Travaux avant grand départ.

Mon premier but est de bien connaitre le bateau.
Je compte naviguer pas mal seul.
Mon projet en cours.
J'ai acquis un dériveur lesté en alu de 1986. Bateau pas mal équipé.
Il était dans son jus, c'est à dire pas très bien entretenu. Et bien qu'une expertise ait appuyé mon achat, j'ai eu quand même quelques surprises.
Ce bateau est équipé de deux dérives dont une indémontable. J'ai donc sacrifié une partie, refaite depuis pour pouvoir la démonter. Le but est le remplacement des joints toriques qui font l'étancheité entre le puit de dérive et l'intérieur du bateau. Il m'a donc fallu, suite à la destruction de la pièce qui la maintenait à la coque, la dessiner, la faire fabriquer et ressouder. Et bien sûr apporter les modifs pour que le tout soit démontable.
Réparation de deux dérives.
Démontage du système hydraulique d'action sur les deux dérives pour contrôle et remplacement des flexibles.
Envoi chez le constructeur de l'hélice MaxPro pour contrôle et remplacement des pièces usées.

Ensuite je remplace toute l'électronique (radar, PA, VHF,PS etc..) et apporte quelques évolutions. Réfection du tableau des disjoncteurs bipolaires (trop usé).
Remise en place d'une BLU. Contrôle de l'éolienne.
Mise en place d'un hydrogénérateur Watt & Sea de 600w.
Dépose du mât pour réfection (traitement et peinture). Remplacement du grément dormant.
Je mets en place un parc lithium (20 cellules LFP, soit 5 * 4 cellules pour du 12v)
J'ai sablé la coque pour mise en place du Doxanode associé à un antifouling par Ultrasons.
Démontage du moteur pour entretien approfondi et contrôle de la cale moteur (entretien et peinture)
Remplacement d'une partie de la coque qui était abimée. Donc soudure.
Démontage complet du pont, chandelier et barre à roue compris, pour peinture et contrôle de son état. Remplacement d'une partie de l'accastillage et ajout de chandeliers doubles. Contrôle des deux guindeaux avec mis en place télécommande hertzienne. Remplacement des chaînes de mouillage.
Réfection de l'échelle de bain plus pratique que celle existante.
Démontage du régulateur d''allure Sailomat 601 pour contrôle et réparation.
Remplacement des hublots et des aérateurs de pont.
Réfection de la peinture de la coque.
Remplacement de toute la robinetterie pour l'eau et du four.
Contrôle du chauffage à eau.
Fabrication d'un petit congélateur.
Contrôle de toute l'électricité et suppression des câbles coupés.
Tout l'équipement inox dont la visserie est isolé de l'aluminium.
Certainement mise en place d'un dessalynisateur 60L/h.
Il me restera la réfection des réservoirs en alu pour l'eau car il sont très abimés.
Les travaux ont débutés en octobre 2021 et seront normalement terminés pour juillet 2025.
Mon objectif c'est bien sûr de pouvoir naviguer seul au long court et donc d'assurer ma sécurité. Toute l'électronique allant dans ce sens sera à bord.

Pour moi un entretien général du bateau qui n’était plus fait depuis quelques années.
L’équipement hauturier minimal, un PV de 100W et deux batteries neuves, une navik, le remplacement du génois par un solent.
L’électronique se résume a un sondeur, une VHF avec réception AIS, un ordi avec carto, un baromètre.
Galop d'essai de 4 mois de cabotage cet année, parfait.
Madame veut bien aller en Galice l’année prochaine mais prendra l'avion celle d’après pour les Antilles, donc ce sera une traversée seul.

Dans le but de naviguer zone Norvège, nord Ecosse et ses îles (Shetland, Faroe) d'ici 2 ou 3 ans.

1) révision du système de barre à roue qui a 50+ ans.
2) mettre un pilote auto + back up (l'actuel nous a laché cet été).
3) remplacer l'étais.
4) Placer un Chinasto.

A part le pilote surtout pas d'électronique. Celle qui existe, si c'est souci sondeur, radio (AIS intégrée) je répare, tout le reste quand ça tombe en panne je laisse ou j'évacue carrément.
Par contre je dépense sur l'esthétique plus facilement, c'est curieux mais c'est comme ça. Je les aime beaux et frais. Niveau sécu, remplacement de la balise PSB portable actuelle.

bonjour reponse egalement pour faire plaisir! aucune preparation particuliere mon bateau est toujours pret pour partir n'importe ou 12 mois sur 12 ! ce qui tue les bateaux ce sont les longues immobilisations! ne naviguant qu'en solo je change de temps à autre pilote et radar(tous les 30 ans) quand je sent qu'ils commençent à vieillir! mes cartes surtout celles pour le nord sont toujours mise à jour! et quand comme moi les 20 ans sont bien loin malheureusement, la liste de petits médicaments à jour parfois utiles et en quantitè suffisante, c'est utile si vous etes bloquè un moment sur la banquise.......

Pour le premier depart, on a grosso-modo juste ajouté un portique, des panneaux solaires et refait les vernis, le bateau etait pour le reste pas trop mal équipé.

Pour le second voyage :

m.youtube.com[...]/watch

A mon avis, il faut distinguer les travaux avant départ de l'installation d'équipements.

Je pense qu'avant un long périple,il faut, sur un bateau d'occasion,que tout soit revu,examiné,réparé ou remplacé si besoin. Perso j'ai toujours été attentif à verifier l'état structurel de mes bateaux,les appendices,le gréement et le mât (j'ai toujours demâte avant chaque départ),idem pour le moteur sur mes bateaux qui en étaient équipés.

Quant à l'installation d'équipements divers et variés je considère que c'est relativement secondaire (sauf pilote ou régul),et ça vient après ce que je viens d'énumérer,ça dépend en effet de la philosophie de chacun,de ses envies ET de ses moyens.
Ces équipements doivent aussi permettre de mettre le bateau à sa main.

Le bateau actuel, acheté en janvier dans le Sud de la France, actuellement en Ireland avec passage par les Acores, Aucune preparation spéciales, juste embarqué ma tablette avec open cpn.

On m'a parfois lancé des regards bizares en me demandant mon numero pour l'AIS: "j'ai pas d'ais". Obligé de me justifier et dire que je ne fait pas partie d'une secte anti-ais, juste que j'ai pas pris le temps de l'instaler pour le moment, je verrai a ca cet hivers.

Cela dis avec le premier bateau, j'étais tombée dans ce piege de préparations a ralonge, (un peu des excuses pour repousser le départ vers l'inconnu je crois dans mon cas)
Je me rend compte maintenant que la moitié du boulot aurait pus etre fait en route, et que j'aurais sûrement pus partir 1 an plus tot.

L'equipement qui me vient a l'esprit pour de la grande croisière c'est le dessal.
Pour le confort & éviter la corvée d'eau.

Le reste je pense que c'est de l'entretien régulier, normal.
Et comme @bonzi : naviguer avec les outils à la main, non merci. Par obligation ok, mais si je peux anticiper et avoir le moins d'ennuis, je préfère !

Hello,

Voici pour ma part un tableau récap des équipements que j'aimerai sur le boat pour un grand voyage avec les priorités.
Le lithium en 1 car on ne tient pas une nuit avec des batteries pleines (et sans congèle) le tarif inclus un convertisseur 1600w.
Un pilote de secours, quand on navigue a 2 ca me parait important mais pas indispensable (surtout pour le prix).
Un petit bimini, surtout pour augmenter la surface de panneau solaire.
Le congèle c'est quand même super pour la viande, mais pareil, pas indispensable.

Mon épouse me dit toujours que certains font un TDM avec rien, difficile de ne pas se laisser embarquer dans la société de consommation et d'équiper le bateau sans limite en oubliant l'objectif principale qui est le voyage.

J'imagine qu'il y a 50 ans quand quelqu'un partait pour une longue navigation tout ce qu'il avait comme info est quelques bouquins, et si de la chance, une connaissance avec une expérience de longue nav. Les bateaux étaient différents aussi. Moins axés sur la performance et le confort à bord. J'imagine que certaines préparations devaient un peu ressembler au type qui pour vérifier sa voiture pour un long trajet donne un coup de pied sur un pneu pour voir si il est bien gonflé.
Maintenant en 2024 comme pour tout l'info est surabondante donc si un type a son rail d'écoute de GV qui s'arrache au milieu de l'Atlantique potentiellement des milliers de voileux sont au courant. Si l'info est abondante, l'analyse de celle-ci manque encore cruellement. Les spécialiste en risque, les assureurs s'en fichent de savoir si un rail d'écoute de GV s'est arraché. Il veut savoir combien se sont arraché en rapport avec toutes les traversées de l'atlantique de l'année et avec quelles conséquences. Donc dans l'absence de cette analyse tout le monde y va suivant son niveau d'angoisse perso, ce niveau d'angoisse étant souvent inversement proportionnel au niveau d'expérience. Les grands gagnants de cet état de fait étant les vendeurs de matos.

Quand tu achètes un bateau qui navigue le gros intérêt c'est que tu peux l'essayer en navigation ! Pour moi c'est fondamental de naviguer avant d'acheter. Après pour la valeur du bateau on peut saucissonner par poste ? Valeur voiles, valeur moteur, valeur électronique, valeur gréement, valeur accastillage, valeur aménagements... et on détermine le prix de la coque ! Normalement pour un voilier de plus de 40 ans pas grand chose...

Pour me permettre de comprendre les besoins en équipements modernes il me faudrait probablement passer deux voir 3 semaines en mer dans les basses latitudes ou il fait chaud. Je remarque les grandes surfaces en panneaux solaire sur les portiques qui sont devenus la norme sur les bateaux de voyage. En aval de ces panneaux il doit forcément y avoir des gros consommateurs dont je ne dispose pas à bord. Par exemple pour disposer de suffisamment d'eau douce à bord pour prendre des douches, ce qui implique souvent d'avoir un dessal. qui a son tour demande pas mal de jus d'ou la grande surface de panneaux....(?). Le refroidissement j'imagine aussi (glacière/frigo), plus critique et plus consommateur quand il fait 30 degrés dehors que quand il fait 20 degrés. Mais pour la douche, sommes nous obligé de faire "comme à la maison" ? 10-15 litres me semble une quantité d'eau "normale" pour une douche à bord ou on fait un peu attention. Maintenant à nouveau si l'infrastructure de "remplissage" manque je comprends mieux le dessal.

Un des problèmes du suréquipement, c'est que tu en deviens dépendant et que tu te retrouves comme beaucoup de retraités à aller de marinas en marinas pour trouver des réparateurs.
Même si ces équipements sont confortables, je pense qu'il est bien d'avoir de quoi se retourner, mécanique et facilement réparable soit par soi même soit n'importe ou.
Par exemple, avoir un régul, même s'il est moins performant qu'un pilote de dernière génération, est increvable (le nôtre a 50 ans et des centaines de milliers de miles). C'est dans cette optique que j'ai installé un poêle à bois alors que notre chauffage central au fuel marche très bien, mais je ne saurais pas le réparer...
Pour moi, bien préparer son bateau est avant tout se préparer soi même à profiter de la vie en voyage sans avoir à s’embêter avec tout ce matériel qui, de toutes façon tombera en panne un jour ou l'autre.

Le sur-équipement et la sur-préparation peut probablement parfois être un moyen de procrastiner le "grand départ" aussi.
Cette réflexion vient du nombre de fils ouvert sur HEO par des personnes qui pose des questions de type de bateau et prépa pour un TDm ou TDA dont on n'entend plus parlé ensuite.
J'imagine Roger le comptable (je suis comptable donc ça s'applique en partie à moi).
Donc Roger le comptable à la Macif a lu un bouquin de Moitessier à 16 ans. Ensuite le marriage les enfants, la maison, les clôtures de bilan à la Macif etc. Plus tard dans la vie il s'ouvre à son entourage quand à un projet de TDM ou TDA, c'est encore assez théorique mais il en parle beaucoup. Il ouvre un fil sur HEO en parle à la famille à la nouvelle année. Il s'est un peu mis lui-même dans un coin avec cette histoire et voudrait en sortir avec élégance. Il prépare un bateau en lisant HEO. Trucmuche sur HEO a parlé à son coiffeur qui lui connait un type dont le rail d'écoute s'est arraché. OK changement du rail (j'insiste sur ce rail). Genavigue dit qu'il y a foule sur marine trafic. OK, je regarde. Bigre il a raison ! AIS émission, réception, radar, Merveille. Boule disco cligotante en haut du mât etc. etc. etc. Les années passent, l'argent file bine aussi. La ligne de flottaison, elle, elle monte... Pour finir il fait fissa un TDA en serrant les fesses, de marina en marina et cramponant son portefeuille aux escales (les pick-pockets, c'était écrit sur HEO) et rentre finalement chez lui avec un ouf de soulagement en expliquant qu'heureusement qu'il avait tout son binz avec lui...

Je ne compte pas dévoiler mon expérience. Ce n'est pas mon habitude mais roberto pose les bases.
Ce que je peux vous dire c'est que mon projet est réfléchi. Je me suis posé pas mal de questions et m'en pose encore quand bien même je trace ma route des travaux à réaliser pour connaitre à fond mon bateau.
Chacun agit comme bon lui semble. Je ne pense pas être suréquipé, mais avoir un équipement qui me permettra de répondre à mes attentes et mes projets.
Un antifouling à Ultrasons associé à une peinture en zinc me semble plus approprié que tous les ans utiliser un produit toxique. J'ai choisi un bateau en alu donc j'en profite.
Pour naviguer seul en 2024, un Radar me semble indispensable. A cela j'ai rajouté un détecteur de radar par sécurité.
Une VHF est indispensable.
Le problème est la prise de bulletin météo. Pour cela il reste le satellite ou la BLU. J'ai fait mon choix.
Je pense qu'un pilote est une vrai liberté dont je ne souhaite pas me passer. De plus je le considère comme une sécurité lorsqu'on navigue seul. Le régulateur d'allure est un plus mais pas indispensable sachant les capacités en Ah disponible actuellement. Après il y ceux qui veulent faire peur avec leur histoire de problème de LFP et le danger qu'elles représenteraient. Je les invite à lire des revues plus technique et moins la presse à sensation.
Pour les moyens de recharger les batteries, les choix sont pléthores, mais l'hydrogénérateur me semble la meilleure solution un peu couteuse quant même. Associé à cela des panneaux solaires et éventuellement une éolienne. A chacun de faire son marché.
Pour tous les équipements technique qui pourraient tomber en panne, il faut des rechanges afin d'éviter les "pro". Deux solutions sont possibles. Avoir les composants électroniques ou des ensembles complets. Avec un peu de formation, beaucoup de monde peuvent intervenir pour remplacer des blocs ou cartes électroniques.
Pour ce qui des guideaux, il me semble difficile de se passer de l'électrique.
Le problème est surtout au niveau des liaisons entre les différents équipements. Sur ce point il faut vraiment avoir un système sérieux. Mais un PC et une antenne GPS peut suffire. Seul reste les capteurs et leur bus. Mais suivant le système, la fiabilité est au rendez-vous. Mais bon seul un sondeur est indispensable.
Il reste après le confort.
A l'heure actuelle peut-on se passer de froid ? Je ne croit pas. Surtout que c'est un système éprouvé et des solutions existent pour réduire la consommation et donc améliorer l'isolation.
La consommation d'eau est une affaire personnelle, mais la boisson un réel souci.
Avoir de l'eau chaude pour se laver lorsqu'il faut froid dehors, c'est mon choix.
Reste le chauffage et sa consommation. Que ce soit du gasoil ou du bois, il faudra avoir son stock à bord.
Donc mon expérience ont guidé mes choix.
Je rajouterai que les choix sont souvent guidés par le côté pécuniaire de la chose.

Après il reste le sextant et le loch pour naviguer à l'estime. Jamais en panne !

Lorsque j'ai acheté ce bateau à Morlaix, je suis monté de Toulon, j'ai fait la boucle de Roscof à Toulon de mai à juillet 2021. Mise à part la première semaine avec des copains que j'ai déposé à Pornichet pour prendre en main le bateau, je passais d'un 28" à 42", j'ai fait le reste seul via Gilbraltar. J'ai donc pu me rendre compte ce qui n'allait pas sur le bateau. Le bateau était déjà équipé. Je n'ai pas rajouté grand chose mais réglé pas mal de problème par manque d'entretien. Seul les Ultrasons et le congélateur ont été mis en place.

Et moi qui prépare mon propre grand départ avec une urne soluble et la carte SOHM marque du point de largage....