, voire à corne, de ces engins, constitue au moins les deux tiers du plan de voilure au près, il est évident que c'est elle qu'il faudra choquer en premier dans une survente momentanée...

Je ne peux pas prétendre que le risque de retournement n'existe pas, si tu cherches à pousser le zoizeau dans ses limites, mais ces trimarans sont très "prévenants", et l'habitude de naviguer avec très peu de gîte fait que dès que celle-ci prend des proportions inhabituelles, on réagit très vite d'instinct...

Surtout que si on surveille l'enfoncement dans l'eau du flotteur sous le vent, on prend en général la décision de réduire la toile avant que ça ne se gâte vraiment... et le nouvel équilibre ( bateau de nouveau à plat...)fait qu'on avance, en fait, aussi vite en ayant pris un ris.

La dernière fois que je suis sorti au large de Narbonne, les claques de tram' de plus en plus fortes commençaient à rendre la tenue de la GV délicate "tout dessus"... J'ai positionné le tri au bon plein, attaché la barre dans l'axe avec un sandow ( en solo...),une fois le foc réglé à la limite du faseyement et l'écoute de GV choquée en grand...WINNIE avançait sur un rail...J'ai pris mon ris tranquillement, sans stress...
Le ris pris, j'ai rebordé tout mon petit monde et repris ma route au travers. A aucun moment, je ne me suis fait peur... ( pourvou qué ça doure! )

PHIL